Virage Marseille analyse la défaite face au PSG

  • il y a 6 mois
Retrouvez le replay du Virage Marseille du lundi 1er avril présenté par Romain Canuti, avec Eric Di Meco et Florent Germain.

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Sport
Transcription
00:00 Salut à tous et bienvenue sur Virage Marseille, votre rendez-vous avec la localité du club
00:05 Fosse 1.
00:06 Pas de poisson d'avril, on a beau être le 1er avril, pas de poisson d'avril aujourd'hui,
00:11 l'Olympique de Marseille s'est incliné contre le PSG donc on fait une émission d'analyse,
00:16 une émission sérieuse avec Eric Dimeco.
00:18 Salut Eric.
00:19 Salut Romain.
00:20 Et puis Flo Germain qui est là aussi.
00:22 Salut les gars.
00:23 Salut Flo.
00:24 C'est l'équipe habituelle, on va revenir en longueur sur cette défaite.
00:27 Pas de blessés.
00:28 Pas de blessés.
00:29 Pas de blessés à Virage Marseille.
00:30 Pas de blessés à Virage Marseille.
00:31 L'effectif tourne à plein régime et peut enchaîner les rencontres les unes après
00:36 les autres.
00:37 On va voir ce qu'il en est par contre maintenant de l'Olympique de Marseille et là forcément
00:40 ça se complique un peu.
00:41 On y va donc avec le débrief tout simplement de ce OMPSG.
00:48 L'Olympique de Marseille a joué 50 minutes grosso modo en supériorité numérique mais
00:56 à l'arrivée ça fait une défaite de but à zéro.
01:00 Alors Eric, question simple pour démarrer.
01:03 Qu'est-ce qu'on met en titre en bas, tu sais dans le bandeau qui s'affiche là juste
01:08 au-dessous de moi.
01:09 Est-ce qu'on met l'OM est passé près de l'exploit ou est-ce qu'on met encore raté
01:14 ou les deux si ça rentre ?
01:15 Non, non.
01:16 Autant hier soir, ce matin je me suis levé énervé.
01:22 Donc énervant.
01:23 Jean-Emmarrant voilà.
01:24 13 ans.
01:25 Au Vélodrome depuis 2011.
01:26 13 ans qui viennent nous fesser chaque année en championnat.
01:32 Je parlais parce qu'on a eu le répit de la coupe l'an dernier sauf que comme on a
01:36 été, on s'est fait sortir en demi, on n'a même pas pu en profiter.
01:41 Non, non, moi je suis énervé parce que je vais essayer de m'expliquer parce qu'on
01:46 va pouvoir m'expliquer tout ce qu'on veut.
01:48 On a fait une bonne première mi-temps.
01:51 On en parlait la semaine dernière.
01:55 Il y a une réalité du moment c'est que le PSG et Tentet auraient même pu se permettre
02:05 de faire tourner.
02:06 Ils ont respecté ce match-là.
02:07 Ils nous ont mis l'équipe type.
02:08 En tout cas celle qui paraît être l'équipe type pour eux.
02:10 Alors qu'ils jouent en Coupe de France dans deux jours et qu'il y a un match de
02:14 Ligue des Champions important pour eux dans dix jours ou neuf jours.
02:17 Nous, ces matchs-là, on les appréhende mal et en plus on a besoin des points pour
02:24 aller obtenir les objectifs, atteindre les objectifs.
02:30 Et pour moi cette année, et ça ne veut pas dire qu'ils n'iront pas au bout en
02:36 Ligue des Champions, pour moi cette année c'est un des plus petits PSG depuis le début
02:42 de l'ère Qatari.
02:43 Pour moi cette équipe-là, j'ai du mal à voir un match plein où ils ont dominé
02:53 l'adversaire, où ils ont pris le ballon comme à une période quand ils avaient leur
02:56 fameux Mouta Verratti au milieu où ils prenaient le ballon et ils ne la rendaient jamais.
03:01 Je ne les ai pas vus faire un match plein, un match impressionnant.
03:08 Ligue des Champions, ils se sont fait bouger par le Milan, même au parc avant qu'Mbappé
03:11 crée l'exploit.
03:12 On a oublié que la Real Sociedad c'est pareil, à domicile ils ont du mal et c'est
03:17 Mbappé qui leur déverrouille le match.
03:20 Et en plus, ils perdent un joueur au bout de combien ?
03:25 La 40ème.
03:26 40ème ?
03:27 Oui, la 40ème.
03:28 40ème minute.
03:29 Après avec les arrêts de jeu, j'ai compté, tu as joué 1h quasiment 1h.
03:32 1h, donc tu joues 1h.
03:33 Et tu perds 2 à 0.
03:36 J'arrive pas à trouver des points positifs.
03:42 Et ce qui m'a énervé au plus haut point, c'est que juste avant la mi-temps, eux qui
03:47 sautent à 10, ils attendent derrière pour faire sortir les ballons et toi tu vas par
03:54 là faire le pressing, tu as vu les images, tu les vois cette image là.
03:56 Sur le coup je me suis dit mais comment c'est possible là de ne pas leur mander dessus.
04:00 Est-ce que ce n'est pas là qu'on perd le match quelque part ?
04:02 Donc je recontextualise, l'OM est à 11 contre 10, il reste quelques minutes à la
04:05 fin de la première période.
04:06 Ils sont complètement déboussolés.
04:09 Par contre, puisqu'ils ne changent pas, ils font passer les ARM à l'arrière gauche,
04:12 donc il ne faut même pas un changement où ils enlèvent un attaquant, ils auraient pu
04:16 sortir Colomogny, faire entraîner Fanzer pour solidifier et tout.
04:19 Ils restent comme ça, on sent qu'ils ne sont pas bien, on sent qu'ils attendent la mi-temps
04:24 et nous on a l'impression qu'il faut que ça finisse à 0-0.
04:28 Et là je me dis, ok, on va me dire à un moment donné en première mi-temps, on a pris
04:33 le ballon, on a fait oui, oui, oui, j'ai vu tout ça, j'ai tout vu.
04:36 Sauf que, je ne sais pas moi, s'il y avait sur ces 13 ans, s'il y avait un soir où
04:42 on aurait pu aller le gagner ou en tout cas faire plus pour aller le gagner, c'était
04:46 hier soir, je pense.
04:47 Il y a eu des fois où on n'était pas loin mais c'était trop fort.
04:51 Quand il y avait les Althans, les Cavani, quand il y avait les Messi, les Neymar, on
04:54 n'a été pas loin des fois, sauf qu'ils faisaient toujours le job, là quand même,
04:59 fait un boom.
05:00 Du coup, je me suis levé énervé ce matin, je me suis levé énervé, j'ai vu des
05:05 mecs après le match, hier soir, se faire des bisous avec les parisiens sur le terrain,
05:08 ça m'énerve.
05:09 Ça m'énerve, je ne sais pas.
05:10 C'est après le match, c'est après le coup de sifflet finale.
05:11 Oui, oui, oui, oui, non mais en fait, je les ai vus ces matchs-là.
05:14 J'imagine Amin Harit et Achraf Hakimi, c'est ça, des coéquipiers ?
05:20 Non, Paul Lopez, j'ai vu Paul Lopez, j'ai vu Veretout, j'ai vu, voilà, c'est des
05:24 bisous et des rigolades.
05:25 Donc bon, écoutez, c'est un match comme un autre dans ces cas-là.
05:28 Mais avant le match, moi j'étais un peu surpris de voir que ça recherchait la main.
05:33 Non mais moi, à la limite, si c'est comme ça, qu'on nous le dise, et moi toute la
05:39 semaine, je ne me dispute pas avec tous mes copains parisiens, toute la semaine, je ne
05:43 vais pas me disputer moi toute la semaine avec mes copains parisiens.
05:45 David Gilot a été au Toulouse.
05:48 Alors qu'eux, ils se font des bisous avant et après.
05:50 Je ne me dispute pas, j'ai 60 ans, je vais me disputer avec des copains en plus qui me
05:54 charent, moi, et voilà, et les mecs se font des bisous.
05:57 Et après, on peut m'expliquer tout ce qu'on veut sur la première mi-temps.
06:00 Oui, oui, j'ai vu tout ça, j'ai vu tout ça.
06:04 Mais ça m'énerve, parce que ils sont soi-disant plus forts que toi, mais moi, je suis désolé,
06:11 cette année, Paris ne m'impressionne pas.
06:13 Et je le répète, peut-être que vu le tirage au sort de la Ligue des Champions, c'est peut-être
06:23 un peu comme nous en 93 où je dis souvent que ce n'est pas la meilleure équipe qui
06:25 est allée chercher le titre.
06:27 Mais je pense que cette équipe-là, il y avait moyen de la faire céder hier soir.
06:33 Mais tu sais, il y a quelque chose qui m'a marqué dans les propos de Geoffrey Kondogbia
06:37 après le match, c'est qu'il a reconnu à demi-mot, et d'ailleurs presque clairement
06:42 en fait, qu'ils avaient été un peu perdus à 11 contre 10, parce que le schéma avait
06:47 changé et du coup, c'était à l'OM de prendre un peu ses responsabilités et de
06:52 faire un peu le jeu.
06:53 Et c'est vrai que j'ai parlé avec des proches du groupe qui disaient, j'ai jamais
06:58 eu ça, ils disaient à 11 contre 10, se prendre deux contre, il a fallu attendre 2024 pour
07:04 voir un match où ça arrive.
07:07 C'est un peu récurrent cette année, chaque fois on a été spécialisé dans cette Olympique
07:10 de Marseille.
07:11 11 contre 10, ça nous laisse, si je me souviens.
07:13 Non, pas sur ce schéma où tu fais prendre en contre.
07:16 Je suis désolé, les deux buts parisiens, surtout le premier, tu as l'impression que
07:20 c'est Marseille qui est à 10, voire à 9, et qu'il y a des trous et que tu arrives
07:23 en 3 contre 1, 3 contre 2.
07:24 Avec justement une perte de balle de Chauffret contre Biarra.
07:27 Oui, exactement.
07:28 Mais cet aveu de dire, on était un peu déboussolé en gros, on avait mis un schéma où on laisse
07:34 un peu le ballon à Paris, on presse fort, parce que ce que j'ai aimé et ce qu'on
07:38 peut retenir de positif, c'est quand même le présigne, première mi-temps, au milieu
07:41 de terrain, c'était dur pour Paris de faire le jeu au milieu.
07:46 Et c'est vrai qu'à la récupération du ballon, même si malheureusement, techniquement,
07:50 on voit certaines limites dès que tu approches de la surface de réparation.
07:52 Moi, c'est ce qui me rend fou, parce qu'au final, tu as des situations, tu as des occasions.
07:58 Oui, tu as des situations, mais tu n'as pas beaucoup d'occasions finalement.
08:01 22 tirs, on a vu l'estinte, mais 1,20 d'expected goal.
08:06 Je n'ai jamais vu ça.
08:07 Tu n'as pas d'occasion.
08:08 Ça devient des situations, comme on dit, mais en première période, Andy Aye au point
08:14 de penalty, en retrait, il a le ballon qui lui reste dans les pieds.
08:17 Arith, il a deux frappes en deuxième période.
08:19 Ça doit se convertir normalement en des gros locations.
08:22 Tu dois faire travailler le gardien en face.
08:23 Exactement, et là, tu l'as fait briller.
08:25 Ça me permet de saluer, je crois que c'était Daniel Riolo dans l'after qui disait, oui,
08:30 à un moment donné, Aubameyang doit décaler Arith et normalement, ça fait but.
08:33 Non, frappe d'Arith, on sait que ça ne fait pas but.
08:36 On est bien placé.
08:37 Oui, c'est quoi qui prend sa chance à 20-25 mètres.
08:40 Il a pris plusieurs fois sa chance, on témoigne de ces fameux 22 tirs, 10 tirs cadrés pour
08:44 l'Olympique de Marseille.
08:45 Il foutit 1,20, donc c'est une petite gauche, on est très très loin.
08:48 C'est pour ça que les stats, il faut faire gaffe, 20 tirs, 10 tirs cadrés, ça voudrait
08:52 dire que tu as survolé presque le match.
08:57 Mais c'est des frappes forcées parce que tu n'as rien d'autre à faire et donc tu
09:00 frappes au but et des balles écrasées qui arrivent.
09:02 Je l'ai vu faire un arrêt parce qu'on nous a survendu la performance de Donnarumma hier
09:08 soir.
09:09 Jean-Louis Gasset, le premier, il a dit que c'était un gardien extraordinaire qui
09:14 prenait beaucoup de place dans le but.
09:15 Quel arrêt extraordinaire il a fait hier soir ?
09:17 C'est vrai qu'il n'y en a pas énormément.
09:19 Je crois qu'il y en a un extraordinaire.
09:21 En fait, il a pour lui le fait sur certaines frappes de les bloquer directement là où
09:25 un autre gardien aurait peut-être détourné à droite à gauche.
09:28 Si on a un gardien qui bloque les ballons, alors ça devient un truc…
09:31 Il faut apprécier ça justement.
09:33 Pour moi, je suis énervé de ce qui s'est arrivé.
09:35 On va écouter Jean-Louis Gasset qui rappelait les conditions et on va revenir dessus.
09:39 Les conditions avec lesquelles il a dû composer son 11 de départ.
09:44 On avait quatre joueurs qui étaient en reprise.
09:50 On a passé cette semaine à les remplir petit à petit et faire un essai ce matin pour
09:59 savoir s'ils pouvaient débuter.
10:00 Gigo s'est fait infiltrer à l'épaule pour se donner plus de chances de finir le
10:08 match.
10:09 Balerdi, pareil.
10:10 Tout est dans les intros.
10:13 Ça s'explique ça aussi.
10:15 Les conditions, les joueurs qui jouent au dernier moment.
10:18 Balerdi, on l'a vu sortir.
10:19 On espère que ce n'est qu'une crampe.
10:20 Et à la fin, il y a Mbemba qui lui était l'un des deux seuls défenseurs à 100%
10:25 qui se blesse.
10:26 Après, tu ne peux pas non plus le vendredi dire qu'il n'y aura pas d'excuses.
10:31 Ça, c'était Paul Lopez.
10:32 Jean-Louis Gasset derrière, dire que ça va le faire, que le 11 tiendra la route et
10:38 qu'on doit faire face malgré les blessures.
10:40 Après, tu es réfugié derrière ça.
10:42 Evidemment, ça n'a pas aidé.
10:44 Moi, c'est surtout la sortie de Chancel Mbemba derrière le fait que Samuel Gigo rentre.
10:50 On voit qu'il n'était pas à 100%.
10:52 Sinon, d'ailleurs, il aurait débuté.
10:54 Samuel Gigo, lui, par son jeu, il a besoin d'être à bloc.
10:58 On a senti qu'il n'y était pas.
11:00 Mais la sortie de Chancel Mbemba, je pense qu'elle a été préjudiciable.
11:05 C'est pour moi le vrai… Il y a le rouge, comme dit le tournant du match.
11:09 Le rouge, c'est le tournant du match pour les Parisiens et pour nous aussi.
11:13 Mais le tournant du match pour l'OM, c'est la sortie de Mbemba.
11:15 Tu prends le but derrière.
11:17 Tu as l'impression qu'en effet, là aussi, tu es perturbé par le changement.
11:21 Tu prends ce fameux but qui te tue le match.
11:24 Oui, bien sûr qu'il y avait des absents.
11:30 On le savait.
11:31 Et notamment ce côté droit qui a été un peu trafiqué du coup.
11:35 Mais à l'arrivée, ce côté droit qui est le côté gauche offensif du PSG, qui est
11:42 normalement le côté fort.
11:44 Ils ont rien fait hier soir, les Parisiens, de ce côté-là.
11:48 Ils auraient été dangereux, côté gauche marseillais.
11:49 Voilà, donc si tu veux.
11:50 Moi, je veux bien, bien sûr que ça peut être une excuse.
11:53 C'est une excuse quand tu parles comme ça après coup.
11:56 Mais sur ce qui s'est passé hier soir et notamment… Je ne veux pas parler d'envie
12:01 parce que je ne dis pas qu'ils n'avaient pas envie.
12:04 On ne peut pas leur reprocher cette saison.
12:07 Il y a l'esprit, il n'y a pas de souci.
12:10 Sauf qu'avec l'équipe qu'il y a hier soir et notamment offensivement, tu dois l'emballer
12:15 ce match à un moment donné.
12:16 C'est-à-dire qu'aller faire le pressing à des Parisiens qui sont un peu démobilisés,
12:19 il n'y a pas d'absents là.
12:22 Et mettre un rythme supérieur dans les transmissions, dans les courses, les absents, ça ne marche
12:29 pas.
12:30 On va le prolonger ce débat sur OMPSG parce qu'il y a des choses à dire et ce sera
12:34 dans la deuxième partie.
12:35 De retour sur le plateau de Virage Marseille, toujours avec Eric Dimecco, toujours avec
12:40 Flo Germain.
12:41 Messieurs, on reprend le débrief de ce OMPSG.
12:43 Eric, je t'ai coupé, il y avait des choses à dire.
12:45 Je veux t'entendre sur… On a toujours dit l'engagement avant les OMPSG, il faut
12:50 montrer qui on est et tout ça.
12:51 J'ai l'impression que sur cette partie-là, on a vu des Ulysse Garcia, des Louis Sénriquet,
12:57 le fameux côté droit trafiqué se hisser au niveau de l'engagement.
13:01 Après, là où le bas blesse, c'est peut-être plus techniquement.
13:04 Oui, mais ça, à la limite, on n'a pas attendu hier soir pour voir le gros problème
13:10 technique de cette équipe-là.
13:12 Je me souviens sur le match à Brest, je ne sais pas pourquoi, ça m'avait choqué que
13:17 j'en avais parlé.
13:18 Parce que c'est toujours un lieu commun de dire, techniquement, quand tu perds les
13:21 matchs ou quand l'adversaire a l'air un peu supérieur, techniquement, mais c'est
13:25 récurrent.
13:26 C'est-à-dire que dans les transmissions, un ballon qui est donné dans le bon sens,
13:32 avec le bon tempo, la bonne force qui ne t'oblige pas à contrôler et du coup à ralentir
13:37 le jeu, ce n'est pas des gestes.
13:39 La technique, ce n'est pas de faire un sombrero ou de faire un contrôle en porte-manteau.
13:48 Ce sont des choses simples.
13:51 C'est-à-dire que quand tu tiens un ballon dans le couloir, tu le centres sans contrôle
13:54 et il arrive dans la zone dangereuse.
13:56 Quand tu tiens une frappe à fer, tu ne casses pas le poteau de corner, tu cadres pour que
14:01 le gardien se déploie.
14:03 Les 1-2, ça revient dans les pieds.
14:07 Là, il y a un gros problème à ce niveau-là, cette saison.
14:11 On s'en est rendu compte encore hier soir.
14:14 Je le répète en plus, quand une équipe du PSG qui ne te fait pas un pressing, qui
14:20 n'est pas… Je veux dire, quand je vois leur défense centrale hier soir, Danilo,
14:27 Beraldo, vous les avez vus ? Je ne sais pas moi.
14:31 Il n'y a pas moyen de les faire déjouer ? Ce n'est pas ce qui se fait de mieux en
14:36 Europe.
14:37 Ce n'est pas Thiago Silva, Alex.
14:38 Voilà.
14:39 Ou Marquinhos-Thiago Silva.
14:40 Je veux dire, on a joué contre des PSG où ça faisait peur.
14:43 Et ça, c'est récurrent.
14:48 Mais depuis un long moment.
14:50 Pour preuve, le garçon qui a sûrement le plus de bouteilles avec Aubameyang dans cette
14:57 équipe-là, c'est Kondogbia.
14:58 Ce qu'il a raté Kondogbia, techniquement.
15:00 Ça n'a jamais été un génie technique.
15:03 Mais voilà, dans ce match-là, surtout à 11 contre 10, à son poste, c'est-à-dire
15:09 dans le milieu de terrain, il doit surnager au bout d'un moment.
15:12 C'est-à-dire que tous les ballons qui lui passent par les pieds doivent repartir, même
15:14 si c'est à une touche, proprement.
15:15 Les passes, ça doit être propre.
15:17 Les frappes, c'est terrible.
15:18 C'est lui le boulet de l'équipe, pour reprendre la terminologie des afters.
15:24 Marseille, je sais où tu participes.
15:27 Souvent, il y a un collier de boulet.
15:29 On a arrêté de faire ça.
15:30 Je sais.
15:31 Je sais, mais…
15:32 C'est trop les joueurs.
15:33 Il y avait trop de réactions.
15:34 Je fais un petit clin d'œil.
15:35 Mais voilà, c'est vrai qu'on a parlé d'Ulis Garcia, de Luis Henrique, qui étaient
15:38 un peu des invités surprise dans ce 11 de départ.
15:40 On attendait un Koundogbia, par exemple, qui… On a fait une partie sur lui pour expliquer
15:44 sa mauvaise passe il y a quelques semaines.
15:46 On voit bien là encore que c'est très, très difficile sur le match d'hier.
15:50 Après, si tu me lances là-dessus, je ne l'aurais pas forcément mis boulet.
15:55 J'en ai trouvé d'autres, notamment offensivement.
15:58 Je pense à Minnarit, N'Diaye.
16:01 Oui, tous les joueurs offensifs, hier soir, malheureusement.
16:04 Il a eu le mérite de créer.
16:06 N'Diaye, on l'a beaucoup moins vu.
16:07 Et moi, je suis désolé, comme le dit Eric, cette défense du PSG, elle était… Enfin,
16:12 friable, il y avait quelque chose à faire.
16:14 Et je pense qu'offensivement, l'OM aurait dû être beaucoup plus enthousiaste, beaucoup
16:21 plus technique et voilà, il a perturbé cette défense.
16:24 Donc Koundogbia, je pense, n'a pas été à la hauteur, mais ce n'est pas le seul.
16:28 Oui, non, non, mais quand je l'ai pris pour exemple, parce que c'est un des joueurs
16:33 qui a le plus d'expérience et qui doit, sur un match comme ça, être la machine à
16:37 laver de l'équipe.
16:38 Bien sûr que je ne voulais pas le pointer lui personnellement.
16:41 Mais quand même, un ballon perdu sur le premier but, c'est une contente.
16:45 Oui, non, mais quand tu perds un ballon dans les 18 mètres adverses, si tu prends le but,
16:50 il y a une chaîne quand même de responsabilité.
16:52 Donc voilà, moi je voulais juste mettre en avant un garçon qui normalement doit surnager
16:56 et qui montre beaucoup de déchets techniques.
16:59 Je ne vais pas juger Luis Enrique ou Garcia sur ce point-là, parce qu'ils sont des
17:08 invités surprise, ce ne sont pas des joueurs sur lesquels tu comptes.
17:10 Et puis, ce n'est pas eux qui t'amènent à une autre technique normalement.
17:14 Luis Enrique était décevant par exemple, même si effectivement, il a moins d'expérience
17:19 et tu l'attends moins qu'à Koundogbia, si on veut comparer.
17:23 Mais c'était quand même un choix fort, l'invité surprise de ce 11, en tout cas
17:28 un choix qui a été préparé.
17:30 Moi je croyais, on en avait parlé avec Eric à l'antenne, à la radio, je croyais qu'il
17:33 jouerait un peu en piston, un peu en pendant de Merlin.
17:36 Bon, ça a été un autre choix, il était côté droit aussi.
17:38 Il a vraiment remplacé Ismael Hassan dans le même schéma de Franck Brésil.
17:42 Mais là où il m'a déçu, c'est quand il a eu le ballon.
17:45 Et des fois, son incapacité à sentir les coups, je crois qu'à un moment donné, c'est
17:49 avec Ndiaye qu'il ne s'entend pas en première période, alors qu'il veut la lui remettre,
17:55 il veut jouer le 1-2.
17:56 Il ne va pas.
17:57 Et puis il y a ce niveau-là.
17:58 Excusez-moi, puisque vous parlez de Luis Enrique, il y a aussi quand même ce fait de jeu, on
18:03 va appeler ça comme ça, où il est devant Donnarumma.
18:06 On n'est pas d'accord avec Flo.
18:09 Déjà, il n'est pas devant Donnarumma.
18:11 Soyons précis, il est à côté de Donnarumma.
18:13 Il est à côté de Donnarumma, puisqu'on s'est même interrogé à savoir s'il le
18:16 devançait pas d'un peu.
18:17 Et c'est là qu'on voit qu'Eric a été complètement perturbé par l'assistance
18:22 vidéo ces dernières saisons.
18:24 Je ne retrouve plus mon Eric des 5-10 dernières années.
18:27 Ou pour moi, quand on voit l'image Donnarumma, il a une vision impeccable de la situation.
18:32 Il n'est pas gêné par Luis Enrique.
18:35 Il y a effectivement un joueur qui est à côté de lui, mais il ne fait pas action
18:38 de jeu.
18:39 Et d'ailleurs, il ne réclame pas.
18:40 Il ne réclame rien.
18:41 Alors que c'est l'Italien.
18:42 J'ai vu l'interview et j'étais très attentif de M.
18:45 Martien, c'est bien qu'il vienne s'exprimer de temps en temps pour expliquer la situation.
18:49 Et moi, je suis désolé.
18:50 Oui, il a eu un problème de micro.
18:51 Je ne sais pas si tu as remarqué.
18:53 Quoi, au moment de l'interview ?
18:54 Oui, après qu'il ait été relancé par Jérôme Alonso.
18:57 Ah oui, le micro, je ne sais pas si c'est le micro.
19:00 Pour moi, Jérôme Alonso sur Prime avait raison parce qu'il le relance en disant
19:05 "mais la proximité ne veut pas dire qu'il y a forcément hors-jeu, que le hors-jeu doit
19:09 être signalé".
19:10 Et là-dessus, l'arbitre a répondu "non, c'est vrai qu'il n'y a pas de proximité,
19:13 il faut faire action de jeu".
19:14 Et Eric dit que Louis Saint-Riquet perturbe Donnarumma, je crois.
19:18 Oui, oui, oui, non, non.
19:19 Moi, je ne suis pas d'accord.
19:20 J'ai vu des plans où la vision est nickel pour Donnarumma et ça ne change rien que
19:24 il y ait Louis Saint-Riquet ou pas, Donnarumma prend le but.
19:27 Non, non, moi je dis juste que quand tu es…
19:29 Et l'OM mérite de perdre, je ne sais pas, ce n'est pas une excuse.
19:32 Quand tu es aussi proche du gardien, quoi qu'il arrive, à un moment donné, tu gênes
19:37 le gardien parce qu'il y passe devant à un moment donné.
19:40 Donc, rappelez-vous, à Montpellier, on a un but refusé en notre faveur pour Montpellier
19:48 Reims il y a deux ans, je crois, vous vous souvenez, parce que ça avait fait débat.
19:51 Il était passé devant Steven Nannin, il était beaucoup plus loin que Louis Saint-Riquet.
19:57 Moi, c'est pour ça que sur ces actions-là, qu'est-ce qu'il fait là, quoi ? Si tu
20:02 as touche-touche avec le gardien, tu es en danger de faire refuser le but.
20:05 C'est exactement comme ça.
20:06 C'est ça qui est terrible.
20:07 C'est exactement comme ça que j'avais présenté…
20:08 Mais non, mais non, mais non.
20:09 Si tu as touche-touche avec le gardien, tu es obligé de prêter à un moment donné
20:14 à une interprétation qui veut que tu as gêné à un moment donné le gardien.
20:19 Regarde bien l'action depuis le début, tu verras, il passe devant lui à un moment
20:21 donné.
20:22 Même si quand tu as la frappe, il n'est plus devant lui, il passe devant lui.
20:25 Donc, tu peux dire que le gardien, il a eu un appui.
20:28 Et maintenant, c'était le cas à Montpellier à ce moment-là parce que quand tu vois le
20:31 joueur repasser devant lui, il a un appui qui n'est pas naturel parce qu'il voit
20:34 un mec qui passe devant lui.
20:35 Ce n'est pas qu'il gêne.
20:36 C'est le cas que tu fais s'il n'y a personne.
20:38 L'appui, ce n'est peut-être pas le même.
20:40 Eric, sur cette action, c'est comme ça que d'ailleurs je vous avais présenté
20:42 les choses puisqu'on parlait de Louis Sénriquet, on ne parlait pas arbitrage.
20:45 C'est Louis Sénriquet qui a quand même, s'il a un peu plus d'expérience, un peu
20:49 plus de balise, un peu plus de cuit football comme on dit, il se décale un peu.
20:54 J'allais dire, il disparaît totalement de l'action.
20:56 C'est vrai qu'il laisse la place à cette interprétation.
21:01 Moi, j'entends tes arguments et à la limite, qu'il soit refusé, ce n'est pas totalement
21:05 un scandale.
21:06 On voit quand même que Donnarumma, il est maître, je trouve, de l'instruction.
21:09 C'est surtout que sur le match d'hier soir, quand tu regardes l'arbitrage à l'arrivée,
21:14 il y a deux actions litigieuses.
21:15 Ce hors-jeu et le carton rouge.
21:17 On n'est pas malheureux.
21:20 Disons que le rouge, pour moi, c'est pareil, ça mérite un jaune et il avait déjà un
21:25 jaune.
21:26 On n'est pas malheureux sur arbitrage, on est malheureux tout court et on a exposé
21:30 toutes les raisons pendant ces deux parties.
21:33 Sur le pourquoi du comment, on passe maintenant à l'omnisport.
21:37 Le débat additionnel concerne aujourd'hui la prochaine rencontre de l'Olympique de
21:48 Marseille qui se déplacera à Lille pour la 28e journée de Ligue 1.
21:54 Est-ce qu'on doit jouer le nul ? Vu le contexte, vu notre situation, vu les blessés, vu la
22:02 forme de Lille.
22:03 La bonne nouvelle c'est que c'est vendredi et il y aura encore cinq jours derrière pour
22:11 le match contre le jeudi.
22:13 Il y aura six jours même.
22:15 L'enchaînement est bon au niveau des jours de repos et de la périodicité des matchs.
22:22 Je trouve que c'est bien de jouer tous les cinq ou six jours.
22:24 Après j'espère que l'OM récupérera quelques blessés.
22:27 Mais là malheureusement, après avoir perdu à Rennes, après avoir perdu contre le PSG,
22:32 après avoir fait un non-match à Villareal, est-ce que le nul serait un bon résultat
22:38 comptable voire même mental ? Il faut qu'on reprenne un peu le dessus.
22:44 Parce que là on joue contre nos adversaires directs et on attendait ces matchs-là pour
22:47 juger l'OM.
22:48 Est-ce que c'est encore un adversaire direct ?
22:50 Alors moi je vais te dire, si Marseille ne gagne pas à Lille, Marseille dit adieu à
22:55 la Ligue des Champions.
22:56 Ils viennent de répondre beaucoup mieux que moi à la question que tu as posée.
22:59 J'ai regardé le classement, il n'y a pas de doute.
23:01 Ils ont la chance en plus de l'OM que ce week-end malgré leur défaite, qui est certes
23:04 frustrante contre Paris, Nice, Rennes et Lens ont perdu.
23:08 Donc quelque part mathématiquement tu es encore un peu dans le coup.
23:11 Mais il faut gagner à Lille.
23:12 Il faut gagner à Lille.
23:14 Bravo.
23:15 On se sera bien résumé.
23:16 Non mais j'ai fait une phrase de cinq minutes pour dire ce que toi tu as dit à nous dans
23:19 le second.
23:20 C'est le métier.
23:21 Le bouleur a déjà fait du pain.
23:22 Il faut faire des parties.
23:23 Merci à lui.

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