• il y a 7 mois
La présidente du groupe LFI à l’Assemblée nationale, Mathilde Panot, et Rima Hassan, candidate aux élections européennes, ont été entendues par la police dans le cadre d’enquêtes pour “apologie du terrorisme”, après des propos liés à la guerre entre Israël et le Hamas. Des convocations qualifiées de “censure” par La France insoumise

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Transcription
00:00 Je pense que la tentative d'interview qui a lieu ici est assez représentative de l'échec, de la plouffisation de la tentative de victimisation de LFI.
00:10 C'est-à-dire qu'il y a la justice dans ce pays qui suit son cours.
00:13 C'est très simple, quand quelqu'un porte plainte, l'enquête commence, la police l'auditionne.
00:20 Et vous faites un meeting politique devant pour accuser, qui sais-je, le gouvernement, les pouvoirs publics de censure.
00:26 Pardon si vous parlez aux citoyens au quotidien, personne ne pense franchement que le parti de Jean-Luc Mélenchon est baïonné.
00:33 Le problème de votre parti, c'est que vous vous dites victime au quotidien, mais votre langage, votre grammaire, c'est le conflit, l'outrance, l'intimidation, la violence verbale, parfois l'appel à la violence physique.
00:47 Je ne sais pas ce que c'est, moi, quand on compare un président d'université à un des pires criminels nazis.
00:53 Je ne sais pas ce que c'est quand on fait des clins d'œil à tous les antisémites de France en disant que la présidente de l'Assemblée nationale, qui se trouve être de confession juive,
01:01 campe devant Israël ou quand votre collègue de la France insoumise fait des références à des bandes dessinées aux connotations antisémites.
01:08 La réalité, c'est que vous attisez un climat de confrontation, de haine, et d'ailleurs c'est théorisé par la France insoumise.
01:15 C'est pitoyable, votre gouvernement. Vous êtes pitoyable.
01:18 Ce qu'il faut, c'est arriver à une forme de conflit et de chaos parce que, incapable d'accéder au pouvoir par les urnes, vous essayez de créer un climat de crispation sociale qui ne sert pas au débat.
01:29 Et je vous rejoins sur le conflit israélo-palestinien. C'est le fond qui compte.
01:37 Mais quand Rima Hassan reprend la théorie d'un état, un seul état palestinien, c'est la disparition de l'état d'Israël qu'elle souhaite.
01:46 Alors depuis, vous vous raccrochez aux branches. Vous dites que le slogan "From the river to the sea", qui est un slogan qui demande la disparition de l'état d'Israël, devient le plus grand slogan égalitaire de l'humanité.
01:56 Vous ne trompez personne.
01:59 Je vais vous montrer par là votre inculture. La première fois où ce slogan...
02:02 La politesse, ce n'est vraiment pas votre fort.
02:04 Je vous ai écouté avec attention et j'en ai beaucoup souffert, croyez-moi.
02:08 La première fois que ce slogan est employé, c'est par Yasser Arafat qui dit qu'il veut un État laïc, démocratique et qui soit ouvert à toutes les nationalités, à toutes les origines et toutes les religions.
02:22 Il veut un État arabe.
02:23 Non, dans son propos, je vous invite...
02:25 Je les ai écoutés tout à l'heure.
02:26 Vous avez un problème contre les États laïcs et démocratiques, ce n'est pas notre cas.
02:31 Non, mais c'était un État arabe.
02:32 Donc vous êtes en train d'ergoter sur quelque chose qui est inexact.
02:36 Pas du tout, d'ailleurs, elle disait le contraire en janvier.
02:38 En janvier, votre candidate...
02:40 Ce slogan a pu être repris également par des Israéliens pacifistes qui souhaitaient un État commun avec la France.
02:47 Non, c'est repris par l'extrême droite israélienne.
02:49 C'est vous qui le reprenez.
02:51 En janvier, Rima Hassan dit "oui, il faut un seul État, from the river to the sea" et cet État n'est pas l'État israélien.
02:57 Donc elle veut la fin de l'État israélien.

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