Gabrielle Cluzel : «Si le proviseur avait rétorqué, c'est lui qui aurait été en prison. On est dans un monde où rien ne tourne rond. Il y a un grave problème de base.»
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00:00 Ce que je veux dire, c'est que si le professeur, c'est un peu comme les policiers,
00:02 si le professeur avait rétorqué, je vois que c'est le recteur qui dit
00:07 "le professeur n'a pas rétorqué", heureusement pour lui,
00:09 parce que s'il avait rendu coup pour coup, c'est lui qui était en prison.
00:12 Ce sont les élèves qui ont expulsé le jeune, et imaginer si le prof, c'est vrai, dans un mauvais réflexe...
00:17 Là aussi, on a l'air de tresser des couronnes de laurier autour des autres qui ont expulsé le collégien,
00:21 c'est la moindre des choses, j'espère qu'ils ne sont pas venus en plus taper avec ce collégien.
00:26 On est quand même dans un monde où rien ne tournera, ce n'est pas la première fois que ça se passe.
00:33 On a supprimé, je crois que ça fera peut-être des sujets que nous évoquerons dans la soirée,
00:38 mais on a supprimé la fessée pour les enfants, mais visiblement, la fessée des enfants avec les adultes, ça fonctionne toujours.
00:44 Vous voyez qu'il y a un grave problème de base, c'est-à-dire qu'on n'éduque pas petit à petit un enfant avec un tuteur,
00:53 en lui donnant des limites à ne pas dépasser, et à la fin, on arrive avec des collégiens qui tapent sur leur prof.
01:01 [Musique]
01:04 [Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org]