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00:00 C'est ni bon ni mauvais. Je vous l'ai dit hier, mais à partir du moment où deux organes de presse sont contraints d'une façon ou d'une autre
00:16 de se séparer d'une masse importante de salariés et de journalistes qui restent sur le carreau, c'est obligatoirement un échec.
00:27 Cet échec, pour moi, et nous en avons toutes les preuves, cet échec, Mme Chen Kishun en porte la responsabilité.
00:40 Parce que, que ce soit avec moi, depuis mon retour, ou bien avec M. Kadhi, Mme Chen Kishun a tout fait, toujours tout fait,
00:53 pour qu'un accord ne se fasse pas. Non pas un accord de rédaction. Chacun avait sa ligne éditoriale. Indispensable. C'est ça, le pluralisme.
01:03 Chacun sa ligne. Ils sont à gauche, nous, droite, centre-droite. Il fallait mettre en commun les moyens, ce qui coûte, distribution,
01:14 trouver une idée pour un dimanche. Elle n'a jamais voulu le faire. Elle a tout fait pour contrer. Elle porte une responsabilité énorme dans cet échec.
01:28 Aujourd'hui, j'ai été contraint de faire un appel volontaire à ceux qui voudraient partir pour qu'on diminue la masse salariale.
01:38 L'avenir, ça va être en fonction de qu'est-ce qu'on peut faire avec... On passe de 108 à 60, une soixantaine. Qu'est-ce qu'on peut faire avec 20 journalistes ?
01:48 Et avec un peu moins de menteurs ? Et avec un peu moins de chauffeurs ? Et avec... Qu'est-ce qu'on peut faire avec ça ? Un quotidien ou un hebdomadaire ?
01:57 Si c'est un quotidien, ça veut dire qu'on va être de nouveau en frontal avec le quotidien Méline de Jean-Jacques Dijoux. C'est impossible.
02:10 En tout cas, je ne boxerai pas dans cette catégorie. Donc s'il y en a un des deux plus intelligent, pour le moment, c'est moi.
02:18 Et je veux faire ce que j'ai toujours demandé de faire, c'est-à-dire, il n'y a pas de place pour deux quotidiens. Un quotidien et un hebdomadaire derrière.
02:29 À la condition, bien évidemment, que celui qui fait le quotidien me foute la paix lorsque je suis en hebdomadaire. Sinon, c'est la guerre.
02:38 Si c'est la guerre, on va tous mourir. Mais ça ne suffit pas les morts, déjà ? Il n'y a rien d'inévitable comme il n'y a personne n'est remplaçable dans la vie.
02:46 Jean-Jacques Dijoux est un chef d'entreprise. Il va gérer son entreprise. Je lui fais confiance.
02:56 Si Jean-Jacques Dijoux trouve un intérêt à ce qu'on est ensemble, comme a dit le président du tribunal de commerce, oui, moi, je suis ouvert à toute proposition.
03:07 Mais encore une fois, il est hors de question de mélanger les genres. Les journalistes du quotidien sont les journalistes du quotidien.
03:16 Les journalistes du Gire et de Clicanou sont les journalistes du Gire et de Clicanou. Il n'y a pas de fusion. Ça n'est pas possible, ça n'est pas envisageable du lundi au dimanche.
03:28 Ça n'est pas possible. La presse réunionnaise, c'est d'abord une presse française. Il serait temps que les élus, les politiques parisiens s'en préoccupent.
03:40 Je le répète encore une fois, en métropole, tous les journaux souffrent, quotidiens, hebdomadaires. Tous souffrent. Sauf que, il n'y en a pas un qui meurt.
03:51 Pourquoi ? Parce qu'ils sont subventionnés, aidés, épaulés, et par l'État, et par les collectivités, départements, régions, etc.
04:00 Ici, c'est du cassage de gueule permanente. Quand une collectivité, notamment la région, aide, c'est pas pour rien. Ça n'est pas pour rien.
04:11 Et c'est la différence. Et je reviens là-dessus avec Didier Robert. Didier Robert, quand il donnait 1 euro au journal de Lille, il donnait 1 euro au quotidien.
04:20 Et même plus puisque le quotidien vendait à l'époque un peu plus que nous.