À cent jours des Jeux Olympiques, Emmanuel Macron a évoqué la cérémonie d'ouverture sur la Seine, affirmant "on peut le faire et on va le faire", tout en ouvrant la porte à des "plans B et C" en cas de menace terroriste
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00:00 Est-ce que vous êtes serein à 102 jours des Jeux Olympiques ?
00:03 Oui, raisonnablement serein.
00:05 Pour l'instant, je crois qu'il y a une série de problématiques
00:07 que vous avez évoquées, qui sont des problématiques sécuritaires,
00:09 des problématiques techniques aussi.
00:11 On va parler sans doute de la préparation,
00:13 notamment de cette cérémonie d'ouverture sur la Seine.
00:15 Seine qui va être aussi mobilisée pendant l'ensemble des Jeux Olympiques
00:18 et Paralympiques pour des épreuves dans la Seine.
00:20 Et donc, aujourd'hui, il n'y a rien qui nous permette de nous inquiéter,
00:24 à part évidemment une situation sécuritaire qui est fait l'objet
00:26 de toutes les réflexions, de toutes les analyses.
00:30 La République a évoqué aujourd'hui des plans B et des plans C,
00:33 mais comme vous l'avez dit, aujourd'hui, on est quand même plutôt sur le plan A.
00:36 Vous avez des réunions régulières, notamment sur les questions de sécurité ?
00:39 Bien sûr, on a des réunions très régulières avec le préfet de police.
00:42 A Paris, c'est le préfet de police.
00:43 Vous savez qu'à Paris, c'est une ville qui est assez exceptionnelle
00:46 à tous les points de vue.
00:47 Elle bénéficie de deux préfets, le préfet d'Ile-de-France et de Paris,
00:50 et le préfet de police.
00:51 C'est le préfet de police qui est le chef, comme il aime bien le dire,
00:54 en matière de sécurité pour les Jeux olympiques et Paralympiques,
00:56 ce qui implique, ce qui inclut aussi, cette fameuse jauge sur les spectateurs.
01:00 Vous saviez que nous, à la mairie de Paris, on souhaite qu'il puisse y avoir,
01:03 bien sûr, des gens sur les quais bas ou les berges, comme vous disiez,
01:06 qui assistent en ayant payé leur billet, mais aussi que ce puisse être
01:10 une grande liesse populaire et qu'on puisse regarder, pas que à la télé,
01:13 donc sur les quais hauts, qu'il y ait des spectateurs qui puissent accéder
01:17 de manière gratuite à cette cérémonie d'ouverture, avec une jauge,
01:21 que nous ne fixons pas, mais sur laquelle on entend bien pouvoir répartir des billets.
01:25 Je pense à des jeunes, je pense à des associations sportives
01:28 et à tout un tas de publics, les riverains notamment, impactés par le périmètre.
01:31 Justement, je comprends parfaitement vos souhaits, mais je n'ai toujours pas bien compris
01:35 qui pourra assister ou non à cette cérémonie et comment on obtiendra
01:39 le fameux QR code dont tout le monde nous parle pour accéder à la zone.
01:41 Bien sûr, il y a deux choses. Le QR code sera nécessaire pour accéder à la zone
01:45 indépendamment de la cérémonie d'ouverture, ça peut être le cas
01:48 pendant tous les Jeux olympiques et Paralympiques, pour les sites d'épreuve,
01:50 notamment. Et puis, il y a le fait d'être invité ou non à la cérémonie,
01:55 puisque c'est l'État qui a décidé des modalités. Nous n'allons pas distribuer des billets,
02:00 mais ils le feront, il y aura une centralisation. Et ce que nous faisons, nous, mairies,
02:04 c'est de remonter, de préparer des listes de gens qui aient ce qualité,
02:08 c'est-à-dire des gens qui sont dans des associations ou des élèves qui seront
02:11 dans les centres de loisirs, etc. Tout un tas de publics qu'on va faire remonter
02:14 pour qu'ils puissent bénéficier de billets gratuits.
02:16 J'aurais juste une précision, parce que tout le monde me pose la question
02:18 au moment où nous parlons, et vous êtes le premier impacté et concerné,
02:21 on ne sait pas encore qui pourra acheter les billets ou en tout cas être présent sur place.
02:26 Qui a accès réellement, je veux dire, à la cérémonie des Jeux olympiques.
02:32 En accès libre, je ne vous parle pas des places payantes.
02:34 Vous parlez des places payantes ou des places gratuites ?
02:36 Mais je veux bien des réponses sur les deux, si vous les avez.
02:38 Sur les places payantes, c'est le comité d'organisation des Jeux olympiques,
02:41 qui est souvent en matière et qui bénéficie de l'organisation sur les ponts,
02:45 sur les quais bas, de ces tribunes qui sont là.
02:48 Sur le haut, c'est un partage, je vais dire un peu de dialta,
02:51 qui se fait entre l'État et la ville, et puis le comité des Jeux olympiques aussi,
02:55 pour avoir des invitations.
02:57 Ça a été annoncé par l'État récemment.
02:59 On ne connaissait pas les modalités.
03:01 On les connaît maintenant, à la fois la jauge,
03:03 effectivement un peu plus restreinte que ce qu'on aurait souhaité,
03:06 pour des raisons de sécurité.
03:08 Et ce n'est pas la ville qui le décide.
03:10 Et puis les modalités, c'est l'État qui enverra des invitations.
03:13 Moi, je n'aurais pas, moi, maire, je ne vais pas distribuer.
03:15 Il y a des gens qui me demandent tous les jours dans la rue,
03:17 est-ce que je peux dire, je ne vais pas distribuer des billets.
03:19 En revanche, j'ai commencé déjà à faire monter un certain nombre d'endroits,
03:24 enfin des gens qui sont des candidats,
03:26 qui sont pour nous les présidences d'associations,
03:28 enfin les associations sportives,
03:30 les riverains qui vont être dans le périmètre concerné,
03:32 qui vont être les plus victimes, je dirais,
03:34 ou impactées par l'organisation des Jeux.
03:36 Tout un tas de critères tout à fait objectifs pour proposer des gens
03:39 pour cette répartition qui se fait à la fois entre Paris et l'État,
03:42 et puis entre les différents arrondissements.