Jean-Jacques Dijoux rencontre les journalistes du Quotidien

Transcript

00:00 Je suis chef d'entreprise, nous avons fait une proposition, notre proposition est retenue,

00:06 même si elle n'est pas parfaite. Nous partons sur cette base et ma foi nous verrons comment

00:13 ça se passe dans l'avenir. Si le journal fonctionne comme on le pense, nous aurons besoin de journalistes

00:20 complémentaires, c'est évident. Je pense qu'il s'agit de la responsabilité de tout chef d'entreprise

00:25 de La Réunion quand on a un certain succès dans nos affaires, de penser à La Réunion de façon

00:32 plus globale. C'est pourquoi je me suis intéressé à votre journal, comme je vous ai dit, c'est pas

00:38 une première. J'ai participé également, sans prendre de rôle dans la direction d'Air Austral,

00:43 j'ai participé à sa sauvegarde, puisqu'il fallait, si vous voulez, répondre à un appel au patriotisme

00:50 économique. Aujourd'hui c'est toujours le cas, sauf que cette fois je veux vraiment participer.

00:54 Puisque vous avez bâti ce journal, vous l'avez amené là où il est aujourd'hui,

00:59 pas forcément parce qu'il connaît des difficultés, mais parce que c'est un journal qui a une

01:05 identité forte. Je suis connu comme étant un bâtisseur de projets immobiliers d'envergure.

01:14 Ce projet, je veux le bâtir avec vous, bien évidemment, avec ceux que l'on va retenir.

01:20 Concernant les discussions dont vous parlez, nous allons les entamer demain. Nous n'avons pas

01:26 accepté d'interview. Je suis un peu surpris parce que je voulais en discuter avec vous d'abord,

01:31 les salariés du quotidien, mais je vois qu'ils sont extrêmement rapides.

01:35 C'est les médias, vous allez apprendre à connaître.

01:38 Alors, si vous voulez, toutes les offres sont perfectibles. Il est difficile d'approcher

01:45 une entreprise comme la vôtre sans avoir toutes les données. Nous n'avons pas toutes les données.

01:50 C'est ce que nous voulons discuter avec vous. Par exemple, les contrats des 15 personnes,

01:54 je vous avoue que je ne les connais pas. C'est quelque chose que je veux discuter avec vous,

01:59 pour savoir ceux qui veulent rester, ceux qui veulent partir. Je pense qu'il faut qu'on ait

02:04 cette discussion. Bien évidemment, si je fais ce projet de reprise, j'ai déjà participé au projet

02:10 de sauvegarde de l'air austral sans jouer de rôle dans la direction. Dans votre cas,

02:17 je veux être présent. Je suis le président de la SAS Média Capital Réunion. Je vais participer

02:25 aux décisions stratégiques et vous aurez Henri Nidam, qui s'occupera de la partie opérationnelle,

02:34 parce que c'est quelqu'un qui a 40 ans de métier et je compte bien me reposer sur lui et vous,

02:39 ceux qui vont travailler avec nous, pour rebâtir une stratégie si vous voulez.

02:44 Puisque un journal, c'est aussi une entreprise, je suis chef d'entreprise et je fonctionne comme

02:50 cela. Je veux dire, nous avons fait un business plan avec des hypothèses sans avoir connaissance

02:56 de tous les paramètres. C'est ce que nous voulons discuter avec vous pour que le plan soit vraiment

03:00 pertinent. D'abord, donc, grand merci à votre confiance, parce qu'il semblerait que vous m'ayez

03:08 fait confiance en grande majorité, si j'ai bien compris. C'est vrai que votre projet est sorti

03:15 en tête du vote des salariés, parce que les salariés m'ont dit que vous aviez une offre

03:19 socialement légèrement et même assez notamment supérieure. Je vous dirais que si je devais

03:25 recréer un journal, je ne viendrai pas dans ce tribunal. Si je m'intéresse à votre journal,

03:30 c'est que, comme je vous l'ai dit, au niveau patrimonial pour la Réunion, c'est un journal

03:37 avec une identité forte. Donc l'idée, c'était de ne pas arrêter la production, si vous voulez.

03:43 C'est de poursuivre le plus tôt possible et j'espère qu'on va y arriver.

03:46 Et on y arrive.

03:47 [Musique]