Mathilde Panot est l'invitée du Face à Face sur BFMTV et RMC
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00:00 Et je tiens à dire que par exemple, c'est le Rassemblement national et la Macronie
00:03 qui ont voté ensemble contre l'augmentation des salaires,
00:06 contre l'indexation des salaires sur l'inflation,
00:08 et qui refusent par exemple cet encadrement des salaires,
00:12 donc avec un salaire maximum de 1 à 20,
00:14 des quarts de 1 à 20, ce qui est déjà pour moi très généreux,
00:17 et qui refusent même d'interdire les licenciements,
00:20 même lorsqu'une entreprise et une multinationale fait des bénéfices.
00:24 Et je voudrais vous parler de Sanofi,
00:26 Sanofi qui est un fleuron, vous savez, de l'industrie pharmaceutique,
00:30 qui sera les champions des licenciements.
00:33 À Sanofi, il se trouve qu'il y a déjà 10 000 chercheurs,
00:36 10 000 postes qui ont été supprimés depuis 2008.
00:39 Je décris pour ceux qui nous entendent sur RMC,
00:42 vous venez de brandir un tract Sanofi champion olympique des licenciements,
00:47 je suis en train de lire, avec la CGT Sanofi en logo.
00:50 Alors donc 10 000 postes supprimés depuis 2008,
00:52 des centres de recherche qui ont été fermés,
00:54 et là Sanofi vient d'annoncer qu'ils allaient abandonner la recherche sur l'oncologie,
00:59 c'est-à-dire le traitement des cancers,
01:00 dans un moment où nous en avons impérativement besoin,
01:03 je crois que les gens meurent toujours de cancer,
01:05 et que donc plus de 300 postes vont être supprimés,
01:08 notamment à Vitry-sur-Seine, mais aussi à Montpellier et à Gentilly.
01:11 C'est une honte d'abord pour la souveraineté de la France,
01:17 en termes de santé, mais c'est aussi une honte parce que nous donnons de l'argent public,
01:21 et que nous continuons avec des gens qui ont donné 4 milliards d'euros aux actionnaires,
01:26 et qui continuent à licencier,
01:27 et bien ça par exemple, ce sont des règles qu'on pourrait se doter,
01:30 et dire on interdit les licenciements dans ce cas-là.