"Tocard !" : Manon Aubry insulte Bruno Le Maire !
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Au programme : des débats sur l'actualité politique, mais aussi le retour de séquences cultes.
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00:00 Vous avez vu Manon Aubry, vous avez vu qu'elle avait insulté Bruno Le Maire.
00:03 - Ouais, ouais. - Voilà.
00:04 - Ouais, tout le caractère. - Tête de liste, France Insoumise.
00:06 Ça va, reviens, on parle de tes amis, là.
00:07 - Ah bah, tu l'as déjà vu. - C'est téléporté, le gars.
00:10 Tiens, regarde.
00:11 [Rires]
00:14 L'extrait.
00:15 - Pensez l'alerte solennellement à votre antenne.
00:18 Que le gouvernement nous dise oui ou non
00:20 s'ils ont prévu d'augmenter la TVA
00:23 pour aller chercher de l'argent dans les caisses de l'État.
00:24 Et j'observe au passage que Bruno Le Maire, quand même,
00:27 nous demande de rembourser un trou financier
00:31 qu'il a lui-même creusé.
00:32 Il se présente en Mozart de la finance.
00:34 Pardon, mais ce sont des toccards de l'économie.
00:36 - Hum.
00:37 - Oh, ça va. - Des toccards de l'économie.
00:39 Alors, Gilles Vernès, qu'est-ce que tu dis à ton ami, là, qui dit ça ?
00:41 - Je suis pas choqué, c'est pas mon ami, mais je suis pas choqué.
00:43 - Ouais, non, non. - Arrête, arrête, arrête.
00:45 - On dit pas c'est un toccard, ce sont des toccards de l'économie.
00:48 C'est un jugement politique. - C'est grave.
00:49 - En plus, sur le mot... Non, non, mais je vous assure,
00:51 sur le mot "toccard", il y a une jurisprudence.
00:53 - Mais arrête un peu, ça aurait été Jordan Bardella
00:54 qui aurait dit ça de la France Insoumise.
00:56 T'aurais dit que c'était inadmissible.
00:57 - Bien sûr. - Arrête un peu.
00:58 - Ah ! - C'est Jordan Bardella qui dit ça.
01:01 Retourne dans la salle, retourne dans la salle.
01:03 Retourne dans la salle.
01:04 - Bien sûr.
01:05 [Rires et applaudissements]
01:08 - Eh, les chéris, eh, les chéris, louez-lui une péniche, il va y rester.
01:12 [Rires]
01:13 - Ce qui est sûr, c'est que c'était totalement...
01:15 Et on voit bien encore la stratégie de lfi ici.
01:17 C'était totalement préparé.
01:19 C'est le miroir entre Mozart de l'économie,
01:21 toccard de l'économie.
01:22 C'était préparé.
01:23 Elle voulait faire le buzz avec ça.
01:24 Elle a réussi. - Oui, ils ont des auteurs.
01:25 - Oui, tout à fait.
01:26 C'est tout à fait la stratégie de lfi en général.
01:29 - Exactement. - C'est la punchline.
01:30 - Qu'est-ce que t'en penses, Laurent ?
01:31 - C'est pas rien.
01:32 Je suis pas un grand fan de Manon Aubry,
01:34 c'est le moins qu'on puisse dire.
01:35 Je me demande pourquoi ils l'ont choisi, elle, en vrai.
01:37 - Alors, tu veux que je te dise la vérité ?
01:39 - C'est la meilleure. - Et tu sais que tu connais...
01:41 - Elle a ses brillants.
01:42 - Tu connaissais, voilà, mon problème.
01:45 - La sympathie. - Avec ces personnes.
01:46 Mais je trouve qu'elle est bonne.
01:48 Je suis désolé, en télé, elle est très bonne.
01:50 Elle imprime bien.
01:51 Elle imprime mieux que plus que les autres.
01:53 Je suis désolé.
01:54 - Elle est à Grèce, comme tous les gens de lfi aujourd'hui.
01:56 - Elle est meilleure. - On se souvient pas en fil.
01:57 - Je te jure qu'elle est un peu meilleure.
01:58 Elle est pas mal. Elle est pas nulle.
02:00 En télé, en tant que producteur télé,
02:02 toi aussi d'ailleurs, elle est pas mal.
02:04 Tu veux que je te dise ?
02:05 Elle est pas nulle, je trouve que c'est un vrai personnage.
02:06 Après, bien sûr, voilà.
02:08 - C'est ce qu'on pense.
02:10 - Après, est-ce qu'on peut avoir un avis sans faire de politique ?
02:12 Et moi, au-delà de l'idéologie politique, moi, j'aime pas.
02:15 - Vous avolez vos manches ?
02:16 - Ouais, c'est ça.
02:17 En fait, je trouve que la période est tellement violente,
02:20 est tellement compliquée, est tellement agressive,
02:22 une sorte de bordélisation comme ça générale de tout.
02:25 Je trouve que nos députés, nos politiques
02:27 devraient être exemplaires encore plus en ce moment.
02:30 Et après tout, la langue française est très, très riche.
02:32 Elle pourrait trouver autre chose, voilà.
02:33 - En même temps, je pense que c'est pas une insulte au quart.
02:36 - Un cheval, c'est un tocard, quand on dit un machin.
02:38 - Non, mais...
02:39 - C'est un qualificatif.
02:40 - La dernière fois que j'ai dit "c'est un cheval",
02:42 je me suis pris un coup de sabot.
02:43 - Non, mais en même temps...
02:45 - Au-delà de ça...
02:46 - Oui, mais c'est un qualificatif, effectivement, un peu péjoratif.
02:50 Mais c'est pas non plus...
02:51 - Parce que si je te dis "ta gueule, tocard", c'est pas non plus...
02:53 - Le mot "ta gueule"...
02:54 - Ce qui est marrant, c'est qu'on passe autant le temps à dire,
02:56 on peut plus rien dire aujourd'hui.
02:57 Et dès que quelqu'un dit un mot comme "tocard",
02:59 il faut qu'on suit la politique depuis des années,
03:01 pour s'enlever les ordres.
03:02 - Non, mais l'autre, elle en a profité, non, mais l'autre !
03:04 Elle t'insulte de 200 mois avant !
03:06 Espèce de petit connard de merde !
03:08 Arrête, tu vas fermer ta gueule, espèce de tocard !
03:10 Tu vois, "tocard", c'est pas une insulte !
03:12 Non, mais l'autre, elle est incroyable !
03:13 Non, mais elle est folle, elle !
03:14 Elle a pété un câble !
03:15 "Tocard", ta gueule, non, mais oh !
03:17 - Non, mais tout ce qui est connard, tout ça, "insulte", "ta gueule",
03:20 tout ça, ça, c'est des insultes.
03:21 - On voit que le mot a été dormi.
03:22 - On va pas faire un débat de 2 heures là-dessus.
03:23 - C'est tout.
03:24 - Voilà, c'est nos élus, quoi.
03:25 Merci.
03:26 [Musique]