• l’année dernière
Julien Sanchez - maire de Beaucaire

Category

🗞
News
Transcription
00:00 Ici c'est le 6/9 de France Bleu Garlouser.
00:05 Ce matin pour ou contre la politique menée par Julien Sanchez à la tête de la mairie de Bocquer.
00:11 Vous pouvez donner votre avis, apporter vos témoignages en nous appelant 0466 21 36 37.
00:17 On fait donc le bilan des 10 ans de Julien Sanchez à la tête de la mairie de Bocquer.
00:22 Oui, on a parlé Julien Sanchez de sécurité, d'autorité aussi à l'école avant le journal de 8 heures.
00:26 Je voudrais qu'on revienne maintenant sur vos grands projets à Bocquer.
00:29 Il y en a un que vous venez de lancer, c'est celui du Sud Canal.
00:32 Alors pour que tout le monde comprenne bien, c'est un quartier qui va ressembler à quoi ?
00:36 Alors il y a 300 à 350 logements qui vont être faits en centre-ville sur 4 hectares.
00:41 C'était 4 hectares sur lesquels il y avait 10 habitants auparavant.
00:44 Quand j'ai été élu, il y avait des jardins ouvriers sur lesquels il n'y avait même pas de bail avec les gens.
00:49 Les gens ne payaient pas, ils étaient là comme ça.
00:52 Donc nous avons repris possession de ces terrains.
00:56 Nous avons vendu et aujourd'hui nous y installons des logements.
01:01 La première pierre a été posée pour une résidence senior.
01:04 90 logements qui vont être construits.
01:07 C'est un besoin en centre-ville, puisqu'on a un centre-ville qui est si patrimoine remarquable, qui est magnifique.
01:12 Et malheureusement, comme c'est très protégé, on ne peut pas mettre d'ascenseur, de l'accessibilité.
01:18 Sur ce nouveau quartier qui est en plein centre-ville, nous pouvons mettre des ascenseurs, nous pouvons mettre de l'accessibilité.
01:23 Et ça c'est important.
01:24 - Et est-ce que vous allez mettre des logements sociaux aussi dans les 250 que vous allez construire ?
01:29 - Ce n'est pas le but de ce quartier.
01:31 Le but de ce quartier, c'est un quartier sécurisé, un quartier avec des caméras et un quartier où on se sent bien.
01:38 Donc je crois que le lien social est fait par cette résidence senior, où justement nous avons un lien social, notamment avec nos plus anciens.
01:47 - Pourtant vous avez l'obligation, par la loi, de construire entre 20 et 25% de logements sociaux.
01:52 - Oui, mais nous ne sommes pas carencés. Nous avons déjà 23% de logements sociaux.
02:00 Et donc nous avons déjà, si vous voulez, l'obligation légale depuis des années à Bocquer.
02:07 Donc nous n'avons pas aujourd'hui la même obligation que d'autres communes qui n'ont pas de logements sociaux.
02:12 Nous on a 23% de logements sociaux et donc nous avons déjà atteint le seuil de logements nécessaires.
02:18 - Vous pourriez faire plus ?
02:19 - On pourrait faire plus. C'est ce que nous réclamons au niveau du Rassemblement National.
02:24 Si les maires pouvaient choisir qui va dans ces logements sociaux, parce que si c'est pour accueillir toutes les jupes de Nîmes et Avignon, je préfère ne pas en avoir.
02:31 - Vous avez vu qu'il y a une vingtaine de maires du Gare qui ont monté un collectif pour rappeler justement à simplifier les procédures administratives sur la construction de ce type de logement.
02:39 Est-ce que vous pourriez les rejoindre, ces maires ?
02:41 - Encore une fois, si les maires ont la possibilité d'attribuer les logements sociaux et de choisir qui va à l'intérieur.
02:47 - Et sur quels critères alors ?
02:48 - D'abord les critères de pouvoir mieux loger les habitants de la ville.
02:51 C'est-à-dire que moi ce que je souhaite c'est que ce soit les Bocquerois qui soient prioritaires, quelles que soient leurs origines,
02:56 mais les Bocquerois et les personnes qui habitent la ville.
02:58 C'est-à-dire qu'on aille vers un mieux logement des gens qui habitent la ville.
03:02 Si c'est encore une fois pour loger les jupes de Nîmes et d'Avignon, non merci.
03:06 - Autre projet Julien Sanchez qui provoque lui pour le coup des étincelles sans mauvais jeu de mots,
03:10 c'est la ligne très haute tension qui pourrait passer par Bocquer et qui relierait Jonquière-Saint-Vincent à Fos-sur-Mer
03:15 où vous allez participer d'ailleurs ce soir à une réunion publique pour dire quoi ?
03:20 - Pour dire que le Gard ne sera pas la poubelle des Bouches-du-Rhône.
03:23 Je crois que le projet c'est quoi ?
03:25 C'est que l'État souhaite mettre une ligne à très haute tension,
03:29 donc avec des pylônes de 50 mètres de haut entre Jonquière-Saint-Vincent et Fos-sur-Mer.
03:33 Pourquoi ? Pour d'hypothétiques projets industriels qui aujourd'hui n'existent pas et qui pourraient avoir lieu en 2028.
03:40 Pour faire ça, on va passer des lignes sur des terres économiques, agricoles et touristiques qui elles existent
03:46 et on va dévisager un territoire, le département du Gard, alors que ça bénéficiera financièrement et économiquement aux Bouches-du-Rhône.
03:52 Donc moi je dis que cette ligne ne doit pas passer par le Gard, elle doit passer par les Bouches-du-Rhône si elle doit exister.
03:57 Et puis aussi il ne faut pas faire à l'économie, on peut aussi mettre un peu plus d'argent et faire en sorte que ça dévisage moins les paysages.
04:03 - Vous avez interpellé avec votre député Yoann Gillet le gouvernement en utilisant les mêmes termes que vous,
04:09 le Gard ne sera pas la poubelle de Fos-sur-Mer. Vous avez une réponse du gouvernement ?
04:13 - Le gouvernement a l'air déterminé à faire cette ligne, c'est le tracé qui n'est pas choisi.
04:18 On ne sait pas aujourd'hui si le gouvernement veut que cette ligne passe par le Gard ou par les Bouches-du-Rhône,
04:23 c'est l'enjeu de cette concertation publique. Mais nous nous disons qu'il y a d'autres solutions que de passer en aérien de Jonquière-Saint-Vincent à Fos-sur-Mer.
04:31 Et on le redit, on trouve que ce n'est pas très sérieux parce qu'aujourd'hui c'est pour d'hypothétiques projets
04:36 dont on n'est même pas sûr qu'ils vont aboutir et qu'ils vont exister. Donc on va peut-être tirer cette ligne pour au final ne rien avoir derrière.
04:42 - Vous avez lancé une pétition pour vous opposer à ce projet, elle en est à combien de signatures ?
04:46 - On a dépassé les 3000 signatures sur cette pétition de Bocquer, mais il y a aussi des pétitions qui ont été faites dans les autres communes de la communauté de communes Bocquer-Terre d'Argence.
04:54 Et voilà, je crois que les contents sont motivés et sont motivés à lutter, y compris juridiquement, c'est ce que j'ai dit au préfet, contre cette ligne.
05:03 - Une dernière question avant de passer à un autre grand thème, je voudrais qu'on parle de la base nautique qui a fait peau neuve.
05:09 Elle a été sélectionnée aussi pour être centre de préparation avant les Jeux Olympiques pour l'aviron et le canoë kayak.
05:15 Est-ce que vous savez qui va venir ?
05:18 - Non, parce que ça n'est pas encore défini, mais j'ai envie de dire que ce n'est pas le sujet, parce qu'en fait, qu'il y ait quelqu'un ou pas, ce n'est pas le problème.
05:24 Moi ce que je souhaitais, c'était profiter des Jeux pour me faire payer une base nautique neuve pour les Bocquer-Roi.
05:29 - Pour vous faire payer ? 7 millions d'euros je crois ?
05:31 - Oui, c'est-à-dire qu'on a eu plus de 70% de subventions, parce que c'est les Jeux Olympiques.
05:36 C'est-à-dire que ce projet à 7 millions d'euros, qui était nécessaire, parce qu'on a le deuxième club d'aviron d'Occitanie après Toulouse.
05:43 Vous avez Toulouse, capitale régionale en 1, Bocquer-Roi, 16 000 habitants en 2, c'est-à-dire le niveau de notre club.
05:48 Cette base nautique avait 30 ans, les gens étaient à l'étroit, il y avait des vestiaires communs adultes-enfants, c'était un peu n'importe quoi.
05:54 Et donc là, on a fait 7 millions d'euros de travaux, on a une base nautique qui est super, j'y étais encore cette semaine avec les jeunes qui s'entraînaient.
06:01 Et on a beaucoup de médaillés internationaux.
06:03 On a réussi à se faire payer 70% de cette base par des fonds liés aux Jeux Olympiques.
06:08 Et donc je pense que c'est une bonne chose, et on est tranquille pour 30 ans maintenant avec cette base nautique qui est super.
06:13 J'invite chacun à venir voir et à essayer l'aviron.
06:15 - Vous pestez beaucoup contre la baisse des dotations publiques, en l'occurrence ça vous donne tort ce projet ?
06:20 - Non, je sais que vous n'avez que des questions hostiles depuis ce matin, mais moi je vous dirais simplement une chose,
06:25 c'est que sur les dotations, il y a des fonds Jeux Olympiques, et c'est ce que j'ai dit à mes opposants qui comme vous étaient opposés au projet.
06:31 Et donc j'ai dit à mes opposants, mais ces fonds Jeux Olympiques ils existent, vous préférez que le fric il aille à Toulouse ou qu'il aille à Bordeaux ?
06:37 Moi, mon rôle en tant que maire c'est d'aller le chercher et de faire en sorte que cet argent il aille à Bocquer et que les projets se fassent à Bocquer.
06:42 C'est ce que je défends à chaque fois, c'est ce que j'ai défendu pour la gare.
06:45 Quand on me disait qu'il n'y avait pas besoin de gare à Bocquer, qu'il y en avait une à Tarascon, et bien non, on est une ville de 16 000 habitants,
06:50 on mérite une gare où les trains s'arrêtent, et aujourd'hui on a une trentaine de trains qui s'arrêtent chaque jour grâce à la volonté municipale.
06:56 - Julien Sanchez, je voudrais qu'on aborde maintenant un thème que j'ai appelé, qui est un peu grandiloquent, mais votre pratique du pouvoir.
07:02 Donc depuis que vous êtes maire, vous avez proposé à vos habitants des permanences sans rendez-vous.
07:06 - Oui, tous les 15 jours je reçois les habitants, et depuis 10 ans, et je m'y tiens.
07:10 - Comment ça fonctionne ?
07:12 - Ça fonctionne que tout le monde peut venir, quel que soit le sujet, et les gens sont reçus pendant 4 à 5 heures en sous.
07:18 Et donc à chaque fois j'ai beaucoup de monde, ça permet de régler beaucoup de sujets, beaucoup de problèmes.
07:23 Alors certains problèmes ne sont pas de la compétence communale, donc dans ce cas-là, on renvoie vers les gens dont c'est la compétence.
07:29 Par exemple la propreté, ça n'est pas une compétence municipale, c'est une compétence intercommunale.
07:33 Mais sur tous les autres sujets, on crée des problèmes.
07:36 Quand il y a des problèmes dans des logements par exemple, où les gens ont des logements non-décents et autres,
07:41 on interpelle les bailleurs, on interpelle également les habitants du Gard ou autres quand il y a des problèmes.
07:48 Et on règle beaucoup de sujets grâce à ces permanences sans rendez-vous. C'est ça la proximité au quotidien.
07:52 - Vous vous mettez à portée de BAF ?
07:54 - Oui, oui, je pense qu'il faut le faire tout au long de son mandat, et pas seulement quelques semaines avant les élections.
08:02 C'est la façon de fonctionner en tout cas. Donc c'est vrai que je bosse 7 sur 7 et presque 24 sur 24.
08:09 Mais je pense que quand on a ce rôle de maire, il faut assumer ses fonctions.
08:13 Et c'est pour ça que je fais ces permanences sans rendez-vous.
08:15 C'est justement pour ne pas perdre le contact toujours avec le terrain,
08:18 entendre les choses positives et aussi les mécontentements, et avancer et régler les problèmes des gens.
08:23 - A l'occasion de vos 10 ans à la tête de la mairie, vous avez publié un magazine dans lequel certains de vos opposants vous reprochent
08:29 de ne pas leur permettre de s'exprimer vraiment.
08:32 Comme sur le site de la mairie, comme sur le magazine, et sur la page Facebook aussi.
08:37 Pourquoi vous ne leur laissez pas l'accès à la page Facebook ?
08:40 - Mes opposants, je dois être un des seuls maires de France, et je vous invite à le vérifier,
08:45 à donner la parole sans limite au conseil municipal.
08:48 C'est-à-dire que s'il y a 50 délibérations au conseil municipal, mes opposants peuvent intervenir 50 fois.
08:52 Demandez à Yohann Gilet si à Nîmes il pouvait intervenir 50 fois lors d'un conseil municipal.
08:57 Demandez dans d'autres villes si les élus RN ou autres peuvent intervenir autant.
09:01 Moi, ils interviennent à volonté, quels que soient les sujets.
09:04 Et je pense que c'est ça la démocratie. Après, pour le reste, ils n'ont pas compris qu'ils avaient perdu les élections.
09:09 Ils veulent fixer l'ordre du jour du conseil municipal et autres.
09:12 Je crois que les électeurs ont choisi, ils ont tranché, ils ont voté pour moi à 60% au premier tour.
09:17 Donc, à un moment, il y a un vainqueur aux élections, il y a des perdants.
09:21 Il faut que chacun reste à sa place et se batte peut-être pour gagner la prochaine fois.
09:25 - Est-ce que vous serez à nouveau candidat en 2026 ? Parce que c'est demain.
09:28 - On verra en 2026. Moi, je ne suis pas là pour faire de la politique politicienne.
09:33 Je suis là pour faire mon boulot tant que je suis en fonction.
09:36 Et comme je l'ai dit, certains me disent "mais un jour vous partirez".
09:39 - C'est ce que vous dites vous-même d'ailleurs dans le magazine.
09:41 Vous dites "un jour ça arrivera, je ne serai plus maire de Bocquer".
09:43 - Un jour ça arrivera. On me le dit depuis 2014.
09:46 On m'a dit en 2017 "vous allez partir, vous allez aller aux législatives".
09:49 Non, j'ai dit à Yohann Gilet que je trouvais bien qu'il se présente
09:52 et qu'il avait les compétences pour être député. Il s'est présenté.
09:55 Il s'est représenté en 2022, je n'ai pas souhaité y aller. Il s'est présenté.
09:58 Il a été élu et aujourd'hui c'est un très bon député.
10:01 Oui, un jour j'arrêterai mes fonctions et je partirai, évidemment.
10:04 Mais ce n'est pas une fin en soi. Vous savez, c'est une équipe.
10:07 Ce n'est pas la tête qui est importante. C'est l'équipe, c'est la motivation.
10:11 Et je pense que j'ai une bonne équipe.
10:13 Et le but c'est aussi de former des gens parce qu'on sera tous amenés un jour
10:17 à exercer d'autres responsabilités.
10:19 Et donc, voilà, tout ne se résume pas à Julien Sanchez.
10:22 Il y a une équipe avec 27 élus et des gens très compétents dans mon équipe.
10:26 L'une des figures politiques qui a conduit un petit peu votre parcours en politique,
10:30 c'est Jean-Marie Le Pen. Placé sous une forme de tutelle à la demande de sa famille,
10:35 il représente quoi pour vous ?
10:37 Il représente quelqu'un qui s'est toujours battu pour son pays, pour ses idées.
10:41 Je rappelle que c'est un des rares parlementaires en France
10:44 qui a abandonné son droit de parlementaire pour aller combattre pour la France.
10:47 Il a été combattu pour la France et ça, pour moi, il aura toujours mon respect pour ça.
10:51 Et ensuite, il a porté un parti politique de 0% à 16%
10:55 en étant attaqué, critiqué, insulté.
10:59 Voilà, je pense que c'est cette résistance à l'adversité qui est importante.
11:05 Il n'y a pas beaucoup d'hommes politiques qui sont capables de ça
11:07 parce que souvent, ils se mettent plutôt dans les magouilles, dans les combines.
11:11 Je parle du haut niveau, je ne parle pas des élus locaux.
11:13 Lui, il a mon respect pour ça parce qu'il a mis sa peau au bout de ses idées
11:18 et il a eu une cohérence politique, il ne s'est jamais renié.
11:21 Normalement, il devait être jugé fin septembre dans l'affaire dite des assistants d'eurodéputés du RN.
11:26 Cette mise sous protection juridique pourrait lui éviter un procès.
11:31 Est-ce qu'il faut s'en réjouir ?
11:33 Vous savez, des procès Jean-Marie Le Pen, il en a eu beaucoup quand même, je crois.
11:36 A la fois pour liberté d'expression ou autre.
11:39 Il ne s'est jamais débiné.
11:43 Après, je crois que...
11:44 Vous savez, là on parle quand même...
11:46 Je ne sais pas si vous avez eu dans votre entourage des gens qui ont été placés sous protection renforcée
11:50 ou ceux qui auraient tel.
11:52 Je crois que ce n'est pas quelque chose de forcément très drôle.
11:54 Vous avez de ces nouvelles ?
11:56 Oui, j'ai de ces nouvelles parce que c'est quelqu'un que j'aime beaucoup.
11:59 J'ai travaillé avec lui pendant dix ans au quotidien.
12:02 C'est un homme, contrairement à ce qu'on peut dire, qui est extrêmement humain
12:06 et avec qui j'ai énormément apprécié de travailler.
12:09 Et qui a 95 ans aujourd'hui et qui a marqué la politique française.
12:13 Une dernière question, puisqu'on parlait des Européennes.
12:16 Jordan Bardella qui fait la course en tête, on le disait tout à l'heure dans les sondages.
12:20 30% ? C'est tapis rouge.
12:22 Oui, mais je pense que tout simplement les gens ont compris qu'aujourd'hui,
12:26 il fallait faire l'Europe autrement.
12:28 Il faut une Europe des nations.
12:30 Il faut une Europe des coopérations.
12:32 Et non pas une Europe qui nous impose sans arrêt les choses
12:35 sans qu'on ait notre mot à dire.
12:37 Donc pour ça, il faut que la France ait des avocats à l'Union Européenne.
12:41 Et donc c'est uniquement Jordan Bardella qui peut le faire.
12:44 Aujourd'hui, on voit bien que dans les listes en présence,
12:46 la seule qui peut rivaliser avec Emmanuel Macron, c'est nous.
12:50 Avec 31% dans les sondages, contre 17% à la liste d'Emmanuel Macron.
12:53 Mais il faut qu'on soit encore plus haut.
12:55 Et il faut qu'on ait encore plus de défenseurs au Parlement européen.
12:58 Pour 2027, Marine Le Pen ou Jordan Bardella ?
13:02 Je crois que les choses sont claires.
13:04 C'est un ticket. On connaît ça aux Etats-Unis.
13:07 Ça pourrait être la même chose en France.
13:09 C'est-à-dire Marine Le Pen, présidente de la République.
13:11 Jordan Bardella, Premier ministre.
13:13 Marine Le Pen pour gérer toutes les relations internationales,
13:15 puisque c'est le rôle notamment d'un président de la République.
13:18 Et elle a l'expérience et le recul nécessaire pour.
13:21 Jordan Bardella pour gérer les affaires courantes en tant que Premier ministre.
13:24 Et il a l'énergie et la jeunesse pour.
13:27 Ça fait un bon duo.
13:28 On essaye toujours de les monter les uns contre l'autre.
13:31 Mais je pense qu'au contraire, ils sont complémentaires.
13:33 Pour l'instant, Julien Sanchez est toujours à la mairie de Bocquer.
13:35 Pour l'instant, pas d'européenne. Vous n'êtes pas candidat, que je sache.
13:38 Toute dernière question.
13:40 Le jour où vous allez quitter la mairie de Bocquer,
13:42 qu'est-ce que vous allez faire de votre lapin ?
13:44 C'est une question, effectivement.
13:47 Mais je pense que je le prendrai avec moi.
13:50 Parce que c'est un lapin que j'ai eu, qu'on m'a donné,
13:53 au week-end de l'agriculture et du terroir qu'on organise chaque année à Bocquer.
13:56 Il a lieu le 20-21 avril cette année.
13:59 Plus de 300 agriculteurs, plus de 300 animaux qui vont être à Bocquer.
14:02 J'invite chacun à venir. C'est l'entrée gratuite, l'entrée libre.
14:04 Venir découvrir les produits du terroir.
14:07 Et votre lapin, peut-être.
14:09 Et le lapin, tout à fait.
14:11 Et beaucoup d'animaux. Il n'y a pas que les lapins.
14:13 Il y a une foire aux chevaux qui va être organisée aussi.
14:15 Donc il y a vraiment beaucoup de belles choses à Bocquer.
14:18 Et c'est une ville dynamique où les gens sont chaleureux.
14:21 Julien Sanchez, merci beaucoup d'avoir été le grand invité de France Bleu-Garloser ce matin
14:26 à l'occasion de vos 10 ans officiellement à la tête de la mairie de Bocquer.
14:31 Julien Sanchez, merci et bonne fin de semaine à vous.

Recommandations