• il y a 8 mois
Le documentaire français "Et si la mort n'existait pas ?", réalisé par Valérie Seguin et Dominic Bachy en 2018, s'aventure dans les méandres de questions existentielles fondamentales : La mort est-elle une fin ou un passage ? Qu'y a-t-il après la vie ?

Pour tenter d'éclairer ces interrogations, le film s'appuie sur des témoignages bouleversants d'expériences de mort imminente (EMI), de récits d'apparitions et de communications avec des défunts, ainsi que sur les réflexions de scientifiques et de philosophes renommés.

Une exploration pluridisciplinaire de la mort

Le documentaire alterne entre des interviews captivantes et des images saisissantes, offrant un panorama complet des différentes perspectives sur la mort :

Le point de vue scientifique : Des neurologues, des médecins et des physiciens partagent leurs connaissances sur les processus biologiques et les phénomènes neurologiques liés à la mort.
Les récits d'expériences de mort imminente : Des personnes ayant vécu des EMI racontent leurs visions extraordinaires, leurs sensations de paix et leur sentiment d'être connectées à quelque chose de plus grand qu'elles-mêmes.
Les témoignages d'apparitions et de communications avec des défunts : Des individus décrivent leurs rencontres avec des proches décédés, apportant un éclairage sur la possibilité d'une vie après la mort.
Les réflexions philosophiques et spirituelles : Des philosophes et des penseurs spirituels explorent les concepts d'âme, de conscience et de réincarnation, offrant des perspectives sur la nature de l'être et de l'au-delà.

Un questionnement sur le sens de la vie

Au-delà de la simple exploration de la mort, "Et si la mort n'existait pas ?" invite à une réflexion profonde sur le sens de la vie.

En confrontant les spectateurs à la réalité de la mort et à l'existence de possibles alternatives, le documentaire encourage à repenser notre rapport à la vie, à chérir chaque instant et à vivre pleinement chaque expérience.

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Transcription
00:00 ...
00:04 Musique douce
00:06 ...
00:09 -Croyez-vous en la vie après la mort ?
00:11 -Je n'y ai jamais réfléchi.
00:13 -J'espère que oui, car j'ai des proches qui sont décédés.
00:17 -Ce n'est pas prouvé scientifiquement.
00:19 -Je pense qu'il y a quelque chose au-delà du matériel.
00:23 -Je crois en la vie après la mort, car je crois en la réincarnation.
00:26 -Quand la vie s'arrête, tout s'arrête.
00:28 -C'est cartésien, aussi ?
00:30 -Je ne sais pas, mais au moins sous la forme d'une âme.
00:33 -Je pense qu'il n'y a que la matière.
00:35 L'âme n'existe pas.
00:38 -Je suis assez matérialiste, donc des fois, non.
00:43 Et des fois, je me dis pourquoi pas.
00:45 Il y a des choses tellement qui ne s'expliquent pas.
00:48 ...
00:50 -Depuis toujours, la grande question de l'être humain
00:53 a été de savoir s'il existe une vie après la mort.
00:56 Mais où en est la science sur cette question ?
00:59 La journaliste Aurélie Godefroy, passionnée par ce sujet,
01:04 nous a accompagnées dans cette aventure
01:06 transcendantale et scientifique.
01:08 ...
01:13 -Un cimetière, drôle d'endroit pour une rencontre.
01:16 Mais comme nous allons parler de mort,
01:18 le lieu était bien choisi.
01:20 Ce domaine a longtemps été réservé aux religions.
01:23 Mais aujourd'hui, et c'est ça qui est nouveau,
01:25 de nombreux scientifiques sont convaincus
01:28 que nous continuons à vivre sous une autre forme après notre mort.
01:31 Alors, sur quelles preuves, sur quelles études s'appuient-ils ?
01:35 -Nous sommes partis à la rencontre de ces scientifiques.
01:38 -La mort, c'est une frontière difficile pour la science.
01:41 -Ils ont étudié les EMI, expérience de mort imminente.
01:44 -A ce moment-là, le cerveau s'arrête et fonctionne.
01:47 C'est étonnant que des personnes puissent rapporter quelque chose.
01:51 -Un sujet qui fascine.
01:53 -Ils ont aussi étudié des personnes capables de sortir de leur corps.
01:57 -Là, j'ai l'impression d'être moi, mais plus du tout avec mon corps.
02:00 -On entend souvent dire que l'âme pèserait 21 grammes.
02:04 -Les physiciens s'interrogent également.
02:06 -Il existe, par définition, des mondes invisibles.
02:09 -Einstein a écrit, je crois, en une vie après la mort,
02:12 parce que l'énergie ne peut pas mourir.
02:14 -Ils ont testé des médiums qui prétendent communiquer
02:17 avec les défunts.
02:18 -Les esprits décédés ne sont pas localisés dans les cimetières.
02:22 -Plus j'explore ça, plus je redeviens convaincu
02:25 que je me suis trompé longtemps.
02:27 -Quels sont les résultats de ces études ?
02:29 La conscience est-elle indépendante de notre cerveau ?
02:32 Notre conscience peut-elle continuer à exister après la mort ?
02:36 Et si la mort n'existait pas ?
02:40 Musique pesante
02:43 ...
02:50 -Ce sujet divise la communauté scientifique,
02:53 avec la science actuelle matérialiste,
02:55 qui nous explique que nous n'avons que le corps, que la matière,
02:58 et des scientifiques, qui nous expliquent
03:01 que la conscience survivrait même au corps,
03:03 qu'elle serait indépendante de ce dernier.
03:06 C'est pourquoi cette communauté de scientifiques
03:08 a rédigé un manifeste pour une science postmatérialiste.
03:11 -Afin de faire évoluer la science,
03:14 ce manifeste a été initié par Mario Beauregard,
03:17 chercheur en neurosciences.
03:20 Ce manifeste s'appuie sur des études publiées
03:22 dans plusieurs revues scientifiques
03:24 et a été signé par des centaines de chercheurs internationaux,
03:28 des médecins, neurologues,
03:31 physiciens, biologistes, mathématiciens.
03:35 -Le paradigme postmatérialiste a plein d'implications,
03:38 dont la surgie de la personnalité et de la conscience après la mort.
03:43 Ça a des implications énormes, évidemment, pour l'humanité.
03:47 ...
03:50 -Volateur ! Volateur !
03:52 Vite !
03:53 ...
03:55 Oxygène !
03:56 -Une de leurs premières études
03:58 porte sur les expériences de mort imminente,
04:00 qui se produisent lors d'un arrêt cardiaque.
04:03 -Chargé !
04:04 ...
04:06 Go !
04:07 Un, deux, trois...
04:08 -Ces scientifiques ont étudié les témoignages
04:10 de ceux qui ont été réanimés.
04:12 ...
04:17 Et nombreux sont les médias à avoir relayé leurs travaux.
04:21 -Le dossier de cette édition,
04:22 sur un sujet qui fascine,
04:24 les expériences de mort imminente.
04:26 C'est un constat troublant.
04:28 Vous le savez, les personnes qui se réveillent
04:31 après un coma ou un état de mort clinique
04:33 racontent souvent les mêmes visions, les mêmes scènes.
04:36 -Un espace un peu velouté, un peu diaphane, un peu blanc,
04:40 avec des voiles, avec des formes qui n'étaient pas des formes
04:43 d'êtres humains du tout, et une sensation...
04:46 de... de paix.
04:49 -Nous avons également rencontré quelques témoins
04:53 qui ont vécu cette expérience unique.
04:55 ...
04:58 -Je suis sortie de mon corps,
05:00 donc j'étais plus dans cette dimension matérielle.
05:03 ...
05:08 Et à un moment donné, je me suis vue flotter
05:11 au-dessus de mon corps, je voyais tout.
05:13 Le gynécologue était hors de lui, il criait, il disait
05:16 "On la perd, on la perd."
05:17 -La première chose qui m'est venue, c'est de me dire
05:20 "Je suis... je suis morte",
05:23 et c'était vraiment complètement naturel comme sensation.
05:26 -Ca a duré combien de temps ? Je ne sais,
05:28 mais je suis dans le hors-temps,
05:30 où la seconde et l'éternité sont la même chose.
05:32 ...
05:39 -Donc je voyais cette lumière qui était éblouissante,
05:42 une lumière qui était empreinte d'amour.
05:44 -C'est une lumière qui est une chaleur,
05:47 qui est extraordinaire et qui est attirante.
05:49 Je veux dire, moi-même, après, je dis, on n'a pas de mots,
05:54 on essaie de le dire pour que les gens comprennent.
05:57 -J'étais dans un état de félicité absolue, en fait.
06:00 Un état de...
06:02 ...plus que du bien-être, plus que de l'amour.
06:05 En tout cas, c'est ce sentiment d'être aimée
06:09 sans jugement, complètement, pleinement,
06:13 comme j'ai jamais ressenti ça sur Terre, en fait.
06:16 -Je me suis retrouvée dans un tunnel
06:19 avec des silhouettes de part et d'autre qui m'accueillaient.
06:22 ...
06:24 -Et face à moi, il y avait des personnes en arc de cercle,
06:28 avec une personne plus charismatique.
06:31 J'avais la sensation que c'était un retour à la maison.
06:35 Je connaissais pas ces personnes-là,
06:37 mais j'avais confiance en elles.
06:40 -Je vais subir un jugement,
06:42 mais ce n'est pas un jugement tel qu'on pourrait le penser,
06:45 ce n'est pas péremptoire.
06:47 C'est moi qui me juge, ce n'est pas la lumière qui me juge.
06:50 C'était tous les petits actes qui étaient faits sans amour
06:53 qui apparaissaient.
06:54 C'est moi qui m'aperçois que je suis un être
06:57 qui doit devenir meilleur au sens de cette lumière qui m'attire.
07:00 J'étais encore là-haut, là-haut, là-haut, je ne sais pas.
07:03 ...
07:05 Et je voulais y rester.
07:07 ...
07:08 -Tous décrivent cette même expérience de décorporation.
07:12 Mais à un moment, il leur a bien fallu réintégrer leur corps.
07:16 ...
07:19 -Je n'avais pas du tout envie de redescendre.
07:22 J'ai demandé à plusieurs reprises de rester.
07:26 Ca se passe pas au niveau des mots, c'est télépathique,
07:29 c'est pas vraiment expliqué, c'est pas dissible, en fait.
07:32 Et les silhouettes qui étaient là ont dit
07:36 "Tu dois redescendre, ce n'est pas ton heure."
07:38 -Je vais sentir une réentrée dans mon corps, c'est assez rapide,
07:42 c'est comme rentrer dans un gant trop étroit.
07:44 ...
07:46 -Réintégrer mon corps, ça a été dur.
07:48 J'avais l'impression que ce corps que je l'avais laissé
07:51 est devenu plus petit que cette âme qui devait pénétrer ce corps.
07:55 -Suite à mon EMI,
07:57 c'est sûr qu'on voit la vie sous un autre jour,
08:01 puisque pour moi, la mort n'existe pas.
08:04 -Moi, ce que ça m'a appris, c'est que...
08:07 Déjà que la mort n'est pas triste,
08:10 n'est pas une fin, ça, j'en suis convaincue.
08:12 Il y a vraiment une continuité sous une autre forme,
08:15 je ne sais pas, mais en tout cas, c'est pas une fin.
08:18 -Quelques scientifiques étudient ces expériences,
08:21 notamment le professeur Stephen Lorais,
08:24 connu pour ses travaux sur le cerveau.
08:27 ...
08:29 -Alors, actuellement, on a plus de 1 500 de ces témoignages,
08:33 qui, pour moi, sont une réalité physiologique.
08:37 Je pense que c'est clair qu'il y a ces mémoires incroyables
08:43 où, pour moi, l'erreur historique,
08:45 c'est que les médecins, les scientifiques
08:49 n'ont pas pris ce phénomène assez au sérieux.
08:53 -Le professeur Lorais cherche à savoir
08:56 si le cerveau pourrait être à l'origine de ces phénomènes.
08:59 -J'ai des patients, que je vois à ma consultation,
09:02 qui ont cette vision en tunnel.
09:04 Des personnes qui, parfois, vont la voir lors d'une crise de migraine
09:09 ou quand ils ont fait une thrombose
09:11 et qu'il y a des connexions qui sont touchées.
09:14 De même, pour cette sensation d'avoir le flash de sa vie,
09:18 cette sensation de bien-être.
09:21 Idem pour cette décorporation, là aussi,
09:24 il y a une région qu'on peut stimuler.
09:27 Du côté gauche, à nouveau, au milieu du cerveau,
09:30 une région qui s'allume,
09:32 quand on la stimule, peut donner ce sentiment
09:35 qu'il y a une présence.
09:37 C'est intéressant.
09:38 Certains vont dire
09:39 "quel matérialiste va encore regarder dans le cerveau ?"
09:43 Je m'assume, mais je ne dis pas
09:45 que ça doit absolument être limité à cela.
09:48 Pour le moment, on a une série d'hypothèses.
09:51 Et pour moi, il n'y a aucune qui me satisfait.
09:56 -Ces recherches sur le cerveau ne parviennent pas, à ce jour,
10:00 à expliquer ces expériences de mort imminentes.
10:04 Parmi les autres études sur ce phénomène,
10:06 celle du cardiologue Pim van Lommel
10:08 fait date dans la communauté scientifique.
10:11 Elle a été publiée dans la prestigieuse revue "The Lancet".
10:15 Il a livré ses conclusions lors du premier colloque international
10:21 sur les zoémies.
10:22 -It has been scientifically proven
10:24 that during NDE,
10:26 enhanced consciousness was experienced
10:28 independently of brain function.
10:31 Such understanding also fundamentally changes
10:34 one's opinion about death.
10:36 Because of the almost unavoidable conclusion
10:40 that at the time of physical death,
10:42 consciousness will continue to be experienced
10:45 in another dimension,
10:46 in an invisible and immaterial world.
10:51 -Voilà une révélation scientifique surprenante.
10:54 La conscience serait donc indépendante de notre cerveau.
10:57 Et à la mort de d'autres corps,
10:59 notre esprit continuerait à vivre dans un autre monde.
11:02 Mais je vous entends déjà dire,
11:04 qu'est-ce qui me prouve que ces expériences
11:06 ne sont pas des hallucinations ?
11:08 -Il y a beaucoup d'arguments qui montrent que non.
11:11 1er argument, certaines dévisions peuvent être vérifiées.
11:14 Par exemple, des personnes qui, en expérience de mort imminente,
11:18 sortent de leur corps et voient certaines personnes
11:21 qui, en expérience de mort imminente, disent des détails
11:24 qui ont été vérifiés par les observateurs extérieurs.
11:27 2e chose, la structure de ces phénomènes est universelle.
11:31 Ils vivent tous la même chose.
11:32 Or, des hallucinations, par définition, c'est idiosyncrasique.
11:36 Chacun dit son hallucination de ce côté,
11:38 elle ressemble pas à celle du voisin.
11:40 -J'ai voulu étudier les expériences de mort imminente
11:43 dans les arrêts cardiaques,
11:45 parce qu'on sait que l'électroencéphalogramme
11:48 va être plat dans les 10 à 30 secondes
11:50 et qu'à ce moment-là, le cerveau s'arrête, en théorie, de fonctionner.
11:54 C'est plutôt étonnant que des personnes puissent rapporter quelque chose.
11:58 ...
12:02 En plus, si les gens sont à la rue, les secours mettent du temps à arriver.
12:06 Ca peut mettre plusieurs minutes avant que les secours commencent.
12:10 Il se passe un très gros laps de temps
12:12 avant que le cœur et le cerveau refonctionnent bien.
12:15 ...
12:16 -L'étude de certains cas particuliers
12:19 va aussi à l'encontre de l'hypothèse des hallucinations.
12:22 -Il y a trois cas particuliers aux expériences de mort imminente.
12:25 Ca va être les expériences de mort imminente
12:27 qui vont survenir chez les enfants.
12:29 Les enfants, a priori, n'ont pas de représentation religieuse,
12:33 ne sont pas trop influencés par la culture,
12:35 et pourtant, vont vivre des expériences de mort imminente
12:39 et vont les raconter.
12:40 Souvent, par des dessins, ils peuvent faire le dessin
12:43 d'un bonhomme en bâton avec un bonhomme en miroir au-dessus d'eux
12:47 ou une lumière dans un coin de la feuille.
12:49 Ces expériences paraissent plus fréquentes chez les enfants
12:52 que chez l'adulte.
12:53 Les expériences de mort imminente vont survenir
12:56 chez les aveugles de naissance.
12:58 Ces personnes-là n'ont jamais vu de leur vie.
13:00 Ils rêvent de choses qu'ils connaissent,
13:03 c'est-à-dire de toucher, de sensations auditives, d'odeurs, etc.
13:06 Lors des expériences de mort imminente,
13:09 ils vont découvrir le monde.
13:10 S'ils se retrouvent au-dessus de leur corps,
13:13 ils se reconnaissent par rapport à la forme de leur visage,
13:16 leur forme de... leur longueur de cheveux, etc.
13:19 On a aussi des personnes qui ont été aveuglées durant l'accident,
13:23 par exemple, qui ont eu des éclats de verre dans les yeux, etc.,
13:26 et qui ont fait un arrêt cardiaque à la suite de ça
13:29 et qui rapportent avoir vu la scène ou les secours les réanimer,
13:32 alors qu'ils ne pouvaient pas voir.
13:34 -Pourtant, certains pensent que ces visions
13:37 seraient liées aux médicaments administrés aux patients.
13:40 L'étude de François Lallier prouve le contraire.
13:43 ...
13:45 -La grosse hypothèse qui ressort de cette étude,
13:48 c'est que tout le monde vivrait une expérience de mort imminente,
13:51 mais qu'on ne s'en souviendrait pas, un peu comme les rêves.
13:55 Et en fait, plus la personne aurait un cerveau altéré,
13:58 c'est-à-dire plus elle aurait d'antécédents psychiatriques,
14:01 neurologiques, ou plus elle prendrait de médicaments,
14:04 et moins elle se souviendrait de cette expérience.
14:07 -Si l'étude de François Lallier ne porte que sur 118 cas français,
14:10 les statistiques nous montrent que ce phénomène n'est pas rare.
14:14 -Dans le monde occidental, on estime qu'il y a 4 % des individus
14:19 qui auraient fait une expérience de mort imminente.
14:22 -Voilà de quoi attirer l'attention de nombreux scientifiques.
14:26 En France, récemment, s'est tenu le colloque
14:29 "La conscience est invisible",
14:31 où de nombreux chercheurs se sont réunis
14:34 pour faire avancer la science post-matérialiste.
14:37 -C'est que la conscience est capable de faire des choses
14:41 qui ne sont pas explicables avec le modèle en place.
14:45 -Depuis un certain nombre de siècles,
14:49 on baigne dans ce paradigme matérialiste
14:51 qui dit que tout est issu de la matière,
14:54 et donc la conscience est une production de la matière,
14:57 découle de la matière.
14:58 -En neurosciences, le dogme central,
15:00 c'était que c'est le cerveau qui produit la pensée
15:04 comme la foi secrète la bile.
15:06 Il faut dépasser cette vision-là,
15:08 qui est matérialiste, réductionniste,
15:10 et donc les théories matérialistes échouent à expliquer
15:13 comment le cerveau génère l'esprit.
15:17 -Selon le docteur Beauregard,
15:19 l'esprit, c'est l'ensemble des fonctions mentales,
15:22 conscientes et inconscientes,
15:23 donc les pensées, les émotions, les intentions, la mémoire, etc.,
15:27 que certains nomment esprit et d'autres conscience.
15:31 -J'ai aussi que le problème est juste énorme,
15:36 et que quand on parle de la conscience,
15:40 vraiment, plus qu'on l'étudie,
15:43 et ça fait plus de 20 ans avec l'équipe
15:46 qu'on essaye d'avancer dans ce domaine,
15:48 plus que notre ignorance est claire.
15:52 -Pourquoi la science actuelle
15:54 n'arrive-t-elle pas à expliquer comment nos pensées,
15:57 nos émotions, même notre mémoire, sont produites ?
16:01 -Au fond, le cerveau est constitué de cellules
16:03 qu'on appelle des neurones,
16:05 et de filaments qui connectent les neurones entre eux,
16:08 qu'on appelle les axones, donc la matière grise, la matière blanche.
16:12 Mais comparées aux autres cellules de l'organisme,
16:14 ces cellules-là n'ont rien de particulier.
16:17 Donc, on n'est jamais arrivé, finalement, à expliquer
16:21 comment on pouvait générer des fonctions mentales complexes
16:25 simplement à partir de l'activité de ces cellules-là.
16:27 -Si la matière, en l'occurrence notre cerveau,
16:32 se révèle incapable de produire un phénomène immatériel
16:35 comme une pensée, alors d'où proviennent nos pensées ?
16:38 Notre conscience.
16:40 Cela amène des scientifiques à élaborer de nouvelles hypothèses.
16:44 C'est le cas de Thierry Janssen, chirurgien et fondateur
16:49 d'une école destinée aux médecins et personnels soignants.
16:52 -Plus j'explore ça, plus je redeviens convaincu
16:57 que je me suis trompé longtemps en croyant que c'était la matière
17:00 qui se complexifiait et créait la conscience,
17:03 et aujourd'hui, j'en arrive à vraiment me dire
17:06 que c'est sans doute plutôt la conscience qui existe
17:08 et qui crée la matière.
17:10 -Il ne faut pas...
17:12 ce réflexe dogmatique de dire "Tout ça, c'est n'importe quoi,
17:16 "on a tout compris, c'est telle substance chimique..."
17:20 Allez-y, expliquez-le, vous n'y arrivez pas.
17:24 Mais l'autre, je dirais, position extrême, qui dit
17:28 "Alors, ça doit être comme ça, c'est cosmique,
17:30 "c'est une forme d'énergie."
17:32 Allez-y, expliquez-moi, on parle de quoi ?
17:35 Est-ce que vous pouvez me proposer une hypothèse,
17:37 une théorie qui fait des prédictions, que je peux tester ?
17:40 -Effectivement, les scientifiques postmatérialistes
17:45 ne parviennent pas à tout expliquer.
17:47 Mais pour le Dr Chambon, l'hypothèse est scientifiquement valide.
17:51 -Le principe du rasoir d'Ockham en science, c'est quoi ?
17:55 Ce principe, c'est qu'il est scientifique
17:59 de rendre prioritaire l'hypothèse qui explique le maximum de faits
18:04 de la façon la plus simple possible.
18:06 Quand on regarde les expériences périmortales,
18:08 juste avant, pendant et après la mort,
18:11 on s'aperçoit que faire l'hypothèse "la conscience est première"
18:14 permet d'expliquer tout ce qui se passe de manière très simple.
18:18 C'est juste une phrase, "la conscience est première".
18:20 L'hypothèse sur laquelle ce n'est pas le cerveau qui produit la conscience
18:24 et donc, quand le cerveau meurt, la conscience ne meurt pas,
18:27 il y a 99 % de chances que ce soit la hypothèse la plus valide.
18:30 En école de médecine, on ne nous dit pas ça
18:33 parce qu'on est encore matérialiste,
18:35 mais les choses sont en train de changer.
18:37 Musique douce
18:39 ...
18:42 -Les choses sont en train de changer, de nouvelles études voient le jour.
18:45 En plus des expériences de mort imminente,
18:48 de nouveaux phénomènes nous montrent que la conscience
18:51 peut se délocaliser. En effet, comme vous allez le voir,
18:54 certaines personnes ont la faculté assez étrange
18:57 de pouvoir sortir de leur corps.
18:59 ...
19:01 -Pendant 10 ans, ces 2 scientifiques ont étudié
19:03 les capacités hors du commun de Nicolas
19:06 avec un protocole en double aveugle.
19:08 Le jeune homme devait identifier une image,
19:10 choisie par ordinateur, projetée dans une autre pièce.
19:13 -C'est une expérience suffisante pour montrer
19:16 qu'on n'est pas en face d'une simple hallucination
19:19 et que Nicolas a vraiment des capacités,
19:21 on va dire, extrasensorielles, en tout cas,
19:24 qui lui permettent d'obtenir des informations
19:26 sur des lieux où il ne se trouve pas physiquement.
19:29 -Nous avons rencontré Nicolas au colloque
19:31 sur la conscience et l'invisible.
19:33 Il intervenait dans la présentation de cette étude.
19:37 -Il y a une partie de moi plus fluide,
19:40 plus énergétique, non matérielle,
19:43 qui fait comme un basculement vers l'avant.
19:46 De ce basculement naît un effet de tourbillon
19:52 et souvent, il y a une sorte de flash lumineux.
19:54 A partir de ce flash lumineux, je me retrouve
19:57 dans l'endroit où j'ai envie de me projeter.
20:03 -Ce qu'on a montré avec notre protocole,
20:06 c'est que la conscience était capable
20:10 de faire certaines choses qui n'étaient pas explicables
20:13 avec le modèle actuel des neurosciences,
20:16 le modèle d'explication matérialiste de la conscience.
20:19 Par contre, on n'a pas prouvé formellement la délocalisation.
20:23 -Toute la difficulté de ces scientifiques
20:26 qui travaillent sur l'immatériel est de trouver des preuves matérielles.
20:30 -De manière objective, il est capable de voir ce qui se passe
20:33 dans la pièce d'à côté.
20:35 On a pu éliminer la télépathie,
20:37 mais on ne peut pas éliminer que ce serait un phénomène
20:39 d'ordre clairvoyance.
20:41 -On voudrait passer à la deuxième étape,
20:44 prouver qu'il y a délocalisation de la conscience.
20:47 Là, on peut envisager différentes choses.
20:49 Il faudrait mettre en évidence quelque chose
20:51 dans la pièce d'expérimentation,
20:53 la pièce où il y a l'image cible,
20:55 faire des mesures pour montrer qu'il y a quelque chose
20:58 qui arrive à cet endroit-là,
21:00 qui n'est pas là quand Nicolas n'y est pas.
21:02 -Pour l'instant, je n'ai jamais eu la possibilité d'interagir
21:05 avec des personnes ou avec des objets.
21:08 Toutefois, ça m'est arrivé quelques fois de voir
21:11 que les animaux pouvaient sentir la présence.
21:15 Par exemple, chez mes parents, lorsque j'étais enfant,
21:18 avec un des chiens, on avait un rituel particulier.
21:21 Quand j'arrivais, ils se mettaient à se rouler par terre.
21:24 Lorsque je faisais des sorties de corps
21:26 et que je me projetais chez mes parents,
21:28 le chien faisait ça.
21:30 J'ai eu après la confirmation par ma mère,
21:32 qui m'a dit que le chien s'est mis à rouler.
21:36 À mon avis, les animaux ressentent ce genre d'énergie.
21:40 -Le problème, c'est que les animaux ne parlent pas.
21:43 Il faut donc trouver d'autres moyens d'obtenir des preuves.
21:47 -On peut imaginer qu'on pourrait mettre en évidence
21:51 avec des mesures d'électromagnétisme ou par infrarouge.
21:56 On pourrait aussi imaginer que Nicolas, en sortie de corps,
21:59 va pouvoir avoir un impact sur la matière dans cette pièce
22:04 et qu'il n'y a pas cet effet quand il n'est pas là.
22:06 -S'il semble compliqué de démontrer la présence de Nicolas
22:11 dans l'autre pièce,
22:13 il est peut-être possible de prouver son absence
22:16 dans la pièce où se trouve son corps.
22:19 -On entend souvent dire que l'âme pèserait 21 grammes.
22:22 Ca vient d'une étude qui a été réalisée au début du XXe siècle
22:26 par un médecin qui s'appelait Duncan MacDougall,
22:29 qui a eu l'idée de peser des mourants
22:32 au moment de leur décès.
22:34 Donc, on a fait des expériences avec une balance,
22:36 en plaçant Nicolas sur une balance de très haute précision.
22:42 Et c'est des résultats très préliminaires.
22:44 Une seule fois, Nicolas a réussi à faire une sortie de corps
22:49 alors qu'il était sur cette balance.
22:51 Et cette fois-là, on a observé une diminution de poids de 45 grammes.
22:54 Alors, c'est une seule fois, donc ça mériterait d'être reproduit,
23:00 mais c'est un résultat assez troublant,
23:02 parce que toutes les autres fois où il n'a pas réussi à faire ça,
23:06 la balance est restée à zéro, il n'y a eu aucune différence.
23:09 Si on arrive à prouver que la conscience est capable de se délocaliser,
23:18 ça montre qu'elle a une certaine autonomie par rapport au cerveau.
23:23 Si elle a une forme d'autonomie, on peut se poser la question
23:26 est-ce qu'elle est vraiment produite par le cerveau
23:28 comme les modèles actuels le proposent ?
23:31 Et donc, si elle n'est pas produite par le cerveau,
23:34 ça veut dire que lorsque le cerveau s'arrête,
23:37 la conscience va continuer.
23:38 Donc, on arrive progressivement à cette idée
23:41 que la conscience survie à la mort du corps physique.
23:44 Bien que Nicolas ait des capacités exceptionnelles,
23:47 d'autres aussi ont vécu ce phénomène.
23:50 Nous avons rencontré Jean Guérald, un ancien du CERN,
23:53 le Centre européen de la recherche nucléaire.
23:56 Ces recherches et surtout ces expériences de sortie du corps
24:01 m'ont convaincu que j'existais autrement que physiquement,
24:05 autrement que mon corps charnel,
24:07 que j'avais aussi une existence énergétique
24:11 qui était là, autour de moi,
24:13 qui n'était pas mon corps physique, mais autre chose.
24:16 Et en fait, c'est après, lorsque j'ai travaillé au CERN,
24:18 que j'ai eu les premières explications
24:21 par les physiciens nucléaires,
24:23 qui m'ont initié un peu à la spiritualité,
24:26 parce qu'eux-mêmes, pour beaucoup en tout cas,
24:29 sont convaincus que l'univers est à onze dimensions,
24:33 donc les quatre dimensions de l'espace-temps
24:36 plus cette dimension vibratoire.
24:38 Cela nécessite quelques explications.
24:42 L'espace-temps, c'est le monde dans lequel nous vivons,
24:45 un monde à trois dimensions spatiales.
24:48 Longueur, largeur, profondeur.
24:51 Et une quatrième pour le temps.
24:54 Mais selon les physiciens,
24:56 il y aurait d'autres dimensions cachées.
24:59 La mécanique antique dit qu'il y a une réalité apparente
25:06 qu'on voit avec nos sens
25:08 et qu'on mesure avec nos instruments de mesure,
25:10 des axes de particules, des télescopes, des microscopes, etc.
25:14 Mais les données physiques suggèrent
25:16 qu'il y a peut-être aussi une réalité ultime,
25:19 qui est ce que le physicien Bernhard Espagnat
25:25 appelle le réel voilé,
25:26 et qui n'est pas mesurable directement
25:30 par nos instruments de mesure.
25:31 Donc il y a une réalité ultime
25:33 qui est différente de la réalité apparente.
25:35 Il a été démontré depuis la fin des années 90
25:39 que le vide contient de l'information
25:41 et que donc, à partir de ce moment-là,
25:43 il existe par définition des mondes invisibles.
25:45 Aujourd'hui, les travaux des physiciens
25:50 portent sur la question de comprendre
25:53 quelle est la structure du vide
25:54 qui contient considérablement plus d'informations
25:56 que notre simple réalité.
25:59 Et ça peut passer par l'ajout de dimensions à l'espace.
26:03 Philippe Guillemin est l'un des rares physiciens
26:05 à défendre publiquement l'idée d'une vie après la mort.
26:08 Moi, personnellement, je pense qu'il y a une vie après la mort
26:10 tout simplement parce que...
26:12 Donc je considère qu'il existe, en plus du corps,
26:16 ce qu'on appelle l'âme, généralement,
26:19 qui est ce que j'appelle le système d'information
26:21 qui permet au corps de conserver son entropie basse,
26:26 sinon il mourrait immédiatement.
26:29 Et donc ce système d'information
26:31 est fait d'informations qui ne sont pas matérielles.
26:33 En fait, on peut même parler d'information quantique.
26:36 Et on sait que l'information quantique,
26:38 c'est une information qui se trouve en dehors du temps et de l'espace.
26:42 Par conséquent, à la mort du corps,
26:44 ce système d'information, donc cette âme,
26:47 a toutes les raisons de subsister.
26:48 Je suis convaincu qu'après la mort,
26:51 lorsque le corps est terminé, a fini son existence,
26:56 on continue d'exister dans cet autre ailleurs,
26:59 dans cet ailleurs qui est énergétique, vibratoire.
27:02 Par contre, dans la communauté scientifique,
27:06 ça ne se fait pas de parler de spiritualité.
27:09 Et ça ne les empêche pas d'y être intéressés.
27:11 La spiritualité, elle mérite d'être définie
27:13 parce qu'elle est souvent confondue avec la religion.
27:16 Or, la spiritualité n'est pas la religion.
27:20 La spiritualité, c'est vraiment, en tout cas dans mon propos,
27:23 la science qui permet de comprendre l'esprit des êtres et des choses.
27:27 Sans doute que la physique quantique,
27:36 est une étape très importante dans ce retour à la spiritualité.
27:42 Et une spiritualité incarnée, parce que nous avons vraiment,
27:45 nous aurons vraiment compris comment la matière est spirituelle
27:49 et comment elle est habitée par l'esprit.
27:53 Revenons maintenant à ce fameux manifeste
27:59 pour une science post-matérialiste
28:01 qui s'appuie également sur des études liées au médium.
28:04 Vous savez, ces personnes qui sont capables de rentrer en contact
28:06 avec les défunts et de nous transmettre leur message.
28:10 Alors, OK, il y a des charlatans, mais il y a aussi des vrais médiums.
28:14 Mais comment fait-on pour les tester scientifiquement ?
28:16 Il y a des travaux très sérieux qui ont été effectués
28:23 par un de mes collègues, Gary Schwartz, à l'Université de l'Arizona.
28:28 Ça a été effectué sur quelques deux décennies.
28:31 Et les chercheurs ont utilisé une approche très rigoureuse
28:34 où ils se servaient d'un protocole à triple aveugle.
28:38 Ce qu'ils ont mis en place dans leur protocole, le point principal,
28:41 c'est qu'il y a un intermédiaire entre le médium et le consultant.
28:45 Le médium ne rencontre jamais le consultant
28:48 et l'intermédiaire, lui, ne connaît pas
28:50 ni le consultant ni le défunt en question.
28:53 Donc, en fait, le médium, il disposait simplement du prénom du défunt.
28:58 Et sur cette base-là, il devait répondre à quatre questions.
29:01 D'une part, donner une description physique du défunt,
29:04 de sa personnalité, décrire un petit peu ses occupations,
29:07 de son vivant, et aussi donner la raison, la cause de sa mort.
29:11 Les chercheurs aboutissent à l'idée
29:14 qu'il est possible d'aller chercher des informations précises,
29:18 qui sont véridiques, sur des personnes qui sont décédées.
29:26 La référence dans ce domaine est le centre de recherche Winbridge,
29:29 aux Etats-Unis,
29:30 dont les travaux ont été validés par des comités d'experts
29:33 et publiés dans plusieurs revues scientifiques.
29:35 En France, des chercheurs ont aussi testé des médiums.
29:42 L'écrivain Didier Vancovlark nous en parle.
29:45 Je pense que les premières personnes qui m'ont amené
29:51 à m'intéresser à la médiumnité sont des scientifiques,
29:54 notamment le professeur Rémi Chauvin,
29:56 professeur à la Sorbonne, spécialiste mondial des abeilles
30:01 et des fourmis, un des plus grands éthologues français,
30:05 et par ailleurs, testeur de médium.
30:08 Dans le cadre de la Sorbonne,
30:10 dans ce cadre universitaire prestigieux,
30:12 il faisait un cours sur la réalité ou non
30:17 de ces phénomènes médiumniques,
30:19 et il testait souvent avec beaucoup de réussite,
30:24 la capacité de personnes à entrer en communication
30:29 avec des défunts, ou en tout cas avec des informations
30:33 que seuls des défunts pouvaient savoir.
30:35 Florence Hubert, une médium reconnue,
30:39 nous explique ce qu'elle perçoit des défunts.
30:41 Quand les défunts se présentent,
30:43 ils se présentent tels qu'ils étaient à l'heure de leur mort au départ,
30:46 c'est-à-dire vieux, bébé, ado,
30:50 puis les conditions de départ, suicide, maladie, accident.
30:54 Puis après, au fur et à mesure de la conversation,
30:57 ils reprennent l'allure qu'ils veulent,
30:59 à l'âge où ils ont été le mieux pour eux.
31:02 Il va rajouter souvent un prénom entier, parfois un surnom,
31:06 puis après, il me montre un film de vie
31:08 avec les gens qu'il a retrouvés, les gens qu'il a laissés.
31:12 Il me donne des surnoms, des prénoms,
31:15 il me fait voir des animaux, des lieux, etc.
31:17 Florence Hubert intervient régulièrement lors de conférences,
31:20 au cours desquelles elle réalise des séances de médiumnité publique.
31:24 Elle est partie en maison de retraite, dans sa fin de parcours.
31:28 Elle a le cancer, votre grand-mère,
31:30 mais j'ai un problème dans la tête.
31:32 Je pense qu'elle a des soucis dans la tête,
31:35 et que ces métastases dans la tête
31:37 pouvaient la rendre un tout petit peu plus nerveuse à la fin
31:41 ou angoissée que d'habitude.
31:42 Mon père était dans le coma,
31:45 et à un moment donné où je le sentais,
31:48 c'était un coma de morphine par rapport à son cancer,
31:51 et à un moment donné, je le sens agiter,
31:54 j'étais seul avec lui, et elle lui chantait une chanson
31:57 qui me vient à l'esprit, une chanson de Brassens,
31:59 "Le fantôme", une chanson sexy, trolle,
32:01 qui casse un peu les angoisses de ce moment.
32:05 Et mon père meurt à 2h du matin, je suis dans la chambre,
32:09 et cette médium m'appelle à 9h,
32:11 et me dit "Ton papa est parti à 2h du matin."
32:14 Je dis "Oui ?" Elle me dit "Il va bien."
32:15 Et il me dit qu'il te remercie pour la chanson.
32:17 C'était quoi cette chanson ?
32:19 Dis donc, c'était pas très religieux, c'était coquin ce truc-là,
32:22 c'était quoi Brassens ?
32:24 Donc là, même chose, est-ce que c'est transmission de pensée
32:27 ou c'est côté des morts ?
32:29 Mais quand l'information n'est pas connue par le vivant,
32:34 là, on perd une hypothèse.
32:35 Avant le départ de notre fille, nous étions très cartésiens,
32:43 nous...
32:44 Enfin, toute chose devait avoir une explication bien rationnelle.
32:48 Et suite à son décès, j'ai ma cousine
32:52 qui nous a emmenés voir une séance de médiumnité en salle.
32:56 Et après, on a eu une autre séance,
32:58 et là, il y a eu le prénom de Coriza qui a été annoncé.
33:02 Et c'est vrai que là, on a été vachement surpris,
33:04 parce que c'était le nom de scène qu'elle avait dans une pièce de théâtre,
33:08 et là, ça nous a vraiment stupéfaits.
33:11 Oui, ça a été vraiment une preuve pour nous de la survie de notre fille,
33:14 en quelque sorte, puisque nous étions les seuls
33:18 à connaître ce prénom Coriza.
33:20 Ce n'est pas le seul signe qu'ils aient reçu.
33:24 Leur fille s'est manifestée à de nombreuses reprises
33:27 sous différentes formes.
33:28 Grâce à ces signes, à ces messages que nous avons reçus en médiumnité,
33:35 pour nous, la question ne se pose plus.
33:38 Notre fille est toujours vivante.
33:40 Elle est dans une autre dimension,
33:41 pas celle dans laquelle nous vivons, mais une autre.
33:44 Est-ce...
33:46 Cette idée d'information dans l'air
33:49 qui est captée par le médium et qui arrive
33:53 sous forme d'un défunt identifiable, en apparence,
33:57 pour moi, la question est toujours ouverte.
33:59 L'information est indéniable.
34:01 Elle est vérifiable, il y en a eu plein comme ça,
34:05 et je ne suis pas le seul qui travaille avec ce genre de phénomène.
34:09 Qu'il y ait une forme de vie après la vie,
34:14 moi, ça me paraît évident.
34:16 Très jeune, j'ai découvert,
34:21 à travers des expériences auprès de médiums,
34:24 qu'il y avait de l'information, en tout cas,
34:27 que l'on pouvait capter venant de personnes
34:30 qui la détenaient, mais qui étaient plus vivantes.
34:32 Et moi, je n'avais pas ces informations, et ça venait...
34:34 C'était très impressionnant.
34:37 Mais il n'y a pas que les médiums qui peuvent avoir un contact avec un défunt.
34:41 Un médecin témoigne d'un autre phénomène.
34:43 Après le décès d'un proche, un certain nombre de personnes
34:49 témoignent auprès de moi du fait de la présence de ce proche.
34:54 Ça peut être soit sous la forme de présence aimante,
34:58 soit sous la forme d'un objet qui se déplace de façon...
35:03 soit sous la forme d'un objet qui se déplace de façon incongrue,
35:06 et soit sous la forme d'un appel téléphonique.
35:11 La personne qui entend cet appel fait clairement le lien avec son proche décédé,
35:15 ou ça peut être un animal qui va croiser notre chemin
35:18 de façon complètement inattendue.
35:21 Et là aussi, on va faire ce lien.
35:22 Je m'aperçois que ce phénomène est extrêmement fréquent.
35:30 Des études européennes et américaines montrent qu'environ 20 % de la population
35:35 a déjà reçu d'une manière ou d'une autre un contact d'un proche défunt.
35:39 La présence d'un grand-père, par exemple, à des moments difficiles,
35:44 où je sens une force, une sensation de main posée sur l'épaule,
35:49 de présence vraiment de chaleur, voilà.
35:52 C'était ma deuxième année en droit,
35:54 et c'était juste avant l'examen,
35:57 et j'ai ressenti effectivement une protection, oui.
35:59 Je sais pas si vraiment c'est un signe ou si c'est moi qui l'ai interprété comme ça,
36:03 mais c'est vrai que j'avais une impression de présence après sa mort un peu,
36:08 et puis ça fait très longtemps qu'elle m'a plus donné de suite d'oeil.
36:13 On a eu en fait quelques phénomènes bizarres.
36:15 Le séchoir qui s'allumait tout seul, la télé qui s'allumait toute seule également.
36:20 Ça passait vraiment dans l'électricité.
36:22 Après le décès de mon père, j'ai eu des phénomènes bizarres dans ma penderie,
36:26 avec l'électricité, la lumière qui s'éteignait, s'allumait, s'éteignait, s'allumait.
36:30 J'ai su que c'était lui, dans ma tête, qui m'envoyait un message.
36:35 J'ai même dit "bon, j'ai compris", et ça s'est arrêté.
36:38 Peut-être que vous aussi, vous avez reçu certains de ces signes.
36:42 Peu de gens osent parler car ils ont peur de passer pour des illuminés.
36:45 Et pourtant, si vous en parlez autour de vous,
36:47 vous serez surpris de constater que nous sommes nombreux
36:50 à avoir reçu des signes de défunt.
36:52 Passons maintenant à un autre phénomène très troublant,
36:55 qui concerne cette fois-ci les personnes en fin de vie.
36:57 En tant que médecin en soins palliatifs, c'est un phénomène très courant que j'observe.
37:03 C'est que des personnes tout à fait en fin de vie
37:07 ont des visions de leurs proches décédés auparavant,
37:10 ou de personnes chères qui leur sont chères décédées avant elles.
37:13 Venez à eux pour les rassurer, les accompagner, les aider, les accueillir.
37:22 Ce phénomène a été étudié notamment par le neuropsychiatre Peter Fenwick.
37:26 Et ses études font preuve de résultats tangibles.
37:29 Un quart font état de vision dans lesquels des défunts de leur famille
37:35 viennent les chercher, les accompagner, leur faciliter le passage,
37:38 leur parler, leur tendre la main.
37:40 C'est très important que ce phénomène soit mis à la connaissance du grand public.
37:44 Ça évite plusieurs choses déjà.
37:45 Premièrement, quand les mourants font état de ces visions,
37:50 certains pensent que c'est des hallucinations,
37:52 et en mettent des médicaments,
37:54 ce qui va encore plus obnubiler leur conscience, la confusionner,
37:58 et faire qu'ils ne seront plus capables de rentrer en relation avec ces expériences,
38:02 qui sont extrêmement favorables pour eux.
38:03 Souvent, ils sont très peurs de ces visions,
38:12 parce que dans notre époque, ce n'est pas quelque chose qui est connu.
38:14 Et le fait que, en particulier en tant que médecin,
38:17 je leur pose des questions à ce sujet,
38:19 que je vienne valider cette expérience,
38:21 ça les autorise, et du coup, ils peuvent accueillir
38:23 tout ce qu'il y a de rassurant et d'apaisant dans cette expérience.
38:26 Deuxièmement, pour la famille.
38:28 La famille peut avoir peur, dire "Oh là là, mais il est en train de délirer", etc.
38:31 Et pas du tout.
38:32 C'est important de pouvoir dire à la personne "OK, c'est possible,
38:35 ça arrive, ce que tu vis".
38:36 Et même pour la famille, c'est intéressant, parce que souvent,
38:38 quand ça arrive, c'est que la personne est très proche de la mort,
38:41 un ou deux jours ou quelques heures.
38:43 Donc ça permet vraiment de dire "C'est le moment,
38:44 on va se préparer, on va l'accompagner, on va être là à ce moment-là".
38:47 [Musique]
38:54 En plus, je trouve que c'est très important,
38:55 parce que c'est rassurant de savoir que le jour de notre mort,
39:00 c'est un passage qui est exceptionnel.
39:03 Ça n'arrive qu'une fois, la mort dans la vie.
39:05 Elle vive tout seule, ça peut faire un peu peur.
39:08 C'est quand même mieux d'être accompagnée.
39:09 Et de savoir qu'il y aura peut-être des personnes
39:11 qu'on a aimées très profondément dans notre vie,
39:13 qui sont parties avant nous, qui vont être là.
39:16 C'est quand même, moi, je trouve, éminemment rassurant.
39:18 [Musique]
39:21 Allons plus loin dans l'aventure.
39:23 Je vous propose de partir à la découverte de chercheurs
39:25 qui ont mis au point des procédés expérimentaux
39:28 pour rentrer en contact avec les défunts.
39:30 C'est le cas de Jean-Jacques Charbonnier,
39:32 qui a mis au point les ateliers d'hypnose appelés TCH.
39:35 [Musique]
39:38 Je me suis formé à l'hypnose, et l'hypnose est une technique
39:41 qui est employée en bloc opératoire par les anesthésistes réanimateurs
39:45 pour pouvoir opérer des patients sans produit anesthésique.
39:49 C'est dire l'efficacité de cette technique.
39:51 Donc, nous plongeons en hypnose collective pendant 1h15
39:56 avec la musique hypnotique reliée au son de ma voix.
39:59 Les personnes sont accompagnées par ma voix.
40:02 [Musique]
40:12 Il y a cinq périodes de sept minutes,
40:14 pendant lesquelles ces personnes ne sont pas sous suggestion,
40:18 elles sont seules avec le son hypnotique.
40:20 Et c'est dans ces espaces-là qu'elles ont leurs expériences.
40:24 Donc, ces expériences ne sont pas suggérées.
40:27 Ces expériences sont très personnelles.
40:28 [Musique]
40:30 Et ensuite, nous faisons le débriefing, débriefing oral,
40:35 et puis débriefing écrit aussi,
40:37 puisque je mène une étude scientifique, celle-là, protocolisée.
40:41 C'est mon quatrième atelier que je fais avec Jean-Jacques Charbonnier.
40:45 Il y en a deux qui ont été des expériences inoubliables.
40:49 Le troisième n'avait pas marché.
40:51 Et celui-là, alors, ça a été... J'ai vu plein de défunts.
40:55 J'ai vu ma mère, j'ai vu mon père, j'ai vu des animaux que j'ai connus.
40:58 J'ai eu cette sensation, oui, d'être bien, d'être posé,
41:02 d'être comme un début de méditation,
41:04 mais après, rien avec les défunts, rien par la suite.
41:08 J'ai eu plein de gens de ma famille
41:11 qui sont venus me donner des messages.
41:13 -Il s'est passé quelque chose que je n'attendais pas.
41:16 C'est-à-dire qu'au moment où on arrive au chakra coronal,
41:19 j'ai senti une forte énergie, comme prévu, et ça a bloqué.
41:23 Après, il s'est quand même passé des choses plus intimes,
41:26 parce que j'ai réussi à avoir quand même un contact, oui.
41:30 Mais pour ne pas aller plus dans le détail,
41:32 je vais garder pour moi, ça.
41:34 -Je n'ai pas eu de contact avec des défunts,
41:36 mais j'ai eu l'impression qu'on me donnait des indications.
41:38 Là encore, est-ce que c'est mon mental ou pas ? Je ne sais pas.
41:41 Des indications sur le fait que cette personne se trouvait très haut
41:44 et que je ne pouvais pas être en contact avec.
41:47 -Relaxer, relâcher.
41:48 -Selon les résultats de cette étude,
41:51 sur 1 000 participants, 67 % ont répondu
41:55 "Oui, je pense avoir été en contact avec un défunt."
41:58 -Évidemment, on peut rejeter d'emblée toutes les preuves,
42:04 parce que ce sont des témoignages, et que le témoignage est fragile.
42:08 On le sait, les témoignages humains sont fragiles.
42:11 Mais à moins de considérer que toutes les personnes qui témoignent
42:14 sont des affabulateurs,
42:15 eh bien, oui, il y a une foule de preuves de vie après la mort,
42:20 il y a une foule de certitudes pour dire qu'il y a une vie après la mort.
42:25 -D'autres chercheurs, regroupés en associations de bénévoles,
42:30 ont créé une machine pour tenter de capter l'image des esprits.
42:33 Ils ont mis au point une cellule de contact
42:38 composée d'un système de laser, d'un générateur de vapeur,
42:42 de caméras stéreoscopiques et de micros
42:45 permettant de capter des visages et des sons
42:48 qui émaneraient du monde des défunts.
42:51 Nous avons testé cette cellule, et au vu du résultat étonnant,
42:54 nous avons décidé de vous présenter cette expérience.
42:57 -On vient d'enregistrer 10 secondes.
43:00 Il y a une image qui nous paraît fortement intéressante.
43:04 On prend cet extrait-là,
43:05 et on le lit image par image sur cet écran-là.
43:08 Et on voit apparaître ce qui se ressemble à un visage de femme souriant.
43:15 -Dans la cellule, Valérie ne peut pas voir cette image à l'œil nu,
43:21 car elle est enregistrée au 25e de seconde.
43:23 Seule la relecture de la séquence, image par image,
43:26 permet de distinguer ce phénomène.
43:28 -Est-ce que tu reconnais l'une de ces personnes, Valérie ?
43:34 -Ça peut être proche de ma grand-mère.
43:37 En plus, je pense à elle.
43:38 -Nous avons comparé cette image à une photo de la grand-mère de Valérie.
43:42 Pour nous, la ressemblance est plutôt troublante.
43:45 À vous d'en juger.
43:47 -Nous expérimentons cette cellule de contact depuis à peu près 4 ans.
43:53 Le pourcentage de réussite, aujourd'hui,
43:55 on pourrait dire que nous recevons 7 résultats sur 10.
43:57 C'est-à-dire que nous sommes bien au-delà du simple hasard.
44:02 Pour l'instant, on s'aperçoit que plus on avance dans le temps,
44:04 plus les résultats sont probants.
44:06 Donc, il y a véritablement une réaction.
44:08 Il y a quelque chose qui réagit à ce que l'on fait.
44:11 Aujourd'hui, on ne peut pas savoir d'où proviennent ces images
44:15 ni véritablement ce qu'elles sont.
44:17 Elles ont le mérite d'être là et de nous interroger.
44:20 -On pourrait se demander si, dans le cadre de ces photos de défunt,
44:25 ce n'est pas la personne, avec ses attentes
44:30 et son envie de contacter un défunt,
44:32 qui va impressionner la pellicule photographique.
44:35 Ce qui serait déjà extraordinaire en soi, mais moins nouveau,
44:39 puisqu'on sait, depuis les travaux de physique quantique,
44:42 que probablement, l'observateur peut avoir une action sur la matière.
44:46 Ce ne serait pas nouveau, mais ça reste quelque chose d'assez troublant.
44:49 -L'histoire nous a démontré que la science a toujours avancé
44:56 grâce à des chercheurs pionniers et à des procédés expérimentaux.
45:00 Après toutes ces enquêtes, tous ces témoignages, toutes ces études,
45:03 quelles conclusions peut-on en tirer ?
45:05 -Si je parle en tant que scientifique, je suis obligée de dire
45:11 qu'on n'a pas de profs scientifiques de la vie après la mort.
45:16 Après, on a énormément de ce qu'on appelle en biologie des évidences.
45:21 Il y a beaucoup d'observations qui sont plus faciles à expliquer
45:24 avec l'hypothèse d'une survie de la conscience après la mort
45:28 que par l'hypothèse d'avoir affaire à des hallucinations
45:31 ou des choses comme ça.
45:33 Si je parle, pour moi, avec tout ce que j'ai vu,
45:36 tout ce que j'ai observé depuis plus de 20 ans,
45:39 pour moi, c'est une évidence
45:41 qu'il y a quelque chose après la mort.
45:45 -La science, quand même, peut et doit être curieuse
45:49 et oser poser ces questions qui, il n'y a pas si longtemps,
45:52 étaient des tabous.
45:53 J'invite tous les groupes qui s'intéressent à cela
45:57 de réfléchir comment est-ce qu'on peut aller plus loin,
46:01 être plus précis quand on dit que ce n'est pas dans le cerveau,
46:05 et peut-être que ce n'est pas dans le cerveau,
46:06 mais où est-ce que ça peut être ?
46:08 -Quand on prend en compte toutes les recherches
46:09 qui ont été faites depuis plus de 40 ans
46:11 sur les différentes expériences périmortelles,
46:14 j'appelle ça comme ça, c'est-à-dire les contacts
46:17 qu'ont les personnes mourantes avec des défuntes
46:19 dans les chercheuses accompagnées,
46:21 les expériences de mort imminente, les contacts avec les défuntes,
46:23 soit spontanés, soit induits par des médiums,
46:27 les expériences aussi de vie antérieure
46:29 qui ont été étudiées par Stevenson et Tucker,
46:31 notamment, enfin bref,
46:33 tous les faits convergent vraiment pour valider l'hypothèse
46:36 sur laquelle la conscience est indépendante du cerveau.
46:40 Elle peut se servir de différents corps
46:42 pour interagir avec la réalité matérielle,
46:44 mais elle n'en a pas besoin.
46:45 Le corps a besoin de la conscience,
46:46 la conscience n'a pas besoin du corps.
46:48 -Nous devrions considérer la possibilité
46:52 que la mort comme la naissance
46:54 puisse n'être que le passage d'un état de conscience à un autre.
46:59 -Mais pour ça, il va falloir changer de paradigme,
47:01 accepter que c'est pas forcément la matière qui crée l'esprit,
47:04 qui crée la conscience,
47:05 d'accepter que c'est la conscience
47:08 qui permet à la matière de se manifester.
47:11 -Les scientifiques, qui sont des êtres humains,
47:13 sont très attachés émotionnellement à leur croyance.
47:17 Et c'est très difficile pour eux d'admettre
47:20 qu'ils ont pu se tromper, par exemple.
47:23 Et les nouveaux paradigmes,
47:24 ça prend toujours un certain temps avant d'être accepté.
47:28 -La bonne nouvelle, c'est qu'on a déjà commencé
47:31 à l'initier, ce changement de paradigme.
47:32 Maintenant, on est en chemin.
47:34 Ça va prendre encore du temps, ça faut être réaliste,
47:37 ça peut prendre encore quelques décennies,
47:38 mais je pense qu'on le verra dans notre vivant.
47:40 (musique douce)
47:47 -Je ne sais pas vous, mais personnellement,
47:49 toutes ces recherches m'interpellent.
47:50 Elles me questionnent aussi sur le sens de notre vie sur cette Terre.
47:54 Mais les personnes qui ont vécu des expériences de mort imminente
47:56 nous confient que nous serions bien ici pour une raison.
48:00 -On peut se poser la question de se dire
48:02 "OK, est-ce que t'as pas envie d'y retourner ?
48:05 "Parce que moi, j'étais tellement bien là-bas,
48:07 "même si j'avais ma famille, etc."
48:09 Mais non, je sais ce qui nous attend,
48:14 le jour où je devrais partir,
48:16 mais j'ai à aucun moment eu envie de mettre fin à mes jours,
48:22 parce que je pense qu'on est là pour continuer à expérimenter.
48:26 -Quand les personnes reviennent,
48:30 ils disent que ce qu'ils ont appris à travers cette expérience,
48:34 c'est que le sens de cette vie est d'apprendre à aimer.
48:39 -Je suis plus dans une empathie aujourd'hui
48:41 que je pouvais l'être avant,
48:42 plus d'amour pour les personnes autour de moi,
48:46 n'importe quel être vivant.
48:48 -Et on s'aperçoit que ce qu'il faut,
48:50 c'est aller vers cet amour,
48:51 tendre vers cet amour infini et absolu.
48:55 -Ce qui compte, c'est quand on retourne dans la vie de tous les jours,
48:58 comment on va pouvoir apporter cette source,
49:02 cette force, cette énergie d'amour
49:04 dans chacune des actions de notre vie.
49:06 C'est la plus belle chose qu'on puisse faire,
49:08 pour soi et pour les autres.
49:14 -Nous arrivons au terme de notre voyage.
49:16 Alors, la mort est-elle la fin ou un nouveau départ ?
49:20 Moi, j'ai ma petite idée,
49:21 mais je vous laisse méditer sur cette question essentielle.
49:24 Musique douce
49:26 ...
49:57 ...

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