• il y a 6 mois
TOUCHE PAS À MON POSTE : 100% médias, 100% darka ! 


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Transcription
00:00 On a appris pour le 77e festival de Cannes que des émissions de service public, c'est à vous.
00:05 Télé Matin, apparemment il y a aussi...
00:08 Il y a quoi alors ?
00:10 - La Grande Librairie.
00:12 - C'est ce soir, Karim Rissouli qui va être déglocalisé.
00:14 S'il pouvait être délocalisé complètement.
00:16 La Grande Librairie, non mais arrêtez.
00:19 Pas possible.
00:20 L'interview culturelle de France Info.
00:22 Télé Matin.
00:24 - Qu'à l'époque c'est en pourparler.
00:26 - C'est une honte.
00:28 - C'est l'argent public.
00:30 - Il y a beaucoup de gens qui sont énervés après ça.
00:32 Est-ce que vous êtes énervés ou pas ?
00:34 Ou bien est-ce que vous trouvez que c'est normal ?
00:36 Ou est-ce que vous trouvez que c'est trop trop tropico ?
00:38 - C'est extrêmement choquant.
00:40 C'est doublement choquant déjà.
00:41 Évidemment on n'a pas les moyens de payer ça.
00:43 Vous le dites tous les jours Cyril.
00:44 Les Français, la majorité, peinent à finir leur fin de mois.
00:46 Et là on va nous expliquer qu'avec l'argent public,
00:48 on va payer non seulement les plateaux, les déplacements.
00:50 Puis on va payer des nuits d'hôtel à 2000 euros.
00:52 Martinez et Jean Passe qui sont des très bons hôtels.
00:54 À Patrick Cohen et à Bertrand Chamorat.
00:56 C'est ça qu'on est en train de nous dire.
00:57 Première chose.
00:58 Et deuxième chose, moi ce qui me choque encore plus,
00:59 c'est que les chaînes privées, elles, font des économies.
01:02 Et on a l'impression que les chaînes publiques,
01:03 sous prétexte que c'est le pot commun,
01:05 on s'en fout de dépenser de l'argent de manière exponentielle.
01:07 Donc l'autre jour on se demandait où va l'argent public.
01:09 Ok, il va dans ce qui est détaillé par l'État.
01:11 Enfin il va aussi dans des conneries comme ça
01:12 qui ne servent à rien, à rien du tout.
01:14 Je pense que ça ne change rien à l'émission.
01:15 Ça ne change rien à la vie du téléspectateur.
01:16 C'est juste pour kiffer une bande de bobos
01:18 qui va aller sur la croisette pendant deux semaines gratos.
01:20 - Non mais une ou deux.
01:21 - Elle est énervée.
01:22 - C'est vrai mais c'est insupportable.
01:23 - Une ou deux, pourquoi pas.
01:24 - C'est 2000 balles la nuit.
01:25 - Une ou deux, pourquoi pas.
01:26 C'est à vous, pourquoi pas.
01:27 Trapnard, pourquoi pas.
01:28 Parce qu'effectivement, il y a des livres
01:29 qui sont adaptés au cinéma.
01:30 Mais faites deux émissions.
01:31 Faites pas toute la grille.
01:32 Là c'est carrément toute la grille qui descend.
01:34 Donc là on ne comprend pas trop pourquoi il y a Télématin
01:37 et pourquoi il y a Rissouli.
01:38 Et pourquoi il y a...
01:39 Là c'est trop.
01:40 Deux émissions emblématiques.
01:41 - On dirait que c'est une récompense.
01:42 Tu vas à la Cannes.
01:43 - Oui.
01:44 - Non mais Gilles.
01:45 - Je suis à la fois en colère et sidéré.
01:46 - Ah oui ?
01:47 - N'oublions pas que...
01:48 - C'est souvent ton cas.
01:49 - Non mais quand...
01:50 Canna avait arrêté d'aller au Festival de Cannes.
01:52 Et Vincent Bolloré d'ailleurs l'a dit.
01:53 - Il l'a dit.
01:54 - Alors justement, je crois qu'on a l'extrait de Vincent Bolloré.
01:56 - Ah ben voilà.
01:57 - Regardez ce qu'a dit Vincent Bolloré.
01:58 C'est vrai que c'était incroyable cet extrait à la commission.
02:00 Et si vous saviez, comme il a raison,
02:02 parce que c'était incroyable,
02:03 Canal+ à l'époque,
02:04 - Ah ouais ?
02:05 - C'était énorme.
02:06 - Vous vous en faites pas compte.
02:07 Non mais c'était Canal+ avant.
02:08 Mais t'en avais des mecs toute la journée dans les couloirs.
02:10 Qu'est-ce qu'il y en a qui ont vécu sur le dos de Canal+ ?
02:14 Mais Canal+ à la limite c'était privé.
02:16 - C'est privé.
02:17 - 400 millions d'économistes.
02:18 - C'est vrai.
02:19 - C'est incroyable.
02:20 - C'était royal.
02:21 - C'est très intéressant.
02:22 Ça rejoint quand vous avez dit la France est une entreprise.
02:23 Et là donc on a Canal+ qui est une entreprise privée.
02:24 Donc on a un chef d'entreprise qui dit ça coûte trop cher.
02:27 On a peut-être pas les moyens.
02:28 On coupe.
02:29 Et on a la France où c'est un puits sans fond.
02:30 En fait ils se servent.
02:31 Ils se disent bon on s'en fout, on s'en fout.
02:32 Les gars on a des milliards de dettes.
02:33 Les gens ne mangent pas à leur faim.
02:35 Et on continue à donner des milliards et des millions et des millions
02:37 dans n'importe quoi.
02:38 Donc là c'est le très bon exemple.
02:39 Entreprise versus argent public.
02:40 Entreprise, c'est sans pitié.
02:41 Ils ont raison.
02:42 - Moi ce qui me gêne c'est que c'est une fuite en avant.
02:44 N'oublions pas quand même que Mme Ernotte est sous le coup d'une plainte
02:47 déposée par le service communication et audiovisuel du syndicat CFECGC
02:52 parce qu'on lui avait reproché lors de la dernière édition,
02:54 on avait reproché à France Télé d'avoir une facturation délirante
02:57 par rapport à des chambres d'hôtel.
02:59 Voilà.
03:00 Elle elle conteste, elle dit ça a été payé par Brut,
03:02 ça a été payé par une société etc.
03:04 Bon.
03:05 Mais c'est du délire.
03:06 Et là comme le contrat se termine cette année,
03:08 j'ai l'impression qu'elle veut absolument montrer que France Télé et Cannes
03:11 sont liées pour la vie.
03:12 Mais c'est délirant.
03:13 Même les messieurs de la housse ira faire des interviews là-bas.
03:17 On a l'impression que France Télé sera aux couleurs du festival de Cannes
03:20 pendant deux semaines.
03:21 Est-ce que France Télé, mission de service public,
03:23 honore les concitoyens français en ce moment en allant prêter yacht à Cannes ?
03:27 Je ne crois pas.
03:28 Non mais non.
03:29 Après ils en font un événement.
03:30 Mais c'est fondamental.
03:31 Après la patronne de France Télévision, pour reprendre sa défense là-dessus,
03:35 dit "Mec, ça ne va pas être un budget qu'elle va mettre en plus.
03:38 Elle doit gérer un budget annuel".
03:40 Elle va le prendre sur autre chose.
03:42 Oui mais alors, elle gère le budget comme elle veut.
03:44 L'année dernière elle était en dépassement de 150 millions d'euros.
03:47 Non non non.
03:48 C'est nous qui avons payé.
03:49 Non mais parce que toi tu l'en veux.
03:50 Désolé, c'est un scandale.
03:51 Mais je t'explique.
03:52 C'est un vrai scandale cette histoire.
03:53 Si demain elle veut mettre moins de Prime sur France 2, peut-être au moins deux trucs,
03:58 mais elle veut prendre l'argent pour faire un gros truc pendant le festival de Cannes,
04:01 c'est elle qui gère.
04:02 Après c'est elle qui gère son budget.
04:03 C'est des enveloppes en fait.
04:04 C'est vrai.
04:05 Qu'est-ce que tu en penses ?
04:06 Qu'il y aurait tellement à dire sur l'argent gaspillé dans le service public.
04:09 Voilà, le nombre de gens qui bossent sans trop savoir ce qu'ils font,
04:13 des chargées de missions de partout.
04:15 Quand tu te promènes à France Télévision, mais je parle sur ton contrôle,
04:17 il y a des bureaux entiers, vitrés, où tu vois à peine les gens sortir.
04:21 C'est-à-dire que tu te demandes ce que foutent ces gens dans les cages.
04:23 Je ne te dis pas Radio France alors.
04:24 Radio France, c'est la même chose, etc.
04:26 Donc ça c'est une première chose.
04:27 Deuxièmement, sur la grille de programmes, des animateurs régulièrement
04:31 qui sont relancés chaque année alors que les audiences ne sont pas là.
04:35 Des producteurs qui sont choisis sans qu'il n'y ait aucun appel d'offres.
04:38 Mais on pourrait en parler tellement longtemps.
04:40 Moi j'ai été producteur ATF1, je me souviens quand on allait à France Télévision,
04:44 c'était no way.
04:45 Si tu veux venir produire à France Télévision, je ne sais pas si tu as des noms,
04:49 mais tu les connais.
04:50 Des noms avec des initiales, notamment.
04:53 On passait systématiquement par un producteur qui était proche de la maison.
04:56 Voilà.
04:57 Tu ne vendais pas à l'époque une ligne de programme à France Télévision
05:01 si tu ne passais pas sous la production d'un producteur
05:05 qui était là à France Télévision et qui était toujours le même.
05:08 Souvent les mêmes.
05:09 Tu les connais en plus.
05:10 - Je les connais bien, non ?
05:11 - C'est deux noms de famille.
05:12 - Oui, je les connais bien.
05:13 - Ben voilà.
05:14 - Le nombre de fois où on m'a dit qu'il fallait passer par XX pour produire un programme,
05:17 pourquoi faire ?
05:18 Pour partager quoi ?
05:19 C'est comme ça.
05:20 C'est mieux.
05:21 - On va voir ce qu'en pensent les téléspectateurs.
05:23 Oui, ah oui, quand même.
05:26 - Oui, ça pique.
05:28 - Et puis là, ils arrivent en fin de contrat à France Télévision.
05:30 C'est pour ça qu'ils mettent le paquet, je crois.
05:32 - C'est ce qu'a dit Gilles Bernays.
05:33 Deuxième victoire de Gilles Bernays.
05:35 - C'est ça.
05:36 - Bravo.
05:37 Bravo !
05:37 [Musique]

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