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NewsTranscription
00:00 - Et on va donner la parole à Olivier Benkeli, votre maman elle écoute aussi Olivier Benkeli ?
00:03 - J'espère.
00:04 - Ah bon.
00:04 - J'espère.
00:05 - Vous avez vu "La Malédiction, l'origine" ?
00:07 - "La Malédiction, l'origine" !
00:08 - Qu'est-ce que ça donne ça ?
00:09 - Pour une grosse voix joie, tu m'avais parlé de "Ghostbusters" mais j'ai choisi "La Malédiction, l'origine"
00:13 ça donne quoi ? Vous sentez le parfum du soufre, vous sentez l'antéchrist.
00:18 - Ah carrément.
00:18 - "La Malédiction, l'origine" c'est réalisé par l'américaine Arkasha Stevenson
00:23 et je profite que Nicole Garcia soit là pour jeter cette question sur la table du studio européen.
00:27 Pourquoi les jeunes réalisatrices sont-elles attirées autant par les films d'horreur ?
00:32 C'est vraiment une tendance, elles sont nombreuses et ce ne sont pas d'ailleurs les plus mauvaises.
00:35 Vous pourrez y répondre tout à l'heure mais d'abord.
00:37 - Tandis que se complète la trinité de la terreur, l'humanité se prépare à affronter le plus redoutable des périls.
00:45 - Monsieur le président, je viens de nommer monsieur Damien Thorne à la cour Saint-James, c'est notre nouvel ambassadeur.
00:51 - Damien !
00:53 - Damien, ça vous parle Damien Thorne ?
00:55 - Damien Thorne.
00:56 - Non, non.
00:57 - Vous ne connaissez pas La Malédiction, trois films, un remake et une série qui relatent quel méchant petit bonhomme était Damien Thorne
01:04 puisque c'était le fils de l'antéchrist adopté à sa naissance par un diplôme adjoué à l'époque par Gregory Peck dans le premier volet de cette saga.
01:11 Donc 76, trois nominations aux Oscars, 47 ans plus tard.
01:14 Voici donc le prequel, le film qui va vous dévoiler qui est la mère morte en couche de Damien Thorne.
01:20 C'est l'histoire.
01:21 - Cet enfant et sa volonté, il n'y a rien à craindre.
01:27 - Ne comprends-tu pas Margaret ?
01:29 - Rien à craindre Margaret, tu parles ?
01:31 Alors Margaret est une jeune américaine qui est envoyée à Rome pour entrer dans les ordres et s'occuper d'orphelins
01:36 mais à la suite d'une série d'événements tragiques.
01:38 Et quand je dis tragique, suicide, pendaison, immolation.
01:41 À la suite d'événements tragiques et bien flippants.
01:43 Donc Margaret va découvrir un sombre trafic de nouveau-nés, mi-morts, mi-on ne sait pas bien, mais qui portent la marque 6666.
01:50 - Ah il y a le diable.
01:52 Alors qu'est-ce que c'est ? C'est quoi ces nouveau-nés dont Margaret va retrouver les dossiers dans une cachette secrète ?
01:56 Je ne peux pas vous tout vous révéler parce que c'est un afro-secret, mais c'est assez moche.
02:00 - La marque du diable, 6666.
02:06 Bon je vous le disais tout à l'heure, c'est réalisé par une réalisatrice, l'américaine Arkasha Stevenson
02:12 qui a choisi de raconter auteur de femmes son histoire.
02:14 Parfois ses images sont presque poétiques, c'est assez curieux d'ailleurs pour un film d'horreur.
02:18 Disons que c'est de la poésie horrifique.
02:20 En revanche, si vous attendiez à faire des jumpsquare, ou des jumpscares plutôt,
02:24 - C'est quoi ça des jumpscares ?
02:26 - Littéralement c'est un saut d'effroi. Vous savez quand vous faites un petit bouclier à la fauteuille ?
02:30 C'est pour ça qu'on va voir des films d'horreur non ? Dans ce film, oui.
02:34 - Où qu'on n'y va pas.
02:36 - Dans ce film c'est à peine s'il y a une scène de body horror. Body horror ?
02:40 - Qu'est-ce que c'est ça ?
02:41 - C'est de la violence gratuite sur les corps. On les déforme, on les maltraite, on les découpe en général.
02:46 - Avec du ketchup ?
02:47 - Je ne comprends pas ce plaisir.
02:49 - Vous n'êtes pas body horror.
02:51 En tout cas c'est la base.
02:53 À peine si on a une affreuse scène d'accouchement avec une bête féroce qui sort du ventre.
02:58 Rien de foufou.
02:59 Le film a des qualités esthétiques intéressantes, mais il est un peu hors des balisages habituels du film de genre.
03:05 - C'est pas réel. C'est pas réel. C'est pas réel. C'est pas réel. C'est pas réel.
03:09 - Qu'est-ce qui n'est pas réel ?
03:11 - Oui mais c'est bien réel quand même.
03:13 Et on verra si ça plaît aux amateurs et aux fans de la saga.
03:15 Néanmoins, et je reviens à ma question initiale, comment se fait-il que les réalisatrices soient devenues depuis quelques années des défricheuses ?
03:22 Certains parlent d'une nouvelle vague de réalisatrices de films de genre.
03:24 Nicole Garcia ?
03:26 - Vous avez la réponse ?
03:27 - Est-ce que le fourmi est touillé pour quelque chose ? Non je ne crois pas.
03:29 - Je ne sais pas. Je vais vous le dire franchement.
03:31 - Non mais pourquoi ? Parce que en France, en France, je n'ai pas connaissance en France de...
03:35 - Vous savez, c'est typiquement le film américain.
03:37 - Julien Ducournau ?
03:39 - Oui mais c'était quelque chose de...
03:41 - C'est un film de genre.
03:43 - Une sorte de science-fiction, de fantastique.
03:45 - En tout cas, ce qui est sûr, c'est qu'il y a de plus en plus de réalisatrices.
03:47 - Ça oui.
03:49 - Vous faisiez partie des pionnières.
03:51 - La pionnière.
03:53 - Il n'y avait pas beaucoup de réalisatrices. Vous avez dû vous battre d'ailleurs pour le devenir ?
03:55 - Oui, même pas du tout d'actrices.
03:57 - Maintenant, il y a beaucoup d'actrices qui deviennent metteurs en scène.
03:59 - C'est vrai.
04:01 - Je suis contente de me mettre au premier rang de ça.
04:03 - Mais est-ce que ça a été difficile, Nicole Garcia, de se faire une légitimité en tant que réalisatrice ?
04:09 - Non, c'est-à-dire que la légitimité, vous avez raison de dire ce mot-là,
04:11 comme je n'avais pas fait d'école de cinéma, puisque je venais du théâtre et j'étais vraiment une actrice,
04:15 je l'ai trouvé dans la perfection que j'ai mise,
04:19 l'excellence que j'ai essayé d'atteindre dans le scénario.
04:23 Donc c'était un peu mon passeport.
04:25 Mais sinon, je crois que comme j'étais déjà une actrice avec une certaine notoriété,
04:29 je pense que j'ai été aidée par cette notoriété.
04:31 Je n'ai pas connu des longs démarchages.
04:33 J'ai été aidée, mais après il fallait faire l'épreuve.
04:35 D'autant plus que je sentais bien que c'était ma célébrité d'actrice
04:41 qui faisait que c'était curieux pour un producteur de dire "bon, on va voir ce qu'elle va faire".
04:45 Mais à l'époque, mon agent m'avait dit "mais attendez, ne faites pas ça,
04:49 vous prenez un grand risque par rapport à votre carrière d'actrice".
04:51 Et moi qui suis pourtant quelqu'un du doute, je n'ai jamais douté.
04:55 Donc la nécessité de faire un film, de parler par ma voix et non plus par celle des rôles qu'on me donnait,
05:01 devait être assez forte en moi.
05:03 - Vous avez très bien fait.
05:05 Vous n'avez jamais découpé une tête, un bras, une jambe dans le film.
05:07 - Non pas encore.
05:09 - Je m'en détonne.
05:11 - En attendant, pour les amateurs de ce genre, la malédiction, l'origine, c'est en salle.
05:16 Merci beaucoup Olivier Bécouz.
05:18 Ca peut marcher cette histoire.