Podcast NBA Extra - Avec le duo Doncic-Irving, Dallas est l'épouvantail des Playoffs !

  • il y a 5 mois

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00:00 *Musique*
00:07 Bonjour à toutes et à tous et bienvenue dans un nouveau numéro du podcast NBA Extra.
00:11 Je suis avec un sacré duo aujourd'hui, c'est la première fois je crois que je fais le podcast avec
00:17 et Jacques Monclar et Chris Singleton. Bonjour à tous les deux.
00:20 - Salut Nico, Chris. - Salut Jacques, Nico.
00:23 - Ouais, y'a du level. - Bah ouais, parce que normalement c'est Adiolala.
00:25 - Tu dis pas n'importe quoi. - Ouais, c'est Adiolala qui devait être à la place de Chris
00:28 et puis au dernier moment y'avait tellement de matchs à préparer, l'émission, voilà.
00:31 Bah finalement Chris a remplacé au pied levé ce cher Adio.
00:35 On va parler aujourd'hui du retour en grâce de Kari Erving et des Dallas Mavericks
00:41 qui sont assurés d'éviter le play-in et qui ont sacrément grimpé dans la conférence ouest.
00:48 On va parler aussi des joueurs qui pourraient être les facteurs X des playoffs
00:52 et puis on terminera sur les joueurs ou les équipes qui nous ont déçus cette saison
00:55 et qui sont déjà éliminés de la course au play-in.
00:59 Il va shooter, il va shooter.
01:00 Oh, oh, oh, oh, imaginable !
01:03 Alors le retour en grâce de Kari Erving, quasiment 26 points de moyenne.
01:07 Joueur de la semaine lundi pour la première fois depuis mars 2015, on en a parlé dans NBA Extra.
01:12 Je commence par toi Jacques.
01:14 Est-ce que depuis le trade de Kari Erving à Dallas, enfin l'arrivée de Kari Erving à Dallas,
01:20 ça a mis du temps à se mettre en place collectivement,
01:22 ça a mis du temps à fonctionner sur le terrain entre Dunchic et Erving ?
01:25 Ça a du mal au départ à gagner des matchs.
01:27 On rappelle que Dallas n'a pas joué, ne serait-ce que le play-in la saison dernière.
01:31 Désormais, Dallas est où il imaginait être au moment de recruter Kari Erving, j'ai envie de dire.
01:37 On a fait un truc, un podcast sur Dallas et tout le monde s'affolait parce qu'il était huitième.
01:43 Je vais le rappeler quand même.
01:44 On s'est pas inquiété ici.
01:47 On dit non, ils sont là, oui, il suffit qu'ils enchaînent, etc.
01:51 Il y a plusieurs temps, l'arrivée de Kari, elle est surprenante.
01:54 Il est pas bien dans sa tête à l'époque, ça se finit en limonade complète
01:58 avec cette onzième place et une fin de saison catastrophe l'année dernière.
02:02 Les deux ensemble, on les voit très peu,
02:05 bon, deux joueurs de classe comme ça,
02:07 ils sont capables de jouer ensemble quand ils le veulent.
02:09 Et ils ont commencé par le vouloir en début de saison,
02:12 ils étaient chacun dans des performances quand ils jouaient.
02:14 Parce qu'au début, Kari était un peu blessé,
02:17 après c'est Luca qui est blessé,
02:18 et on voit que les deux commencent à être bien.
02:21 Et ils assurent, ils font des trucs, mais ça suffit pas pour gagner.
02:24 Puis là, t'as Gafford et PJ Washington.
02:26 - C'est ça qui a changé la saison de Dallas.
02:28 - Et là, les mecs, ils se disent, eh ben, si on est bien ensemble, qu'on partage,
02:33 Hardaway devient sixième homme, Washington apporte son physique,
02:37 Gafford plus Lavely, plus les anciens Kleber et compagnie, ça fait du physique.
02:43 L'équipe se développe et à l'heure actuelle,
02:45 c'est celle qui a le plus gagné depuis le All-Star Game.
02:48 Donc c'est un contender à l'Ouest clairement,
02:50 même si Denver fait toujours figure de fameux.
02:53 Et après, Kari, cette manière qu'il a en ce moment,
02:56 d'être dédié à 60, il fait un carnage dans les quatrièmes cartons.
03:01 Il porte les... Luca déroule le livre du match,
03:05 et à un moment, Kari, il a le dernier chapitre pour lui.
03:09 En ce moment, c'est comme ça que ça se passe.
03:11 Et c'est comme ça que Dallas gagne.
03:12 - Ouais, c'est surtout...
03:14 Il y a non seulement l'élément basket,
03:16 mais c'est un retour en grâce au niveau personnel.
03:19 Il a tellement fait des choses en dehors du terrain
03:22 qui a un peu grincé les gens,
03:25 mais ça a toujours été un des meilleurs joueurs de basket dans l'NBA,
03:30 que ce soit offensivement, créatif, finition.
03:34 Voilà, ça a toujours été un joueur merveilleux.
03:37 Et je pense qu'on est enfin...
03:38 On commence à l'apprécier pour l'homme qu'il est,
03:42 pour la manière qu'il joue au basket
03:43 et qu'est-ce qu'il peut apporter à une équipe.
03:46 On n'a pas vu ça depuis qu'il a quitté Cleveland,
03:50 la valeur basket qu'il avait.
03:52 Donc effectivement, l'année dernière, on était tous,
03:55 "C'est une catastrophe, Doncic et Irving, ça ne peut jamais jouer ensemble."
04:00 Effectivement, leur saison l'année dernière était une déception,
04:03 mais une catastrophe.
04:04 Mais cette saison, il y a des choses qui ont changé,
04:07 non seulement côté Kari Irving, mais côté Luca Doncic.
04:11 Tous les deux, ils acceptent l'un et l'autre pour le talent qu'ils ont.
04:16 Effectivement, mais ça n'a jamais marché, tout ça,
04:19 sans effectivement l'arrivée de Gafford.
04:22 Parce que ces joueurs-là, même s'ils sont magnifiques offensivement,
04:25 incontrats, des génies,
04:27 ils ont besoin d'un support, ils ont besoin d'un rebondeur,
04:30 ils ont besoin d'un défenseur.
04:31 - Et le physique de Washington en quatre.
04:33 - Et puis, il y a Washington qui arrive aussi.
04:35 C'est surtout ce côté, ça leur enlève aussi cette lourdeur défensive,
04:41 parce qu'on a parlé beaucoup de ça.
04:42 Oui, ils sont bien en attaque, mais ils ne défendent pas.
04:44 Mais personne ne défend s'ils n'ont pas quelqu'un derrière pour défendre le cercle.
04:48 Donc, effectivement, Gafford, Lively, PJ Washington, Jason Keyes,
04:53 enfin, la possibilité d'utiliser Kari Irving et Luca Doncic comme il le faut.
04:58 - Non, parce que c'est des avions dans la raquette, en fait.
05:00 Les deux, enfin, Gafford et Washington.
05:04 - Mais Kari en lui-même, plus Doncic en termes de talent,
05:11 c'est le duo d'arrière le plus infernal que tu puisses imaginer.
05:15 Donc, à partir de là, il faut trouver des rôles autour de ça.
05:18 Regarde le rendement d'un Dante X-Homme.
05:22 Dante X-Homme, tu le prends comme franchise player,
05:24 tu risques d'aller dans le mur quand même.
05:26 Mais tu le prends avec les deux autres sur un peu de ballon porté,
05:29 parce qu'ils portent beaucoup le ballon, les deux artistes.
05:32 Il faut être toujours dispo.
05:33 Il faut avoir des mecs qui savent jouer sans le ballon,
05:35 qui savent défendre, qui savent se sacrifier,
05:38 qui savent poser des écrans, qui savent être patients.
05:41 - Oui, il faut attendre d'avoir le ballon.
05:43 - Quelques bons rebondeurs offensifs, ça peut servir,
05:46 parce qu'il va y avoir des shoots.
05:48 - Parce qu'il faut bien expliquer tout ça à Hardaway quand même,
05:50 parce que c'est un joueur qui aime bien quand même toucher le cuir.
05:53 - Et lui, il passe de match à 4 à match à 25.
05:56 - Bah oui, voilà.
05:57 - Parce que les jours où il est chaud, ils vont l'arroser.
05:59 Parce qu'ils sont comme ça, parce qu'en ce moment,
06:02 Nico Harrison et Jakey, qui ont installé Nico Harrison,
06:06 le general manager.
06:07 - Tu rajoutes Mark Cuban, qui est toujours derrière son équipe.
06:10 Il y a un truc qui se passe à Dallas.
06:12 Et le premier round Dallas Clippers, qui est déjà établi,
06:16 il est magnifique.
06:17 Reste à savoir qui aura l'avantage, probablement l'Eclipse maintenant.
06:21 - Toujours Nowitzki, qui n'est pas loin.
06:25 C'est quand même une référence.
06:27 Quand tu commences à faire des conneries, tu regardes Nowitzki,
06:30 à mon avis, tu te remets tout de suite sur la ligne droite.
06:33 - Gardien du Temple, comme dans un autre registre,
06:36 Greg Popovich se sert de Manu Ginobili.
06:39 - Oui, oui, tout à fait.
06:40 - Pareil, jamais bien loin.
06:41 - Pour revenir sur...
06:42 - Pas de fonction, mais jamais bien loin.
06:44 - Mais de l'influence.
06:47 Pour revenir sur Kerry Irving, depuis le début de sa carrière,
06:51 hormis quand il jouait avec LeBron, et encore, ça dépendait des matchs,
06:54 ça a toujours été lui le créateur sur le terrain.
06:58 Avec Luka Duncic, il est déchargé de cette responsabilité.
07:01 - Oui, oui, je vais me permettre, la crise dira.
07:04 Non, avec LeBron, il n'était pas du tout...
07:09 En chasse, c'était l'équipe de LeBron, la manière de jouer de LeBron,
07:12 son poste de meuf-mâneur...
07:14 - Il ne l'est plus du tout, maintenant.
07:16 - Si, il peut l'être, mais il est con, c'est un con bon...
07:19 Oui, parce qu'il y a l'autre, mais ça n'empêche pas qu'il puisse le faire.
07:22 - Non, je ne te dis pas qu'il ne peut pas le faire.
07:24 - À Boston, ce n'était pas complètement son équipe.
07:29 La preuve en est que ça n'a pas duré.
07:31 Lui, il a cru que c'était son équipe.
07:33 Honnête, je m'excuse, quand il arrive, tout cailleri,
07:36 avec le panier sur la truffe de curry, le titre et tout...
07:40 C'est l'équipe de KD.
07:42 - Je ne dis pas que ce n'était pas son équipe, je te dis juste que sur le terrain,
07:44 il était censé être le créateur de jeu, avec Duncic.
07:48 Il est beaucoup plus déchargé de cette responsabilité.
07:50 - Non, en premier instant, non, pas du tout.
07:55 Parce que moi, je me souviens d'avoir regardé les matchs de Cleveland,
07:58 et en train de pester, parce que je dis, je déteste cette équipe de Cleveland.
08:02 LeBron, il dribble, il dribble, il dribble,
08:05 après il part, et après il utilise Kyle Irving.
08:09 Kyle Irving, c'est presque...
08:11 On est tous éblouis par le fait qu'il peut finir,
08:14 il peut faire plein de choses, il peut faire des super passes,
08:17 mais c'est jamais, rarement en première intention, à part le contre-attaque.
08:22 Il se décale en deuxième arrière, et c'est là, pour moi, il est le plus confortable.
08:26 La créativité à la fin, oui, quand il arrive au cercle.
08:30 C'est pour ça que c'est un génie.
08:32 On l'a vu, il peut changer de main au dernier moment,
08:35 il peut retourner, il peut trouver, entre trois défenseurs,
08:40 il peut trouver le panier, et c'est là qu'il trouvera une passe,
08:43 quand l'accès au cercle est fini, mais sa priorité, c'est d'abord le cercle.
08:48 Ça a toujours été. C'est un joueur comme ça, c'est ce qui le fait dangereux,
08:52 et qu'il y avait avec Kairi, Luka Doncic est complémentaire.
08:57 Maintenant, je vais rappeler un truc, parce qu'on a tous oublié ça.
09:00 Ils vont en finale de conférence, Dallas,
09:04 il y a qui avec Luka Doncic, messieurs ?
09:06 Il y avait un joueur qui n'est pas trop mal, en tout cas, il le montre depuis un certain temps.
09:10 - Ted & Branson ? - Branson !
09:11 - Et bien, c'est la même efficacité, mais tu rajoutes
09:15 Gafford, Washington, des mecs qui ont progressé en prenant...
09:20 Le mec qui était titulaire, Dwight Powell, il passe les citrons depuis deux mois.
09:24 - On va pas le voir !
09:26 - Alors que c'était un titulaire à Dallas, à l'époque.
09:29 - Et Dallas, attention, le premier tour, on dira beaucoup de choses,
09:33 parce que le vainqueur de Dallas Clippers, derrière, il va tomber probablement sur le numéro 20,
09:38 enfin, pas probablement, probablement ou Denver ou Minnesota,
09:42 puisqu'on va le savoir aussi rapidement, on a une fin de dernière semaine folle.
09:46 - Ouais, ou sur quoi ? - Denver ou Minnesota, c'est intéressant.
09:50 - On a hâte de voir ça.
09:52 - Après le Lakers Warriors d'hier soir, c'est intéressant.
09:58 - Chris, il veut pas en parler, il veut pas en parler dessus, là.
10:01 Il veut pas en parler. 26/41, Chris, à 3 points.
10:04 - Enfin, on peut pas en parler, il y a une B, etc.
10:07 - C'est bien, c'est quand même bien, 26/41.
10:10 - Avec une belle adresse pour Dremond Green, voilà.
10:12 - Oui, en plus, oui, ça, alors là.
10:16 - On va parler des joueurs qui pourraient être les "factor X" des...
10:20 - Dremond Green. - Dremond Green.
10:22 Dremond Green contre les Lakers et son copain LeBron.
10:24 - Mon dieu. - Il y a un joueur, Jacques, tu voulais en parler,
10:28 c'est Kawhi Leonard, évidemment, l'élier des Clippers,
10:32 qui est au frigo depuis quelques jours, depuis le dernier match, le 1er avril.
10:37 Inflammation du genou droit, officiellement.
10:40 Kawhi Leonard, évidemment, c'est en play-off,
10:43 pas loin d'être le joueur ultime, mais faut encore qu'il les joue, les play-off.
10:47 - Oui, puis faut pas se masquer, les Clippers y jouent le titre.
10:50 Ils vont peut-être perdre au premier tour, mais c'est leur ambition affichée.
10:55 Ce qui est fou, c'est que là, ils restent sur une performance magnifique,
10:58 sans Kawhi et sans Harden.
11:00 C'est une équipe qui sait très bien qu'elle va avoir besoin de
11:08 un maximum de joueurs qui font pas obligatoirement les back-to-back,
11:11 il les fait rarement Kawhi, donc ils le reposent.
11:14 Mais quand une équipe est aussi bonne qu'elle a été hier en faisant un truc incroyable à Phoenix,
11:19 ça pose problème aussi.
11:21 Idem pour Harden, maintenant,
11:25 il sait aussi que c'est un parcours du combattant, puisque tu vas tomber
11:29 4-5, derrière tu prends le premier.
11:32 Il faut y arriver, en finale de con.
11:34 Enfin, c'est le parcours, c'est à la fois bien de faire 4-5,
11:37 mais parfois c'est pas plus mal d'être 3-6, parce que tu évites au moins le premier.
11:41 Je pense que ce que les Clippers ont compris,
11:46 dans la méthode, Tyler en premier,
11:48 c'est qu'en faisant du load management, son équipe n'était pas prête pour les playoffs.
11:53 Donc, l'année dernière, effectivement, ils l'utilisaient beaucoup.
11:57 Paul George et Kawhi Leonard jouaient très rarement ensemble,
12:00 rarement à mon avis.
12:02 Et puis voilà, cette année, Kawhi Leonard n'a jamais autant joué.
12:06 Paul George, Kawhi Leonard, on n'a jamais autant joué ensemble.
12:09 Donc, effectivement, bon, maintenant, ce qui se pose la question,
12:13 Kawhi Leonard a déjà eu des problèmes de genoux.
12:16 Est-ce que ça, c'était trop ? Est-ce que lui, il a un genou, maintenant, où il ne peut pas
12:20 faire 60 matchs, 65 matchs, arriver en playoffs, en pleine forme ?
12:25 Il va falloir regarder, parce que moi, c'est très inquiétant
12:30 que ces problèmes de genoux arrivent maintenant.
12:31 - Oui, mais il dit genoux, mais c'est peut-être un état général.
12:34 Avec Kawhi Leonard, c'est toujours le grand mystère, la grande muette, on ne sait jamais rien.
12:39 - C'est peut-être fait exprès, on ne veut pas prendre de risques.
12:41 - Arden, il a une tendinite de quoi ?
12:43 Ça fait un moment qu'il a un peu la tête dans le sac.
12:46 Ils auront besoin, lui, il est aussi un des joueurs bascules des Clippers.
12:52 Mais ce qu'il y a de sûr, c'est qu'avec un Kawhi Leonard à un fort niveau,
12:56 les Clippers qui n'ont pas de poste 4 dans cette équipe,
13:00 et c'est donc lui qui défend sur eux,
13:02 ils ne pourront pas aller en small ball bien loin, à commencer par le premier tour face à Dallas.
13:08 Ils auront besoin de tout le monde, celui-là, de premier tour,
13:11 bam bam bam bam bam bam, c'est un tremblement de terre.
13:15 - J'ai noté quelques autres joueurs, alors évidemment pas dans le même registre que Kawhi,
13:20 qui pourraient être les "factor X" pour leur équipe.
13:22 Il y a un joueur dont on parle finalement assez peu, c'est Nasrid, à Minnesota,
13:27 qui a pris énormément d'importance par rapport à ce qu'il pouvait avoir en début de saison.
13:33 Chris, Nasrid à Minnesota, c'est un joueur qui peut être un "factor X" sur une série de playoffs ?
13:39 - Heureusement que Nasrid était là pour les Wolves quand même,
13:43 parce que dans l'absence de Cat Towns,
13:46 voilà, il est rentré dans le 5 Major,
13:50 il devient moins "X factor", pour moi il est "X factor" s'il restait sur le banc.
13:55 Quand il rentre, effectivement, tu ne perds pas, tu sors Woody, tu sors Towns,
14:01 tu ne perds pas vraiment parce qu'il est capable.
14:03 - Mais Towns va revenir pour les playoffs.
14:05 - Oui, offensivement, il est capable de faire plein de choses,
14:08 il a une dureté dans la raquette,
14:11 il a un shoot à 3 points qui est fiable, on l'a vu cette année.
14:16 Donc effectivement, il est un joueur très très important,
14:19 dans la rotation, défensivement, il permet aussi,
14:23 il n'y a pas de perte de niveau quand lui il rentre,
14:26 quand Rudy sort, quand Towns sort,
14:29 là ils sont aussi forts dans la raquette, défensivement.
14:32 Donc effectivement, oui, il fait partie des joueurs très importants.
14:37 - Oui, il a pris sa place dans ce basket de big man,
14:39 il apporte du physique, parce que c'est un 5,
14:42 c'est un petit 5 qui s'est écarté en 4 et maintenant qui joue comme un 3.
14:48 Il a une vélocité, il a un mental,
14:52 il fait partie de ces mecs qui se sont développés au début,
14:54 je ne vais pas dire que c'était la mascotte au bout du banc,
14:56 mais il y avait un peu de ça pour le public.
14:59 Et puis il a fait des trucs,
15:01 et à chaque fois que Rudy a été blessé,
15:04 que Carl Anthony Towns a été blessé, il a répondu présent.
15:07 Il a eu maintenant un shoot qui n'est pas très esthétique,
15:10 mais qui va sérieusement dedans.
15:12 - Sérieux, oui.
15:13 - Et puis physiquement, c'est un bœuf de cercle à cercle,
15:16 il manque un peu de taille, mais il est hyper tonique, hyper dur,
15:19 costaud et tout, c'est un phénomène de foueur.
15:22 Mais c'est vrai que titulaire,
15:27 je ne vais pas dire qu'on n'a pas vu la différence avec Anthony Towns,
15:30 parce que c'est un basket différent qui est pratiqué par les Wolves et Chris Finch,
15:34 avec Anthony Edwards qui est quand même plein gaz depuis un moment.
15:39 Voilà.
15:40 - On a l'impression que Nazarine, il fait partie,
15:43 il y en a 3 ou 4 comme ça dans l'NBA.
15:46 - Puis il offre des draps de bain au public.
15:48 - Voilà, et je pense que c'est un joueur qui pourrait jouer dans plusieurs générations.
15:52 Il n'a pas de génération.
15:54 Aujourd'hui, il a le shoot-out vraiment, on dit que c'est un modère,
15:57 mais on voit qu'il est rugueux, il est dur, difficile.
16:00 Tu imagines bien dans l'équipe des Celtics des années 80,
16:05 en train de batailler, en train de... Non, non, super.
16:07 - Le New York de John Stark, c'est aussi...
16:11 - Charles Auckley.
16:13 - Magnifique.
16:14 - J'ai pensé aussi en Factor X,
16:16 alors lui c'est un titulaire, mais c'est un joueur qui a paru cette saison
16:20 et qui a ébloui tout le monde à New York, c'est Deuce McBride,
16:23 qui sort du...
16:25 - Miles McBride.
16:26 - Miles McBride, par ailleurs.
16:28 Miles McBride, qui sortit un peu du chapeau de Tom Thibodeau
16:32 sans qu'on le voit vraiment trop arriver.
16:34 - On comprend mieux pourquoi ils ont lâché Quickly.
16:36 - Oui, tout à fait.
16:37 Il y avait de la suite dans les idées.
16:39 - Il y avait une cohérence, parce que le choix de Quickly,
16:43 il est douloureux pour les fans, pour l'équipe.
16:47 Avec RJ Barrett, c'était les jeunes qui se cisent là,
16:51 c'était les jeunes pour aller à Toronto et faire venir O.J.Nenobi
16:55 et mettre sur le terrain à Miles McBride,
16:57 qui a mordu dedans de manière incroyable.
17:00 Je crois que c'est surtout aux Warriors qu'il a commencé.
17:03 D'ailleurs, c'était un match qu'il gagnait aux Warriors,
17:05 où il jouait 40 minutes ou 46 minutes, enfin un truc de fou.
17:09 - Et puis il fait un carton à 3 points.
17:10 - Et il fait un carton, et puis c'est parti.
17:12 Et puis il surfe là-dessus.
17:14 Il est rentré dans la Nova Galaxy avec les trois de Villanova,
17:20 O.J.Nenobi, lui, Miles McBride, les deux big men,
17:24 tu vois, Artenstein et Robinson, les deux big men.
17:28 Voilà l'équipe d'Enix pour la saison,
17:31 et elle risque d'être un joli poil à gratter.
17:33 Si elle arrive à faire 3 ou 2, pas 4,
17:36 parce que 4, elle t'attrape Boston direct.
17:39 Ce sera magnifique, magnifique.
17:42 - Ouais, McBride, il est tout à fait...
17:46 C'est vrai que personne n'a compris.
17:47 - Il va vite, il est petit, il va vite.
17:49 - Il est petit, il va vite, et il correspond tout à fait,
17:53 je pense, à la philosophie de Thibodeau.
17:55 Thibodeau, il y a des gens qui ont du mal à comprendre cet entraîneur.
17:59 - Ouais, mais c'est un joueur 100% Thibodeau.
18:00 - Mais ce que moi, je...
18:01 Bon, c'est un de mes entraîneurs favoris.
18:03 Je pense qu'il a toujours une ligne de conduite,
18:07 des idées, une philosophie,
18:09 qui ne changera pas pour rien au monde.
18:12 C'est un mec qui va pas dire "ah, parce que eux, ils veulent celui-là,
18:14 je vais le faire jouer celui-là".
18:16 Et ça, il fallait le faire, il fallait résister à plein de choses.
18:19 Mais McBride, effectivement,
18:22 quand tu vois Josh Hart qui joue tout le match,
18:24 quand tu vois un joueur comme McBride qui joue tout le match,
18:27 tu comprends que Tom Thibodeau, il sait que ces mecs-là,
18:30 c'est ses guerriers.
18:31 Et s'il veut gagner quelque chose, effectivement, en play-off,
18:34 s'il veut, comment on dit, on pourra la latter,
18:36 c'est ça qu'ils vont être,
18:38 il faut des joueurs comme ça,
18:41 qui ont une certaine dureté, qui ont peur de rien.
18:44 Et on l'a vu, il peut, on parle de factor X,
18:48 oui, effectivement, quand Rihant, il commence à te mettre à 3 points partout,
18:51 il court, en transition, c'est un premier danger.
18:55 Dans le basket moderne, c'est-à-dire le double pas,
18:58 c'est le shoot à 3 points qui a remplacé le double pas,
19:01 il peut être très important.
19:03 Mais...
19:05 Est-ce que,
19:07 quand ils transfèrent
19:09 Quigley et Barrett pour Anunobi et Atchoua,
19:13 mais surtout Anunobi, Atchoua, il a été réactivé aussi par Thibodeau,
19:17 alors il est de New York, tout ça, tout ce que tu veux, mais bref.
19:20 Vous vous dites, comment ils vont faire derrière ?
19:24 Il y a Brunson, oui, bien sûr, Brunson, et quel Brunson ?
19:28 Mais Miles McBride, il sort de la boîte,
19:32 on l'avait vu de manière furtive,
19:34 beaucoup plus poste 2 que poste 1 d'ailleurs,
19:37 c'est un gars qui apprend, je suis d'accord avec Chris,
19:40 il est dans le groupe de Thibodeau,
19:43 et après, Ogier Anunobi, c'est un feat incroyable aussi,
19:45 parce qu'il ne porte pas de ballon, il bouge sans le ballon,
19:48 il prend des rebonds, il peut couvrir l'absence de Handel,
19:52 pour eux c'est un feat incroyable, même ce que je trouve,
19:55 qu'ils ont beaucoup donné,
19:57 en donnant Barrett et Quigley quand même, sur le marché.
20:00 Sur le papier, ouais, c'est beaucoup pour Anunobi,
20:04 surtout qu'il y a Anunobi, et en contrat si je ne dis pas de bêtise,
20:08 il faut le ressigner Anunobi en fait.
20:10 Non, Barrett et Quigley,
20:13 quand ils sont arrivés, étaient censés être l'avenir.
20:15 Le futur.
20:16 Le futur pour les Knicks, mais au fur et à mesure,
20:19 je pense que Thibodeau en premier,
20:22 a vu que ça n'allait pas passer comme ça.
20:24 Ils se sont fait manger par les Nova Boys.
20:26 Voilà, ils se sont mangés par les Nova Boys, au niveau mentalité,
20:29 au niveau implication défensive,
20:32 parce qu'il veut bien, Thibodeau, avoir des joueurs qui attaquent,
20:36 qui attaquent, mais derrière,
20:37 t'as Inter, revenez en défense,
20:39 et garder quelqu'un, au moins être près de quelqu'un.
20:43 Et Quigley et Barrett, ils ont été un peu trop gourmands,
20:48 leur investissement en attaque,
20:51 qui n'a pas correspondu du tout au basket de Thibodeau.
20:54 Chris, c'est pour toi celui-là,
20:57 un factrix, les puffs, les curses,
21:00 parce qu'en fait, on en a parlé en plus, il n'y a pas très longtemps...
21:03 - Une sardine Whitty.
21:05 - Non, mais on est obligé de penser à D'Angelo Russell pour les Lakers.
21:09 C'est lui, on peut dire ce qu'on veut sur Anthony Davis,
21:12 sur le Brown, sur le reste de l'effectif,
21:14 mais celui qui peut faire que les Lakers passent 1,
21:18 avoir 2 tours de play-off, c'est D'Angelo Russell,
21:20 parce que les deux autres, on sait qu'ils vont être bons,
21:22 mais D'Angelo Russell, c'est une pièce qui parfois est lancée en l'air,
21:25 et si elle tombe du bon côté, tu peux aller loin,
21:27 mais ce n'est pas sûr d'avoir le bon résultat.
21:30 - Franchement, il fait partie du facteurisme.
21:32 Moi, il ne peut pas, pour moi,
21:34 je ne dis pas que les Lakers ont eu raison de le garder.
21:40 Je pense qu'il y a très longtemps, tout le monde avait dit,
21:42 même LeBron sans dire très fort,
21:46 avec lui, on n'ira pas, parce qu'il est trop irrégulier,
21:50 il ne faut pas oublier qu'il était benché pendant très longtemps,
21:53 avant qu'il s'éclatait un petit peu à 3 points,
21:56 mais je ne crois pas une seconde,
21:58 que lui seul, il peut être un facteur X avec les Lakers.
22:01 Rui et Achilva, oui, absolument.
22:06 Prince, absolument.
22:08 Ce sont des gens, et ça va être à plusieurs.
22:10 Il faut qu'ils opèrent, il faut qu'ils performent tous,
22:13 et s'ils peuvent récupérer Van Der Beek,
22:15 là, ça va être un autre facteur X.
22:18 Mais D'Angelo Russell, le fait qu'il met des shoots à 3 points ou pas,
22:21 ce n'est pas ça qui va gagner quelque chose.
22:23 C'est quand tu as un groupe...
22:24 Si tu les mets, tu as plus de chances d'aller loin.
22:26 Si tu les mets, tu perdras de 2 ou de 15.
22:29 Le fan des Lakers, il me cite 6 facteurs X.
22:34 Voilà, il nous font les facteurs X.
22:37 Vous comprenez que les Lakers n'ont très pas de chance de gagner le titre.
22:40 Je ne sais pas.
22:41 Sur D'Angelo, je suis toujours partagé sur les joueurs de talent comme ça.
22:45 Parce qu'il a montré cette année, quand même,
22:49 dans le contexte des Lakers,
22:51 qui n'est pas un contexte facile quand on n'est pas Lebron ou Hedy.
22:55 Je suis d'accord, Lebron et Hedy, sur leur perf,
22:58 sont incontestables, Reeves, malgré une faiblesse en défense incroyable,
23:02 est un joueur aussi fiable, on va dire.
23:05 Ils sont comme ça, il y en a quelques-uns...
23:07 J'ai oublié de citer, je voulais mettre dans mes facteurs X aussi.
23:10 De faire le groupe, de faire les X.
23:12 Mais après, les autres, ils sont d'une irrégularité incroyable.
23:17 Prince, un peu moins comme Torrent.
23:18 Quand il joue.
23:19 Ça fait partie de la première irrégularité.
23:23 C'est d'ailleurs l'hommage qu'on doit faire à Anthony Davis cette année.
23:25 Il a bien fait d'être absent hier, ça on ne s'est pas vu.
23:29 Dès qu'il n'est pas là, lui, les NX, les NX, je suis habitué,
23:33 les Lakers deviennent une équipe qui vaut la 12ème place.
23:39 Parce que la défense est un paramètre important à ce jeu.
23:42 Et sans Anthony Davis, il n'y a pas de défense.
23:45 Alors Dilo, lui, peut amener de la folie.
23:47 Et s'ils sont capables, sur une série, deux séries, trois séries,
23:52 d'avoir de la réussite à trois points, c'est une équipe qui chance de visage.
23:57 Quelle est la première gâchette qu'il peut mettre dedans ?
23:59 C'est lui quand même.
24:01 Alors, est-ce qu'on ne fait pas les choses pour lui ?
24:03 Est-ce qu'il est irrégulier ?
24:04 Est-ce qu'il y a un paramètre mental ?
24:06 Mais ce que je sais, moi, c'est que s'il met dedans,
24:09 les Lakers redeviennent une bonne équipe.
24:11 Avec Anthony Davis, bien sûr, qui apporte du défenseur.
24:14 Vous pouvez me parler de tous les autres.
24:16 Ce sont des joueurs du même niveau.
24:18 Même l'autre, le Jackson Davis, qui est excité comme une puce.
24:21 Euh...
24:22 Pas Jackson...
24:23 C'est Jackson Hays, pardon.
24:24 - Jackson Hays. - Jackson Hays.
24:25 - Je pensais à Tracer Jackson. - Ouais, je pensais à Tracer.
24:27 Qui fait un super fin de saison.
24:30 Magnifique.
24:31 Ils sont tous... Ils ont des qualités.
24:33 Mais celui qui peut les amener, et tu...
24:36 Tu es bien placé pour le savoir.
24:38 Je te renvoie sur l'Overtime.
24:40 - Tu vois ? - Ah oui, oui, oui.
24:42 - Le début de saison, le preview de chaque saison. - Bien sûr, la préview des Lakers.
24:45 Moi, je pense que j'ai dit, cette équipe-là, on connaît le rendement des deux autres.
24:49 Mais si Angelo Russell ne fait pas un step-up...
24:52 Ouais.
24:53 Qui va...
24:54 Malgré tout, on aura toujours le factor Z.
24:58 C'est-à-dire, on a toujours Darvinin.
25:00 Que pour moi, il va...
25:01 Il ne peut pas te sortir d'un forêt.
25:03 Il n'aime pas.
25:04 Il n'aime pas Darvinin.
25:05 Oh que non !
25:06 Non, Darvinin, pas fan de Christian.
25:08 Parce que non, tout simplement, je pense que...
25:11 Donc, quelle que soit la raison, il est encore là.
25:15 Parce que je pense que...
25:16 - C'est pas passé long, un moment, quand même. - Oh, malgré tout, il faut arrêter.
25:18 Quand on a vu l'effectif qu'ils avaient, ils n'ont aucune raison, aujourd'hui,
25:22 d'être en train de jouer pour la 10e place, la 9e place.
25:26 S'il te plaît.
25:26 Ils ont assuré la 9e, déjà.
25:28 Ouais, bon, allez.
25:29 Mais cette équipe des Lakers, le staff,
25:34 enfin, Pellinka, qui multiplie les mouvements,
25:39 qui parfois fait une retenue, qui rajoute...
25:41 Hier, il se retrouve maintenant avec Vincent, Edwin Weedy,
25:45 et Dilo, et Reeves, qui est dans les parages,
25:48 - et le Brod qui est en-dessous de la basse. - Ouais, c'est en aucun sens.
25:50 Je pense que Pellinka s'est un peu perdu, aussi,
25:53 après avoir pris des bons joueurs, comme Vanderbilt, Prince, Shimura,
25:57 Hantorier, même le retour de Dilo, à l'époque.
26:01 Jenny Boss marche avec Pellinka et Darvin Ham.
26:09 Je pense qu'il n'y a pas de problème majeur entre Ham et les joueurs,
26:14 mais entre ne pas avoir de problème majeur et jouer pour quelqu'un,
26:18 il y a toujours une différence.
26:20 - Quand tu regardes... - Ils ne sont pas contre,
26:22 mais ils ne sont pas totalement pour.
26:24 Oui, ça ne se bouscule pas derrière lui pour dire "Ah tiens, on est avec lui".
26:27 Et quand on regarde toutes les équipes qui ont réussi,
26:29 et je pense que c'est un des plus grands teurs de Lakers,
26:31 c'est de ne pas avoir établi une hiérarchie des rotations,
26:36 des règles dans leur équipe.
26:38 Les équipes qui fonctionnent, effectivement, c'est Boston,
26:42 tu ne vois pas 25 000 changements dans le 5e majeur.
26:46 Denver, quand ils sont physiquement bien, tu ne vois pas de changements,
26:49 il y a un rôle, Watson sort du banc, Brown sort du banc,
26:54 voilà, on a une philosophie qui fonctionne.
26:57 Même Thibault avec tous ces trucs, il avait des rotations.
27:00 Vous ne pouvez pas, parce que les autres, ils voulaient que quelqu'un d'autre...
27:02 - Peu ! - Changez peu, peu, mais...
27:04 - Oui, il ne s'embête pas, il ne change pas trop de toute façon.
27:06 - Mais c'était cohérent, quand son équipe était en bonne santé,
27:10 c'était cohérent.
27:11 - Il a tâtonné toute la saison, Darvinin, mais en fait,
27:13 il a beaucoup changé et au final, ça n'a jamais décollé,
27:16 ça ne s'est jamais écroulé, mais ça a toujours resté...
27:18 - Voilà, il y a aussi un truc, c'est que leur bonne période,
27:21 comme les Warriors d'ailleurs, ont été éclipsés par le fait que
27:24 devant, ça a gagné de manière infernale.
27:27 Si Houston finit à...
27:29 Oui, c'est possible que Houston finisse à 50%,
27:32 parce qu'ils sont à 40 victoires,
27:34 ils sont à une victoire pour deux matchs de faire 50%,
27:37 t'auras 11 équipes à 50% à l'Ouest.
27:40 Alors qu'Atlanta et Chicago sont...
27:44 Ils sont loin, loin, loin, t'as que 8...
27:46 - Ils sont à 6 victoires des 50% à l'Ouest.
27:48 - Tranquille, tranquille.
27:50 - Surtout que, autant le playing à l'Ouest,
27:52 on va dire qu'à l'Ouest, il a un sens,
27:54 autant à l'Est, en fait, on allait vite, en fait.
27:56 - Et regarde la saison des Bulls,
27:59 ils sont toujours capables d'aller gagner un match contre n'importe qui.
28:04 C'est une équipe comme ça, et Atlanta est capable aussi de faire des coups,
28:09 je veux dire, ça va pas être cadeau pour Miami et les Sixers au premier tour.
28:14 Même si les Sixers, avec Big Joel, qui s'est drôlement affiné,
28:17 qu'est-ce qu'il est fit !
28:19 Lui, c'est le factor X, pour les Sixers.
28:22 C'est un gros X !
28:25 - Il faut que Big Joel prenne la place, ouais.
28:27 Messieurs, il reste très peu de temps,
28:30 je voulais terminer par vos déceptions de la saison,
28:33 que ce soit des équipes ou des joueurs.
28:34 On peut parler d'équipes éliminées des playoffs,
28:36 moi j'avais pensé aux Brooklyn Nets,
28:37 ce que j'attendais quand même bien mieux cette saison.
28:40 Alors c'était avec Ben Simmons dans mon esprit,
28:41 mais il a quasiment jamais joué.
28:43 - Ça a faussé un peu tout.
28:44 - Ouais, ça a tout faussé, mais même,
28:46 je trouve que même sans Ben Simmons, il y avait une équipe qui était,
28:49 qui pouvait au moins lutter...
28:50 - T'as pas été effrayé par les pistotes ?
28:52 - Ouais, mais les pistotes, en fait, j'en attendais pas grand-chose,
28:54 donc j'ai pas été déçu.
28:55 Si t'attends rien, tu peux pas être déçu.
28:57 - Ah, quand même, là...
28:58 - Pas aussi nul, peut-être pas.
28:59 - À ce niveau-là.
29:00 - Ouais, pas aussi nul.
29:00 - Ils ont battu le record de défaite,
29:02 c'est douloureux pour les joueurs.
29:03 - Ils t'amènent en entraîne tout à l'heure,
29:05 que tu payes des millions, des millions, des millions...
29:06 - Il veut pas partir d'ailleurs, Ben Simmons.
29:07 - Ben, il avait raison d'ailleurs.
29:09 - Il veut pas partir.
29:10 - Comment c'est,
29:11 je sais pas s'il y aurait beaucoup de clients non plus.
29:14 - Bah, c'est le Bourbier,
29:14 si on lui donne le même contrat prochain,
29:17 Chris, il y va.
29:19 - Moi, je suis un peu déçu.
29:22 Je suis déçu aussi de Washington,
29:26 parce que c'est quand même un Bourbier incroyable.
29:29 - Jordan Poole.
29:29 - Avec Jordan Poole, qui, quel que soit son talent,
29:32 est quand même difficile.
29:33 Et Kuzma et tout ça.
29:36 Je vois des keysport qui se développent.
29:38 On a vu Bilal, je suis un peu inquiet pour le poignet de Bilal aussi.
29:42 Parce qu'on a pas de news, parce que c'est chiant,
29:44 pour un basketeur, un poignet.
29:47 Utah, qui est ridicule, qui est à 13 victoires, 13 défaites de suite.
29:51 Le tanking est scandaleux dans le comportement.
29:55 Cette année, une petite déception avec la non-progression de Sacramento.
30:00 - La stagnation.
30:01 - La stagnation.
30:02 Alors, je vais faire hurler mon camarade en face.
30:05 Pour moi, une des déceptions de la saison, ce sont les Lakers.
30:07 - Ah, bien sûr.
30:08 - Alors, on s'en fout.
30:09 - Moi, je pense qu'ils avaient les moyens d'être top 5.
30:11 - Ouais, top 6.
30:12 Éviter le Play, non, moi, je crois.
30:13 - Ouais, Play.
30:14 - Moi, j'ai commencé par Tarttit, il est là.
30:17 - On va pas oublier Milwaukee.
30:21 - J'allais...
30:21 - Qui a un flop.
30:22 - Deuxième à l'Est.
30:24 - J'allais ajouter...
30:25 - Non, mais c'est dingue de dire Milwaukee, c'est un flop, c'est son deuxième à l'Est.
30:28 - J'allais ajouter les Bucks, on nous a vendu du rêve.
30:32 Finalement, c'est un cauchemar.
30:34 - Mais c'était du rêve sur le papier, Camillard, de Yannis.
30:36 - C'est ça qui est super.
30:37 - C'est dingue, ça.
30:38 - C'est super.
30:39 Moi, j'adore ça parce que chaque fois qu'il y a un truc comme ça, c'est même l'année dernière avec Don't Cheat et Irving,
30:44 tout le monde disait "tu vas voir, ils vont mettre 160 points, ça va être super", mais pas du tout.
30:49 On joue pas sur du papier.
30:51 Les Bucks non plus.
30:52 Et là, le Bucks, je veux dire, des fois, ça frôle le ridicule, le nombre de matchs qu'ils ont perdus.
30:58 Quant aux équipes de bas de classement chez eux, sans producte de jeu, je vais ajouter les Cavs.
31:03 Moi, j'étais l'année dernière fan des Cavs.
31:07 - T'es déçu des Cavs cette saison ?
31:08 - Oui, parce que je pense qu'ils devaient faire plus.
31:10 - Ils ont eu beaucoup de blessés.
31:12 - Ouais, ils ont eu beaucoup de blessés.
31:14 - Mais les Bucks, leur trade, il a valorisé un joueur, il a valorisé Jules Ollidé.
31:20 Et je pense que dans le management, ils se sont trompés.
31:22 C'est surtout pas lui qu'il fallait bouger.
31:24 - Ils se sont trompés sur le profil.
31:26 - Et surtout pas pour un switch Lillard, Jules Ollidé, interprété comme ça.
31:31 C'est une catastrophe pour le collectif.
31:33 Il fallait peut-être plus jouer sur Brook Lopez, mais il n'y avait peut-être pas preneur,
31:37 ou rien toucher et partir comme ça.
31:39 - T'es obligé de faire Jérôme parce que Chris Middleton était blessé.
31:42 Chris Middleton, potentiellement, ça pourrait être une bonne idée d'échange.
31:46 - Et bien, tu fais rien.
31:48 - Les Francis Boas ont trop perdu.
31:50 Déjà, c'était pas glorieux.
31:51 - Avec, t'avais une équipe, voilà.
31:53 - Et puis, je trouve que Janis se perd depuis l'année dernière en playoff.
31:58 Avec son histoire, l'échec n'existe pas.
32:01 - Oui, on peut toujours raisonner sur les mots,
32:03 mais quand à tout le moins, c'est un coup d'arrêt,
32:06 et même dans l'expression, toujours énervé, toujours excité,
32:10 il a beaucoup moins de fluidité, il fait plus gagner son équipe en ce moment.
32:15 - Ça faisait longtemps, ça.
32:18 - Et ouais, c'est le plus important.
32:20 - Oui, et il y a plein de joueurs...
32:22 - Il y a assez, parce qu'ils ont 50 victoires quand même.
32:24 - Il y a plein de joueurs que tu dis, moi je perds l'échec après l'avoir joué.
32:27 Janis, je sais ce qu'il va faire.
32:29 Il va courir, spin move dans la raquette,
32:32 il va nous éblouir avec quelques dunks comme ça,
32:35 moi ça me... et puis il me gonfle avec son discours,
32:39 "on va regarder les vidéos, on va être meilleurs, il faut qu'on soit meilleurs",
32:42 il dit ça tout le temps. - C'est là où il se perd.
32:44 C'est là où il se perd, il communique pas bien en ce moment, et peut-être trop surtout.
32:48 Doc Rivers arrive pas à contrôler grand chose de cette équipe,
32:54 qui a perdu contre trois équipes en perdition,
32:57 sur Detroit, Washington et Toronto, je crois de mémoire.
33:00 - Il y avait un Charlotte là-dedans aussi.
33:02 - Charlotte à la place de Detroit.
33:05 Là, ils font une perf cette nuit,
33:08 Janis a le mollet qui a couiné, on va savoir ce qu'il a,
33:12 ça sent pas bon pour...
33:16 pour les box, et c'est pour ça que
33:20 Cleveland, le Magic et les Knicks ont tout intérêt à être trois,
33:24 deux, trois dans ce groupe-là, pour éviter Boston jusqu'à la finale de conférence,
33:30 et deux, parce que la bête Milwaukee a l'air un peu de saigner,
33:33 même si sans lui hier, ils ont fait un super match.
33:36 Enfin, sans lui. Avec lui, moins.
33:39 - On aura l'occasion d'en parler, mais là, juste pour conclure,
33:42 votre équipe surprise pour les playoffs ? Play-in, playoffs, tout confondu.
33:46 - Les Knicks. - Les Knicks.
33:48 Knicks, finale de conférence ? - Allez.
33:50 - Allez, finale de conférence, Chris.
33:52 - C'est une surprise, ça serait une surprise.
33:56 - Non, je vais dire... - C'est un Dallas, dans l'absolu, même pour la finale ennemie.
34:00 - Ouais, ouais. Non, je vais dire OK, si.
34:03 Parce que je sais que tout le monde pense qu'ils vont s'écrouler,
34:06 mais c'est un petit plaisir, parce que j'aime bien les voir jouer,
34:10 j'aime bien leur enthousiasme, j'aime bien leur état d'esprit,
34:13 peut-être qu'ils vont pas rêver, mais s'ils arrivent pas,
34:16 c'est qu'ils auraient tout lâché, et ça, c'est bien.
34:19 - OK, ça marche. Bon, ben merci à vous deux, je vous souhaite une excellente journée,
34:23 une très très bonne émission, et je vous dis à très bientôt.
34:27 Ciao, ciao, bye. - Ciao.
34:30 - Oh my goodness, oh my goodness.
34:32 - Ce mec-là, il faut l'enfermer !
34:34 C'est pas possible, c'est pas possible !
34:37 Sous-titrage Société Radio-Canada
34:41 [Musique]

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