Gabrielle Cluzel, journaliste, sur la manifestation pro-palestinienne à Sciences Po : «Que Sciences Po soit investi par l’ultra-gauche, c’est un mystère pour personne».
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00:00 Il y a des étudiants de confession juive qui sont inquiets et ça c'est absolument dramatique à Sciences Po.
00:07 Mais on découvre un peu, on a l'air de découvrir la lune mais on invente un peu le fil à couper le beurre.
00:13 Que Sciences Po soit investi par l'ultra gauche, ça ne fait un mystère pour personne,
00:18 pour qui s'intéresse à l'enseignement supérieur depuis quelques années.
00:23 Il n'y a pas que Sciences Po, il y a l'ENS et il y a un certain nombre de grandes écoles
00:27 qui sont censées former nos élites, qui sont gangrénées de la même façon, sauf qu'on n'a pas voulu le voir.
00:33 Le 7 octobre et tout le conflit qui s'en est suivi a servi de révélateur.
00:40 Et ce sont des procédés qu'utilisent beaucoup d'universités, ces blocages.
00:44 Parce que pendant ce temps, il faut comprendre qu'il y a des étudiants de Sciences Po
00:47 tout à fait sérieux et désireux d'étudier qui ne peuvent pas le faire,
00:52 qui sont les otages de cette manifestation grotesque, comme si Sciences Po devait être
00:58 le lieu de manifestation politique d'officine d'ultra gauche.
01:01 Mais ils sont pris en otage, mais on l'a vu par le passé pour d'autres causes,
01:06 dans des universités telles que Ville-Tanneuse, Nanterre et même à Sciences Po d'ailleurs.
01:10 Mais là, évidemment, ça nous paraît, c'est une révélation, l'ambiguïté a sauté.
01:19 Tout le monde doit se rendre à l'évidence, Sciences Po est gangréné.
01:23 Et Sciences Po n'est pas le seul par l'ultra gauche.
01:25 [Musique]
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