Bernard Campan, "Clique".

  • il y a 5 mois

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00:00 -Il y en a plein.
00:01 Donc, il n'y a pas de secret, mais il y a la remise en question.
00:05 Euh...
00:07 Oui, c'est toujours un équilibre.
00:10 On cherche cet équilibre.
00:11 C'est jamais gagné, je pense, jusqu'au bout.
00:14 Même s'il y a un attachement très fort qui se crée,
00:17 que le respect est toujours là,
00:18 il y a une petite flamme qu'il faut toujours raviver.
00:21 C'est jamais gagné.
00:22 Et chacun a de trouver son truc.
00:25 Mais vraiment, se dire qu'on a de la chance,
00:28 si ça a déjà duré, et qu'on a tout ce qu'il faut pour s'entendre,
00:32 c'est quand même un petit miracle de la vie.
00:34 C'est un privilège, donc il faut essayer de le faire fructifier.
00:37 -Comment vous avez su que c'était la bonne personne ?
00:39 Est-ce que déjà, vous l'avez su ?
00:40 -Euh...
00:42 Oui.
00:43 Oui, ce qui nous venait, ce qui me venait à l'esprit
00:46 quand je la serrais dans mes bras,
00:49 je me disais que c'est mon gabarit.
00:53 Alors, c'est pas très glamour de dire ça,
00:55 mais vraiment, il y avait cette sensation
00:57 qu'on était vraiment faits,
00:59 ne serait-ce qu'en se serrant l'un contre l'autre,
01:01 on était faits l'un pour l'autre.
01:03 Et puis...
01:04 Après, ça s'explique pas.
01:07 C'est vraiment une femme qui m'a toujours aimé,
01:10 toujours soutenu, toujours donné confiance,
01:15 qui a su aussi me sermonner quand il fallait.
01:19 Et on a toujours été là l'un pour l'autre quand il fallait.
01:22 Donc on était vraiment faits pour être ensemble.
01:26 -Le sous-texte dans cette réponse,
01:29 c'est que le métier d'acteur,
01:31 on voit les sorties de films, mais on voit pas ce qu'il y a derrière.
01:35 On voit pas les up and down, on voit pas le doute,
01:38 on voit pas les moments d'attente.
01:39 -Et dans l'écriture,
01:41 parce que moi, quand j'écris, je suis très chiant aussi,
01:43 parce que c'est vraiment...
01:45 Un jour comme ça, le lendemain comme ça,
01:47 c'est vraiment ce que tu dis.
01:49 Donc c'est dur à supporter,
01:51 parce que c'est très difficile d'être compris.