L’ancien procureur général de Grenoble, Jacques Dallest, revient sur les nouveaux éléments de l’enquête concernant la mort du petit Émile. «Je pense qu’on est plutôt sur une hypothèse accidentelle», estime-t-il.
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00:00 Ce n'est pas terminé puisque les gendarmes continuent à rechercher les ossements, le
00:08 reste du corps du petit Émile. S'ils arrivent à en trouver, à retrouver certains de ces
00:12 os, peut-être parleront-ils. Je note simplement qu'aucun élément à ce jour ne permet de
00:21 conforter une hypothèse criminelle. C'est évidemment soit celle-là, soit l'hypothèse
00:26 d'un accident. On peut noter aussi qu'il n'y a aucune fracture antémortelle avant la mort
00:34 sur le crâne de l'enfant, car apparemment le crâne n'a pas été enfoui, et ses vêtements
00:43 on les retrouve à 150 mètres, un peu en contrebas, pas très loin d'un ruisseau. Ce
00:47 sont les éléments objectifs. Évidemment l'enquête se poursuit, il faut continuer
00:51 à analyser tout ça, analyser les vêtements retrouvés, il manque le short d'ailleurs
00:56 apparemment. On en est là, donc personnellement je pense qu'on est plutôt sur une hypothèse
01:02 accidentelle, soit l'enfant est tombé, a chuté, un peu épuisé, soit c'est un moment
01:08 ainsi, étendu, il peut être décédé aussi de froid, d'hypothermie, d'inadmission, etc.
01:13 Je crois que c'est tout ce qu'on peut dire actuellement, il ne faut évidemment rien
01:17 évacuer, comme c'est le cas par les enquêteurs et les magistrats, et on attendra, espérons-le,
01:22 dans les prochaines semaines, si on a une réponse, parce qu'il se peut aussi que malheureusement
01:26 les techniques modernes ne permettent pas clairement d'identifier les causes exactes
01:31 du décès du petit Émile.
01:32 Et pourtant tout est mis en œuvre Jacques Dalles.
01:35 Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org
01:38 [SILENCE]