Tensions entre Apolline de Malherbe et Jordan Bardella sur BFMTV
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00:00Ils ont un message très simple, l'État doit être là d'abord pour les nationaux, d'abord pour les citoyens du pays en question.
00:06Quant aux étrangers qui viennent en France, ils doivent pouvoir survenir à leurs besoins.
00:09Et j'assume de dire, madame, que notre modèle social et l'attractivité de notre modèle social est évidemment une pompe aspirante pour l'immigration.
00:18Vous avez pris l'exemple des oreilles recollées, mais le simple fait...
00:21– Non, je n'ai fait que reprendre votre exemple. – Vous l'avez repris, vous avez raison, vous l'avez repris.
00:25– Qui est quand même assez cocasse, honnêtement. – Mais c'est une aberration, madame.
00:27– C'est une aberration et même une insulte. Vous imaginez que les mères qui traversent la Méditerranée au péril de leur vie avec leurs enfants,
00:32ils viennent pour les oreilles. Vous-même, vous prenez des exemples qui sont quand même... C'est une insulte humaine.
00:37– Ça ne vous choque pas qu'on dérembourse des soins et que de l'autre on augmente le budget de la Méditerranée ?
00:42– Mais ce n'est pas la question, c'est réduire l'AME ou l'avenue de migrants au fait de recoller les oreilles, vous-même, soyez honnête.
00:49– Mais madame, il n'y a pas que recoller les oreilles. Il y a toute la palette de soins gratuites qui est offerte aux étrangers,
00:54en situation même pas régulière, irrégulière, alors même qu'on a des milliers et des millions de nos compatriotes.
01:00Il y a un retraité sur trois qui, l'an dernier, a renoncé à se soigner parce que le reste s'acharne.
01:04– Alors justement, les retraités...