Kendji Girac a été hospitalisé après avoir été blessé par balle dans la nuit de dimanche à lundi. Si les jours du chanteur ne sont plus en danger, les circonstances de l’événement demeurent floues. Selon une source proche de l'enquête, les premières auditions des proches du chanteur tendent à confirmer qu'il était seul au moment des faits.
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00:00 - Écoutez, si il y avait un truc tordu, vous croyez que les gitans, ils vont se faire tirer dessus ?
00:10 Et la famille ne va pas bouger, vous croyez ça ?
00:12 - En tout cas, il faut qu'on pose la question.
00:13 - Est-ce que vous croyez que ça ? Ce serait le fait d'artifice là-bas.
00:17 - Oui, vous pensez ?
00:18 - Comment je pense ?
00:20 Écoutez, les gitans, c'est ça, les gitans, ils détendent son coin, il ne faut pas le...
00:28 - C'est vrai que c'est important de le dire, il y avait eu un autre règlement de l'ordre.
00:31 - Oui, mais ça c'est la même...
00:33 - Et c'est vrai que ça a été écarté, et les sources nous disent qu'effectivement,
00:37 forcément ils l'ont envisagé parce que ça tombe la même nuit et c'est la même région,
00:40 et effectivement ça a été écarté par l'enquête.
00:42 - En France, vous en avez combien des kalachnikovs quand ça tire de partout, c'est toujours les mêmes ? Non ?
00:48 - Est-ce qu'il y a une défiance vis-à-vis des forces de l'ordre ?
00:52 On parle à nouveau, je le répète, d'une communauté très soudée.
00:55 C'est-à-dire que nous, madame, je vous parle franchement, je m'étonne un peu,
00:59 nous, la loi des gitans, on se la règle nous, entre hommes,
01:05 on nous tape sur la main, on va, on cause, c'est fait, c'est fini, on donne notre parole,
01:09 on est dans la parole, on marche à la parole chez nous.
01:12 Nous, on ne signe pas des contrats, non, non, non, c'est la parole, en toutes choses.
01:16 - Mais donc c'est plus fort que la justice française ?
01:19 - Pas plus fort, mais c'est autre chose, c'est le bien,
01:25 ce n'est pas une position de force que je parle, pas du tout, c'est un respect, c'est des traditions.
01:32 On doit écouter les cheveux blancs, toujours.
01:36 - Vous pensez comme votre père ?
01:38 - Oui, c'est tout.
01:41 S'il y avait un truc d'autre, ce serait une guerre là-bas, madame, vous comprenez ?
01:46 - Et justement, à ce propos, le procureur hier, ce procureur-là...
01:49 - Oui, mais le procureur, il en dit ce qu'il veut.
01:51 - Justement, mais c'est important qu'on vous donne l'occasion d'y répondre.
01:54 Il disait hier dans son communiqué qu'au début, les gendarmes ont,
01:57 selon les premiers témoignages, eu des propos confus,
02:00 avec du mal à expliquer les circonstances. Pourquoi, à votre avis ?
02:03 - Il y a toujours un seigneur gitane qui parle, il n'est jamais pris au sérieux, le gitane.
02:09 Vous voyez, je vous parle d'un truc, de Maman Vidal, vous connaissez Maman Vidal ?
02:17 - Non, pas vraiment. - De Lyonnais.
02:19 - Ok. - C'est un voyou, un des plus grands de France.
02:23 Il avait 15-16 ans. Il est tombé en prison pour une poignée de cerises.
02:28 Ils l'ont vendu en... Vous voyez ? Parce que c'était un gitane.
02:33 - Et donc vous dites, quand le procureur dit que les propos confus sont à circonstance...
02:35 - La loi chez nous, c'est à deux vitesses pour nous.
02:37 - Ça vient plutôt de la suspension. - Et j'ai pas peur de le dire.
02:40 C'est tout.
02:41 - Donc en fait, pour vous, c'est plutôt une incompréhension entre les gendarmes
02:43 et les témoins qui étaient présents, qui expliquent que le procureur parle de propos confus.
02:49 - Le procureur, il parle de ce qu'il veut. Il est toujours à décharge, un procureur.
02:54 Les gendarmes, ils sont toujours à décharge, contre.
02:56 Mais nous, il n'y a pas de procureur. Il n'y a rien du tout.
03:00 Tu as fait un truc qu'il ne faut pas, on rend le truc.
03:05 - Oui. Mais vous pensez que les personnes concernées par cette affaire
03:11 coopéreront avec la justice et la police ?
03:14 - Bien sûr, vous savez, les gendarmes vont en prison aussi, pourquoi non ?
03:20 Mais là, il n'y a rien de tout ça. C'est incompréhensible.
03:25 Pourquoi il veut de force pour faire croire qu'il y a des trucs qui ne vont pas ?
03:29 Non, mais ce n'est pas vrai. C'est ce qui s'est fait lui, tout seul.
03:33 - Et c'est l'une des hypothèses qui est complètement étudiée pour l'instant.
03:36 Toutes les pistes sont sur la table.
03:37 - C'est même celle qui est... - C'est même quelqu'un qui l'a fait.
03:40 Mais là, les coups de feu s'est réparti de partout, dans toutes les caravanes.
03:43 Et ce serait une utopie.
03:45 - Et l'enquête est bien sûr toujours en cours.
03:47 - Il n'y a pas tout ça. Vous voyez, il ne faut pas se monter le truc, la tête de dire...
03:53 - Pour vous, c'est un accident et c'est simplement un accident.
03:55 - Bien sûr. - Merci beaucoup. Merci Ninho Bailhardo.
03:58 - Que Dieu rétablisse bien. Et la loi fera sa justice. Voilà, c'est tout.
04:06 Il fera sa enquête et on laisse faire la justice.