• il y a 7 mois

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Transcription
00:00 Nous connaissons les bassesses qui ont conduit la police française à faire la rafle du Veldiv sur les ortes décapitulars de l'époque
00:09 qui étaient déjà couchés comme des chiens gémissants après avoir capitulé sans condition devant l'envahisseur nazi.
00:17 Nous connaissons l'histoire de notre pays et c'est parce que nous la connaissons que nous nous méfions pas seulement des fascistes
00:26 mais plus encore peut-être des lâches.
00:30 Des faibles, ceux qui dans la chaîne interminable du mal
00:33 signent un papier pour organiser un convoi SNCF,
00:37 qui signent des papiers pour donner des ordres à la police. "Moi je n'ai rien fait" disait Eichmann,
00:42 "je n'ai fait qu'obéir à la loi telle qu'elle était dans mon pays".
00:46 Alors ils disent qu'ils obéissent à la loi et ils mettent en oeuvre des mesures immorales qui ne sont justifiées par rien ni personne.
00:53 Celui qui a cédé
00:56 président de l'université dont on me dit que par ailleurs c'est un brave homme ce que je veux bien croire.
01:01 Mais à l'instant où il avait à décider, il n'était plus un brave homme singulier, il était le président d'une université,
01:09 c'est-à-dire d'un lieu de la liberté de l'esprit où il faut quoi qu'il en compte tenir bon pour la liberté.
01:16 Parce que c'est son rôle.
01:18 Alors il s'est aplati,
01:22 il s'est couché
01:26 craignant pour sa réélection peut-être ou bien je ne sais qu'est dans je ne sais quel salmigondi
01:32 d'histoire entre chers professeurs qui se détestent et se concurrencent et pour finir
01:37 sacrifient sur l'autel de leurs pauvres ambitions.
01:40 Misérable la liberté et le devoir qu'ils ont devant vous jeunes gens.
01:46 J'ai dit déjà hier,
01:49 pas d'insolence, regardez les dans les yeux,
01:52 pas un mot,
01:54 regardez les dans les yeux et qu'ils voient dans vos regards,
01:57 vous êtes des lâches, nous vous méprisons.

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