Cela fait 100 jours que Gabriel Attal a été nommé Premier ministre, lui qui dès le début a fait de “l’ordre” et la “sécurité” ses maîtres-mots. Entre progression du RN et lutte contre le chômage qui se mue en lutte contre les chômeurs, résumé d’un bilan sans surprise.
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00:00 Gabriel Attal, arme anti-ARN ou pistolet à eau ?
00:03 Nommé il y a pile 100 jours, le Premier ministre devait contrecarrer
00:05 Jordan Bardella en vue des élections européennes.
00:08 Mais loin d'être offensif contre l'extrême droite,
00:09 Attal n'a fait qu'aller sur son terrain.
00:11 Dès ses premiers jours, il fait de l'ordre et la sécurité ses priorités.
00:15 Avec ce slogan un brin paternaliste,
00:17 « Tu casses, tu répares, tu saliles, tu nettoies. »
00:19 En vain, Jordan Bardella caracole en tête des sondages et ne cesse de progresser.
00:23 Sur le terrain social, il a fait de la baisse du chômage l'une de ses priorités.
00:26 Elle s'est transformée en lutte contre les chômeurs
00:28 puisqu'il envisage une réduction de l'indemnisation de plusieurs mois.
00:31 Enfin, dans une longue tradition macroniste, Attal c'est l'hyper-gouvernance.
00:36 Le culte de la verticalité contre la représentation populaire.
00:39 À l'Assemblée, il veut prendre la lumière seul et se met en avant à toutes les occasions.
00:42 Mais pour éviter les défaites, il refuse de soumettre certains sujets au vote,
00:45 comme les questions budgétaires ou l'accord de libre-échange avec le Canada.
00:48 Pour résumer ses 100 jours à Matignon,
00:50 Gabriel Attal c'est beaucoup d'affichages, beaucoup de com',
00:52 bref un emballage tout neuf pour du macronisme pur jus.