Le gouvernement a annoncé le lancement d'une mission d'inspection sur les violences sexuelles au sein des armées. Plus de 38% des étudiantes en médecine disent avoir subi du harcèlement sexuel pendant leurs stages hospitaliers
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00:00 Après la multiplication des témoignages de militaires,
00:03 le gouvernement annonce le lancement d'une mission d'inspection
00:06 sur les violences sexuelles au sein des armées.
00:08 Le ministre de la Défense et la secrétaire d'Etat aux anciens combattants
00:12 et à la mémoire s'accordent sur une ligne,
00:14 tolérance zéro concernant les agresseurs sexuels présumés.
00:18 Désormais, à chaque fois qu'il existe une suspicion de viol ou d'agression sexuelle
00:22 présentant un caractère suffisant de vraisemblance,
00:25 la personne mise en cause sera systématiquement suspendue de ses fonctions.
00:29 Elle devra ensuite être rapidement et sévèrement sanctionnée si les faits sont avérés.
00:33 La parole se libère aussi à l'hôpital.
00:36 Selon une enquête réalisée par l'Association nationale des étudiants en médecine en 2021,
00:41 38,4% des étudiants disent avoir subi du harcèlement sexuel pendant leur stage hospitalier.
00:48 Près de 50% se plaignent de remarques sexistes et un peu plus de 5% de gestes déplacés.
00:54 Depuis quelques jours, les témoignages s'accumulent sur les réseaux sociaux
00:58 sous le hashtag #MeTooHôpital.
01:00 "Mon cadre, sous prétexte d'un compliment sur ma coiffure, m'a demandé de me tourner.
01:04 Et là, j'ai senti ses mains saisir mes cheveux en queue de cheval
01:07 et tirer deux fois ma tête en arrière en disant rigolard, c'est ton mari qui doit se régaler."
01:11 Le ministre de la Santé, Frédéric Valtoux, promet sur X une réponse globale et ferme
01:16 au sexisme et aux violences sexuelles à l'hôpital.