• il y a 8 mois
Dans son édito du 12/04/2024, Florian Tardif revient sur le poids de la dette française.

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Transcription
00:00 Rien du tout. Et quand on mène ni la poudre, mieux vaut le faire avec beaucoup de précautions.
00:04 Pourquoi je dis cela ? Tout simplement parce que le président était hier avec son ministre de l'économie et des finances, on voit l'image juste derrière
00:10 moi, pour poser la première pierre d'une usine de poudre pour obus à Bergerac en Dordogne. Et face caméra, il a réfuté
00:16 toute tension avec le numéro 2 dans l'ordre protocolaire du gouvernement, alors que ce dernier se trouvait juste derrière lui. Il n'y a pas de désaccord,
00:24 il n'y en a jamais eu, parce que ça ne marche pas comme ça et que ce n'est pas la manière dont on travaille depuis 7 ans avec le ministre
00:31 de l'économie. Invention encore des journalistes, ces sacrés journalistes, ou pas, puisqu'il a ajouté dans la foulée ne pas vouloir d'un budget
00:38 rectificatif pour 2024, défendu par qui ? Eh bien par Bruno Le Maire. La ligne est simple et a été réaffirmée, a dit le président de la République,
00:45 on garde le cap, pleine emploi, réindustrialisation, réarmement de nos services publics et on ferme tout de suite l'hypothèse de dire qu'on va régler
00:51 ce choc conjoncturel, j'insiste bien sur ce terme, par plus d'impôts maladie française.
00:57 Bon, Florian, en somme, circuler, il n'y a rien à voir.
01:00 Oui, sauf que l'homme qui pèse aujourd'hui 1000 milliards, 1000 milliards de dettes, c'est Emmanuel Macron. Alors certes, une partie, un tiers environ
01:06 est imputable à la crise sanitaire, mais le reste, eh bien, le problème aujourd'hui pour le gouvernement, ce ne sont pas les dépenses excessives de l'État,
01:14 mais les recettes, ce n'est pas voir l'éléphant dans la pièce, car s'il y a bien un problème de rentrée fiscale, certes, qui explique en partie le dérapage du déficit,
01:23 soit il y a avant tout un problème de dépense et de dépense sociale notamment, mais comment voulez-vous corriger cela quand le logiciel de l'exécutif est celui-ci ?
01:32 Nous avons dépensé ce que nous devions dépenser, dit, cite, Gabriel Attal en déplacement au Canada, la phrase "nous avons dépensé l'argent que nous avions"
01:40 et celui que nous n'avions pas aurait été préférable puisque c'est bien de cela qu'il s'agit.
01:45 Nous dépensons trop, peut-être depuis 50 ans maintenant, d'où cette dette de plus de 3 milliards d'euros et le poids de la dette, l'argent dépensé uniquement,
01:54 je parle bien de l'argent dépensé uniquement pour les intérêts, devient colossal, c'est la quatrième dépense de l'État, plus de 52 milliards d'euros, 6,5 fois le budget de la justice.
02:03 Donc non, ce qui se passe en ce moment, ce n'est pas uniquement conjoncturel, monsieur le président de la République, c'est aussi et peut-être avant tout structurel.
02:10 [Musique]
02:13 [Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org]

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