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00:00 Ça va les pépites ?
00:01 Allez, ce soir on va parler de notre cher Gabriel Attal
00:04 ou Gabi pour les intimes de mes vidéos.
00:06 Aujourd'hui, Gabriel Attal a annoncé un certain nombre de pistes
00:09 pour enrayer la violence chez les jeunes.
00:11 Il était un viril chatillon ou un adolescent de 15 ans
00:13 et décédé après avoir été passé à tabac au début du mois.
00:16 Gabriel Attal a déclaré ceci.
00:18 Il y a deux fois plus d'adolescents impliqués pour coups et blessures,
00:21 quatre fois plus pour trafic de drogue
00:23 et sept fois plus pour les vols avec arme que dans la population générale.
00:26 On ne justifiera jamais la violence ici.
00:28 En revanche, il y a peut-être sociologiquement et politiquement
00:31 certaines choses qui s'expliquent.
00:32 Que nous annonce donc Gabriel Attal
00:34 pour remédier au problème de la violence chez les jeunes ?
00:36 Parlons-en.
00:37 Des concertations auront lieu dans chaque ministère
00:40 avec les acteurs sur le terrain
00:41 pour conduire un travail scientifique, politique, technique.
00:45 Quel ministère ?
00:46 Quel acteur sur le terrain ?
00:47 Qui, quoi ou comment Gabi ?
00:49 Non, parce qu'on a un peu l'habitude des grandes concertations,
00:51 des grands débats et de tous ces trucs qui terminent à la poubelle
00:54 ou dans un cahier de doléances dont on n'a jamais eu l'utilité.
00:56 Parce qu'aujourd'hui, t'as dit que tu voulais t'attaquer au problème à la racine.
00:59 Tu vois, rien que là, je lis "concertation",
01:01 je me dis qu'on n'est toujours pas dans la racine.
01:03 On est plutôt dans les constats, comme d'habitude.
01:05 La responsabilité des parents défaillants ou dépassés,
01:08 souvent des femmes seules qui se battent autant qu'elles peuvent
01:10 pour que leurs enfants restent dans le droit chemin.
01:11 Nous allons les aider davantage.
01:13 Et là, tu te dis "Ah, c'est cool, peut-être qu'ils vont redonner du budget
01:16 pour les éducateurs, tout ça, dans les quartiers populaires.
01:18 Éventuellement, augmenter les salaires de ces gens-là
01:20 qui travaillent sur le terrain et dont on a vraiment besoin."
01:23 Mais non.
01:23 Avec "abri à la tâle", c'est la loi et l'ordre.
01:26 Tu casses, tu répares, tu sais...
01:28 Arrête, c'est très touchy de faire cet accent en ce moment.
01:30 Très touchy.
01:31 Pour lutter contre l'oisiveté, les enfants seront accueillis à l'école en continu.
01:35 Les collégiens de 8h à 18h.
01:37 À 12 ans, on n'a rien à faire dans la rue la journée.
01:39 La place est à l'école, à travailler et à apprendre.
01:42 Mais est-ce qu'on dit la même chose aux ministres qui s'ennuient, là, en ce moment ?
01:45 On en a parlé dans ma vidéo d'hier.
01:47 Est-ce qu'on leur dit pareil aussi ?
01:48 Là, il faut travailler quand même, parce qu'on a des gros problèmes en France.
01:52 Et qu'elle a un petit peu marre qu'on soit la risée du monde, ok ?
01:54 Moi, personnellement, le système éducatif 8h-18h, je n'y crois pas une seconde.
01:58 Je crois plus au système "l'école le matin, loisir l'après-midi".
02:01 Parce que forcer des gamins à travailler jusqu'à l'épuisement...
02:04 Sachant qu'on a une jeunesse qui est particulièrement déprimée, hein.
02:07 On a des chiffres de l'angoisse chez les jeunes qui sont pas oufs, hein.
02:10 Y a de plus en plus de gamins qui sont en phobie scolaire aussi.
02:12 Je suis pas certaine que ce soit une solution.
02:14 Puis je vous rappelle qu'on manque de profs.
02:16 Comme on manque d'à peu près tout, en raison de salaire et de condition de travail.
02:19 Donc je pense que si vous voulez demander à des professeurs
02:22 de devenir à la fois des profs, des policiers et des parents,
02:25 il va falloir peut-être envisager de revoir leur salaire.
02:27 Et leur statut aussi.
02:28 Non, parce que quand je lis "je suis favorable à ce que les jeunes qui perturbent le plus gravement les cours
02:32 se voient sanctionner sur leur brevet, leur CAP ou leur bac",
02:35 je me dis "t'as absolument rien compris, mon Gabi".
02:37 Alors, vous nous parlez du plein emploi en permanence,
02:40 donc vous voulez faire des chômeurs.
02:41 Ou des sans diplômes.
02:43 Et c'est très intelligent, tout ça.
02:44 La vision politique chez Renaissance m'épatera toujours.
02:47 Peut-être qu'il faudrait penser à un accompagnement éducatif et social
02:51 des gamins qui sont un petit peu plus perturbés.
02:52 Parce qu'on a appris aussi qu'il y avait des gamins qui étaient turbulents à l'école
02:55 mais qui étaient très bons dans d'autres domaines
02:57 et qui n'étaient juste pas faits pour le système scolaire.
02:59 Donc du coup, je suis en train de me dire,
03:00 quand vous, vous prenez un problème par la racine,
03:02 en réalité, vous le prenez par la branche.
03:04 Et puis seulement la branche qui vous arrange.
03:06 En général, un sujet comme ça, c'est composé de 20 petits sujets.
03:09 Vous, y a pas de demi-mesure.
03:11 Tout le monde dans le même panier, généralité, on y va, c'est parti, soyons durs.
03:14 Soyons dans la répression !
03:15 Et surtout, si tu salies, tu nettoies, ok ?
03:17 Sinon, vous avez aussi la mise en place, dès la rentrée prochaine,
03:20 de la commission éducative dès l'école primaire.
03:23 Qui pourront décider de sanctions adaptées.
03:25 Toujours plus, hein, Gabien ?
03:26 Moi, je pense qu'il y a surtout un gros système éducatif
03:29 qu'il va falloir revoir en France.
03:31 Je pense qu'il va falloir se pencher aussi sur le pourquoi
03:33 du comment notre jeunesse est de plus en plus déprimée
03:35 et/ou devient de plus en plus violente.
03:38 Parce que je voudrais pas vous jeter la pierre,
03:39 mais depuis que vous êtes là, les chiffres font qu'augmenter dans la violence.
03:42 Que ce soit chez les jeunes ou ailleurs.
03:44 Et qu'il va falloir penser à des solutions concrètes
03:46 qui vont au-delà de vos grands discours.
03:48 Quand vous aurez fait ça, vous me reparlerez de prendre les problèmes à la racine.
03:51 Après, ça n'est que mon avis, hein.
03:53 Ça me fait marrer de vous voir jouer les grands chefs comme ça,
03:55 alors que tout ce que vous faites, ça nous emmène dans le mur.
03:57 Allez, à demain les pépites !