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Le jeune Algérien de 18 ans, sous OQTF, arrêté avec une carabine sous sa djellaba, et déjà soupçonné de vol avec violence, a été remis en liberté après sa garde à vue - VIDEO

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00:00 Tout d'abord, il y a un jeune homme de 18 ans qui a été interpellé dans le RER B à la fin de la semaine dernière en Seine-et-Marne avec une carabine de 22 Long-Rive sous sa Djellaba.
00:09 Il dissimulait son arme sous sa Djellaba. C'est un jeune majeur de nationalité algérienne en situation irrégulière sur le territoire.
00:18 Il a été placé en garde à vue. Il était déjà recherché pour des faits de vol avec violence survenu en septembre dernier à Paris.
00:26 Il était connu des services de police pour de nombreux faits de vol. Il avait eu nos QTF. Et on apprend qu'il a été remis en liberté.
00:35 Voilà. Il a été remis en liberté dans l'attente de son jugement. Alors certes, il est sous contrôle judiciaire, mais ça veut dire quand même qu'il est libre,
00:40 qu'il se promène librement. Et son obligation judiciaire, c'est une obligation de pointage une fois par semaine.
00:47 J'ai voulu en parler parce qu'on parle beaucoup de ce qui se passe. On nous explique que la France, capitaine Moreau, est en alerte rouge, en alerte maximum.
00:54 Et on se retrouve avec un jeune homme de 18 ans qui est dans le RER avec une carabine sous sa jet là-bas. Et vous voyez en ce moment d'ailleurs son portrait.
01:01 18 ans, nationalité algérienne, aux QTF, mandat de recherche, soupçonné de vol avec violence. Il est interpellé. Il est placé en examen. Et il est libéré.
01:12 – Et il a été libéré. J'en marque absolument. Mes félicitations à mes camarades policiers pour cette adaptation.
01:17 – Ça oui. – Qui est remarquable d'efficacité. Et puis honte au juge, au magistrat, une fois de plus.
01:22 Et là c'est d'une telle redondance parce que remis en liberté, laissé en liberté, laissé libre d'agir.
01:26 On ne sait pas ce qu'il aurait pu faire avec cette carabine van de l'horrifle. Vous tuer à courte ou moyenne distance avec une arme de ce type, bien sûr.
01:33 Là il ne s'agissait pas d'un poignard, d'une arme blanche. Il s'agissait vraiment d'une arme à feu. Il eut pu tuer. On ne sait pas ce qu'il le fera.
01:38 Il a été remis en liberté. C'est totalement irresponsable de la part des magistrats, de la part des juges et des libertés de la détention
01:44 qui a décidé de prendre cette responsabilité. S'il devait arriver quelque chose dans les prochains jours, ces magistrats n'auront pas à en rendre compte.
01:50 Vous le savez Jean-Marc, parce qu'ils sont totalement irresponsables dans l'exercice de leurs fonctions.
01:54 Ils n'ont jamais de compte à rendre, certainement pas leur organisme de tutelle. C'est de la folie.
01:59 Alors que les dangers sont si présents, les menaces sont si identifiées, si dans les prochains jours, ce jeune homme qui a un passé violent,
02:07 qui est effectivement suspecté, j'allais dire accusé, de vol avec violence, qui s'est rendu coupable de nombreuses autres faits judiciaires,
02:15 devait agir contre la vie et l'intégrité physique d'une personne, nous saurons le leur rappeler et les Français sauront le leur rappeler.
02:22 C'est surprenant parce que nos confrères d'Actu 17 qui tracent son portrait nous disent donc que ce jeune homme faisait l'objet d'un mandat de recherche
02:29 délivré le 11 avril pour des faits de vol avec violence, survenu en septembre dernier à Paris. Il était en outre déjà connu des services de police
02:35 pour des faits de vol et faisait l'objet d'une obligation de quitter le territoire. Donc c'est-à-dire que cet homme-là qui est recherché,
02:40 qui est sous OQTF, qui est soupçonné de vol puisqu'il n'a pas encore été jugé donc on dit soupçonné, qui se balade avec une carabine sous sa jélabat dans l'ORR,
02:48 aujourd'hui il est libre, il est dans la rue, enfin moi, carrément.
02:52 – Au fait, on ne va jamais s'en sortir si la justice ne joue pas le jeu, c'est pas possible, c'est-à-dire que nous sommes désarmés si la justice ne joue pas le jeu.
03:00 – Oui, mais nous nous sommes désarmés mais eux sont armés, c'est ça la différence.
03:03 – Voilà, il est temps que ce laxisme qui a gagné nos institutions, voilà, arrive à un certain moment à mettre fin à cette situation.
03:09 On ne peut pas laisser des voyous avec des armes, des terroristes partout et puis on les laisse dans la nature,
03:14 effectivement vous avez raison, que si demain il y a des attentats, et qui est responsable ? La justice est responsable.
03:22 On ne peut pas être dans un état de droit et laisser des voyous, comme ça, se promener dans la rue avec des armes, c'est scandaleux.
03:28 Le comportement de la justice, c'est scandaleux.
03:30 – Non mais surtout qu'il est sous OQTF en plus, c'est-à-dire qu'en fait il ne devrait même pas être là, normalement.
03:35 C'est-à-dire que non seulement il est sous OQTF, non seulement il est armé dans le RER avec une carabine,
03:39 non seulement il est soupçonné de vol avec violence et on le remet dehors.
03:45 – Au fait, bien sûr, on est chez les dingues, on est même chez les fous, on est complètement chez les fous,
03:51 on est dans un pays vraiment, c'est un asile à ciel ouvert, on ne peut pas continuer comme ça.
03:57 Et puis les techniques des islamistes, que je suis depuis 35 ans, ils recrutent chez les voyous,
04:02 les gens déséquilibrés, des malades et des OQTF, beaucoup d'entre eux sont dans la nature.
04:06 Et c'est plus facile pour eux de les recruter.
04:08 Ces gens-là doivent être expulsés, c'est le devoir du gouvernement de les expulser, il faut le faire,
04:13 on ne peut pas dire qu'on ne peut rien faire, on est au gouvernement,
04:15 on doit assumer ses responsabilités de le faire.
04:17 – Alors justement, Martin Garagnon, quel est votre regard là-dessus quand même,
04:19 puisque vous êtes de la majorité présidentielle, vous avez l'air un peu dépité.
04:23 – Oui, parce que c'est une situation qui est assez ubuesque,
04:25 vous auriez pu compléter votre présentation en précisant
04:29 que cette personne était accompagnée d'un mineur qui s'est rebellé
04:33 lors de l'interpellation de son collègue, qui lui n'a fait l'objet d'aucune poursuite,
04:37 c'est-à-dire qu'il n'est même pas inculpé de rébellion ou d'outrage.
04:40 Donc c'est quand même assez ubuesque comme situation,
04:43 c'est un sujet dont on parle depuis maintenant des mois,
04:45 on a eu des grands débats au moment du vote de la loi sur l'immigration,
04:49 et on se retrouve avec la présentation que vous avez faite,
04:51 qui en aucun cas ne peut s'entendre, ne peut se défendre.
04:54 Moi je ne veux pas vraiment stigmatiser la justice,
04:56 parce que parfois vous avez aussi des avocats qui sont assez doués
04:59 pour trouver le petit interstice dans notre droit qui permet
05:02 et qui impose finalement une décision de justice qui va en faveur de leurs clients,
05:05 les avocats jouent leur rôle, mais moi il me semble quand même primordial
05:09 que si on veut que nos concitoyens aient à nouveau foi dans la justice,
05:14 et que cette justice puisse s'exprimer avec la fermeté qui s'impose dans ces situations-là,
05:17 que l'état de droit que l'on défend au quotidien,
05:21 qu'on remette un petit peu la charrue avant les...
05:24 - Mais comment vous voulez que les Français puissent faire confiance ?
05:26 Comment peut-on faire confiance ?
05:27 - C'est l'état de droit qui n'est pas respecté !
05:30 Au fait, ce qui manque, c'est la volonté politique, mon cher ami, c'est la volonté politique !
05:35 - Du calme. Karima Khatib.
05:36 - Là vous êtes juste en train de dire qu'Emmanuel Macron,
05:39 que vous représenterez à travers votre parti,
05:41 a fait de fausses promesses et n'a pas tenu ses promesses.
05:43 - C'est absolument pas ce que je dis, c'est votre interprétation.
05:45 - Ah bah si c'est exactement ça, parce que c'est ce qu'il avait promis aux Français.
05:48 C'est ce qu'il avait promis aux Français.
05:50 - C'est ce qu'il a promis, mais après, le président de la République n'est pas capable de l'application.
05:55 - Ah mais c'est lui qui donne les moyens à la justice.
05:57 - Évidemment qu'il donne les moyens.
05:58 Et les moyens d'ailleurs ont été renforcés,
06:00 parce que le budget de la justice est augmenté année après année,
06:03 ce qui ne s'était jamais vu auparavant.
06:05 Les moyens du ministre de l'Intérieur sont augmentés.
06:07 Maintenant la réalité, c'est qu'on fait face,
06:09 et je suis d'accord avec vous, lorsque vous dites que ce ne sont plus des faits divers,
06:12 ce sont des faits de société,
06:13 lorsque vous avez ce type de situation qui se démultiplie au quotidien,
06:16 vous ne pouvez plus faire...
06:18 - Je n'ai jamais eu une idée honnête.
06:20 - Juste, Martin Gagnon, en tout cas, d'abord merci pour votre franchise et votre honnêteté,
06:24 parce que vous pourriez essayer de trouver des excuses et vous n'en trouvez pas.
06:26 Donc déjà, merci pour ça.
06:28 Mais quand même, pendant des mois sur ces plateaux, on a dit que les OQTF, ce n'est pas normal,
06:31 qu'ils soient dehors, qu'ils soient libres.
06:33 Bon, maintenant, j'ai envie de dire qu'on l'a presque intégré,
06:35 parce qu'à force de le répéter sur le plateau, on s'aperçoit que ça ne change pas.
06:37 Donc ok.
06:38 Maintenant, on s'aperçoit qu'on a quand même des OQTF,
06:40 qui se baladent avec des carabines,
06:41 qui sont soupçonnés de vol et qui sont remis en liberté.
06:44 C'est-à-dire que c'est toujours plus loin, en fait.
06:46 Non seulement aux OQTF, mais en plus,
06:48 comment on peut être avec une carabine, sous sa jet-là-bas,
06:51 dans le RER, et remis en liberté, en étant aux OQTF ?
06:55 Mais moi, je ne comprends pas.
06:57 - Oui, Martin, un point fondamental, j'en remarque, et Karim a absolument raison.
07:00 Tous les terroristes ont eu un parcours de droit commun.
07:02 Se sont rendus coupables d'actes graves au plan pénal.
07:07 Vols avec violence, braquages, je ne sais pas ce qu'il en est de l'éposition
07:10 radicalisée ou pas de ce jeune homme.
07:12 - Ce n'est pas précisé pour l'instant.
07:13 - On saura bientôt, je pense.
07:15 Mais ça également, c'est depuis sept années que vous êtes au pouvoir.
07:18 Les Français le savent, les Français ne le supportent plus.
07:21 On peut parler d'une France absolument ubuesque.
07:23 C'est une France de la réalité, telle qu'on y est confrontée depuis trop longtemps.
07:27 Et honte à ceux qui nous gouvernent, honte à leur majorité,
07:29 honte à ceux qui ne changent rien, qui n'agissent pas.
07:31 - Si je peux rajouter une phrase ?
07:33 - Allez-y, Karim Aloum.
07:34 - Quand on additionne tous ces faits divers,
07:36 on va les aligner, c'est un fait politique.
07:39 C'est une action politique de déstabilisation du pays.
07:42 Ce n'est pas juste un fait divers.
07:43 Aujourd'hui, on va parler de ce jeune homme,
07:44 demain, on va parler d'une jeune fille, d'un étudiant.
07:47 - Pas une seconde, vous n'avez entendu.
07:49 - Le manque de courage politique...
07:50 - C'est le contraire.
07:51 - On dit la même chose, mais je le dis tout simplement.
07:53 Notre différence, notre divergence, c'est là.
07:55 C'est le manque de courage politique du gouvernement
07:57 et du président de la République qui a laissé cette situation se développer
08:01 parce qu'on n'a pas montré les dents.
08:03 La peur doit changer de camp.
08:04 Il faut montrer les dents, il faut appliquer l'état de droit.
08:06 C'est quoi l'état de droit ?
08:07 Une personne a vu qu'une arme doit être expulsée.
08:09 C'est clair, c'est ça l'état de droit.
08:10 Ce n'est pas autre chose.
08:11 - Karima Katim, vous faites des bons.
08:13 - Oui, je fais des bons parce que quand même,
08:15 n'importe quel gouvernement n'est pas là pour déstabiliser son peuple.
08:18 Par contre, je ne suis pas une pro-Emmanuel Macron.
08:20 Vous l'avez bien.
08:21 - On le sait.
08:22 Vous avez presque envie de le défendre.
08:23 - Oui, parce qu'il n'a pas la volonté non plus de déstabiliser son peuple.
08:27 - Le manque de courage politique qui déstabilise le pays.
08:29 - Non, mais là, vous dites que c'est une action menée
08:32 pour déstabiliser la population.
08:33 Non.
08:34 - L'islamisme, c'est une action.
08:35 Oui, madame.
08:36 - Oui, mais là, vous parliez d'Emmanuel Macron.
08:38 - Non, ce n'est pas d'Emmanuel Macron.
08:39 - Le premier rôle du chef de l'État, madame,
08:41 c'est d'assurer la protection des Français.
08:43 - Et de protéger les Français.
08:44 Karima et moi, nous sommes d'accord, nous sommes synchrones.
08:46 De protéger les Français.
08:47 Et les Français jugeront le 9 juin.
08:48 Ils pourront s'exprimer.
08:49 - Alors, ça, c'est autre chose.
08:50 Mais juste, effectivement, vous parliez du jeune qui était avec lui.
08:53 Parce que cet Algérien qui a été arrêté de 18 ans,
08:57 il a été arrêté dans une rame de RER
08:59 pour avoir été recherché pendant plusieurs heures parce qu'il s'était endormi.
09:01 À côté de lui, effectivement, Actu 17 nous le dit,
09:03 il y avait un adolescent de 17 ans qui, lui, est un mineur non accompagné
09:07 de nationalité marocaine qui a tenté de s'interposer dans l'interpellation.
09:12 Et ce jeune garçon qui a tenté d'empêcher l'interpellation
09:15 a, quant à lui, été remis en liberté au terme de sa garde à vue.
09:18 Aucune infraction n'a pu être retenue à son encre.
09:20 A préciser la source.
09:22 - C'est pour ça que je le dis avec beaucoup de transparence.
09:24 Parce que je pense que la clé, elle réside aussi dans notre capacité
09:28 à être transparent sur ces situations.
09:30 Si on veut pouvoir traiter les problèmes sur le fond,
09:33 il faut déjà qu'on puisse s'entendre sur un diagnostic
09:35 et donc qu'on puisse proposer en transparence les situations.
09:39 On a eu un débat il y a quelques temps sur la communication des chiffres de la délinquance.
09:43 Moi, je suis pour qu'on établisse de manière vraiment transparente
09:47 la publication de tous les chiffres.
09:50 - Le diagnostic, l'effet de diagnostic, tous les auditeurs doivent être expulsés.
09:55 Et le diagnostic, il faut passer à l'action.
09:58 Au fait, il y a un gouvernement et un président de la République,
10:00 il est là pour assumer cette responsabilité.
10:02 - Mais moi, ça au-delà des statistiques, quand est-ce qu'on évoquera les statistiques ethniques ?
10:06 Si tu veux vraiment répondre...
10:07 - Ah, ça c'est autre chose alors.
10:08 Les statistiques ethniques, c'est autre chose.
10:10 - C'est une grande chose.
10:11 - Et juste parce qu'on parle des...
10:13 - Moi, ça m'intéresserait, oui.
10:14 Parce que ça évitera qu'à chaque fois on mette ça sur le lot des musulmans.
10:19 - Absolument.
10:20 - Et juste, moi, je voudrais...

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