• il y a 8 mois
Nadine Morano réagit après l'intervention de Gabriel Attal Face à BFM ce jeudi, 100 jours après son arrivée à Matignon. 

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Transcription
00:00 Écoutez, j'ai regardé le Premier ministre qui a fait un bel exercice, qui était un long exercice d'ailleurs,
00:08 mais à la fin de cet exercice, je me dis qu'on a perdu déjà beaucoup de temps, beaucoup, beaucoup de temps,
00:16 que ce zapping ministériel, rester quelques mois au ministère de l'Éducation,
00:20 arriver à Matignon, changer encore de ministère de l'Éducation et ne même pas parler de la question migratoire en fait,
00:30 parce que lorsqu'on évoque les sujets, et vous avez parlé de, vous avez repris les propos qui ont été tenus par Bruno Rotailleau
00:39 sur, hélas, l'application de la charia en France, le ministre, le Premier ministre Gabriel Attal a rappelé lui-même
00:47 et a confirmé que c'était la vérité, essaye de lutter contre ce phénomène, mais en même temps, je trouve qu'il n'apporte guère de solutions.
00:57 Vous voyez, en ce qui se concerne la jeunesse, nous on l'avait mis en place il y a très longtemps, c'est pour ça je trouve qu'il y a une forme de déconstruction depuis des années.
01:04 Il n'y a pas de continuité de l'État et c'est pour ça aussi que la France décroche.
01:10 On avait mis en place le Conseil pour les droits et devoirs des familles, à disposition des mairies, pour pouvoir aider les parents qui rencontrent des difficultés
01:19 ou les mères seules qui rencontrent des difficultés avec un de leurs enfants et où elles n'arrivent pas à faire face,
01:25 en mettant en place un dispositif avec les mères, avec l'école, avec le ministère de la Justice, avec les associations, donc avec l'Éducation nationale,
01:38 tout un réseau qui permet d'aider dès le départ et dès que l'enfant est en difficulté, dès que l'enfant entre dans la délinquance, des réponses.
01:45 Mais que s'est-il passé ? Tout ça, ce n'est plus rendu obligatoire, les Conseils pour les droits et devoirs des familles pour les villes de plus de 30 000 habitants,
01:54 alors que tout ça, ça devrait être mis en place et conservé depuis longtemps.
01:58 Votre relative déception m'étonne, Nadine Morano, parce que la comparution immédiate pour les mineurs, c'est une idée qui est défendue par votre famille politique.
02:06 L'abaissement, en tout cas la fin ou l'atténuation, comme on veut, de l'excuse de minorité, c'est aussi une proposition de votre famille politique.
02:13 Parler d'antrisme islamiste et de groupes qui veulent appliquer les préceptes de la charia, c'est aussi une rhétorique qu'on emploie dans votre famille politique.
02:22 On a le sentiment qu'aujourd'hui, c'est presque un discours LR qu'il a tenu le Premier ministre.
02:25 Non, parce qu'en fait, je trouve qu'il est évidemment dans le même constat, mais je trouve que ses réponses, pour l'instant, sont extrêmement faibles.
02:34 Encore une fois, est-ce qu'il a parlé d'immigration ? Est-ce qu'il ne s'aperçoit pas qu'en France, on a des gens, on a des familles entières qui ne respectent pas notre culture ?
02:46 Est-ce qu'elles ont vocation à rester sur le territoire français ? Est-ce qu'on n'a pas aussi vocation à leur dire où vous vous conformez à ce qu'est la France ?
02:55 Vous respectez la France, vous respectez la laïcité, vous serez invité à repartir dans votre pays.
03:00 Votre enfant doit respecter les règles de la République.
03:04 S'ils sont de confession musulmane, je suis désolée, mais moi, quand j'étais à l'école, il y avait déjà des jeunes de confession musulmane.
03:11 Personne à l'école n'était en train de dire aux profs de musique "Ah ben non, là, on ne va pas chanter parce que c'est Ramadan".
03:18 Enfin, à l'époque, il y avait déjà des familles musulmanes.
03:21 Ça, manifestement, le Premier ministre veut s'y attaquer, Mme Moranon.
03:23 Pardon ?
03:24 Ça, manifestement, le Premier ministre a décidé que c'était terminé.
03:27 Eh ben, on va voir si c'est terminé parce que pour l'instant, ça continue.
03:30 Et pour l'instant, on a des enfants.
03:32 Regardez le petit jeune Sam Seddin qui a été, mais littéralement, assassiné.
03:36 Mais qu'est-ce que ça veut dire de voir des comportements pareils ?
03:39 Moi, je ne veux plus qu'un seul prof, puisqu'il a rappelé lui, très justement, d'ailleurs, et ça prouve que c'est une catastrophe.
03:47 Ça fait quand même sept ans qu'il est au pouvoir, le Premier ministre.
03:51 Il a été à l'éducation, il est au budget et on est toujours dans cette situation cataclysmique dans notre pays,
03:59 et vis-à-vis, notamment, de notre jeunesse.

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