Médecine du cerveau : le début d'une nouvelle ère

  • il y a 5 mois
ABONNEZ-VOUS pour plus de vidéos : http://www.dailymotion.com/Europe1fr
Ce mercredi, sur Europe 1, Nicolas Bouzou revient sur les avancées de la recherche concernant les maladies du cerveau, des maladies neurodégénératives au pathologies psychiatriques.
Retrouvez "L'édito éco" sur : http://www.europe1.fr/emissions/l-edito-economique
LE DIRECT : http://www.europe1.fr/direct-video


Retrouvez-nous sur :
| Notre site : http://www.europe1.fr
| Facebook : https://www.facebook.com/Europe1
| Twitter : https://twitter.com/europe1
| Google + : https://plus.google.com/+Europe1/posts
| Pinterest : http://www.pinterest.com/europe1/

Category

🗞
News
Transcript
00:00 - Bonjour Nicolas Bouzouf - Bonjour Dimitri, bonjour Anissa, bonjour à tous
00:05 - Bonjour Nicolas - Nicolas, vous revenez ce matin sur cette première mondiale, un IRM du CEA, le commissariat à l'énergie atomique
00:11 qui a donc produit hier l'image du cerveau la plus précise jamais obtenue.
00:15 Et vous nous dites Nicolas, que c'est une nouvelle ère qui commence pour la médecine du cerveau.
00:19 - Ah ouais, c'est une nouvelle frontière scientifique et médicale le cerveau.
00:22 Ça fait 20 ans que le CEA avait investi dans la conception et la fabrication de cet IRM le plus puissant au monde.
00:29 C'est fait, il fonctionne.
00:30 Cet IRM donne des images 10 fois plus précises que les machines qui sont utilisées dans les hôpitaux.
00:36 En fait, on n'avait jamais pu voir un cerveau humain avec autant de détails.
00:39 Son anatomie, les connexions, son activité, les pathologies aussi.
00:42 En 4 minutes, on peut acquérir une image qui montre par exemple des vaisseaux sanguins qui étaient invisibles.
00:47 - Nicolas, je me permets, c'est même une animation parce qu'on le voit bouger ce cerveau.
00:50 - Absolument, d'ailleurs on peut le voir sur internet.
00:52 C'est une très belle collaboration entre le secteur public et les industriels du privé, comme quoi ça peut marcher, le public et le privé.
00:58 C'est Alstom par exemple qui a construit l'aimant de l'IRM qui pèse quand même 133 tonnes.
01:02 Le scanner d'ailleurs est parcouru de 182 km de fils conducteurs.
01:07 C'est une machine vertigineuse qui va nous permettre de voir des choses qu'on n'avait jamais pu observer jusqu'alors.
01:12 - Elle s'appelle IZOLT cette machine. Quelles applications concrètes on peut lui imaginer ?
01:17 - Pour l'instant, c'est un outil qui va être réservé à la recherche.
01:20 On ne le trouvera pas comme outil de diagnostic dans nos hôpitaux,
01:22 mais les applications vont être très vite révolutionnaires pour deux types de pathologies.
01:25 D'abord les maladies neurodégénératives comme Alzheimer ou Parkinson dont souffrent quand même, je le rappelle, 1,5 million de nos concitoyens.
01:32 Alors on ne soigne pas encore ces maladies, mais là on va se donner les moyens de les comprendre et ensuite de les soigner avec ce genre de machine.
01:38 Et puis les pathologies psychiatriques, Dimitri, parce qu'on sait désormais que les troubles bipolaires ou la schizophrénie peuvent se voir à l'IRM.
01:45 Ces maladies peuvent avoir des causes biologiques, cérébrales, parfois infectieuses,
01:49 et on va pouvoir investiguer tout ça avec des conséquences économiques majeures.
01:53 C'est vraiment l'Amérique qu'on est en train de découvrir.
01:56 - Quelles conséquences aussi sur notre système de santé ?
01:59 - Prenez les pathologies psychiatriques, aujourd'hui on est au Moyen-Âge de la prise en charge de ces pathologies.
02:04 Regardez l'anorexie dont souffrent de plus en plus d'adolescents, le diagnostic est long, aléatoire,
02:08 la prise en charge hospitalière est laborieuse, même quand elle est nécessaire,
02:12 les parents sont désarmés face à la lenteur de la prise en charge et parfois face à l'absence de solutions.
02:17 En fait, les études économiques montrent que les pathologies mentales sont celles qui causent le plus de mal-être
02:23 avant les maladies "traditionnelles".
02:26 Et bien là, avec cette machine, on peut imaginer dans 10 à 15 ans avoir des outils de diagnostic,
02:30 des médicaments, un parcours de soins rapide vers la guérison,
02:34 et il faut le dire quand même, la France aura joué un rôle crucial dans cette évolution.
02:38 - Un aimant de 133 tonnes, vous avez dit, c'est pas facile à loger !
02:41 - Et 180 km de fil conducteur !
02:44 - Signature en ropin Nicolas Bouzou, merci beaucoup Nicolas.

Recommandée