Julien Sanchez - maire de Beaucaire
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00:00 7h46, belle matinée sur France Bleu en Lauser et dans le Gard avec maintenant celui qui
00:08 est sans doute l'un des élus les plus médiatiques du département, le maire du Rassemblement
00:12 National de Bocquart, Quentin, invité exceptionnel de la matinale jusqu'à 8h30.
00:16 Oui bonjour Julien Sanchez, merci d'être avec nous pendant trois quarts d'heure pour
00:20 évoquer ensemble et avec les auditeurs qui peuvent nous appeler vos 10 ans à Bocquart
00:25 puisque ça fera demain une décennie tout pile que vous êtes officiellement installé
00:28 dans le fauteuil de maire après avoir été élu pour la première fois en 2014.
00:33 Je voudrais d'ailleurs qu'on écoute votre réaction à l'époque, c'était juste après
00:36 les résultats.
00:37 C'est le fruit d'une campagne assez longue sur le terrain et nous sommes assez fiers
00:42 d'avoir maintenant les clés de la ville, on va pouvoir se mettre au travail.
00:44 Il y a beaucoup de boulot qui nous attend mais je pense que mon équipe est motivée
00:49 et on va s'y mettre dès cet après-midi parce que j'ai un mariage à célébrer.
00:52 J'ai un mariage à célébrer.
00:54 Dites-moi en 10 ans vous en avez célébré combien des mariages ?
00:57 Je pense plus de 100 largement puisque j'essaie d'en faire le maximum moi-même.
01:02 D'abord parce que ça permet d'être au contact des habitants, d'entendre aussi des
01:07 choses parce que parfois il y a des sujets, il y a des félicitations mais aussi parfois
01:10 des mécontentements donc il faut les entendre et pour justement traiter les problèmes et
01:15 les régler, c'est le rôle d'un élu d'être au contact des habitants toute l'année et
01:20 pas seulement avant les élections.
01:21 On va les entendre de toute façon les Boccarois ce matin.
01:24 Finalement le mariage que vous avez le mieux réussi c'est peut-être celui avec vos électeurs
01:28 qui vous ont réélu maire avec près de 60% des voix en 2020.
01:33 C'est ça votre plus grande fierté ? D'avoir montré que le RN pouvait diriger une commune ?
01:40 Oui parce qu'en fait le RN n'avait jamais fait plus de 40% à Boccaire.
01:44 On n'avait jamais atteint ces résultats-là donc être élu avec 4 listes au second tour
01:49 en 2014, certains ont pu penser que c'était un accident et l'enjeu c'était de savoir
01:54 si 6 ans après il y allait avoir un plébiscite ou pas.
01:58 C'est vrai qu'avoir été réélu avec 4 listes au premier tour avec 60%, j'ai été
02:05 le premier maire depuis la libération réélu au premier tour à Boccaire, c'est sûr que
02:10 c'est une fierté et ça montre que contrairement à tout ce qu'on peut dire, quand on essaie
02:14 le RN on n'est pas forcément mécontent au contraire et que tout simplement les gens
02:19 n'ont pas forcément regardé l'étiquette, ils ont regardé le travail qui a été fait
02:22 tout simplement.
02:23 Vous avez l'impression aussi de participer aujourd'hui du succès de Jordan Bardella
02:27 par exemple ? Oui par exemple, je pense que c'est important
02:30 qu'il y ait des élus sur qui s'appuyer, je pense que nos députés aussi, puisqu'aujourd'hui
02:34 on a quand même 88 députés et on en a 4 dans le département du Gard, ils ont aussi
02:39 cette pression, c'est-à-dire qu'ils ont la pression de devoir réussir et de devoir
02:44 être de bons élus parce qu'il est important qu'on puisse voir la différence entre un
02:48 élu RN et un autre élu.
02:49 L'un des combats, Julien Sanchez, les plus symboliques que vous menez, c'est autour
02:54 de la crèche de Noël que vous avez installée sous le porche de l'hôtel de ville depuis
02:58 bientôt 10 ans, ce qui vous a valu d'ailleurs plusieurs procès, alors c'est quoi ? C'est
03:03 du comique de répétition ? Peut-être oui, c'est ce que je demanderais
03:06 en tout cas à mes adversaires parce qu'ils n'ont toujours pas compris qu'elle y serait
03:09 toujours en fait, et elle y sera toujours parce que c'est important tout simplement
03:13 de perpétuer nos traditions, et je crois qu'en Provence et aux portes de la Provence,
03:20 les traditions des santons, c'est une tradition importante et tout le monde y est attaché,
03:24 et je crois que quand on va voir cette crèche à Noël, justement, on voit au contraire
03:28 que ce n'est pas quelque chose de clivant, mais qu'il y a des gens de toute origine
03:31 et de toute religion qui viennent la voir parce que c'est Noël.
03:33 Mais à chaque fois que vous avez un procès, c'est 1000 à 2000 euros pour la ville ?
03:36 Oui, mais ce n'est pas grave.
03:37 Vous vous avez dédié du coup à un budget pour défendre la crèche ?
03:40 Oui, mais on m'a élu pour ça.
03:41 Donc moi j'assume, il n'y a pas de problème.
03:43 C'était dans mon programme municipal, donc je crois que les Boquets Rois, ils savent
03:46 en connaissance de cause pourquoi ils ont voté pour moi.
03:49 Ça fait partie des éléments qui font tout simplement le projet municipal, perpétuer
03:55 les traditions, les valoriser, avoir des visiteurs qui viennent en plus dans les commerces pour
03:59 voir aussi cette crèche, et qui du coup font fonctionner l'économie locale.
04:02 Vous avez été condamné une seule fois en 10 ans à peu près ?
04:05 Oui, oui.
04:06 Alors après, voilà.
04:07 En 2021, je crois, 5000 euros ?
04:08 Voilà, moi ce que je constate, c'est que ce sont des condamnations parce que je défends
04:13 les traditions.
04:14 Donc j'assume, dans d'autres communes, c'est les traditions pour prise illégale d'intérêt,
04:18 pour détournement d'argent public.
04:20 Ça n'est pas mon cas, ça ne sera jamais mon cas.
04:21 Autre décision de justice attendue, aujourd'hui celle-là, Julien Sanchez, au moins pour une
04:26 partie des fidèles de la mosquée de Boquer, c'est celle de la justice, donc concernant
04:30 l'imam Elimer, poursuivie pour avoir publié notamment un hadith du prophète appelant à
04:35 tuer des juifs sur fond de guerre entre Israël et le Hamas.
04:38 À l'époque, donc en novembre dernier, vous aviez dit que ses propos ne vous surprenaient
04:42 pas ?
04:43 Non, parce que je ne connaissais pas cet imam en particulier, parce que moi je ne fréquente
04:47 pas la mosquée, mais en tout cas, ça ne me surprend pas qu'il y ait…
04:51 Vous n'avez jamais eu de contact avec lui ?
04:52 Non, jamais, non, non.
04:54 Voilà, moi je considère que les cultes sont les cultes, la politique c'est la politique,
05:00 et donc c'est au ministre de l'Intérieur et à l'État de s'occuper des cultes et
05:05 non pas aux élus locaux.
05:06 Par contre, ça ne me surprend pas, puisqu'effectivement on fait rentrer sur le sol français des
05:11 personnes qui, pour certains, détestent la France et il n'y a pas forcément de contrôle
05:16 non plus de ce qui se dit dans ces lieux.
05:18 Ça, c'est inquiétant, c'est choquant, on l'a vu à Bagnole-sur-Seize, on l'a vu
05:23 à Boquer, et dans combien d'autres endroits tout cela existe sans qu'on le sache ? Là,
05:27 c'est parce qu'ils ont été imprudents, ils ont mis les propos sur Internet, mais
05:30 ça se déroule peut-être ailleurs aussi.
05:31 Justement, ces propos-là, ils ont été quand même tenus devant certains de vos habitants,
05:35 pourquoi à ce moment-là vous ne vous êtes pas constitué parti civil avec la média ?
05:38 Je crois que d'abord, il faut encore une fois que ce soit l'État qui fasse ce travail.
05:43 Le maire d'une commune n'est pas ministre des cultes, c'est à l'État d'agir sur
05:48 ses dossiers.
05:49 Moi, je ne suis pas là pour aller sur les compétences des autres, encore une fois,
05:54 les cultes et la gestion des cultes, c'est l'État.
05:55 Je ne suis pas là pour faire de la politique spectacle ou pour amuser la galerie.
05:59 Je crois que chacun doit avoir ses compétences et assumer ses compétences.
06:02 Et je redis que sur les cultes, pour moi, les choses ne sont pas faites correctement
06:06 aujourd'hui en France et qu'on laisse une haine se propager.
06:10 Il y a quand même des lieux radicaux qui existent, y compris dans le département.
06:14 Je relèverai simplement que sur le cas de Bocquer et de Bagnoles-sur-Sesse, c'est
06:19 quand même le préfet qui a signalé ses propos au procureur et que suite a été donnée.
06:23 Et voilà, combien de temps après ? Et qu'est-ce qui se dit dans d'autres lieux de culte ?
06:27 Voilà.
06:28 - Pour l'affaire de l'imam de Bocquer, délibéré donc attendu ce matin à 9h.
06:32 Julien Sanchez, l'un des moyens de lutter dès le plus jeune âge contre cette forme
06:37 de séparatisme ou au moins de prosélytisme des religions, ce sont les uniformes à l'école.
06:42 On sait que vous avez levé le petit doigt pour les tester ces uniformes, mais depuis
06:47 on n'a pas eu de nouvelles.
06:48 Où est-ce que vous en êtes ?
06:49 - Alors, je n'ai pas levé particulièrement le petit doigt puisque…
06:51 - Vous n'étiez pas candidat ?
06:52 - Non, je crois que simplement l'éducation nationale a appelé les différentes communes
06:57 un peu en catastrophe puisque c'était en fait un jouet et un élément de communication
07:01 du ministre de l'éducation nationale qui cherchait à laisser son empreinte.
07:06 Bon, depuis il a été nommé Premier ministre.
07:07 Moi, sur le fond, je suis favorable à l'uniforme à l'école, mais pas de manière improvisée
07:12 et pas dans une école sur 50.
07:15 Soit on le fait partout, soit on le fait nulle part.
07:17 On ne peut pas dire « tiens, on va le faire dans une école par ville, on va le faire
07:21 là, et puis bon, il faut que chacun soit volontaire, il faut demander son avis à la
07:25 communauté éducative, etc. »
07:26 Non, c'est soit on l'impose partout, soit on le met nulle part, mais on ne peut pas
07:30 faire de l'entre-deux.
07:31 Je pense que c'est un sujet sérieux.
07:33 Le but, c'est justement d'essayer de gommer les inégalités sociales et de faire en sorte
07:40 qu'il n'y ait plus de moqueries entre élèves, de faire en sorte qu'il n'y ait plus cette
07:44 barrière sociale qui existe aujourd'hui dans certains endroits.
07:47 Donc, moi, j'aurais trouvé bien de la généraliser à tout le pays.
07:50 Ça aurait été une vraie expérimentation, parce que là, c'est un peu ridicule que
07:55 dans une même ville, certains enfants l'aient, d'autres non.
07:58 Bon, c'est plus une expérimentation à ce moment-là, si on l'impose, l'uniforme ?
08:01 Oui, mais ça peut être une expérimentation pour un an, par exemple, ou pour deux ans,
08:04 sur l'ensemble du territoire.
08:05 J'aurais trouvé ça intéressant.
08:06 Et ce que je trouve aussi dingue, c'est que l'uniforme soit différent dans chaque
08:10 commune, que ce soit au mérite payé.
08:13 Là aussi, je trouve ça complètement dingue.
08:15 Donc, soit c'est une politique nationale, de l'éducation nationale.
08:18 À ce moment-là, l'État assume sa politique.
08:20 Soit, comme d'habitude, il fait des annonces et c'est aux communes de payer.
08:23 Je crois qu'on l'a fait pour la crise sanitaire, on l'a fait pour beaucoup de sujets.
08:26 On en a un petit peu marre de payer à la place de l'État.
08:28 Donc, pas d'uniforme à la rentrée prochaine, on ne sait pas où, en tout cas, dans les
08:31 écoles de Bocqueyard.
08:32 Dernier sujet, avant le journal de 8h, Julien Sanchez, la sécurité.
08:37 La dernière fois qu'on s'était vu, vous aviez promis de recruter de nouveaux policiers.
08:41 Vous en avez 24 aujourd'hui, ils en sont où, ces recrutements ?
08:44 26.
08:45 On est à 26 aujourd'hui.
08:46 Lui, ils étaient 13, 13 policiers.
08:49 Ça s'arrêtait, il n'y avait pas de police la nuit à Bocqueyard.
08:52 Donc, on a doublé le nombre de policiers municipaux.
08:55 On est passé de 13 à 26.
08:56 La police fonctionne la nuit maintenant.
08:57 C'est-à-dire que vous appelez 24h sur 24, vous avez quelqu'un qui est là dans les
09:01 cinq minutes.
09:02 Et ça, c'est important en termes de sécurité.
09:04 C'est vrai que du coup, beaucoup des problèmes de sécurité qui se posaient il y a 10 ans
09:08 se sont déplacés sur des communes à côté.
09:10 Mais bon, moi, je suis maire de Bocqueyard, je ne suis pas maire des communes à côté.
09:12 À propos de sécurité, je voudrais qu'on accueille Mickaël qui nous appelle justement
09:16 de Bocqueyard.
09:17 Bonjour Mickaël.
09:18 Oui, bonjour.
09:19 Allez-y, votre question, Mickaël.
09:20 Bonjour, monsieur Le Maire.
09:21 Bonjour.
09:22 Bonjour.
09:23 Qu'est-ce que vous comptez faire pour tous ces équatoriens qui y révisent de plus en
09:30 plus la ville de Bocqueyard ? Le soir, on ne peut pas se promener parce que c'est une
09:36 horreur.
09:37 Alors, sur les équatoriens, là, on est sur la politique de l'immigration.
09:41 C'est ce que je disais tout à l'heure, la politique de l'immigration, c'est l'État.
09:43 Moi, je ne suis pas ministre de l'Intérieur et je ne suis pas non plus...
09:47 Non, mais vous dites que justement, vous mettez des policiers municipaux 7 jours sur 7 pour
09:52 justement régler ces problèmes de sécurité.
09:54 L'immigration, et j'en ai parlé avec le préfet Dugard, l'immigration, elle est légale.
09:58 Malheureusement, aujourd'hui en France, si on était à la tête de l'État, si Marine
10:01 Le Pen était présidente de la République, ces gens ne viendraient pas dans le pays.
10:05 Aujourd'hui, le ministre de l'Intérieur et le gouvernement les font rentrer volontairement.
10:10 Et donc, il y a sur tout le territoire, et notamment dans les villes agricoles comme
10:13 Bocquer, Saint-Gilles, Tarascon, Bordeaux aussi, des milliers de travailleurs agricoles
10:19 qui viennent, qui sont immigrés.
10:21 Et dont on a besoin.
10:22 Moi, je ne suis pas convaincu.
10:25 Je pense qu'en payant mieux justement le travail manuel, on pourrait redonner envie aux Français
10:32 de l'exercer.
10:33 Aujourd'hui, ce sont des métiers qui ne sont pas assez rémunérés.
10:36 Et c'est ça qui fait qu'aujourd'hui, c'est un appel d'air pour l'immigration.
10:39 Donc, le problème, et pour répondre à votre question, qu'est-ce qu'on fait ?
10:43 Nous avons justement mis en place une politique sur l'alcool, sur la voie publique, parce
10:49 que ça, l'État ne le faisait pas.
10:50 On lui a demandé d'intervenir sur l'alcool et sur la voie publique.
10:53 On a fait en sorte aussi de pouvoir amener ces gens au commissariat lorsqu'ils sont ivres
10:58 sur la voie publique, ce qui arrive quand même assez régulièrement.
11:00 Et donc, il y a des résultats.
11:02 Mais il faut que la police nationale fasse son travail, parce que jusqu'à présent, elle
11:04 ne fait rien.
11:05 Donc, je l'ai dit au préfet et j'espère qu'il va finir par l'entendre.
11:09 Sinon, ce sera aux habitants de le faire entendre au préfet et de lui faire comprendre que
11:13 la sécurité, c'est l'État.
11:14 Et donc là, Mickaël, lui, il n'a pas de réponse en attendant.
11:17 Si, je viens de répondre.
11:18 Je viens de répondre qu'on met des effectifs, qu'on interpelle tous les jours des ressortissants
11:23 immigrés et qu'on amène au commissariat de Parrascon.
11:25 Après, c'est à l'État d'intervenir.
11:26 Moi, je ne suis pas le ministre de la Justice.
11:28 Je n'ai pas le pouvoir de détenir les gens et de les mettre en détention.
11:32 J'ai le pouvoir de les amener au commissariat.
11:34 Si derrière, ils sont relâchés, c'est de la responsabilité de l'État, du ministère
11:37 de la Justice et du préfet.
11:39 - Mickaël, je vous propose de reprendre la parole si vous avez quelque chose à ajouter
11:42 ou à préciser peut-être.
11:43 - Donc, est-ce que vous vous promenez le soir dans Boquer tranquillement ?
11:52 - Tout à fait.
11:53 J'y suis au moins à 20h/24 et voilà, n'hésitez pas à passer devant la mairie.
11:58 Vous me verrez souvent dans mon bureau, y compris à 21h ou 22h.
12:01 Donc, j'y suis.
12:02 Je me balade en ville.
12:03 - Ce n'est pas la question, Julien Sanchez.
12:04 - Et nous faisons le soir à l'hiver.
12:05 - Mickaël, terminé.
12:06 Allez-y, Mickaël.
12:07 - Voilà.
12:08 Moi, n'importe qui se promène, je ne suis pas le seul.
12:12 C'est général.
12:13 On ne peut plus aller dans Boquer.
12:15 C'est comme ça.
12:16 C'est inhorreur.
12:17 C'est sale.
12:18 Déjà, ils vous parlent, vous ne comprenez pas ce qu'ils vous disent, mais on le savent
12:23 que ce n'est pas pour vous dire bonjour.
12:24 C'est incroyable ce qui arrive.
12:28 C'est vraiment catastrophique.
12:31 - Mickaël, Julien Sanchez vous répond rapidement et après, on se laisse au journal de 8h et
12:38 on se retrouve juste après.
12:39 Allez-y, Julien Sanchez.
12:40 - Écoutez, moi, je me promène, y compris seul.
12:43 Je ne me suis jamais fait agresser ou mal parler.
12:46 Donc, après, voilà.
12:48 Sur l'immigration, encore une fois, qui existe aujourd'hui, je le redis, la municipalité
12:53 n'est pas compétente sur le sujet de l'immigration.
12:55 C'est l'État qui est compétent.
12:57 C'est à lui d'intervenir.
12:58 Et donc, solliciter le préfet du Gard pour lui rappeler que l'immigration n'en a marre
13:02 en France.
13:03 Ou sinon, voter pour Marine Le Pen.
13:04 Peut-être que, justement, en ayant un président de la République du Rassemblement National,
13:08 on arrêtera avec l'immigration illégale dont on n'a pas besoin.
13:10 - Mickaël, je vous remercie beaucoup de nous avoir appelés ce matin sur France Blog,
13:13 Garlozer.
13:14 Julien Sanchez, je vous laisse.
13:15 On se retrouve juste après le journal de 8h.