Un point, c'est tout ! du 30 avril 2024

Regardez Un point, c'est tout ! avec Alba Ventura du 30 avril 2024

Transcript

00:00 Merci beaucoup de commencer la journée avec nous, c'est votre tablée du petit matin.

00:04 Il y a Caroline Chimot ce matin, il y a Martial You, Florian Gazan et vous, Alba Ventura.

00:09 Alors Alba, en Espagne, pendant 5 jours, le Premier ministre a maintenu le suspense autour

00:14 de sa démission.

00:15 On y a cru hein ?

00:16 Ah oui, mais alors quel numéro de claquette ! Pedro Sanchez a vraiment le sens du happening.

00:21 Alors effectivement, pendant 5 jours, il s'est enfermé chez lui après la mise en cause

00:25 de sa femme Bégoña.

00:26 Bégoña Gomez, poursuivi pour trafic d'influence à la suite d'une plainte d'une association

00:32 liée à l'extrême droite.

00:33 Alors une plainte qui ne semblerait pas fondée mais qui a entraîné cette crise politique.

00:37 Un épisode politico-judiciaire qui a conduit Pedro Sanchez à se demander dans une lettre

00:43 adressée à son peuple s'il avait encore à cœur de faire de la politique.

00:46 Bon, comme ça fait 35 ans qu'il est dans la politique, personne n'aurait dû en douter.

00:51 Mais pendant 5 jours, écoutez, il a mis en émoi ses amis et ses adversaires et mis en

00:55 ébullition les journalistes politiques espagnols.

00:57 Pendant 5 jours, toutes les rumeurs ont circulé.

01:00 Il était question donc de son remplacement, de nouvelles élections ou bien d'un vote

01:05 défavorable au Parlement.

01:06 Et l'idée de son départ s'est quasiment imposée.

01:09 Les ministres socialistes étaient complètement désemparés, n'ayant aucune solution de

01:13 rechange.

01:14 Le monde semblait s'écrouler pour la gauche espagnole jusqu'à hier, lorsqu'il a pris

01:18 la parole sur les coups de 11 heures.

01:20 "J'ai décidé de continuer, de continuer avec plus de force si ça me convient, devant

01:26 la présidence de l'Etat d'Espagne."

01:27 Voilà, j'ai décidé de rester avec plus de force encore si cela est possible.

01:31 Et il ajoute "Begonia et moi savons qu'ils ne vont pas s'arrêter en chemin, mais nous

01:35 sommes prêts à y faire face."

01:37 On se serait cru dans une télé-nouvelle à amour, gloire, politique et beauté sans

01:40 castagnettes.

01:41 Alors pour les journalistes espagnols, ce n'était qu'un énième coup de théâtre

01:45 dont Sánchez a le secret.

01:46 Comment on dit déjà Jérôme ? Quand on se regarde, on se désonne ?

01:49 Quand on se compare, on se console.

01:52 Il y avait un édito d'El Mando ce week-end qui avait titré "Sanchez, le roi du drame".

01:57 Le roi du drame, le roi des coups de théâtre.