Category
🥇
SportTranscription
00:00 [Musique]
00:12 Bonjour à tous et bienvenue pour cette troisième édition de Trends for Brands.
00:16 Je suis ravie de l'animer et de vous accueillir pour ce webinaire exceptionnel.
00:22 Les experts des régies du groupe Vivendi vont partager leur expertise média autour du sport.
00:28 Évidemment, cette année 2024 est marquée par la passion autour des Jeux Olympiques,
00:32 le sport qui prend une place prépondérante dans nos vies et dans toutes nos conversations.
00:37 Le sport, évidemment, plus que tout autre domaine, tout autre moment,
00:41 qui unit, qui fédère et qui crée une émotion sans équivalent.
00:45 Le sport qui capte aussi l'attention des spectateurs, des passionnés,
00:50 mais aussi des consommateurs, bien sûr, à travers le monde.
00:53 Cet engouement représente donc un potentiel immense pour les marques et pour les annonceurs
00:59 qui cherchent à transformer cette passion en une expérience publicitaire mémorable
01:03 pour optimiser leurs relations avec le public.
01:06 Alors, sponsoring, opérations tactiques, formats engageants ou encore technologies immersives,
01:12 comment nos experts de l'entertainment font-ils pour allier le sport et les médias,
01:18 pour engager en fait leur audience de manière significative,
01:21 et comment les marques, elles, peuvent-elles tirer profit de la portée du média
01:25 combinée au pouvoir émotionnel du sport ?
01:28 Eh bien, c'est ce qu'on va voir ensemble lors de ce webinaire pour mettre en lumière
01:31 l'importance du contenu en tant que valeur de marque,
01:34 l'analyse des nouvelles frontières de la publicité dans un contexte sportif,
01:39 et puis les tendances et les stratégies médias innovantes avec des exemples concrets.
01:43 Pour ça, voilà nos experts. Je suis ravie de vous accueillir.
01:47 Caroline Henry, directrice adjointe des rédactions sport chez Canal+,
01:51 Dorothée Alaberth, directrice marketing chez Canal+ Brand Solutions,
01:56 Hugo Sarr, senior global marketing director chez Gameloft for Brands,
02:01 et enfin Bruno Latapi, general manager France chez Dailymotion Advertising.
02:06 Voilà, soyez tous les bienvenus pour ce webinaire.
02:10 On commence tout de suite avec Caroline, donc directrice adjointe des rédactions au sport chez Canal+.
02:15 Pour le sport, évidemment, les plus beaux droits sont sur Canal, sur les chaînes Canal,
02:19 et aux côtés des événements en direct, Canal développe toujours de nouveaux formats.
02:23 Ça, c'est important déjà pour commencer.
02:25 C'est vrai, oui, parce que les plus beaux droits sont sur Canal+, les plus beaux droits de sport,
02:29 et pour longtemps en plus, puisque dès cet été, par exemple,
02:32 les compétitions européennes de football seront diffusées sur nos antennes et sur nos services,
02:38 et ce seront toutes les compétitions européennes en intégralité.
02:41 Il y aura, écoutez bien, c'est un chiffre énorme, il y aura 560 matchs en intégralité, en direct,
02:49 sur nos antennes, que ce soit de la Ligue des Champions, de l'Europa League, de la Ligue Europa,
02:53 tout cela en exclusivité, avec en plus, on a une chance incroyable pour la saison prochaine,
02:57 il y aura 7 clubs français engagés, c'est vous dire que ça annonce de très très belles aventures.
03:02 La Ligue des Champions, bien sûr, qui fait partie des piliers forts de sport à Canal+,
03:07 il y a aussi évidemment la Première Ligue, qui est un rendez-vous assez historique,
03:11 la D1, le championnat de France féminin de football, le Top 14 à Stryd,
03:15 ce n'est pas à vous que je vais raconter que le Top 14 est historique.
03:19 Et passionnant, bien sûr, et puis les sports mécaniques aussi, avec un savoir-faire unique sur la Formule 1,
03:24 la moto, les rallies, et vous ajoutez à ça du paddle, du golf, il y en a pour tout le monde.
03:29 Canal+ qui est aussi très attachée au direct et au live.
03:33 Et alors, il y a le direct et le live, mais évidemment, on est aussi très créatifs chez Canal+
03:37 et on veut sans cesse de nouveaux formats.
03:40 Effectivement, parce qu'il faut accompagner ces grands événements,
03:42 et bien on a besoin de raconter aussi des histoires autour,
03:44 donc il y a évidemment toute une offre documentaire qui ne cesse de s'étoffer
03:47 parce que le sport est fédérateur et on raconte de formidables histoires.
03:51 Et puis il y a aussi la volonté de toujours créer des formats très innovants.
03:54 Et cette année, c'est une idée formidable de notre directeur des sports, Thomas Sénécal,
03:59 qui a imaginé un format pour renforcer l'équipe de commentateurs de football,
04:03 parce qu'avec ses 560 matchs, il faut du monde pour le commenter.
04:06 Et donc c'était une belle occasion, mais c'était aussi une nécessité pour nos équipes d'avoir du renfort.
04:11 Et bien on a développé un format assez innovant et assez singulier qui s'appelle "Au micro".
04:15 Retenez bien le nom, "Au micro", c'est une compétition pour tous ceux et toutes celles
04:20 qui rêvent ou qui ont rêvé de commenter un match de foot un jour dans leur vie.
04:23 Et bien c'est possible avec cette émission.
04:25 "Au micro", en fait, c'est un casting, pas comme les autres,
04:27 une compétition avec un classement au final, et puis une magnifique récompense,
04:30 puisque le vainqueur obtiendra un contrat, tout simplement, à la rédaction des sports de Canal+.
04:36 Et commenter un match de foot, forcément, c'est accompagner des événements, des émotions,
04:39 c'est la force de Canal+. C'est l'ADN de notre service.
04:43 Imaginez, on a eu 10 000 candidats.
04:45 - C'est énorme. - C'est énorme.
04:47 Et au final, vous verrez ça à partir du 10 avril, on a profité du quart de finale du PSG
04:52 pour lancer ce nouveau format.
04:54 Et vous allez voir, c'est vraiment super avec un jury qui est formidable
04:58 et qui est emmené par leur boulot, David Ginola, des grands noms du foot,
05:01 et bien sûr, Hervé Matouf.
05:02 La figure du foot sur Canal.
05:04 Ce sera donc à partir de la semaine prochaine sur Canal pour voir à quoi ça ressemble pour de vrai.
05:09 Voilà la bande annonce.
05:12 Vous étiez 10 000. Vous n'êtes plus qu'une poignée.
05:17 Je rêve de foot depuis que je suis gamin.
05:19 Canal+ a toujours cherché à détecter les talents.
05:21 C'est la reprise.
05:23 J'ai entendu tous ces commentateurs, j'ai encore leur voix qui résonne dans ma tête.
05:26 Voilà pourquoi on aime le football.
05:28 Vous allez commenter face au jury un match différent pour chacun d'entre vous.
05:34 C'est jamais fait, jamais vu.
05:40 On se met au micro ?
05:41 Allez, on y va.
05:42 Aujourd'hui, mon rêve, c'est de transmettre de l'émotion, de devenir commentateur.
05:49 Il faut être visionnaire, les gars.
05:51 Essayer de cibler le commentateur de demain.
05:53 Il y a une âme dans ce stade !
05:55 La situation passe pour Iniesta !
05:57 Ça commence très très fort.
05:59 Oh là là !
06:00 Imagine-toi ici, le stade plein.
06:03 Je suis avec toi, tes compresses, ça va le faire.
06:07 Oh quel but d'enfer !
06:08 Il connaît ses super-matchs, et maintenant que vous les connaissez, il part !
06:12 Il a tout donné, là.
06:13 T'as pas aimé ?
06:14 Non, mais c'est fou ce qui se passe, c'est fou.
06:16 J'essaie de ne pas trop m'attacher parce qu'il y en a qui vont sauter ce soir.
06:19 Travailler pour le service des sports de Canal, ce serait vraiment un truc de fou
06:22 parce que pour moi, le foot, c'est Canal+.
06:24 Qui rejoindra l'équipe des commentateurs de Canal+ ?
06:27 Au micro, une nouvelle voix pour le foot.
06:30 Début de la compétition à partir du mercredi 10 avril à 23h20 seulement sur Canal+.
06:37 Un format très novateur, très innovant qui sera donc à l'antenne sur Canal+ dès la semaine prochaine.
06:42 Chez Canal, on est aussi très attachés à l'immersion, à être au plus près des champions.
06:46 Ça se traduit comment ?
06:47 C'est vrai que c'est le savoir-faire, la pâte de Canal+.
06:49 C'est un savoir-faire qui existe de nulle part ailleurs.
06:51 C'est une expertise premium qui est portée par nos journalistes, mais aussi nos consultants.
06:56 Nous voulons avoir les meilleurs, être là avant, pendant et après la compétition.
07:00 Et si, par exemple, vous suivez les Grands Prix, vous suivez forcément la grille de Formule 1
07:04 qui est un rendez-vous extraordinaire juste avant le départ.
07:08 C'est vrai que c'est l'immersion dans l'absolu parce qu'on est au cœur de la grille,
07:11 on est dans les stands, sur la grille, sur la première ligne, la dernière ligne.
07:15 Julien Fribourg, Laurent Dupin, Margot Laffitte.
07:18 - Margot aussi, oui.
07:19 - Absolument. Et puis des anciens pilotes comme Franck Montagny, etc. nous font vivre cela.
07:23 Et à quelques minutes de prendre le départ, il y a des pilotes qui nous répondent quand même au micro
07:27 alors qu'ils sont dans une concentration absolue.
07:30 Et ça, c'est la preuve d'une immersion comme nulle part ailleurs.
07:32 Et c'est la preuve aussi qu'on a tissé des liens très importants avec les acteurs de nos sports
07:37 qui nous permettent d'avoir la confiance et d'aller les déranger à des moments clés, finalement,
07:41 de leur carrière et puis de performances qui portent tout un sport.
07:45 Donc, c'est assez fondamental.
07:47 Et puis, on a à côté de ça une offre documentaire assez forte
07:51 puisque en deux ans, on a doublé notre offre documentaire autour du sport
07:54 avec évidemment des formats événementiels.
07:58 Je pense à Victor Umbayama, unique par exemple, à la rentrée dernière, qui a été un événement.
08:03 Je pense aussi au format série qu'on a lancé avec la rédaction des sports de Canal+,
08:08 emmené par Amandine Morail et Étienne Pidou.
08:10 C'est Bleu Blanc Vite en immersion pendant une saison chez Alpine.
08:13 On a vécu des moments très forts, par exemple l'éviction des patrons.
08:17 La caméra était là au moment où l'annonce est faite aux équipes.
08:20 On a aussi, et c'est sans doute le format le plus vu, je crois même, cette saison sur la plateforme.
08:25 Il y a la Team Zarco qui est un format novateur parce que c'est un format qu'on a développé d'abord sur le digital
08:29 avec une écriture complètement différente de ce qu'on peut voir à la télévision.
08:33 Un petit peu un parler, comme le font nos ados, nos enfants,
08:36 qui a fortement marqué, qui nous a montré un petit peu le milieu de la moto,
08:40 qui n'est pas évident finalement à cerner.
08:43 Et puis, on a aussi des couloirs différenciants, c'est-à-dire qu'on a la volonté très forte
08:48 d'essayer d'ouvrir les voies.
08:50 On parle beaucoup de sport féminin, on essaye d'avoir des portraits de femmes inspirantes,
08:54 parfois des athlètes ou des champions méconnus.
08:57 Je pense à Romane Dicot, on sort dans quelques semaines un formidable "Intérieur Sport",
09:01 qui est notre écrin de luxe du sport, autour de Romane Dicot,
09:06 qui nous a beaucoup donné, qu'on voit beaucoup dans l'émotion,
09:08 qui nous raconte sa préparation des Jeux Olympiques.
09:11 Et puis, il y a aussi le couloir du handicap, de la lutte contre toutes les discriminations.
09:16 Je pense aux "Onze de légende" de Caroline Delage, qui fait des petits d'ailleurs.
09:19 Il y a beaucoup de clubs qui s'inspirent de ces deux commentaires.
09:23 C'est capital pour pouvoir accompagner nos événements.
09:27 Et puis, l'autre force aussi de Canal+, parce qu'on nous donne aussi les moyens de le faire,
09:31 c'est l'avancée technique et technologique.
09:33 C'est-à-dire qu'on veut toujours être les premiers à proposer quelque chose d'innovant technologiquement.
09:37 Je pense à nos caméras, bien sûr, immersives dans les vestiaires du Top 14 à Stryd,
09:41 c'est assez inédit, c'est unique, où on voit ce qui se passe pendant la mi-temps.
09:45 Il y a aussi les caméras, les drones, qu'on exploite de plus en plus,
09:49 pour être en plongée dans les stades, les Steadicam, les Spyder.
09:53 Et puis, on est en train de travailler aussi sur les datas encore plus profondément.
09:56 Il y a bien sûr le mode expert sur MyCanal, qui vous donne déjà toutes les datas d'un Grand Prix, d'un match, etc.
10:00 Et on peut aller encore plus loin avec des capteurs sur des ballons,
10:03 qui peuvent vous donner des vitesses de rotation, des forces de frappe, etc.
10:06 Et puis, la réalité augmentée, qui peut aussi nous permettre d'aller tourner des choses différentes,
10:11 de même créer des personnages qui peuvent être des guides.
10:15 Donc, on est en train de travailler là-dessus et on veut toujours apporter chaque saison le petit truc en plus.
10:20 On a parlé du sport, évidemment. Quand on regarde Canal, il y a un des gros, gros, des immenses piliers, c'est le sport.
10:26 Mais il y a aussi du sport sur une autre chaîne du groupe, qui est C8.
10:29 Absolument, et c'est une vraie volonté du groupe, c'est-à-dire d'événementialiser du sport
10:33 et de le donner gratuitement, finalement, aux téléspectateurs,
10:36 parce que C8, c'est une chaîne gratuite et accessible pour tous.
10:39 Et là, c'est l'occasion de faire briller nos sports et aussi notre savoir-faire
10:42 et notre façon de produire le sport. Pas plus tard que le week-end dernier,
10:45 il y avait un match de D1 sur C8, samedi à 13h30, de mémoire, c'était l'île Lyon.
10:50 On aura évidemment le Grand Prix de France Moto, qui fait plus d'un million de téléspectateurs,
10:55 qui est extrêmement populaire. C'est un rendez-vous attendu, on le diffusera sur C8.
10:59 Et puis, il y a aussi, de façon événementielle, des matchs du Top 14, notamment la J26,
11:03 où on propose des matchs sur C8. Et enfin, il y a deux Grands Prix chaque saison de Formule 1,
11:09 qui sont proposés aussi sur C8. Donc de quoi donner envie d'aller voir du sport encore un peu plus sur Canal.
11:14 Et donner envie aussi aux annonceurs. Merci beaucoup, Caroline.
11:17 Du coup, côté annonceurs, je me tourne vers Dorothée,
11:19 directrice marketing de Canal+ Brain Solution.
11:22 En quoi c'est intéressant, justement, pour une marque d'aller vers le sport
11:25 et encore plus sur les chaînes de sport du groupe Canal ?
11:28 J'ai juste à écouter Caroline et je pense que c'est bon.
11:30 L'argumentaire est fait.
11:32 Globalement, ça peut paraître une généralité, mais une marque, quand elle s'associe au sport,
11:37 c'est l'opportunité de s'associer à des valeurs positives.
11:40 Toutes les études le disent.
11:42 Et puis, nous, quand on fait des études, par exemple, ce qui ressort, c'est les trois premières valeurs
11:47 qui ressortent, c'est l'engagement, la performance et le collectif pour une marque quand elle s'associe au sport.
11:52 Et puis alors, quand on s'associe au sport et à Canal+, on s'associe à la référence du sport.
11:56 Et donc, l'annonceur, il va s'associer à cette image d'expertise, d'immersion dont tu parlais, Caroline.
12:03 Parce que finalement, Canal+, quand Canal+ aborde un sport, il y a un traitement éditorial et, j'allais dire,
12:10 même cinématographique qu'on ne voit pas ailleurs.
12:12 C'est vraiment quelque chose qui est très, je trouve, différenciant.
12:15 S'associer aussi au sport pour une marque, c'est s'associer au live et à l'immersion.
12:20 Et le live, c'est vraiment une des forces de la télévision.
12:23 On est vraiment, on rassemble les téléspectateurs, il y a une cohésion.
12:26 C'est un événement collectif.
12:27 On peut être seul devant sa télé, mais en fait, on sait qu'on n'est pas seul à regarder.
12:30 Et la rareté de l'expérience, le live, on ne sait jamais ce qui peut arriver.
12:33 Et tout ça, Canal+ le sublime, comme tu l'as très bien raconté sur le live,
12:39 puisque l'immersion permet de créer encore plus d'engagement.
12:42 Donc, pour les marques, c'est des vrais carrefours d'audience.
12:44 Donc, en règle générale, on est toujours sur de la puissance instantanée.
12:49 Là, vous voyez comme exemple les matchs de Ligue des champions où il y a le PSG,
12:53 on est autour de 2 millions de téléspectateurs.
12:55 La Formule 1, la saison dernière, c'était plus de 1,1 million de téléspectateurs en moyenne pour les Grands Prix.
13:02 Donc, on est vraiment sur des puissances très importantes en termes d'audience.
13:07 Donc, c'est évidemment intéressant pour l'annonceur.
13:09 Et chez Canal+ Bande Solution, au-delà de l'écosystème sport de Canal+,
13:14 on est aussi régi des chaînes Eurosport, ce qui nous permet,
13:18 Eurosport va diffuser les JO dont tu parlais en début d'émission.
13:23 Donc, c'est encore d'autres opportunités pour les marques.
13:26 Enfin, je dirais que pour un annonceur, ce qui est essentiel,
13:29 c'est de savoir si sa communication est efficace ou pas.
13:32 C'est vraiment le nerf de la guerre pour un annonceur.
13:36 Et donc, sur le critère de l'attention, il y a l'agence Omnicom qui a présenté une étude
13:40 qui indique que les carrefours sport ont une attention moyenne supérieure que des carrefours télé.
13:44 Et de notre côté, au sein de la régie, on a aussi mené une étude.
13:48 C'était plutôt sur l'effet du contexte publicitaire quand il y a une campagne publicitaire télé.
13:54 Donc, on a fait un partenariat avec l'Institut CSA,
13:57 c'était auprès d'un panel de 10 000 abonnés dont on a récolté,
14:00 on a collecté leur consommation télé et on leur a administré un questionnaire par la suite.
14:05 Donc, ce qu'on peut en conclure sur le sport, c'est que quand on fait une campagne télé,
14:09 le contexte sport, ça va favoriser la mémorisation publicitaire avec le cinéma et les séries.
14:15 Et aussi, l'effet du contexte, finalement, quand il est pertinent,
14:21 quand il est en lien avec la marque, il va avoir une influence positive.
14:24 On avait un exemple, c'était une campagne pour une marque de sport.
14:27 Les téléspectateurs qui l'ont vue sur Infosport+,
14:30 ils avaient une meilleure image, une meilleure confiance en la marque
14:35 quand ils ont vu cette publicité de la marque de sport sur Infosport+.
14:38 Donc, ça, c'est vraiment intéressant pour la mise en avant de ce contexte.
14:42 C'est fascinant, effectivement, que la confiance augmente quand on est lié au sport.
14:45 On comprend bien le pourquoi les marques s'associent au sport.
14:48 Maintenant, le comment. Quelles sont les stratégies des marques qui s'associent au sport ?
14:52 Les prises de parole, elles peuvent être différentes.
14:54 Les marques peuvent prendre la parole dans des écrans publicitaires classiques
14:58 et en sponsoring d'une retransmission d'une compétition sportive.
15:02 C'est le cas, par exemple, de l'annonceur Renaud et Calpine sur le championnat du monde de Formule 1.
15:07 Canal+, comme c'est la référence du sport, va proposer des retransmissions sportives,
15:12 mais comme tu l'as dit, Caroline, des magazines, des documentaires, des formats digitaux aussi, également.
15:17 Et il y a aussi un nouveau format, donc au micro.
15:22 Moi, j'ai vu la bande-annonce, ça me donne vraiment très envie de regarder.
15:26 Tu disais que j'aurais dû essayer, tu vois.
15:27 Oui, j'aime bien, il y a des femmes, il y a des hommes.
15:29 Donc, ça, c'est vraiment une mixité. Je trouve ça vraiment super.
15:32 Là, par exemple, on a un sponsor, c'est Burger King.
15:37 Il va même aller au-delà. Il y aura une association un peu plus native avec un format pub créatif.
15:41 Mais pour l'instant, je ne peux rien vous dire.
15:43 Il faudra regarder pour voir ce qui se passera autour de cet annonceur.
15:48 Mais ce qui est intéressant de voir, c'est que les lignes du sport bougent, y compris pour les annonceurs.
15:54 On a, par exemple, les secteurs de la beauté et du luxe qui s'y intéressent de plus en plus.
16:00 Le monde du luxe, on aurait pu se dire qu'ils vont plutôt aller sur des sports comme le golf.
16:04 C'est le cas, mais ils vont aussi de plus en plus s'intéresser à des sports, à l'univers du football, par exemple, et aux sports mécaniques.
16:10 On note, je pense que vous l'avez tous vu ces derniers temps, le rapprochement de marques de luxe avec l'univers du foot.
16:17 Et ça paraît finalement assez logique parce qu'il y a des points communs sur l'influence, sur la passion, la technicité du geste, l'exigence du savoir-faire.
16:27 Et puis, les footballeurs, c'est quand même des icônes qui peuvent passer facilement du sport au lifestyle.
16:32 Donc, nous, on pense que c'est vraiment l'univers du football et du sport mécanique qui va être de plus en plus préempté par ces secteurs.
16:39 On a une marque actuellement, une marque de parfum, qui est d'ailleurs sponsor du Canal Football Club.
16:44 Et l'année dernière, on avait une autre marque de parfum qui était sponsor de Grand Prix de F1.
16:49 Donc, c'est quelque chose qui va, on pense, se développer.
16:52 On note aussi une tendance d'investir en médias sur des contextes sports pour s'adresser à d'autres cibles et de nouvelles cibles, comme la Gen Z.
17:01 Et on a vu Canal+, par exemple, est revenu dans les conversations grâce notamment à travers son offre sport avec la Ligue des champions, les sports mécaniques et la F1.
17:09 Donc, c'est un moyen aussi de s'adresser à cette génération qui n'est quand même pas facile à capter.
17:14 Et enfin, ce que je dirais, c'est qu'il y a vraiment aussi un intérêt croissant pour les compétitions sportives féminines.
17:21 Et c'est de vraies opportunités pour les marques.
17:25 Nous, comme tu le disais, Canal+, on diffuse la Dinner Kema.
17:28 On veut vraiment valoriser et promouvoir cette compétition.
17:32 On a un annonceur qui, là, depuis longtemps, s'est pointé sur cette compétition.
17:36 Ça montre vraiment l'engagement de l'annonceur auprès dans le domaine de l'égalité hommes-femmes.
17:42 Et je pense aussi, le sport féminin, c'est vraiment une source d'influence, en général, pour les femmes et pour les jeunes filles.
17:48 Et ça permet aussi de toucher des publics assez variés parce que ça intéresse tout le monde.
17:52 Oui, parce que point P, a priori, on ne cible pas forcément les jeunes filles.
17:55 Non, point P, en fait, ils vont montrer aussi globalement qu'il est sur une mixité hommes-femmes.
18:01 Et aussi une mixité, par exemple, pour ces effectifs. Je trouve ça intéressant de mettre ça en avant.
18:06 Merci beaucoup, Dorothée. C'est passionnant. Merci pour ce bon panel de l'environnement Canal au sens large.
18:12 Notons de vers Ugo Sarr, de Game Love for Brains. Là, c'est vraiment la mixité, la richesse de la galaxie Vivendi, avec toute sa diversité.
18:20 Parce que vous êtes vraiment la référence en termes de jeux vidéo, de gaming.
18:23 D'abord, pour commencer, est-ce que les joueurs sont amateurs de sport, si on peut faire une généralité ?
18:29 Oui, tout à fait. Je vais continuer, justement, sur faire un petit point sur l'audience, ce que Dorothée a commencé.
18:35 Ce qui est intéressant de voir, c'est que le gaming, le sport, c'est deux médias avec des audiences vraiment massives.
18:41 On parlait avec Canal+, FIFA estime à 5 milliards d'amateurs de football dans le monde.
18:48 On estime 3,2 milliards de joueurs de jeux vidéo dans le monde.
18:51 On est vraiment sur des médias qui sont intergénérationnels. Tout le monde joue aujourd'hui.
18:55 Tout le monde regarde le sport. C'est un média qui se féminise aussi. On parlait du sport féminin.
18:59 On a aussi ça dans le jeu vidéo. Dans les derniers chiffres du CEL, le syndicat des éditeurs de loisirs,
19:05 de logiciels de loisirs, un joueur sur deux en France est une joueuse.
19:10 Incroyable, c'est énorme.
19:11 Ça, c'est vraiment une opportunité aussi pour toutes les marques.
19:13 Je parlerai un petit peu, justement comme Dorothée, des différentes verticales, différents types de marques qui investissent dans le gaming.
19:20 C'est vraiment un média aujourd'hui massif, divers, qui offre une opportunité aux marques, pour tous les types de marques.
19:29 En termes d'intérêt pour le sport, il y a un chiffre très intéressant.
19:35 Oui, tout à fait. Le sport est vraiment essentiel pour les joueurs. Le jeu le plus vendu en 2023, selon les chiffres du CEL, c'est un jeu de sport.
19:42 C'est Football Club 2024. Ce n'est pas la première année. C'est à peu près tous les ans.
19:47 C'est la simulation de sport. Très, très bon jeu, tout à fait. Ce n'est pas un jeu Game Nove, mais je le défends quand même.
19:53 Une vingtaine d'années.
19:54 Oui, exactement. C'est un jeu qui est régulièrement plébiscité par les joueurs aujourd'hui et qui est le jeu le plus acheté en 2023, selon les chiffres du CEL.
20:08 Et nous, chez Gameloft, on a double casquette. On est éditeur de jeu, comme tu disais Astrid. On développe des jeux de sport, pas uniquement des jeux de sport.
20:16 On développe des jeux comme Real Tennis, Real Football, également Asphalt. On a aussi la casquette de network publicitaire pour les marques.
20:24 Et donc, dans ce cadre-là, on réalise différentes études. Et justement, les deux dernières études qu'on a publiées, qui sont disponibles sur notre site,
20:31 c'était justement sur la connexion entre les joueurs et le sport. Ce qu'on a pu voir dans les résultats de ces études-là, c'est qu'il y a un intérêt très fort pour les compétitions,
20:42 et principalement pour les compétitions internationales. On a pu voir que sur les répondants, un répondant sur deux a regardé les deux dernières compétitions internationales.
20:51 Coupe du monde de rugby, je sais que tu es fan. Ils ont bien fait. Coupe du monde de rugby et la Coupe du monde de football féminine également.
21:00 Un joueur sur deux a regardé ces deux compétitions. Et jusqu'à presque neuf joueurs, c'est 88% des joueurs, déclarent qu'ils regarderont les Jeux olympiques cette année.
21:11 Donc, il y a vraiment un intérêt très fort pour ce type de compétition, au-delà de leur consommation du jeu, mais aussi de la consommation du contenu sport.
21:18 Et ensuite, c'est en termes de comportement de consommation, il y a un phénomène spécifique dans le gaming, c'est la consommation sur le mobile.
21:27 Le mobile, c'est la première plateforme de jeu des joueurs aujourd'hui. C'est la plateforme qui est plébiscitée par tout le monde.
21:33 Aujourd'hui, les joueurs, quand ils consomment un contenu sportif à la télé, ils ont leur téléphone dans les mains. Ils ont cette double activité.
21:43 Et cette double activité, c'est aussi récupérer des news sur Internet, mais c'est également jouer.
21:50 Donc, c'est aussi la possibilité pour les marques de toucher cette audience-là via le jeu aussi, au même moment qu'un événement live.
21:58 Et donc, ce qu'il y a à voir dans tout cet univers-là, c'est que le gaming, oui, le gaming aujourd'hui, c'est un territoire d'audience pertinent pour les marques,
22:08 pour toucher cette audience sport enthousiaste. Les joueurs ont un intérêt fort pour ce média, et on le voit tous les jours dans la façon dont les joueurs consomment le jeu vidéo.
22:19 Alors justement, effectivement, ça paraît logique, du coup, pour une marque aujourd'hui d'aller vers le gaming.
22:24 Oui, tout à fait. Ce que disait Dorothée, je ne vais pas rentrer dans les détails de pourquoi les marques vont dans le jeu vidéo,
22:32 mais il y a une similarité entre le jeu vidéo et le sport. On parlait des craintes, justement, pour les marques, pour la recherche de valeurs positives
22:42 qui sont transmises par ce média, d'émotions positives qui sont générées par ce média, et aussi la qualité des contenus qui sont faits,
22:49 qu'on voit dans le sport, qu'on voit aussi dans le jeu vidéo aujourd'hui. On se retrouve sur quelque chose qui est assez similaire,
22:54 un écrin vraiment qui est proposé aux marques pour rentrer dans cet environnement, dans un contexte positif, avec cette puissance émotionnelle
23:00 qui va créer des moments mémorables pour les marques. Ça, c'est une dimension qui est vraiment hyper importante. En allant au-delà de l'émotion,
23:08 c'est aussi les intentions des audiences. Pourquoi un joueur joue à un jeu vidéo ? Pourquoi un utilisateur va regarder, un téléspecteur va regarder du sport ?
23:17 C'est aussi se divertir, se divertir, profiter, s'amuser, s'évader également. On retrouve cette même dimension dans le jeu vidéo.
23:25 On crée donc un moment positif pour les marques, que les marques vont pouvoir prompter, intégrer également. Et enfin, c'est ce sentiment d'appartenance.
23:35 On parlait justement de sentiment d'appartenance, de connexion sociale. Dans le jeu vidéo, c'est totalement ça. Partager un moment, jouer ensemble,
23:45 c'est une dimension qui est hyper importante.
23:47 Merci. Hugues, une chose ?
23:50 Tout à fait. Je vais parler un petit peu des solutions qui existent pour entrer dans cette dimension. Ce qui est très intéressant, c'est de voir que
23:57 entre le gaming et le sport, on a des solutions médias qui sont assez comparables. Il y a du sponsoring avec de l'e-sport. On peut sponsoriser une compétition e-sport,
24:07 une équipe e-sport, un joueur principalement. On a du média, on a du brand placement sur le stade, dans tous les éléments qu'on peut retrouver.
24:16 Mais il y a un élément qui est supplémentaire au gaming, qui est vraiment spécifique au gaming, ça va être l'interactivité que le gaming va pouvoir proposer.
24:23 Cette interactivité propose aux marques de rentrer au cœur de l'expérience de jeu et créer une connexion particulière avec le joueur.
24:30 C'est cette interactivité qui va démultiplier le pouvoir émotionnel de la marque pour créer ce lien très puissant.
24:37 C'est ce qu'on a pu voir dans quelques exemples que vous pouvez voir à l'écran. Différents types de formats interactifs, des formats vidéo qu'on va pouvoir rendre interactifs
24:46 ou des mini-jeux qu'on va pouvoir développer, qu'on va pouvoir pousser en média dans des contextes de sport ou dans des jeux qui vont être dans des contextes différents,
24:55 qui vont toucher une audience qui a un intérêt particulier sur le sport. Et ça, c'est très puissant.
25:01 Dans le livre blanc qu'on a pu publier, « Le héroïde en gaming », on a vu au-delà de la puissance de l'attention, de l'engagement que ces médias,
25:08 que ces formats vont pouvoir proposer, ça va être aussi l'impact sur la mémorisation de la marque.
25:15 On a identifié sur notre étude un boost de 49% sur l'échelle de Morgenstern et aussi sur l'affect.
25:23 On a parlé justement tout à l'heure avec Dorothée sur l'amour de la marque.
25:28 On va aller plus loin que sur la considération. Le moment positif, les valeurs positives que vous avez dans le sport, que vous avez dans le jeu vidéo,
25:35 la marque va pouvoir en bénéficier et créer cette connexion puissante et ça va affecter justement cet uplift sur l'affect de la marque.
25:44 Super intéressant. Merci beaucoup, Hugues, pour être tout à fait complet. Je me tende vers Bruno Latapi parce que vous, c'est Dailymotion,
25:53 Dailymotion Advertising, qui met en avant des stratégies digitales contextuelles dans des environnements de qualité.
25:59 Du coup, c'est quoi l'avantage de cette approche pour les annonceurs dans le domaine du sport ?
26:04 Je vais essayer d'avoir une approche assez pratico-pratique. Après tout ça, évidemment, je partage tous ces points.
26:10 Je pense que déjà, le sport, c'est fédérateur et c'est intergénérationnel. Qu'on soit plus âgé ou plus jeune, ça rallie, ça assemble.
26:19 Encore plus quand c'est les matchs de l'équipe de France. Souvent, la passion vient de matchs vus en famille.
26:24 Exactement. Et c'est pour ça que je rejoins vraiment tous mes collègues sur le fait que l'association des marques avec le sport, le contexte sportif, est clé.
26:31 Et j'insisterais notamment sur la nouvelle génération. Dorothée, tu disais sur la difficulté finalement d'aller toucher cette nouvelle génération.
26:39 Le sport, c'est l'un des meilleurs facteurs et vecteurs. Et en plus, c'est sain pour tout le monde.
26:44 C'est la dernière chose qu'ils regardent à la télévision en live.
26:47 Exactement. Et je pense que le fait, tu le disais aussi, l'interaction qu'il peut y avoir aujourd'hui avec les différents réseaux sociaux.
26:55 D'ailleurs, Petit Apartheid, Dailymotion a lancé son application il y a maintenant un an. Donc, on vous invite à la télécharger.
27:00 Mais plus sérieusement, en tout cas, le fait de pouvoir interagir, créer dans une logique de communauté.
27:05 On n'a plus en tout cas ces barrières qu'on pouvait avoir auparavant. Et vraiment, cette proximité et échanger, partager à travers des sports,
27:11 que ce soit le basket, le foot, le rugby, etc.
27:14 Donc, pour revenir à quelque chose de très basique, aujourd'hui, nous, chez Dailymotion, on a une solution technologique qui nous permet de déployer le player vidéo.
27:23 En gros, de manière très, très simple, pour lire une vidéo, tout simplement, que ce soit sur Canal, que ce soit sur Eurosport ou d'autres marques avec qui on bosse,
27:32 comme l'équipe, BIN, etc. On a cette nécessité, en tout cas, l'éditeur a cette nécessité d'avoir un player vidéo pour jouer le contenu,
27:39 que ce soit des replays, que ce soit des interviews ou des choses comme ça.
27:42 Et en fait, grâce à ce player qui est aujourd'hui maison, donc un player fabriqué et créé par Dailymotion, on l'a déployé sur plus de 5000 éditeurs dans le monde.
27:51 Et on bosse avec à peu près tous les éditeurs sportifs, mais pas que. Parce que finalement, au sport, ça ne se résume pas qu'à l'équipe et BIN, c'est aussi le monde.
27:59 Et aussi, pourquoi pas, Konbini, ils vont traiter de sujets sportifs. Et nous, la force, c'est grâce à ce player, en fait, on va capter des signaux,
28:06 que ce soit de l'audio, que ce soit de la vidéo ou du sémantique, donc vraiment ce qu'il peut y avoir dans le texte, dans l'article qu'il peut y avoir.
28:13 Et on va pouvoir permettre à l'annonceur et à l'agence de cibler un contexte. Et tu disais tout à l'heure, Dorothée, l'enjeu dans le digital, c'est cibler un contexte,
28:22 s'associer à un événement. Alors évidemment, c'est top quand c'est du live, mais le digital, on vient plutôt après un événement, en tout cas,
28:29 et on vient permettre à l'annonceur, à l'agence de s'associer et de contextualiser cette approche.
28:37 Donc, on a réussi depuis des années, à le voir, je donne un exemple tout bête avec le Tour de France, par exemple, évidemment, Eurosport, diffuseur du Tour de France.
28:46 On travaille avec une marque aujourd'hui qui est Leclerc, depuis des années, qui s'associe, et vous le savez tous, en tant que sponsor,
28:54 mais qui va s'associer avec tous les contextes qu'il va trouver sur le, en tout cas, le digital français, pour s'associer avec l'événement.
29:01 Et ça, c'est un point qui est super important parce qu'à la fois, on va s'associer sur une approche télé, mais aussi digitale.
29:07 Et là, on trouve vraiment une complémentarité. Et on arrive à le prouver avec des études post-campagne qui nous permettent de prouver,
29:13 et comme tu l'as dit, Dorothée, l'efficacité de la marque et surtout la mémorisation, parce que c'est ça qu'une marque va chercher.
29:21 C'est la mémorisation avec un contexte sain, et c'est vraiment important, et qui, encore une fois, intergénérationnel,
29:29 qui rassemble à la fois des personnes un peu plus âgées, mais aussi plus jeunes. C'est ça, en tout cas, ce qu'on essaie de faire chez Dailymotion.
29:35 Tu parlais de s'associer à un événement sponsorisé, un gros événement sportif. Ça peut servir de booster d'image pour une marque ?
29:43 Oui, complètement. On l'a sur plusieurs. J'ai évoqué le Tour de France. On peut évoquer, évidemment, Roland-Garros, qu'on voyait sous vos yeux.
29:50 On constate, en fait, que l'association à des événements sportifs, que ce soit nationaux ou internationaux,
29:56 permet aux marques d'émerger et une meilleure considération aussi de la marque.
30:01 Vous avez quelques statistiques qui prouvent que, finalement, au minimum un tiers des Français sont vraiment intéressés.
30:08 Ils vont souvent regarder quand il y a une marque qui va sponsoriser un événement. On constate qu'au moins une fois sur trois,
30:15 ils vont aller regarder juste après, se connecter sur les sites, sur les apps, pour savoir quel produit, qu'est-ce qu'ils vendent, etc.
30:23 Et on se rend compte qu'il y a vraiment cette logique de mémorisation et de considération qui est très forte.
30:27 On a un cas qu'on aime bien évoquer, la Coupe du monde de rugby, d'année dernière. Dommage, on s'est arrêté en chemin.
30:36 On s'est associé avec une marque. Quand on parle marque et sport, on peut penser à des marques très connues et reconnues.
30:46 On s'est associé avec A.C.T., Tenemen, qui se souhaitait parler d'un sujet qui prête, pas forcément en tout cas à sourire,
30:54 mais qui est un sujet très sérieux, c'est l'incontinence chez les hommes de plus de 40 ans.
30:59 Ça peut paraître étrange, mais le fait de s'associer à la Coupe du monde de rugby, c'était aussi une approche un peu différente,
31:05 et plutôt sur 2023, pour essayer de traiter d'un sujet très sérieux, avec une étude européenne qui a été menée,
31:13 comme quoi un homme sur quatre de plus de 40 ans est touché. Mais c'est surtout derrière tout ça,
31:18 c'est de s'associer avec un événement sportif et de faire passer un message sous le ton humoristique, mais en étant aussi très sérieux.
31:24 C'était réussi parce que j'ai été marquée par cette campagne, alors qu'a priori, je ne suis pas concernée.
31:29 Ravi, en effet. C'est un vrai parti pris de la marque. C'est qui tout double, parce que ça peut être aussi le danger sur cette partie d'associer.
31:40 Mais ça a été bien fait. On a réalisé aujourd'hui toute la partie côté Dailymotion, que ce soit la production, la diffusion.
31:46 Il y a eu aussi la partie télé. Et le résultat de tout ça, c'est qu'en fait, on se rend compte que l'association prend un peu de risques,
31:53 déjà au point de vue contenu et l'association avec le contexte, c'est souvent les bonnes logiques pour parler d'attention et de mémorisation.
32:01 Donc ça, c'est vraiment les enjeux sur lesquels on travaille chez Dailymotion.
32:04 Et le fait qu'aujourd'hui, finalement, tous les éditeurs français utilisent et exploitent le player Dailymotion,
32:11 ça nous permet d'avoir une vision assez globale et complète et surtout d'inciter les marques à s'associer avec des contenus de qualité,
32:18 comme on a sur Canal, quotidiennement.
32:20 Le contenu et le contexte. On reçoit bien le message. Merci beaucoup, Bruno.
32:25 Vous pouvez d'ailleurs conclure tous ensemble pour apporter des solutions globales et intégrées. Comment on se parle, Dorothée ?
32:33 Oui, l'approche, on l'a vu, on est vraiment chez Vivendi à une richesse de notre offre au niveau du sport
32:40 et puis aussi des richesses des activations possibles à travers ce que nous avons tous évoqué aujourd'hui.
32:47 Tout d'abord, en termes d'approche, je dirais que le Média/Télé semble, enfin, pas semble, est incontournable,
32:53 parce que c'est là où se vit l'événement sportif pour le plus grand nombre.
32:58 À l'annonceur, il va y avoir un reach puissant et instantané. C'est ça qui est quand même assez intéressant.
33:04 Le sport, chez Canal+, c'est les pubs au droit, c'est l'expérience sur tous les écrans et c'est aussi la diversité des formats éditoriaux.
33:12 Et ça, je trouve ça vraiment intéressant par rapport à une mise en avant des contextes qu'on peut proposer.
33:18 Finalement, chez Canal+, on va allier l'engagement et l'émergence. L'engagement, parce qu'on va capter des publics vraiment de passionnés
33:25 et puis l'émergence, parce qu'on va proposer une expérience publicitaire premium autour d'écrans qui sont courts au niveau publicitaire et du sponsoring.
33:34 Et ça, c'est sur tous les écrans. Et un annonceur, en fait, ça va lui permettre de multiplier les points de contact, que ce soit en télé et en digital.
33:43 Et en digital, c'est vraiment un axe de développement qui est essentiel au niveau du sport chez Canal+.
33:48 Je crois qu'en 2023, c'était 1,5 milliard de vues totalisées et il y avait une bonne partie qui était fait d'Elimotion, en tout cas, n'est-ce pas Bruno ?
33:57 Je dis toujours qu'un événement sur Canal, il démarre à l'antenne, en live. Il continue sur la plateforme avec des docs, des formats, des corners aussi.
34:08 Et il a encore une vie plus longue parce qu'il est commenté sur les réseaux sociaux, Insta, TikTok, Snapchat, etc.
34:15 Et ça lui donne une vie très longue auquel des partenaires peuvent s'associer sur ces différents modules.
34:21 Le rayonnement, il est important sur l'ensemble des écrans. C'est vraiment ta raison.
34:26 Je pense que c'est vraiment un point. Tout part évidemment du contenu, du live souvent, de la télé. On entend souvent, on est confronté télé ou digital.
34:35 Non, c'est télé et digital. Ça va te perdre. C'est juste que finalement, il y a une scénarisation.
34:40 On part du contenu, évidemment la télé, de fait de sa puissance et de sa force de frappe est aujourd'hui ultra importante.
34:47 Et souvent, ce qu'on constate, c'est que le digital, de part aussi sa puissance, mais dans une logique assez tactique et à la fois contextuelle,
34:55 va permettre, en l'occurrence chez d'Elimotion, et tout finalement les sites partenaires qui travaillent, qui embarquent le player d'Elimotion,
35:03 nous permet d'aller proposer des solutions qui sont très complémentaires avec les dispositifs télé qu'on peut avoir.
35:09 Et on revient à cette logique. Tu touches d'autres personnes.
35:11 Exactement. On touche d'autres personnes ou peut-être les mêmes, mais pas au même moment. Il y a aussi cette notion de temporalité qui est super importante.
35:19 On met souvent en avant les réseaux sociaux, mais la réalité, c'est que le sport est un super vecteur.
35:26 Tu parlais de c'est avant, pendant et après. À tout moment finalement, on parle de sport. Je suis personnellement fan de sport.
35:33 Il y aura toujours quelque chose à dire, à commenter. Je pense que pour les marques, c'est super intelligent qu'il y ait un contexte et justement de s'associer avec un sport,
35:42 qui soit en lien aussi avec la marque et tout simplement de travailler avec nous parce qu'on sait de quoi on parle.
35:49 Et sur le mobile, je crois que sur la partie mobile et notamment sur l'association avec la partie gaming, il y a aussi des belles choses à faire.
35:56 Tout à fait. Tu parlais justement de temporalité, de connexion digitale TV. C'est exactement comme ça qu'il faut qu'on le voit.
36:03 C'est la force de Vive Indie, c'est de pouvoir proposer la télé, la vidéo mobile, le jeu vidéo, tous les différents médias,
36:10 tous les différents entertainments où on va pouvoir justement parler et proposer aux marques de rentrer dans ces univers de différentes manières.
36:16 Le jeu vidéo va pouvoir intervenir justement comme un moyen aussi d'amplification de ce qu'on peut voir à la télé sur tous ces contenus-là.
36:23 On parlait tout à l'heure, je parlais tout à l'heure de cet aspect double écran, justement, la possibilité de toucher une audience au même moment
36:31 et aussi à des moments différents. Le sport, ça se consomme, ça se regarde, ça se pratique et ça se joue également.
36:37 On l'a vu avec Football Club 2024, qui est le jeu le plus vendu. Et donc, avec le jeu, aujourd'hui, le jeu vidéo, dont le mobile,
36:47 qui est la plateforme de préférence chez Gameloft, avec notre network étendu Combo, on peut s'adresser à un milliard de joueurs
36:54 au travers de différents jeux, de jeux de sport, mais de jeux aussi d'autres univers qui vont s'adresser à une audience,
37:00 qui ont un intérêt particulier, comme on a pu le voir, sur le sport. Il y a différentes façons, je parlais tout à l'heure des différentes façons
37:05 de pénétrer le gaming avec des solutions qui sont assez proches du sport. La quintessence de la connexion entre le sport et le gaming, ça reste l'e-sport.
37:14 Mais on se retrouve avec les mêmes solutions en termes de sponsoring de la compétition, sponsoring des équipes, c'est un moyen.
37:21 Mais il faut voir aussi le jeu vidéo comme un média à part entière. C'est un média qui est fragmenté, beaucoup d'audience,
37:27 beaucoup de jeux, beaucoup de plateformes, de communautés différentes. Il faut l'aborder comme un média et c'est en l'abordant
37:33 comme un média qu'on va pouvoir rentrer dans cette temporalité et créer des moments de connexion avec les marques,
37:37 entre ce qui se passe à la télé, ce qui va se passer chez Digmotion et ce qui va se passer dans différents jeux, justement,
37:42 pour pouvoir toucher ces audiences.
37:44 Merci beaucoup à tous les quatre. Vous avez été passionnants. Merci d'avoir pas su partager votre expertise en n'étant pas trop long,
37:51 parce que vous avez tous réussi à être dynamique et rester super intéressant. C'est donc terminé pour cette troisième édition
37:57 de Trends for Brands dédiée à l'immersion des marques dans les environnements sportifs. Grâce à vous, grâce à votre expertise
38:04 et votre passion, on a découvert des stratégies innovantes qui allient à la fois l'émotion, qui est décuplée évidemment à chaque fois
38:10 qu'on parle de sport, avec les technologies et les médias, qu'il s'agisse de télé, de digital ou de jeux vidéo d'ailleurs.
38:16 Le but, c'est toujours de créer des expériences publicitaires mémorables et d'ouvrir de nouvelles opportunités pour toutes les marques.
38:24 On espère que vous avez, vous, pu identifier les bonnes pratiques digitales et audiovisuelles liées aux valeurs du sport.
38:30 On se souviendra d'ailleurs qu'un écran avec un contenu de qualité, ça permet une visibilité amplifiée et une communication
38:38 qui est porteuse de sens. Merci à vous pour vos interventions à tous les quatre. Merci à vous toutes et à vous tous pour votre fidélité.
38:46 A bientôt pour de nouvelles explorations du monde passionnant des contenus, des médias et de la publicité dans un prochain numéro
38:54 de Trends for Brands. Bye, vive un D! Bye bye.
38:57 [Musique]