Naïma M’Faddel, essayiste, revient sur les tensions à Grenoble alors qu’une bibliothèque a été incendiée : «On les connaît ceux qui sèment la zizanie dans ces quartiers».
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00:00C'est dans le cadre de la rénovation urbaine, c'est pour ça que moi je m'offusque à chaque fois quand on me dit qu'on ne fait rien pour ces quartiers.
00:05Moi, je les ai trop connus, ces quartiers, où on met énormément de moyens,
00:09rénovation urbaine, des emplois aidés, services publics, beaucoup plus.
00:15Oui, il ne reste plus rien, mais en fait, on ne veut pas changer de logiciel,
00:19changer de polistique pour ces quartiers aujourd'hui.
00:22Grenoble, c'est la capitale de la violence aujourd'hui en France.
00:24C'est la capitale de la violence, mais...
00:26C'est les chiffres.
00:26Oui, alors vous avez Grenoble, mais vous avez d'autres...
00:29Du PV, ce qu'on appelle quartier prioritaire, où vous avez les mêmes phénomènes,
00:33où on brûle les centres sociaux, les maisons de quartier, les écoles, etc.
00:39Et on ne veut pas avoir une lecture, c'est-à-dire que c'est brûlé, c'est saccagé.
00:44Le lendemain, on dit, on va reconstruire.
00:47Voilà, on n'essaye pas, en fait, de voir où est le phénomène, mais qu'est-ce qu'on fait ?
00:51Moi, je vous le dis, on les connaît, en fait, ceux qui, justement, brûlent dans ces quartiers,
00:57qui sèment la zizanie dans ces quartiers, qui trafiquent dans les quartiers, on le sait.
01:01Bruno Bretagnot, il dit...
01:02Aujourd'hui, on ne veut pas changer de logiciel.
01:05Il dit ce qui se passe.