• il y a 7 mois
La présidente du groupe LFI à l’Assemblée nationale, Mathilde Panot, et Rima Hassan, candidate aux élections européennes, ont été entendues par la police dans le cadre d’enquêtes pour “apologie du terrorisme”, après des propos liés à la guerre entre Israël et le Hamas. Des convocations qualifiées de “censure” par La France insoumise

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Transcription
00:00 Nous, on dénonce une censure, on dénonce un muséalement aussi qui est fait aujourd'hui des voix pour la paix.
00:04 J'étais moi-même ce matin au rassemblement en soutien à Rima Hassan et à Matide Pannot,
00:08 et je continuerai à les soutenir et je continuerai également à soutenir toutes celles et ceux
00:12 qui font justement les frais aussi de ce cap autoritaire qu'on est en train de passer dans le pays.
00:16 Et il n'y avait pas que l'Union étudiante, il y avait des dizaines et des dizaines d'organisations
00:20 qui ont appelé à soutenir Rima Hassan et Matide Pannot et qui ont également appelé,
00:24 qui ont fait une tribune pour nos libertés, parce qu'aujourd'hui elles sont gravement mises en danger
00:28 par justement ces procédures qu'on voit en place aujourd'hui.
00:31 Vous n'avez pas l'impression de vivre dans une démocratie ?
00:34 Alors je pense que la question peut effectivement se poser.
00:36 Quand il y a des rassemblements ou par exemple des rassemblements totalement pacifiques...
00:39 Vous vous rendez compte de votre réponse, enfin de ce que vous commencez ?
00:41 Pardonnez-moi, je vous redonne la parole.
00:42 Non mais effectivement, j'ai conscience de ma réponse.
00:44 Quand on sait ce que vivent certains pays dans le monde.
00:45 J'ai conscience de ma réponse et je pense que ce n'est pas nouveau.
00:48 Il y a déjà eu plusieurs remarques de ce type-là l'an dernier,
00:51 quand il y a eu la répression quand même au niveau de la mobilisation sur la réforme des retraites.
00:54 Quand il y a eu des 49.3 et des 49.3 et des 49.3 pour ne pas écouter les personnes
00:59 qui étaient élues par le peuple pour les représenter.
01:02 Et donc aujourd'hui, effectivement, la question se pose quand,
01:04 notamment hier par exemple à Lasterbone, il y a un rassemblement totalement pacifique,
01:08 où il y a des cordons de CRS et de policiers qui se mettent tout autour
01:12 pour faire en sorte qu'il n'y ait pas de débordement,
01:14 pour faire en sorte de nasser les personnes au sein d'une place,
01:17 alors que c'était une mobilisation pacifique.
01:18 Alors effectivement, la question se pose, est-ce qu'on est en démocratie ?
01:21 Est-ce qu'on a effectivement le droit justement de pouvoir porter la parole ?
01:24 - Vous savez qu'en démocratie, par exemple, on aime bien aller assister à ses cours aussi.
01:27 - Alors effectivement, mais si je peux me permettre,
01:31 aujourd'hui, ce qu'on a vu, par exemple, c'est des universités qui ont fermé leurs portes directement
01:35 pour éviter tout risque de mobilisation ou autre, avant même qu'il puisse y avoir quoi que ce soit.
01:40 Par exemple, hier, Sorbonne Université a annoncé fermer le site de Clignancourt ce matin,
01:44 et donc pour toute la journée.
01:46 Et donc ça, par exemple, c'est empêcher les étudiants de se rendre à leur lieu d'études.
01:49 C'est empêcher le fait qu'il puisse y avoir un débat au sein de l'université,
01:52 ce qui est aujourd'hui revendiqué a priori par la ministre de l'enseignement supérieur.

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