« À 60km/h en moins de deux secondes » : sur le BMX, avec les meilleurs pilotes français

  • il y a 5 mois
À quelques semaines des Jeux Olympiques, les meilleurs pilotes français de BMX se préparent pour les championnats du Monde, en mai aux États-Unis. Des mondiaux cruciaux puisqu’ils seront une étape importante en vue des JO où, chez les hommes, ils sont six pour trois places. À 100 jours des Jeux, qui se disputeront à domicile sur la piste de Saint-Quentin-en-Yvelines, Axelle Étienne, Romain Mahieu, Joris Daudet et Arthur Pilard nous parlent de leur discipline, hyper spectaculaire… mais pas sans risque.

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Transcript
00:00 Les pilotes sont prêts, regardez le jeu !
00:03 C'est un sort de casse-coupe, après on est à 8 mètres de haute à la bulle de départ,
00:10 60 km/h en bas, en moins de 2 secondes, donc voilà c'est quand même assez impressionnant.
00:16 Et après sur la piste on roule entre 50 et 40 km/h à peu près au fur et à mesure de la piste,
00:24 on baisse un peu en régime. Là où on ressent le plus de pression c'est au départ,
00:29 parce qu'on sait que si on est dans les trois premiers on peut potentiellement gagner la course,
00:35 si on part 8ème c'est un peu plus compliqué.
00:39 Ça représente 60-70% de la course, mais oui, plus on prend un bon départ,
00:44 plus on a de chances de pouvoir gagner la course.
00:46 On a le droit de serrer l'adversaire, de pousser l'adversaire un petit peu dans les virages,
00:55 je ne vais pas dire qu'on n'a pas de règles parce qu'on en a quand même,
00:57 mais c'est un petit peu ça le but.
00:59 Ça joue des coudes, ça joue des épaules dans les virages.
01:01 Bien sûr que ça nous arrive nous aussi quand on est à l'intérieur d'avoir peur,
01:04 de se dire "ouah là c'était chaud", mais derrière on se remobilise et on retourne au combat.
01:10 On saute des sauts de 10-15 mètres sur un petit vélo de 20 pouces,
01:14 donc oui un sport de casse-cou forcément,
01:16 après on a l'habitude et on sait ce qu'on fait quand même,
01:19 donc c'est quand même un minimum en maîtrise.
01:21 Il faut être casse-cou mais chacun choisit son sport.
01:24 Si tu n'as pas envie de le faire, tu ne le fais pas, tu es au courant du risque.
01:26 Moi j'ai choisi de le faire, je suis conscient des risques,
01:29 et tout le monde est conscient, tout le monde qui fait du BMX est conscient des risques.
01:32 Au final c'est tellement... ça ne représente pas beaucoup,
01:35 le risque par rapport à tout ce qu'il y a à côté,
01:37 tout le fun que tu peux avoir avec ton vélo et les sensations que ça te procure.
01:41 C'est tellement quelque chose qui est dur à avoir, je pense ailleurs,
01:44 que le côté risque et blessure tu ne le regardes même pas,
01:46 parce que c'est peut-être 2% du truc.
01:53 Oui j'ai eu des chutes qui étaient très compliquées, très douloureuses,
01:57 où le temps même pour revenir ça a été très long.
02:00 J'ai eu de nombreuses blessures à l'épaule, j'ai eu aussi des fractures à la cheville,
02:04 c'est jamais facile.
02:06 Mais après le sport ça nous apporte tant de plaisir qu'on n'a qu'une seule envie,
02:09 c'est de retourner sur le vélo, et pas juste de retourner tranquille,
02:12 c'est vraiment de retourner à un niveau international.
02:16 C'est pas trop drôle d'erreur avec ce vélo, cadre en carbone,
02:19 courge en carbone, des serrages en carbone, un guidon en carbone.
02:24 Donc un vélo très léger, c'est du carbone, donc forcément c'est un petit peu fragile.
02:29 J'en ai jamais cassé de vélo comme ça.
02:32 J'espère qu'il fera les jeux, il y aura certainement une peinture,
02:36 mais je ne sais pas, je vais essayer de le faire.
02:39 Je vais essayer de le faire, je vais essayer de le faire,
02:42 j'espère qu'il fera les jeux, il y aura certainement une peinture ou autre.
02:47 Mais ouais, j'espère qu'il sera aux Olympiques.
02:51 Sous-titrage Société Radio-Canada
02:55 ♪ ♪ ♪

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