Ce mercredi, Gabriel Attal s’est retrouvé seul face aux députés à l’Assemblée nationale. Pour Pierre Gentillet, avocat, cet échange était un «show nécessaire».
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00:00 - Chaud nécessaire. - Chaud nécessaire, bravo.
00:03 - Chaud nécessaire parce qu'en réalité, il ne peut rien faire d'autre.
00:05 Là, on s'émerveille, enfin je dis on s'émerveille, en tout cas,
00:08 certains s'émerveillent de voir Gabriel Attal très fortement répondre absolument à toutes les questions.
00:13 Écoutez, en attendant, son bilan gouvernement, pour l'instant, il n'est pas très bon.
00:16 Et d'ailleurs, il est si mauvais, il n'est pas le seul responsable.
00:19 Il y a tout le gouvernement, il y a Emmanuel Macron, il y a Bruno Le Maire,
00:22 que ce qu'il nous annonce quand même aujourd'hui ou hier,
00:25 c'est qu'on va commencer à taper dans les grandes.
00:27 Les Français, voilà, donc si vous voulez, revenons un petit peu sur terre.
00:30 D'accord, c'est un chaud.
00:32 - Je vais corriger quand même, il n'a pas parlé de l'épargne des Français.
00:35 Ils sont en train d'étudier quelle forme de rente pourrait être taxée.
00:38 - On la reconnaît, on la connaît la méthode depuis le Covid.
00:42 - J'essaie d'être factuel. - Oui, oui, moi, je vais aller derrière les mots.
00:46 On lance une petite boule, on envoie ça aux journalistes, on teste.
00:49 Et puis après, on verra éventuellement si on va taper dans l'épargne.
00:51 Évidemment que ça soulève une vague d'indignation.
00:53 Maintenant, sur le, enfin, entre guillemets, sur le fond du sujet,
00:56 parce que nous sommes dans l'écume de l'écume des choses politiciennes, pardon.
00:59 Si la question, c'est de savoir est-ce que Gabriel Attal se positionne pour le 27,
01:02 c'est une évidence.
01:03 Maintenant, je voudrais quand même vous dire une chose,
01:05 c'est que nous sommes en 2024 et Gabriel Attal me fait beaucoup penser,
01:08 il est populaire, c'est évident, enfin, il est populaire,
01:10 toute chose relative, il me fait beaucoup penser à Manuel Valls.
01:13 Souvenez-vous, Manuel Valls qui était très populaire.
01:15 Manuel Valls est devenu un des hommes les plus détestés à gauche.
01:19 Voilà, donc restons sur terre.
01:21 2027, c'est encore loin.
01:22 Et enfin, je termine en vous disant une chose.
01:24 Tout le monde est en train de se disputer dans la Macronie
01:26 pour savoir qui va être le candidat en 2027.
01:28 Je voudrais rappeler à ces gens tout de même
01:30 qu'il n'est même pas sûr que le bloc bourgeois qui le représente
01:34 accède au second tour.
01:35 C'est ce qu'ils sont, le bloc bourgeois.
01:37 Aujourd'hui, Valérie Ayer, c'est 17%.
01:39 Que sera l'après Macron ?
01:41 Aujourd'hui, il y a beaucoup de chances pour que ce soit un second tour.
01:44 Mélenchon, Le Pen, je ne veux pas non plus me lancer dans des pronostics,
01:46 mais justement, c'est eux qui font des pronostics.
01:49 Attention, ils ne sont pas encore au second tour.
01:52 Sous-titrage ST' 501
01:54 [Musique]