LEUR HISTOIRE : Émission TV de Bamtv "De rappeur à chef d'entreprise" Anthony 41 saveurs Charleroi.
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00:00 Bonjour à tous et bienvenue dans votre nouvelle émission "Leur Histoire". Aujourd'hui,
00:13 nous sommes dans la province du Hainaut, plus particulièrement à Charleroi. Nous
00:17 avons le plaisir d'aller découvrir l'histoire d'un jeune entrepreneur. Suivez-moi !
00:21 Hello ! Alors qu'est-ce que tu es en train de faire ? Je suis en train de découper les
00:36 bains de plantain. D'accord. Du coup, ici dans cette région, on t'appelle Akauston,
00:41 mais tu te nommes ? Anthony. Enchanté. Alors est-ce que tu peux nous expliquer un peu quelle
00:48 est ta spécialité, toi, dans ta restauration rapide ? Ce que je propose, c'est de l'Afro-mexicain.
00:53 Donc c'est vraiment un mélange avec mes origines. Je suis congolais, donc j'ai gardé un peu ce
01:00 qu'elle faisait. J'ai mélangé ça et la cuisine mexicaine dans laquelle j'ai travaillé pendant
01:06 des années. D'accord. Écoute, je te propose d'aller s'asseoir afin de mieux apprendre à te connaître
01:11 et de mieux comprendre ton histoire. Avec plaisir. Alors on se retrouve maintenant avec Anthony. On
01:19 va prendre le temps d'apprendre plus sur son histoire. Est-ce que tu peux te présenter à nos
01:23 spectateurs ? Comme tu l'as dit, c'est Anthony, alias Aka. J'ai 32 ans et je suis dans l'horeca de
01:32 Puys depuis récemment. J'ai ouvert mon fast-food 41 saveurs. Alors on va aller étape par étape.
01:38 Anthony, est-ce que tu peux nous raconter ton histoire ? De base, qui tu es ? Et ensuite,
01:44 on va comprendre comment tu en es arrivé à créer 41 saveurs. De base, il faut savoir que je suis
01:51 artiste. Je suis rappeur. Je suis un peu producteur. J'ai produit quelques artistes de la région et je
01:58 me suis fait un mont sirement dans l'industrie artistique. De base, ça part de là. Mais il
02:03 faut savoir qu'en parallèle, bien caché pour garder la crédibilité de rappeur, je travaillais
02:10 en cuisine déjà depuis mes 17 ans. Et de là, vu qu'avec le temps, l'artistique ne plaisait plus
02:19 autant, je ne voulais plus être en avant en tant que rappeur, je me suis dirigé vers ma deuxième
02:26 passion. Et donc pour toi Aka, est-ce que le fait de choisir, tu as dû faire un choix ? Tu as dû
02:31 te dire, voilà, moi je vais plus me passionner et prendre au sérieux ma passion qui est la cuisine.
02:37 Est-ce que ce choix a été évident et simple pour toi ou pas du tout ? En fait, l'apprentissage a
02:44 été si simple, dans les faits, oui, on va dire c'est juste une action à poser, mais sentimentalement,
02:50 c'était un peu compliqué. La musique, c'est vraiment quelque chose qui... J'ai toujours été
02:56 intérêt à la musique depuis tout petit et je suis connu pour ça. D'ailleurs, le fait d'avoir
03:02 ouvert 41 Saveurs, la première chose qui résonne c'est le rapport Aka-Ouvert à restaurant. C'est pas
03:09 le restaurant qui est tenu par Aka. D'un côté, j'ai encore ce fantôme, ce spectre qui est toujours
03:17 là, mais... C'est pas vraiment un fantôme, parce qu'au final c'est ce qui t'aide aussi,
03:22 t'as une notoriété et cette notoriété te permet d'avoir déjà une clientèle de base.
03:27 C'est ça, exactement. C'était un peu difficile de m'en séparer, mais la cuisine c'est quand même
03:35 quelque chose que j'aime, donc ça va. C'est pas une grosse pète de cœur, c'est pas une trop grosse
03:40 pète de cœur. Et comment tu as commencé ? En fait, faut savoir que je suis dans le record depuis
03:47 mes 17 ans. J'ai travaillé dans la franchise chichis, j'ai travaillé aussi dans la franchise
03:53 steakhouse. Le confinement est arrivé et je me suis retrouvé sans boulot, sans revenu en fait,
04:02 avec le chômage économique, mais c'était vraiment moins que mon salaire. On prend le confinement
04:07 d'ailleurs qui a permis à certaines personnes effectivement de perdre leur boulot, mais d'aller
04:15 de l'avant comme AK. Vraiment, j'étais sans boulot, sans rien et mes revenus étaient trop moindres
04:22 par rapport à toutes mes charges. Il fallait que je trouve une solution, mais on ne pouvait pas
04:27 vraiment sortir. Donc je me suis dit qu'est-ce que tu sais faire ? Et je pense que c'est là que le
04:33 choix a pris vraiment une plus grosse place du côté de la cuisine. Parce que j'avais pensé en mode
04:41 "ah, je peux faire un studio d'enregistrement, mais non, parce que les gens ne peuvent pas venir
04:44 au contact". Donc du coup je me suis dit "ça je sais faire, je vais prendre un peu mes connaissances
04:51 et je vais me lancer là-dessus". Je me suis lancé sur Snap d'abord, les amis que ça a bien pris,
04:56 et là on en est là. Et tu as choisi de faire de la nourriture congolaise et mexicaine. Le
05:04 congolais, je le comprends parce que tu es d'origine congolaise, mais le fait de vouloir
05:10 introduire la nourriture, les épices mexicains, d'où ça vient ça ? En fait j'ai travaillé pendant
05:17 des années, mon premier travail dans l'europe, c'était dans la franchise "Cheat Sheets" qui
05:21 n'existe plus aujourd'hui. J'ai travaillé là huit ans, plus ou moins huit ans, et je suis même
05:28 passé formateur. Et donc à un moment donné, il y a des recettes que je m'avais tellement plu que je
05:33 les faisais chez moi, auxquelles j'apportais une amélioration. Et on va dire que j'avais comme une
05:39 maîtrise sur la cuisine mexicaine. Mais je ne voulais pas simplement un concept mexicain,
05:45 parce que même si j'ai une certaine expertise, je trouvais plus légitime de mixer mes deux
05:53 compétences. Ton origine et ce que tu as découvert finalement. Et l'élaboration des menus,
06:05 explique nous. Donc là on se retrouve, on est en plein Covid, et toi tu te dis "je vais essayer
06:11 de faire des menus qui relient le Congo et le Mexique". D'où vient cette imagination ? Comment
06:18 tu t'es dit "voilà moi je vais faire des burritos avec tel produit dedans, je vais faire des bananes
06:26 plantains", oui par rapport à nos origines congolaises, mais voilà l'élaboration des
06:30 menus, d'où vient cette imagination ? En fait il y a une partie qui vient de, je pense que c'est
06:38 lié avec l'artistique. Je pense que c'est là que mon côté artiste, rappeur rentre en jeu. C'est
06:45 dans le fait d'imaginer quelque chose qui n'existe pas en fait. Parce que jusqu'à présent, c'est
06:55 quelque chose que j'ai regardé un peu partout. Je n'ai pas vu ce genre de concept, sans vouloir
06:59 me vanter. Du coup je pense que c'est ce côté là qui m'a aidé à me dire, à trouver la bonne
07:06 manière de mixer les deux. Mixer deux choses c'est bien, mais il faut savoir aussi bien le faire,
07:11 sinon tout le monde mixe n'importe quoi en fait. Et donc là tu commences à élaborer tes menus,
07:19 ton menu. Tu le proposes directement au grand public ou tu fais d'abord découvrir à tes amis ?
07:24 Non, en fait pendant le confinement, j'avais des amis, des très bons amis, d'ailleurs qui m'ont
07:34 fait leur feedback. Et c'est d'ailleurs, je pense même qu'avant même de les mettre en vente,
07:37 c'est même mon entourage, mes amis qui m'ont encouragé plus encore que moi-même. Ils y
07:42 croyaient même, j'y croyais, mais ils y croyaient plus encore que moi. Moi je me disais, ah c'est
07:49 sceptique, je suis pas sûr et tout. Et franchement beaucoup d'amis m'ont conseillé, ils ont goûté,
07:54 c'est vraiment bon, vas-y lance-toi, lance-toi, lance-toi. Et je l'ai fait sérieusement. Et même
07:57 pendant le confinement, on ressentait, parce qu'il faut savoir aussi que dans cette période de
08:01 confinement, beaucoup de gens se lançaient dans tout et n'importe quoi. Et donc tout le monde
08:07 faisait de la nourriture à tout va. Et là où moi j'ai fait ma différence ici dans Charleroi,
08:12 même pendant le confinement, même après, c'est vraiment en termes de tout ce qui est images,
08:16 et c'est vraiment le côté artiste qui a parlé là. C'est vraiment en termes d'images, en termes
08:21 de marketing, j'ai directement fait la différence. Oui, t'as capitalisé vraiment sur le visuel.
08:28 Exactement, exactement. Le goût et le visuel, c'est vraiment mes deux points forts.
08:35 D'accord. Et est-ce que le lancement a été simple ? Parce que tu as fait la pub,
08:41 est-ce que directement on t'a appelé ? Oh, Aka, voilà j'aimerais commander un sapristi,
08:47 qui est des ailes de poulet, c'est bien ça ? Est-ce que ça a roulé directement,
08:55 enfin vulgairement parlant, est-ce que ça s'est tout de suite bien passé ?
08:58 Franchement, oui, en fait oui. Dès le début, une fois que je me suis lancé sur les réseaux,
09:05 ça a fonctionné directement. Et les feedbacks étaient vraiment bons, en fait. Certains voulaient
09:11 venir, même manger sur place, mais il n'y a pas de surplace. Oui, à ce moment-là,
09:16 tu n'avais pas encore ta restauration physique. À la maison et tout, comme à la maison j'ai un
09:23 tas d'ustensiles, donc je sais cuisiner aussi depuis la maison. Mais franchement,
09:28 dès le début, j'ai fait vraiment la différence, on va dire. Ce que j'aimerais mettre en avant,
09:32 c'est le fait que tu as des petits épices, tu as des petits ingrédients, des petits éléments qui
09:38 te différencient encore plus du fait que c'est vrai que tu associes tes origines congolaises et
09:44 ta découverte mexicaine comme le miel. Oui, exactement. En fait, j'ai pris du recul.
09:53 Je ne dis pas que je suis un chef étoilé, mais une chose est sûre, c'est que je veux que quand
09:58 les gens mangent ce que je propose, ils disent que c'est bon. Autrement, j'aurais juste peut-être
10:03 fait un snack avec tout du surgelé et j'aurais vendu ça juste pour gagner de l'argent. Mon but
10:10 à moi, ce n'est pas uniquement de gagner de l'argent, comme tout le monde, mais c'est aussi
10:14 de partager une expérience et de proposer quelque chose de qualitatif. C'est pour ça qu'en amont,
10:20 j'avais déjà analysé certaines épices qui pourraient se marier ensemble autant mexicaines
10:25 que congolaises. J'ai vraiment eu un travail en amont là-dessus. On arrive à la fin du
10:33 Covid. Qu'est-ce que tu te dis ? C'est fini pour moi, les choses ne vont plus fonctionner. Qu'est-ce
10:39 qui se passe dans ta tête à ce moment-là ? Au départ, j'ai pensé, j'ai pensé qu'il y avait
10:46 l'effet de liberté. Du coup, j'ai repris mes activités, mon travail et tout ça. C'est un
10:52 travail dans lequel, à ce moment-là, j'étais au steak house et ça faisait six ans que j'étais
10:57 là-bas déjà. Du coup, je me disais que c'est la stabilité et tout, je suis tranquille. Je suis
11:02 reparti dans la routine normale, travail, etc. Mais c'est quelques années après que je travaillais,
11:11 mais en même temps, de temps en temps, je me proposais quand même de faire des buffets,
11:15 des événements. Il y avait des gens qui continuaient à me contacter par rapport à ce concept et me
11:21 disaient "Viens à l'anniversaire, il faut 40 personnes, il faut autant, ainsi de suite".
11:25 Donc, j'ai quand même gardé un petit hôtel. En fait, petit à petit, ça m'était la piste à
11:30 l'oreille. Je me disais "Mais en fait, si j'ai un endroit vraiment physique, ça va être bon,
11:37 en fait. Ça peut fonctionner". Donc là, tu as eu une prise de conscience et de confiance aussi.
11:42 Oui, parce que la prise de confiance est venue bien avant la prise de confiance. Parce que c'est
11:49 vrai que justement, dû aussi à ce qui s'est passé pendant le Covid, j'ai eu aussi des réticences à
11:57 me dire "Si je me lance et qu'après, il y a un autre truc du même genre qui arrive et que…".
12:03 Il y a eu quelque sorte de compte au projet.
12:05 Exactement. Parce que plein de commerçants ont fermé le restaurant. Et donc du coup,
12:11 après ce genre d'événement, ou lorsque je te lançais, j'étais vraiment en réflexion avant
12:16 de faire ça. J'étais vraiment en réflexion. Je me disais "Je préfère faire des petits
12:19 événements, des mariages, des anniversaires, tranquille". Mais c'était plus fort que moi,
12:23 il fallait que j'aie un endroit fixe.
12:25 Oui, tu avais une forme de réticence parce que d'une part, tu voulais te lancer,
12:29 mais d'une autre part, tu voulais aussi la sécurité d'emploi que t'offrait Stéka aussi.
12:34 Exactement, c'était une sécurité depuis des années.
12:38 Et qu'est-ce qui a fait que tu t'es lancé, que tu t'es dit "Oui, non, c'est bon, là,
12:41 il est temps que je me lance dans ma propre affaire à moi".
12:44 En fait, c'est simple. Je me suis dit que le concept que j'ai créé est spécial.
12:58 Ça veut dire que je dois le considérer comme si c'était une carrière musicale.
13:02 Ça veut dire qu'à un moment donné, il faut se lancer et peut-être que ça ne va
13:05 pas marcher, mais autant se lancer. Et donc, j'ai eu ce côté-là. Et d'ailleurs, j'ai
13:09 eu le soutien aussi, si je n'ai qu'à le dire, de mes anciens patrons.
13:13 J'étais son chouchou dans son entreprise. Je formais des gens dans plusieurs de ses
13:20 restaurants.
13:21 Tu as eu des conseils de ton officier ?
13:22 Oui, bien sûr, il m'a beaucoup de choses. Et de temps en temps, je l'appelle, il me
13:27 donne des conseils aussi, puisqu'il est dans l'hôpital depuis des années. Et quand
13:31 je lui en ai parlé, je le vois, il était un peu en mode émotif. Et moi, je disais
13:35 "C'est vrai que t'es comme une famille en vrai".
13:38 J'ai une question qui, je suis sûre, beaucoup de téléspectateurs se posent. On voit ici
13:43 que c'est toi. Pourquoi tu as voulu plus mettre en avant le fait de te voir et non
13:50 juste mettre 41 Saveurs ?
13:52 En fait, encore une fois, parce que…
13:56 Ça reprend l'idée visuelle.
13:58 Oui, ça reprend le côté visuel. En fait, je voulais quand même quelque chose qui
14:02 est un peu, on va dire, qui sort du lot. Et c'est tout un univers. Donc, si on prend
14:09 le 41, c'est là d'où je viens, là où j'ai grandi. Mes grands-parents et tout
14:13 ça. Mon grand-père est arrivé dans les années 50 avec ma mère et tout ça. Et donc,
14:19 on a grandi là. Donc, le 41, c'était important, les Saveurs.
14:22 Le 41 qui fait référence à 6041.
14:24 C'est ça. C'est là d'où je viens. Et le logo, je voulais qu'il soit intriguant.
14:30 Et je voulais que… Je me suis dit que la meilleure façon d'être intriguant, c'est
14:35 de mettre moi sur ce logo. Et en plus de ça, moi, de mon côté, je dois faire en
14:39 sorte de donner vie à ce logo. Ça veut dire que moi-même, je dois avoir un marketing,
14:46 une image, un personal branding, on va dire.
14:49 Donc là, c'est la fin du Covid. Tu as ta famille qui t'aide, tu as ton ancien patron
14:53 qui t'encourage, des amis qui sont là. Tu trouves un espace et là, tout démarre.
14:58 Exactement. Donc là, j'ai trouvé cet espace-ci dans le centre de Charleroi. Et ça va en
15:06 termes de prix et tout, c'est quand même raisonnable.
15:09 Maintenant, le début, c'est vraiment bien passé. Le tout début, c'est vraiment bien
15:12 passé. Et puis, j'ai eu une petite période d'accalmie vers octobre, je pense vers octobre.
15:18 Un petit moment creux. Et en fait, c'est pour la simple et bonne raison que j'ai
15:23 trop pris la confiance. Donc, j'ai trop pris la confiance. Et donc,
15:27 la communication, le personal branding, la communication, le marketing que j'avais
15:32 au démarrage, je ne l'ai plus suivi. Et du coup, ça s'est ressenti par après.
15:37 Mais ce n'est jamais le lendemain que tu arrêtes de poster des vidéos que ça se
15:40 ressent. Donc, le temps de se remettre dans le bain et de recommencer à faire des vidéos,
15:43 à démarcher, etc. Et là, je me suis dit, je vais mettre une vraie discipline et me
15:49 mettre des objectifs mensuels et sur les réseaux, j'essaye d'être le plus présent possible.
15:57 Et maintenant, la suite, qu'est-ce que c'est ? Est-ce que tu comptes agrandir ? Est-ce
16:01 que tu comptes faire une chaîne ? Qu'est-ce qu'est la suite pour le 41 Saveurs ?
16:05 L'objectif, c'est de faire clairement une chaîne. Et s'il me reste six mois pour
16:11 que le concept soit vraiment automatisé, c'est-à-dire qu'il y ait un étoffé,
16:19 vraiment tout soit nickel pour le premier, pour qu'il soit ensuite duplicable.
16:23 Voilà, Anthony, on arrive à la fin de cette interview. J'espère que ça t'aura plu.
16:28 J'espère que tu as pu dire tout ce que tu avais à dire, raconter ton histoire et merci
16:32 à toi. Merci à vous.
16:35 Alors, on vient de découvrir l'histoire d'Anthony. Vous pouvez retrouver, c'est
16:39 le 41 Saveurs au 6000 Charleroi, à la rue de Montigny, numéro 49. Je répète, à Charleroi,
16:46 6000. Le but de cette interview, de cette histoire, c'était d'apprendre et de comprendre
16:51 qu'il ne faut pas baisser les bras. Anthony a commencé avec un rêve. Ce rêve n'a
16:56 pas pu se concrétiser. Il s'est dit « qu'est-ce que ma passion me permet de faire ? » et
17:01 il a continué. Il a été courageux et maintenant, il a sa propre restauration.
17:05 N'oubliez pas, ne baissez jamais les bras. On se retrouve dans le prochain épisode avec
17:10 une nouvelle histoire. Venez nous voir sur BAM TV. À bientôt.
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