• l’année dernière
Djokovic s'est vengé de son bourreau de 2023, Musetti. S'il a souvent rappelé qu'il avait besoin de temps pour trouver son meilleur niveau sur terre battue, Novak Djokovic, accompagné par Nenad Zimonjic depuis sa séparation avec Goran Ivanisevic, a peut-être réalisé le meilleur match de sa saison mardi contre Roman Safiullin. Mais le Serbe, plus vieux n°1 de l'histoire depuis dimanche, devait confirmer ce jeudi. Contre Lorenzo Musetti, qui l'avait éliminé de la compétition l'an dernier, le n°1 mondial a pris sa revanche, 7-5, 6-3. Pourtant, rien n'a été facile pour Djoko, qui a fini avec 17 coups gagnants et 19 fautes directes. L'Italien, lui, a réussi 18 coups gagnants pour 9 fautes directes. Tout s'est joué lors des points importants. Le Serbe est en quarts et a rendez-vous avec Alex De Minaur. Rassurant, Nole n'est toutefois pas encore aussi souverain qu'il y a quelques mois.

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Transcription
00:00 Vous avez mentionné que sur le terrain, il y a eu cette interaction.
00:07 On a vu que 1 000 fois, 999 fois, Djokovic a fini et a gagné.
00:18 Pouvez-vous nous expliquer ce qui se passe dans votre tête ?
00:21 Vous sentez l'énergie opposée du public et vous la transformez.
00:26 Comment ça se passe ?
00:30 Je pense que vous l'avez bien décrit.
00:32 Je tente de transformer l'énergie dans quelque chose de constructif pour moi.
00:37 Je ne cherche pas de problèmes avec le public.
00:40 Je ne suis pas là pour qu'il me brise et que je joue mieux.
00:44 Ce n'est pas mon mentalité.
00:47 Mais si les gens réagissent de façon inévitable,
00:53 je ne pense pas que c'est juste ou bien expliquable,
01:02 je vais réagir.
01:06 J'ai grandi avec cette mentalité.
01:11 Si quelqu'un fait quelque chose de mal, tu te mets sur le sol.
01:15 Vous vous en rendez compte. Vous vous concentrez plus.
01:19 C'est un peu différent. Parfois, je suis plus concentré.
01:23 Parfois, je suis plus détendu.
01:25 Il y a beaucoup de tension sur le court.
01:27 Vous essayez de jouer votre meilleur tennis,
01:29 vous vous sentez le meilleur,
01:31 et l'opponent, et Mousseti,
01:33 jusqu'à ce moment-là, était un meilleur joueur.
01:36 Je ne me sentais pas si confortable en jouant,
01:40 car je suis dominé par Mousseti.
01:45 Je pense que c'est le bon moment.
01:49 C'est quelque chose qui vous ralentit.
01:54 J'ai eu un petit sourire sur mon visage,
01:56 et un symphonie en conduisant.
01:59 Ça a fonctionné.
02:01 Vous avez dit que vous vous entendiez un peu.
02:05 On voit que vous vous enlevez sur le banc.
02:07 Rien d'important ?
02:09 Je dois dire qu'à certains moments du match,
02:13 je ne me sentais pas très bien physiquement.
02:17 Mais c'est aussi une partie des premiers matchs sur la colle.
02:25 Quand vous jouez quelqu'un de si fort que Mousseti,
02:28 où vous devez gagner votre victoire,
02:31 vous devez travailler très dur physiquement,
02:33 c'est possible que ça se passe.
02:38 Et vous allez vous battre physiquement.
02:41 Il faut trouver un moyen de s'en sortir.
02:46 Mais j'ai réussi à le faire.
02:48 C'est ce qui m'intéresse le plus.
02:50 Je continue.
02:52 Je crois que le processus de traînement
02:56 et tout ce que je fais avec mon équipe
02:58 va me donner des récompenses.
03:02 Je ressens déjà des choses très bonnes sur le court
03:05 ces derniers jours.
03:07 C'est ce qui m'intéresse le plus.
03:09 Je suis sur le bon chemin.
03:12 Paris, c'est là où je veux atteindre le sommet
03:17 en termes de ma façon de jouer et de me sentir.
03:19 Je me sens bien en ce moment.
03:21 Merci.
03:21 [Musique]

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