• il y a 8 mois
Le journaliste, Geoffroy Lejeune, revient sur le dernier discours d’Eric Dupont-Moretti : «Le discours du garde des Sceaux est presque désespérant».

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Transcription
00:00 - Non mais le discours du garde des Sceaux est presque désespérant à force.
00:05 Parce que vous l'écoutez, vous avez le sentiment que l'État est présent partout,
00:09 que la situation est sous contrôle, que 365 interpellations, il faudrait s'en réjouir,
00:14 vous avez raison de dire 100. - Comparation, ce ne sont pas des interpellations,
00:17 comparation devant la justice. - Bien sûr.
00:18 Et que l'État est présent. Il y a deux semaines, trois semaines pardon,
00:22 le ministre de l'Économie nous a expliqué que les trafiquants maintenant
00:24 utilisaient des sous-marins dans la mer pour tromper les contrôles à ouf frontière.
00:29 - On est sur deux choses très différentes. - Des drones, des sous-marins.
00:33 - Il y avait des cartels comme Madeline qui s'installait en France.
00:35 - La cartélisation de la France, maintenant on découvre la corruption des élites
00:38 avec la mer d'Avalon qui est suspectée de beaucoup de choses,
00:41 avec les 70 kilos de cocaïne et les lingots d'or qu'on a retrouvés chez elle.
00:44 D'un côté vous avez la description du réel quotidiennement par de multiples canaux
00:48 qui vous montrent une situation de cartélisation, de basculement.
00:53 Il y a quasiment des narco-villes et peut-être qu'un jour on sera un narco-État,
00:56 en tout cas ça commence à devenir une crainte. - Apparent que non, je crois.
00:58 - Mais non mais bien sûr. - On devient pessimiste des choses.
01:00 - Non pas du tout en fait. - Moi je fais confiance aux policiers.
01:02 - Alors pardon, je vais justement, non mais moi aussi je fais confiance aux policiers pour empêcher cela.
01:06 Mais juste les magistrats marseillais qui se sont fait d'ailleurs gronder par Dupond-Moreti
01:10 quand ils sont venus parler sous serment au Sénat.
01:11 - Ce qui dit d'ailleurs qu'ils posent des vraies questions sur l'indépendance de la justice.
01:14 - Merci, vous avez raison. - Mais bon c'est le syndicat de la magistrature qui le dit donc voilà.
01:18 - Mais ils sont venus décrire justement... - Ça m'embête un peu de dire la même chose qu'eux.
01:22 - Ils ont dit "une guerre perdue" en parlant de Marseille et de la drogue à Marseille.
01:26 Donc si on les écoute, et je pense qu'ils sont plus sérieux que moi en tout cas pour définir,
01:30 pour mettre un diagnostic sur la situation,
01:33 on peut considérer que Marseille est à deux doigts de basculer dans la narco-ville.
01:37 Et il y a d'autres villes d'ailleurs, on sait que ça s'étend dans les campagnes, dans les villes moyennes, etc.
01:41 La question de s'inquiéter de devenir un narco-État se pose, pardonnez-moi.
01:47 [Musique]

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