• il y a 6 mois
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Tous les mardis, LCP-Assemblée nationale propose une grande session d'actualité parlementaire à l'occasion des Questions au Gouvernement à l'Assemblée nationale. Interviews, duplex, reportages... un panorama complet avant d´entrer dans l'Hémicycle où les députés questionnent les membres du Gouvernement.

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00:00:00 On se retrouve dans un instant pour les questions au gouvernement sur LCP.
00:00:04 On va parler finances publiques au lendemain d'un débat dans l'hémicycle de l'Assemblée nationale.
00:00:08 A tout de suite.
00:00:09 Bienvenue pour les questions au gouvernement.
00:00:24 Je suis très heureuse de vous retrouver ici, salle des pas perdue, à quelques mètres de l'hémicycle de l'Assemblée nationale,
00:00:30 où vous allez pouvoir suivre à 15h la séance de questions au gouvernement.
00:00:34 Elle sera à suivre en direct et en intégralité sur LCP.
00:00:39 Le décompte est lancé, vous l'avez vu, c'est donc parti pour ces questions d'actualité.
00:00:43 Alors la croissance française pour le premier trimestre est tombée ce matin +0,2%.
00:00:49 On s'attendait à une croissance nulle, c'est donc une bonne nouvelle.
00:00:52 Au lendemain d'un débat sur les finances publiques, le gouvernement et la majorité tentent de se rassurer,
00:00:57 alors qu'hier, la France insoumise et le Rassemblement national ont menacé de censurer le gouvernement pour insincérité.
00:01:03 On va revenir bien sûr sur cette actualité forte ici au Parlement,
00:01:08 avec Elsa Mondingava et Marco Pommier qui se trouvent, salle des 4 colonnes,
00:01:12 avec Clément Pérouault dans l'hémicycle de l'Assemblée nationale pour le menu des questions au gouvernement.
00:01:17 Et puis nous vous ferons vivre, à partir de 14h45, l'arrivée de Gabriel Attal et de tous les membres du gouvernement
00:01:24 par l'entrée principale du Palais-Bourbon, c'est-à-dire la Cour d'honneur.
00:01:28 Alors on retrouve Elsa Mondingava. Elsa, vous êtes salle des 4 colonnes.
00:01:33 Quelle est l'ambiance chez vous juste après ces vacances parlementaires ?
00:01:38 Eh bien, ambiance assez calme, Brigitte, il faut le dire.
00:01:41 On le sait, ce mois de mai, il est entrecoupé par les jours fériés, par les ponts.
00:01:44 Ça donne un peu le sentiment d'un faux rythme, mais on a quand même évidemment parlé beaucoup d'actualité ici,
00:01:49 salle des 4 colonnes, et notamment de la convocation de Mathilde Panot, la chef des Insoumis, devant la police judiciaire.
00:01:55 On en reparlera.
00:01:56 On va y revenir dans un petit instant. Clément Pérouault, vous êtes dans l'hémicycle de l'Assemblée nationale.
00:02:01 Quel est le thème principal de cette séance cet après-midi ?
00:02:04 Alors dans cette séance, Brigitte, eh bien on va retrouver les polémiques qui animent aujourd'hui
00:02:11 le débat politique français sur la situation à Gaza.
00:02:14 D'abord, il sera question des universités et de Sciences Po Paris, où les manifestations pro-palestiniennes s'enchaînent.
00:02:21 Il y aura deux questions sur ce sujet.
00:02:23 Et puis, il sera aussi question, Elsa en parlait à l'instant, de la convocation à la police judiciaire de Mathilde Panot,
00:02:29 la présidente du groupe La France Insoumise.
00:02:31 Elle était entendue ce matin pour apologie du terrorisme suite à un communiqué publié par son groupe le 7 octobre dernier,
00:02:39 jour de l'attaque par le Hamas d'Israël.
00:02:41 C'est le député Insouï Manuel Bompard qui posera donc la question sur cette audition particulièrement controversée.
00:02:48 Merci Clément Pérouault. On vous retrouvera un petit peu plus tard pour le menu complet des questions au gouvernement.
00:02:54 Alors on va parler finances publiques. Le débat a eu lieu hier dans l'hémicycle de l'Assemblée nationale.
00:02:59 Il était réclamé par les oppositions après le dérapage du déficit en 2023.
00:03:04 Souvenez-vous, 5,5% de déficit au lieu de 4,9%.
00:03:08 Marco Pommier, vous êtes salle des Quatre Colonnes.
00:03:11 Le ministre des Finances a tendu la main aux oppositions pour revenir tous ensemble à l'équilibre des finances publiques d'ici 2027.
00:03:17 Oui, Brigitte, venez participer au rétablissement de nos finances publiques.
00:03:22 Laissons de côté les querelles politiques.
00:03:25 Voilà ce qu'a dit Bruno Le Maire hier dans un hémicycle clairsemé.
00:03:29 Une main tendue, refusée par les oppositions.
00:03:32 Votre politique nous amène dans le mur, a dit l'insoumis Éric Coquerel, le président de la Commission des finances.
00:03:38 Les Républicains ont dénoncé des hypothèses de croissance surévaluées pour 2024.
00:03:43 Les socialistes ont réclamé à plusieurs reprises le pacte national des réformes.
00:03:48 Ce document transmis à Bruxelles pour expliquer les réformes associées à la trajectoire budgétaire de la France.
00:03:55 Je n'ai jamais vu autant de parlementaires soucieux de la dette publique, a ironisé Bruno Le Maire.
00:04:01 Brandissant à la tribune un dossier rouge contenant d'après le ministre les milliers de courriers,
00:04:07 tout parti confondu, exigeant plus de dépenses publiques dans tous les domaines.
00:04:12 C'est ce qu'il a dit, le gouvernement qui garde comme objectif de ramener le déficit public à 3% à l'horizon 2027.
00:04:19 Alors Marco, le Rassemblement national et la France insoumise hier dans l'hémicycle,
00:04:23 lors du débat, ont menacé de faire tomber le gouvernement s'il n'y avait pas de projet de loi de finances rectificative.
00:04:31 Oui, le Rassemblement national et la France insoumise tentent de mettre la pression sur le gouvernement,
00:04:36 mais aussi sur la droite. Ces dernières semaines, vous le savez, les Républicains ont agité à plusieurs reprises
00:04:42 la menace d'une motion de censure sans mettre leur menace à exécution pour autant.
00:04:47 Or, le Rassemblement national et la France insoumise savent qu'ils ont besoin des voix de la droite
00:04:53 pour renverser le gouvernement. La balle est dans le camp des Républicains.
00:04:57 Est-ce qu'ils sont un parti d'opposition à l'Assemblée ou non, demande la France insoumise,
00:05:02 hier dans l'hémicycle, le sujet a été soigneusement évité par la droite.
00:05:06 Merci Marco Pommier. Alors Véronique Louvaji, est-ce que vous êtes prête à saisir la main tendue de Bruno Le Maire
00:05:12 pour ramener tous ensemble, peut-être dans une coalition, allez soyons fous,
00:05:16 l'équilibre des finances publiques au moins sous les 3% en 2027 ?
00:05:20 Je veux rappeler une attention particulière que nous avons sur la question des finances publiques
00:05:26 et notamment d'une maîtrise des finances publiques.
00:05:29 Et nous sommes relativement perplexes sur la trajectoire qui est proposée par le gouvernement,
00:05:33 à la fois dans son ambition, dans les hypothèses qui sont retenues,
00:05:37 et d'ailleurs nos doutes sont confirmés par le Haut Conseil des finances publiques,
00:05:42 qui parle de manque de crédibilité, de manque de cohérence.
00:05:45 Pour autant, si j'en reviens à votre question, je veux simplement rappeler qu'en matière de diminution des dépenses publiques,
00:05:52 parce que c'est quand même l'objet et c'est aujourd'hui la difficulté du gouvernement
00:05:56 qui ne s'est jamais inscrit jusqu'à maintenant dans une diminution des dépenses publiques.
00:06:00 Du côté des Républicains, nous avions fait des propositions.
00:06:03 A l'automne 2022, nous avions proposé un plan de sobriété bureaucratique
00:06:07 avec 20 milliards d'euros d'économie échéance 2027 et 30 milliards échéance 2030.
00:06:12 A l'époque, le gouvernement nous indiquait que nos éléments n'étaient pas documentés, n'étaient pas précisés.
00:06:18 Depuis, nous avons eu une mission d'information à la Commission des finances,
00:06:22 pour laquelle j'ai été co-rapporteur avec Robin Arreda, un collègue député de la majorité.
00:06:29 Nous avons effectué des propositions avec une perspective de 15 milliards d'euros d'économie échéance 2030.
00:06:37 En 2023, pour prendre en compte les observations que nous avait fait le gouvernement,
00:06:44 nous avons présenté un contre-budget relativement détaillé avec plus de 15 mesures d'économie,
00:06:51 de diminution des dépenses publiques, qui représentent 25 milliards d'euros d'économie.
00:06:56 Je note que le gouvernement n'a aucunement remis en cause nos évaluations sur les propositions que nous avons faites.
00:07:02 Il dit qu'il faut proposer plus de dépenses que de recettes. C'est ce qu'il vous accuse en fait.
00:07:06 Alors, oui, le gouvernement fait un état des amendements qui sont proposés.
00:07:12 Mais vous savez très bien que l'amendement est un outil juridique aussi pour aborder un certain nombre de points.
00:07:17 Et d'ailleurs, c'est...
00:07:18 Ah oui, donc vous ne le niez pas tout à fait, mais vous dites que c'est un argument politique peut-être.
00:07:22 Oui, l'amendement est un élément qui donne évidemment un chiffrage en termes de crédit budgétaire,
00:07:28 mais c'est aussi un élément pour faire évoluer des politiques publiques.
00:07:32 C'est un des outils qui est à la disposition des parlementaires.
00:07:35 Je crois que sur quoi il faut revenir, et d'ailleurs le ministre en a fait état depuis plusieurs semaines,
00:07:42 à la fois en commission des finances, peut-être hier, enfin je n'ai pas encore le souvenir,
00:07:46 mais en tout cas on a parté, en disant qu'il était d'accord sur un certain nombre de propositions de notre contre-budget.
00:07:52 Donc nous avons fait des propositions.
00:07:54 Et donc vous verserez ces propositions, j'imagine, dans le débat budgétaire de l'automne 2025, pour construire un budget.
00:07:59 Oui, oui, je pense qu'un certain nombre mérite d'être réactualisés,
00:08:03 mais l'essentiel en tout cas peut être remis sur la table, y compris notre plan de sobriété bureaucratique.
00:08:09 Et je note par ailleurs que le gouvernement, le Premier ministre Gabriel Attal, s'est saisi de ce sujet,
00:08:14 et Bruno Le Maire également, au travers d'un texte de simplification.
00:08:18 Donc finalement le gouvernement nous dit "vos propositions, on ne les regarde pas,
00:08:23 circulez, il n'y a rien à voir", mais il se les reprend à juste titre.
00:08:26 Alors, la voix de la majorité, c'est vous, Charles-Enstein Stuhl, merci d'être avec nous.
00:08:31 Finalement ce qu'on dit, c'est que cette trajectoire budgétaire, elle n'est pas crédible.
00:08:36 Elle est même insincère pour certains, c'est ce qu'on a entendu dans l'hémicycle hier.
00:08:41 Et puis le Haut Conseil des Finances Publiques, il dit que ça manque aussi de cohérence et de crédibilité.
00:08:46 Donc est-ce qu'il ne faut pas revoir cette trajectoire ? Est-ce que vraiment, on ne va pas dans le mur ?
00:08:52 Écoutez, ça fait 7 ans qu'on entend ça.
00:08:54 Moi j'ai eu la chance, sous le premier mandat d'Emmanuel Macron, de travailler au ministère de l'Economie et des Finances, avec Bruno Le Maire.
00:08:59 Et déjà, on nous disait que les trajectoires n'étaient pas crédibles, qu'on n'y arriverait pas.
00:09:04 Donc c'est un argument que je prends avec vraiment beaucoup de distance.
00:09:07 Je veux rappeler...
00:09:08 Sauf que là, on l'a vu à l'oeuvre, 5,5% de déficit au lieu de 4,9.
00:09:12 Brigitte Boucher, vous avez rappelé en introduction de l'émission que nous avons eu une bonne nouvelle sur la croissance.
00:09:17 Les soi-disant spécialistes nous disaient qu'il y aurait croissance nulle ou 0,1 pour le premier trimestre.
00:09:23 Nous sommes à 0,2. Nous avons déjà ce qu'on appelle un acquis de croissance de 0,5 pour l'année.
00:09:29 Et donc l'objectif de 1% qui est inscrit dans la trajectoire...
00:09:32 Il est atteignable, c'est ce qu'a dit Gabriel Attal en réunion de groupe.
00:09:35 Voilà. Et on nous disait que ce n'était pas possible.
00:09:37 Donc pour vous c'est crédible, cette trajectoire des Finances publiques ?
00:09:39 C'est crédible. Et je veux rappeler aussi le chemin parcouru.
00:09:41 Parce que lorsque nous sommes arrivés en responsabilité en 2017, nous avions la France qui était en procédure pour déficit excessif.
00:09:49 Nous avons sorti avec Emmanuel Macron et Bruno Le Maire la France de la procédure de déficit excessif.
00:09:54 Et on ne va pas y retomber ?
00:09:55 Nous avons ramené le déficit sous les 3% en 2018, en 2019 à 2,4 et 2,3%.
00:10:01 Des taux de déficit qui n'avaient pas été atteints depuis le début des années 2000.
00:10:07 Ensuite est arrivée la crise Covid qui a obligé bien sûr à faire énormément de dépenses pour amortir.
00:10:14 Et depuis 2020, qui a été le pic du déficit partout en Europe, nous réduisons le déficit.
00:10:21 Mais moins vite, vous le reconnaissez, que nos voisins européens.
00:10:24 Et la dette baisse aussi en France.
00:10:26 Avec un rythme un peu moins soutenu que celui de nos voisins européens.
00:10:30 Un peu moins soutenu que celui d'autres pays européens.
00:10:31 Mais pour une raison qui est importante aussi, c'est que notre priorité c'est de maintenir l'activité économique,
00:10:36 de maintenir la croissance, parce que la grande différence que nous avons par rapport à d'autres pays européens,
00:10:42 c'est que d'autres pays européens sont au plein emploi depuis 10, 20, 30 ans,
00:10:47 alors que la France commence à peine à sortir du chômage de masse.
00:10:51 Et la priorité du gouvernement, c'est d'abord de réduire le chômage et d'arriver au plein emploi.
00:10:57 Un mot sur ce chiffre de croissance, ce matin, une bonne nouvelle, +0,2% au premier trimestre.
00:11:02 Charles Hinton l'a dit, on s'attendait à une croissance nulle.
00:11:05 C'est un signe d'espoir ou pas pour vous que les 1% sont atteignables pour l'année, en termes de croissance ?
00:11:11 Je pense que c'est une bonne nouvelle au regard de la situation.
00:11:15 Et finalement, 0,2% sur un trimestre, ça va à peu près, ça se rapproche d'un niveau de 1%.
00:11:22 Et j'espère que nous pourrons atteindre au moins ce niveau, parce que c'est un élément important.
00:11:27 Je veux ajouter que si la croissance est une préoccupation du gouvernement,
00:11:30 en tout cas, le désendettement du pays n'est pas la préoccupation.
00:11:34 Et ça, nous ne pouvons que le regretter.
00:11:37 Nous allons terminer comme le déficit, la dette, le niveau des dépenses publiques qui participent au déficit.
00:11:44 Nous allons être le dernier pays d'Europe, le plus mauvais élève en matière d'endettement.
00:11:50 Je rappelais qu'en 2017, il y avait 7 pays qui étaient plus endettés que nous.
00:11:55 Aujourd'hui, il n'y en a plus que 2, la Grèce et l'Italie.
00:11:58 Et nous allons terminer en 2027, si nous prenons le programme de stabilité, à 112% de PIB en matière de dette,
00:12:05 nous allons atteindre à peu près 3600 milliards d'euros.
00:12:07 On va poursuivre ce débat dans un petit instant, mais je voudrais qu'on entende la voix du Rassemblement National,
00:12:12 avec Kevin Mauvieux, qui est député RN de l'Eure,
00:12:15 l'ERN qui a menacé hier d'une motion de censure d'ici 30 jours s'il n'y avait pas de projet de loi de finances rectificatif.
00:12:22 Et oui, l'ERN qui a déposé un ultimatum au gouvernement, s'il n'y a pas de projet de loi de finances rectificatif.
00:12:28 Mais j'ai l'impression que le gouvernement a déjà tranché là-dessus, donc vous allez la déposer, votre motion de censure.
00:12:33 Ça dépend de la réaction du gouvernement ou pas.
00:12:36 Objectivement, nos finances dérapent, ça fait déjà 7 ans que ça dure, 1000 milliards de dettes en 7 ans,
00:12:41 tout le monde connaît l'état de la situation de nos finances aujourd'hui, la Macronie ne s'est pas gérée.
00:12:45 Donc nous aujourd'hui, ce qu'on demande, c'est très clairement, ils nous parlent de pistes d'économie qui sont nécessaires,
00:12:50 et bien faites un PLFR, qu'on puisse voter, qu'on puisse donner notre avis, qu'on puisse trancher,
00:12:54 parce que jusqu'alors, c'est quand même la prérogative première du Parlement de voter le budget, on n'a jamais pu le faire.
00:12:58 Faites un PLFR. Si vous ne jouez pas le jeu de la démocratie, si vous ne jouez pas le jeu des comptes publics en déposant un PLFR,
00:13:04 eh bien nous, sous 30 jours maximum, on déposera une motion de censure, et j'en appelle aux LR qui ont fait monter la sauce ces dernières semaines.
00:13:10 Si vous êtes vraiment dans l'opposition et que vous avez vraiment des convictions, faites-le aussi.
00:13:15 Justement, et vous m'entraînez vers cette deuxième question, c'est un peu politique, on le sait bien,
00:13:20 votre motion de censure n'a pas de chance d'être adoptée, vous essayez de coincer les LR à quelques jours des européennes ?
00:13:25 On n'essaye pas de coincer les LR à quelques jours des européennes. On essaye de mettre chacun face à ses responsabilités.
00:13:32 Notre objectif, encore une fois, il n'est pas de gagner pour gagner. On n'est pas à l'Assemblée nationale à présenter des propositions de loi,
00:13:38 des amendements, des motions de censure, que quand on sait qu'on va les gagner, sinon on arrêterait tout de suite de travailler.
00:13:42 Le fait de poser ces motions de censure, l'objectif c'est de faire pression sur le gouvernement, parce que le PLFR, la France en a besoin,
00:13:48 les Français en ont besoin pour comprendre ce qui se passe, et en même temps, débusquer les oppositions, celles qu'ils sont, celles qu'ils ne sont pas.
00:13:54 Européennes ou pas européennes, les Français doivent savoir qui est en opposition avec Emmanuel Macron, qui veut du serrier budgétaire,
00:14:01 et qui fait de grandes parades, de grandes roues de pan, mais en réalité, une fois l'action arrivée, on replie la roue, on n'existe plus.
00:14:09 Donc aujourd'hui, j'appelle toutes les oppositions dignes de ce nom à demander un PLFR, et si ce n'est pas le cas, à voter une motion de censure,
00:14:16 à déposer une motion de censure, pour faire tomber un gouvernement qui est irresponsable.
00:14:19 Merci beaucoup, Kévin Mauvion, on note dans nos agendas, en tout cas, motion de censure, RN, très certainement à la fin du mois, on verra s'il y en aura d'autres.
00:14:26 Merci Elsa Mondagava, Charles Zinstenstuhl, est-ce que vous craignez cette motion de censure, on nous dit d'ici 30 jours,
00:14:33 et pourquoi vous refusez un projet de loi de finances rectificative, alors qu'on sait qu'il y a presque 20 milliards à trouver ?
00:14:40 Bon, des motions de censure, depuis deux ans, c'est quasiment devenu, hélas, le lot commun de cette assemblée,
00:14:47 ça dénature d'ailleurs un peu les institutions, et cet outil-là, c'est une remarque juridique.
00:14:52 Après, sur ce que vient de dire l'extrême droite, moi, ça me fait vraiment sourire, parce que s'il y a une certitude que j'ai sur le sujet des finances publiques,
00:14:59 c'est qu'avec l'extrême droite, nous avons une explosion du déficit.
00:15:02 Et pour une raison très simple, c'est que l'extrême droite, le Rassemblement National, est pour le retour à la retraite à 60, 62 ans,
00:15:09 alors c'est jamais très clair. La France ne peut pas se permettre de faire ça.
00:15:14 Demain, au pouvoir, ils ont dit qu'ils reviendraient à la retraite à 60 ou 62 ans, ça sera une explosion de nos comptes publics.
00:15:21 J'ai également regardé le programme de l'extrême droite. Ce sont des cadeaux fiscaux envêtus en voilà,
00:15:28 c'est par exemple le fait d'exonérer d'impôts les personnes qui ont moins de 30 ans, alors c'est très suffisant sur le papier,
00:15:34 c'est d'abord inconstitutionnel et ça coûtera des milliards d'euros aux contribuables.
00:15:39 Ça ne nous dit pas pourquoi vous refusez ce projet de loi de finances rectificative.
00:15:42 Et c'est ensuite la certitude du ralentissement de l'activité économique de la France,
00:15:47 puisqu'ils veulent fermer les frontières et donc empêcher le commerce vers l'extérieur.
00:15:52 Bon, donc eux n'ont pas les solutions, je comprends, selon vous ils n'ont pas les solutions,
00:15:56 vous, les solutions, vous les trouvez comment ? Parce que si vous ne faites pas de projet de loi de finances rectificative,
00:16:01 vous allez faire 20 milliards de coupe budgétaire ?
00:16:05 Alors, il y a deux choses. D'une part, nous avons déjà annulé 10 milliards d'euros de crédit.
00:16:10 On ne le répète pas assez, ça n'a jamais été vu dans cette ampleur sous la Ve République.
00:16:16 Il y a d'ores et déjà 10 milliards de dépenses qui étaient prévues dans le budget, qui ont été annulées.
00:16:23 Ensuite, comme je l'ai dit, notre objectif principal, c'est d'abord de maintenir la croissance.
00:16:29 Et donc, on commence à avoir des nouvelles moins mauvaises que nous l'espérions pour la croissance,
00:16:34 donc ça va faire des rentrées fiscales. Ensuite, c'est de continuer les réformes.
00:16:38 Le Premier ministre a annoncé qu'il y aurait une réforme du marché du travail,
00:16:42 qui a pour objectif qu'il y ait davantage de Français qui travaillent,
00:16:45 et donc ça pèsera moins sur notre modèle social, et ça permettra aussi d'avoir plus d'activités économiques.
00:16:52 Et enfin, il y aura le budget 2025, qu'on discutera cet automne, et où je l'imagine, là aussi, il y aura des efforts qui seront faits.
00:16:58 Alors à droite, Véronique Louvaji, le Rassemblement National, il dit "allez-y, chiche, puisque vous menacez",
00:17:04 on a entendu Eric Ciotti, on a entendu Gérard Larcher, les responsables de la droite,
00:17:08 "menace d'une motion de censure, et notamment sur le budget", c'est votre crédibilité qui en dépend à droite.
00:17:13 Alors pourquoi vous ne vous joignez pas au Rassemblement National,
00:17:15 et pourquoi vous ne déposez pas, vous, une motion de censure, si vous jugez que c'est insincère ?
00:17:19 Écoutez, moi j'ai eu trois réactions hier, quand j'ai entendu le Rassemblement National nous lancer,
00:17:24 lancer un appel, et nous demander de voter leur motion de censure.
00:17:28 Premier point, je pense que le Rassemblement National n'a pas de leçons à donner en matière de finances publiques,
00:17:33 parce qu'effectivement, quand nous voyons leur programme, je pense qu'on aura une difficulté au niveau des finances publiques,
00:17:39 ce sera catastrophique.
00:17:40 Le deuxième point, c'est que quand le Rassemblement National demande un projet de loi de finances rectificatif,
00:17:45 certes, nous aussi nous l'avons demandé, mais nous savons d'ores et déjà que le gouvernement n'en fera pas,
00:17:50 donc c'est une demande, c'est un petit peu un jeu de dupes.
00:17:52 Et le troisième point, le Rassemblement National, quand il envisage de déposer une motion de censure,
00:17:58 il sait très bien que sa motion de censure ne sera pas votée,
00:18:02 parce que si à un moment donné, nous voulons effectivement faire tomber le gouvernement,
00:18:06 nous déposerons notre motion de censure.
00:18:10 Je crois qu'il y aura des moments de vérité.
00:18:13 Mais c'est quand ces moments de vérité ?
00:18:15 Le programme de stabilité donne des perspectives jusqu'en 2027,
00:18:18 et permet aussi au gouvernement d'indiquer les moyens qu'il envisage de mettre en œuvre pour atteindre ses objectifs.
00:18:25 Le moment de vérité, ce sera le PLF 2025,
00:18:28 parce que le gouvernement s'engage sur 20 milliards d'euros de dépenses d'économie en 2024,
00:18:33 10 milliards qui sont déjà actés, 10 milliards à venir, notamment en prenant sur les réserves de précaution.
00:18:37 Les 20 premiers milliards, ils sont assez faciles.
00:18:39 En 2025, il y aura 20 milliards supplémentaires.
00:18:42 Donc là, on va quand même rentrer dans le vif.
00:18:44 Nous avons fait des propositions, nous verrons comment le gouvernement envisage d'aller dans ce sens
00:18:51 et d'engager des perspectives jusqu'en 2025-2027.
00:18:54 Et nous jugerons à ce moment-là, si oui ou non, une motion de censure devra être déposée.
00:19:00 Donc vous aussi, vous mettez la pression sur le gouvernement.
00:19:03 Pourquoi pas une motion de censure à l'automne 2025, au moment de l'examen du budget ?
00:19:06 Je pense que le sujet des finances publiques est un sujet tellement important
00:19:11 que nous ne pouvons pas laisser un passif continuer à s'accroître comme celui que nous avons connu ces dernières années.
00:19:18 J'ajoute que par ailleurs, nous avons demandé une commission d'enquête sur la dette
00:19:23 et que nous entendons conduire ces travaux de sorte qu'ils soient terminés à l'aune de l'examen de la loi de finances de 2025.
00:19:33 Et qu'en fonction aussi de cette commission d'enquête, nous tirerons un certain nombre de conclusions,
00:19:38 à la fois du projet de loi de finances qui sera déposé par le gouvernement
00:19:43 et également suite à l'issue des travaux de cette commission d'enquête.
00:19:47 Voilà, puisque c'est six mois pour rendre les conclusions de cette commission.
00:19:50 On va retrouver Aurélie Trouvé, qui est députée de la France Insoumise de Seine-Saint-Denis
00:19:54 et qui a pris la parole hier dans l'hémicycle de l'Assemblée Nationale sur ce débat
00:19:59 et pour menacer également d'une motion de censure.
00:20:02 Oui, Aurélie Trouvé, vous avez entendu hier Bruno Le Maire, le ministre de l'Economie.
00:20:06 Il insiste sur les contradictions des oppositions.
00:20:09 Autrement dit, hier vous demandiez toujours plus de dépenses,
00:20:12 maintenant vous demandez des économies. Qu'est-ce que vous lui répondez ?
00:20:15 Mais on demande les deux, en fait. J'ai l'impression que des fois il ne comprend pas l'économie.
00:20:20 En l'occurrence, nous demandons que soit résorbé le problème
00:20:25 et le principal problème pour ce qui est du budget et du déficit public,
00:20:29 c'est une question de manque de recettes, si vous voulez, d'argent qui va dans les caisses de l'Etat.
00:20:35 Pourquoi ? Parce qu'il y a eu 50 milliards supplémentaires de cadeaux fiscaux
00:20:39 faits aux plus riches et aux multinationales depuis 7 ans,
00:20:42 depuis que le président Macron est au pouvoir,
00:20:44 depuis que le ministre Bruno Le Maire gère le budget et l'économie de l'Etat.
00:20:50 Donc nous disons d'un côté, il faut faire rentrer plus d'argent,
00:20:53 annuler déjà ces cadeaux fiscaux aux riches et aux multinationales
00:20:56 qui s'en mettent de plus en plus dans les poches,
00:20:58 et de l'autre, il faut des dépenses publiques, fortes,
00:21:02 pour soutenir la santé, l'école publique qui est aujourd'hui en déshérence
00:21:07 à cause de l'Etat qui n'y met pas les moyens.
00:21:10 Il faut aussi cesser de détruire petit à petit la protection sociale.
00:21:14 Ce gouvernement, c'est simple, pour servir leurs amis,
00:21:19 les riches et les multinationales, à coup de cadeaux fiscaux,
00:21:22 ce gouvernement tout simplement s'en prend aux chômeurs,
00:21:26 aux retraités, c'était l'année dernière, aux jeunes,
00:21:29 avec des suppressions de postes notamment dans l'école publique,
00:21:33 s'en prend à la nature et aux vivants,
00:21:35 2 milliards de coupes budgétaires dans le budget de l'écologie,
00:21:39 et aux malades, vous vous rendez compte,
00:21:41 puisque vous savez qu'ils vont moins rembourser les transports en ambulance
00:21:45 par exemple, ou les médicaments.
00:21:47 Merci beaucoup Aurélie Trouvé pour cette réaction.
00:21:49 Charles-Ensenchtul, vous avez entendu Aurélie Trouvé,
00:21:52 vous faites des cadeaux aux plus riches,
00:21:54 alors qu'il y a des économies à faire,
00:21:56 et ce sont les chômeurs qui en pâtissent,
00:21:59 qu'est-ce que vous pouvez lui répondre ?
00:22:01 Je pense que c'est un peu simpliste,
00:22:03 après, venant d'une députée de la France Insoumise,
00:22:05 ce n'est pas étonnant, nous n'avons fait aucun cadeau aux plus riches.
00:22:08 La réforme fiscale que nous avons faite en 2017,
00:22:10 Vous avez supprimé l'ISF, je pense qu'elle fait référence à ça notamment.
00:22:13 Nous avons supprimé une partie de l'ISF,
00:22:15 nous avons réduit ce qu'on appelle la flat tax sur les revenus du capital,
00:22:20 les actions au milieu du capital à 30%,
00:22:22 nous avons baissé l'impôt sur les sociétés,
00:22:24 ce n'est pas des cadeaux aux riches,
00:22:26 c'était de libérer de l'argent pour l'économie française,
00:22:29 pour faire repartir l'économie française,
00:22:31 pour faire repartir l'industrie française,
00:22:34 et nous en voyons les résultats,
00:22:36 puisque nous avons une croissance qui est plutôt bonne,
00:22:39 en comparaison à d'autres pays de la zone euro,
00:22:41 notamment l'Allemagne,
00:22:43 et que pour la première fois depuis très longtemps en France,
00:22:45 le chômage baisse.
00:22:47 C'est un résultat que nous n'avions jamais vu
00:22:50 sous les gouvernements précédents,
00:22:52 qu'il soit de gauche ou qu'il soit de droite.
00:22:55 Il faut bien comprendre la philosophie économique
00:22:58 que nous avons depuis maintenant 7 ans,
00:23:00 et nous n'en varierons pas,
00:23:02 qui est d'abord d'aider les entreprises françaises
00:23:06 à investir pour faire baisser le chômage.
00:23:10 Et pourtant, vous envisagez une taxation des rentes,
00:23:13 puisqu'il y a une commission qui a été mise en place dans la majorité,
00:23:16 ça veut dire que vous pourriez revenir finalement
00:23:19 sur la non-augmentation d'impôts qui a fait...
00:23:22 C'était un dogme chez les macronistes.
00:23:24 Non, je ne pense pas qu'il soit question de revenir
00:23:27 sur la grande réforme fiscale de 2017.
00:23:29 En revanche, il y a un débat sur certains secteurs économiques,
00:23:33 on peut penser au secteur de l'énergie,
00:23:36 où il y a eu effectivement beaucoup d'argent
00:23:39 qui a été gagné à la faveur de la crise,
00:23:41 où là, il y a un débat qui n'est pas tranché
00:23:44 au sein de la majorité.
00:23:46 Est-ce qu'on peut aller chercher cet argent ou pas,
00:23:49 en précisant que nous l'avons déjà fait dans notre budget,
00:23:52 nous sommes déjà allés chercher les profits supplémentaires
00:23:56 qui avaient été faits par les énergéticiens,
00:23:59 c'est difficile à dire, en tout cas, il y a un débat,
00:24:02 nous verrons, mais en tout cas, sur la politique fiscale
00:24:05 qui est la nôtre, nous continuerons,
00:24:07 parce qu'elle donne des résultats positifs pour la France.
00:24:10 - Merci Charles-Einstein Stuhl.
00:24:12 On va poursuivre cette émission avec vous
00:24:15 en parlant d'une actualité forte aussi ce matin,
00:24:18 c'était la convocation par la police judiciaire de Mathilde Pannot,
00:24:21 la présidente du groupe LFI,
00:24:23 elle a été entendue pour apologie du terrorisme.
00:24:26 Elza Monagava.
00:24:28 - Oui, la présidente du groupe de la France insoumise
00:24:31 à l'Assemblée, ici, convoquée au côté de Rima Hassan,
00:24:34 candidate aux élections européennes,
00:24:36 vous l'avez dit, par la police judiciaire
00:24:38 pour apologie du terrorisme,
00:24:40 on reproche à Mathilde Pannot le communiqué
00:24:42 de son groupe politique, le jour des attaques
00:24:44 de la police judiciaire,
00:24:46 et à Rima Hassan des déclarations dans la presse.
00:24:48 Les deux femmes politiques avaient réuni leur soutien
00:24:50 tôt ce matin devant les locaux de la police judiciaire.
00:24:52 Mathilde Pannot dénonce une fuite en avant autoritaire,
00:24:56 elles ont ensuite été entendues,
00:24:58 c'est Manuel Bompard qui a tenu le point presse
00:25:01 du groupe ici à l'Assemblée nationale ce matin,
00:25:03 il a redit sa colère et son indignation
00:25:06 face à ce qu'il qualifie d'acte d'intimidation et de climat
00:25:09 très inquiétant.
00:25:11 Mathilde Pannot et Rima Hassan ont eu le soutien
00:25:14 des autres groupes de gauche,
00:25:16 on en reparlera tout à l'heure lors de la séance
00:25:18 de questions au gouvernement,
00:25:20 puisque ce même Manuel Bompard va demander
00:25:22 des comptes au gouvernement après ces deux convocations
00:25:25 pour apologie du terrorisme.
00:25:27 Une réaction, Charles Zinsenstuhl,
00:25:29 à ce que vous venez d'entendre,
00:25:31 acte d'intimidation d'Emmanuel Bompard,
00:25:33 elle a été convoquée par la police judiciaire,
00:25:35 Mathilde Pannot, pour apologie au terrorisme,
00:25:37 est-ce que c'est approprié ?
00:25:39 - Sur le fond, moi, je n'ai pas à me prononcer
00:25:43 sur les propos qu'aurait tenus la qualification juridique.
00:25:47 En revanche, sur la forme, moi, je suis en désaccord
00:25:50 complet avec la France insoumise
00:25:52 et avec la dérive dangereuse de la France insoumise
00:25:56 sur le sujet particulier depuis quelques mois.
00:25:59 Néanmoins, Mathilde Pannot est députée,
00:26:02 elle est présidente d'un groupe parlementaire,
00:26:05 que les parlementaires ont aussi à pouvoir s'exprimer librement.
00:26:11 Et donc, je trouve que cette convocation
00:26:14 pose un certain nombre de questions.
00:26:16 - Une réaction, Véronique Louvagier, à cette convocation ?
00:26:19 - Je crois qu'il est important que les députés
00:26:21 conservent cette liberté d'agir,
00:26:24 cette liberté totale d'intervenir.
00:26:28 En revanche, je crois que quand nous sommes députés,
00:26:31 nous devons être exemplaires,
00:26:33 nous devons être également responsables
00:26:35 et que pour autant, tous les propos ne peuvent pas être autorisés.
00:26:40 - Voilà pour cette réaction.
00:26:42 On va présent passer au bruit de couloir dans cette émission.
00:26:45 Le Premier ministre était au groupe Renaissance ce matin.
00:26:52 Gabriel Attal en a profité pour balayer le calendrier parlementaire
00:26:56 des prochaines semaines et de la rentrée.
00:26:58 Marco Pommier, on vous retrouve, salle des 4 colonnes.
00:27:00 Le programme est chargé en dépit de vacances avancées
00:27:04 pour cause de Jeux olympiques.
00:27:06 - Oui, Brigitte, car la session extraordinaire du mois de juillet
00:27:09 pourrait se terminer dès le 12 juillet prochain,
00:27:13 en raison des Jeux olympiques,
00:27:16 notamment parce qu'il y a plusieurs sites olympiques
00:27:18 dans le secteur de l'Assemblée nationale
00:27:20 et la zone sera difficilement accessible.
00:27:23 Résultat, la rentrée pourrait se faire dès le 9 septembre prochain.
00:27:28 On parle bien au conditionnel, car on serait dans le cadre
00:27:32 d'une session extraordinaire.
00:27:34 C'est au président de la République d'en décider par décret.
00:27:38 Cette rentrée s'annonce chargée avec un acte 2
00:27:42 de la réforme du marché du travail,
00:27:45 un projet de loi sur la justice des mineurs,
00:27:47 un autre sur le crime organisé,
00:27:49 un texte aussi sur le statut de l'élu
00:27:52 ou encore sur le SNU, le Service national universel.
00:27:56 Avant cette rentrée, les députés vont devoir plancher
00:28:02 sur le projet de loi autour de la fin de vie.
00:28:05 Cela a déjà commencé en commission.
00:28:08 Les députés vont commencer l'examen du projet de loi
00:28:12 d'orientation sur la souveraineté agricole.
00:28:14 - On se disait à la rentrée de janvier
00:28:18 que le calendrier parlementaire était un peu vide.
00:28:20 Il est bien chargé pour les semaines et les mois qui viennent ?
00:28:24 - Oui, tout à fait.
00:28:26 Nous avons déjà des textes qui sont engagés.
00:28:28 Je pense aux textes sur l'agriculture,
00:28:30 sur la fin de vie.
00:28:32 Ce sont des textes attendus et d'autres textes qui viennent.
00:28:35 Mais je crois que c'est important que nous devons être à l'action.
00:28:38 Les députés sont là pour apporter des solutions
00:28:41 aux préoccupations des Français.
00:28:43 J'espère que nous trouverons des solutions
00:28:45 au travers de ces textes de loi.
00:28:46 - Votre politique n'a pas véritablement changé en la matière ?
00:28:49 Vous êtes toujours constructif.
00:28:51 Si vous trouvez que ces textes vont dans le bon sens,
00:28:53 vous les voterez ?
00:28:55 - Oui, je crois que ça a toujours été notre ligne
00:28:57 au niveau du parti Les Républicains.
00:28:59 J'ajouterais qu'Eric Ciotti a mis trois lignes rouges.
00:29:02 Une première, pas d'augmentation d'impôts.
00:29:04 Une deuxième, pas de désindexation des retraites.
00:29:06 Et une troisième, que la santé ne soit pas la seule variable
00:29:09 d'ajustement en matière de diminution des dépenses publiques.
00:29:12 Et ces lignes rouges y adhèrent complètement.
00:29:14 - Vous êtes prévenu, Charles-Henri Stol.
00:29:16 Le reste, vous pouvez peut-être composer
00:29:18 toujours avec Les Républicains.
00:29:20 - Moi, je viens de la droite.
00:29:22 Je suis plutôt heureux de travailler avec Les Républicains.
00:29:25 J'ai été membre de ce parti avant de rejoindre Emmanuel Macron.
00:29:28 Sur le calendrier parlementaire qui vient,
00:29:30 le texte sur l'agriculture me semble être un texte fondamental.
00:29:34 - Il arrive en commission aujourd'hui ?
00:29:36 - Oui, et en séance dans quelques jours.
00:29:38 Je serai investi en séance là-dessus.
00:29:40 - C'est un des rapporteurs de ce texte.
00:29:42 - Je préside la commission d'enquête sur la souveraineté alimentaire
00:29:44 qui a lieu en ce moment.
00:29:46 Le monde agricole français est en souffrance.
00:29:48 Il y a beaucoup de questions qui se posent aujourd'hui
00:29:50 à l'agriculture française sur comment elle se transforme.
00:29:53 Elle affronte le XXIe siècle qui se poursuit.
00:29:57 L'agriculture est intimement liée à l'histoire de France
00:30:00 et à la puissance politique de la France dans le monde.
00:30:04 Nous devons garder une puissance pour l'agriculture française.
00:30:08 L'agriculture française, je le dis aussi aux Républicains,
00:30:12 doit rester une puissance d'exportation.
00:30:15 Nous devons pouvoir envoyer nos produits partout dans le monde.
00:30:18 - Vous avez voté les accords de libre-échange.
00:30:21 - Je n'ai pas compris au Sénat sur l'accord de libre-échange
00:30:24 avec le Canada.
00:30:26 C'est bénéfique à l'agriculture française.
00:30:29 L'agriculture française doit rester productive et exportatrice.
00:30:32 - Le message est passé.
00:30:34 Merci à tous les deux d'être venus dans cette première partie
00:30:37 des questions au gouvernement.
00:30:39 C'est l'heure du focus.
00:30:41 - On en parlait à l'instant.
00:30:47 La loi d'orientation agricole arrive en débat en commission
00:30:50 à l'Assemblée.
00:30:52 Elle sera débattue le 13 mai dans l'hémicycle.
00:30:55 L'objectif est d'alléger les contraintes qui pèsent sur les
00:30:58 agriculteurs et faciliter la transmission d'exploitation.
00:31:01 Marc Opomier, vous êtes avec Pascal Lavernier.
00:31:04 - Bonjour.
00:31:06 Ce texte a été réécrit sous la pression des manifestations
00:31:09 des agriculteurs cet hiver.
00:31:11 En quoi il répond à leurs revendications?
00:31:14 - Il a été étoffé.
00:31:16 Les manifestations des agriculteurs nous poussent dans nos retranchements
00:31:20 et nous obligent à répondre plus qu'on aurait pu répondre
00:31:23 s'il n'y avait pas eu les manifestations.
00:31:26 Cela nous permet d'intégrer un article 1 qui est de placer
00:31:30 l'agriculture et la souveraineté alimentaire comme d'intérêt
00:31:33 général majeur.
00:31:35 Cela s'était extrêmement entendu du monde agricole.
00:31:38 C'est un article qui a été écrit.
00:31:41 Il a été écrit par des manifestants.
00:31:44 Il avait été fait de la même chose pour l'environnement.
00:31:48 C'est là où il y avait une distorsion.
00:31:51 On reprochait plein de choses à l'agriculture.
00:31:54 L'agriculture est essentielle.
00:31:57 C'est l'agriculture qui permet d'avoir de l'alimentation,
00:32:00 d'avoir une alimentation extrêmement saine.
00:32:03 C'est la moindre des choses qu'on doit aux agriculteurs.
00:32:08 - Sur les barrages routiers, les agriculteurs demandaient
00:32:11 des mesures concrètes pour augmenter leurs revenus.
00:32:14 Est-ce que le projet de loi aborde cette question centrale
00:32:17 de la rémunération?
00:32:19 - Ce projet de loi n'avait pas vocation à répondre
00:32:22 à la question des revenus.
00:32:24 Cela sera fait dans un second temps.
00:32:27 Le Premier ministre a demandé à Alex Isard et à Anne-Laure Babaut
00:32:30 de faire un travail de rémunération.
00:32:33 Il y a eu des discussions sur l'admission.
00:32:36 L'idée, c'est de remettre l'église au milieu du village
00:32:39 ou le tracteur au milieu de la ferme.
00:32:42 Les agriculteurs doivent être rémunérés au juste prix.
00:32:45 Ce texte ne le prévoit pas.
00:32:48 Il a l'ambition de s'occuper de la formation
00:32:51 pour amener plus de jeunes vers des formations agricoles.
00:32:54 Il veut permettre qu'il y ait plus d'installations
00:32:57 et de transmission.
00:33:00 Il y a un troisième titre qui est sur l'installation
00:33:03 et la transmission.
00:33:06 Il y a un quatrième titre qui est sur la simplification
00:33:09 et la libération de l'activité.
00:33:12 - Comment comptez-vous trouver une majorité sur ce texte?
00:33:15 Plus de 3000 amendements ont été déposés en commission.
00:33:18 Pour l'instant, la France insoumise
00:33:21 ou le Rassemblement national ne semblent pas convaincus
00:33:24 par ce texte.
00:33:27 - S'il y a 3000 amendements, il en reste un peu moins
00:33:30 aujourd'hui.
00:33:33 C'est un texte qui est extrêmement attendu
00:33:36 par le monde agricole.
00:33:39 Il faut que majorité et opposition soient capables
00:33:42 de travailler ensemble et de converger.
00:33:45 Il y a des différences très fortes entre l'aile droite
00:33:48 et l'aile gauche de l'hémicycle.
00:33:51 Il faut un texte équilibré, qui réponde aux enjeux
00:33:54 de l'agriculture, mais qui ne renie pas les enjeux environnementaux.
00:33:57 Il ne faut pas que le point ne bascule.
00:34:00 Il faut garder un point d'équilibre.
00:34:03 C'est ce que les Français attendent.
00:34:06 Les agriculteurs l'ont compris également.
00:34:09 Nous leur devons un certain nombre d'avancées.
00:34:12 - Ce projet de loi sera examiné dans l'hémicycle
00:34:15 à partir du 14 mai prochain.
00:34:18 - Merci.
00:34:21 Bienvenue à vous.
00:34:24 La garde républicaine est déjà arrivée.
00:34:27 Vous allez pouvoir suivre
00:34:30 la séance de questions au gouvernement
00:34:33 en direct et en intégralité.
00:34:36 Après deux semaines d'interruption
00:34:39 pour cause de vacances parlementaires.
00:34:42 Les députés de la France insoumise devraient monter au créneau
00:34:45 de la question.
00:34:48 La députée de la France insoumise,
00:34:51 Mathilde Panot, convoquée par la police judiciaire
00:34:54 pour apologie du terrorisme,
00:34:57 en cause le communiqué de la France insoumise
00:35:00 après l'attaque du Hamas le 7 octobre dernier.
00:35:03 Plus largement, c'est la situation à Sciences Po
00:35:06 qui interpelle les députés.
00:35:09 Le débat risque d'être vif dans l'hémicycle de l'Assemblée nationale.
00:35:12 Clément Perrault,
00:35:15 qui est dans l'hémicycle de l'Assemblée nationale
00:35:18 pour le menu complet des questions au gouvernement.
00:35:21 Images exclusives LCP.
00:35:24 Vous vivrez en direct l'arrivée de Gabriel Attal
00:35:27 et de tous les ministres par l'entrée principale du Palais Bourbon.
00:35:30 On retrouve Clément Perrault.
00:35:33 Vous êtes dans l'hémicycle.
00:35:36 Vous êtes en mesure de nous dire le thème principal
00:35:39 de la question qui est la France insoumise.
00:35:42 - La guerre à Gaza agite le débat politique en France.
00:35:45 Cette séance de questions au gouvernement devrait le confirmer.
00:35:48 Il y aura d'abord deux questions
00:35:51 sur la situation dans les universités françaises
00:35:54 et à Sciences Po Paris
00:35:57 où les manifestations pro-palestiniennes se succèdent.
00:36:00 Une députée Renaissance et un député Rassemblement national
00:36:03 interrogeront le gouvernement à ce sujet.
00:36:06 - La présidente du groupe La France insoumise
00:36:09 est auditionnée par la police judiciaire
00:36:12 pour apologie du terrorisme suite à un communiqué
00:36:15 publié par son groupe le 7 octobre dernier.
00:36:18 Le député insoumis Manuel Bompard
00:36:21 interrogera le gouvernement sur ce sujet.
00:36:24 - Il y aura bien d'autres questions
00:36:27 qui seront posées cet après-midi
00:36:30 dans l'hémicycle de l'Assemblée nationale.
00:36:33 - Il sera aussi question de l'accès aux écrans pour les enfants.
00:36:36 Un rapport commandé par l'Elysée
00:36:39 a été publié ce matin et préconise
00:36:42 zéro écran pour les enfants jusqu'à l'âge de 3 ans.
00:36:45 Le député Les Républicains, Antoine Vermorel-Marquesse
00:36:48 interrogera le gouvernement à ce sujet.
00:36:51 Il sera aussi question de la situation sociale dans deux entreprises.
00:36:54 D'abord l'entreprise de médicaments BioGarant.
00:36:57 Ça sera évoqué par Thierry Frappé, député Rassemblement national
00:37:00 du Pas-de-Calais.
00:37:03 Et Fabien Roussel, député communiste,
00:37:06 interrogera le gouvernement sur Exxon Mobil,
00:37:09 une entreprise de Seine-Maritime qui prévoit des licenciements.
00:37:12 Enfin, il sera question de la mort du jeune Mathis
00:37:15 ce week-end à Châteauroux.
00:37:18 - Merci, Clément Perrault.
00:37:21 Pour ce menu complet des questions au gouvernement,
00:37:24 à suivre à partir de 15h en direct en exclusivité sur LCP.
00:37:27 Voici mes invités pour cette deuxième partie de l'émission.
00:37:30 François Cormier-Boulijon, merci d'être avec nous.
00:37:33 Vous êtes député Renaissance du Cher.
00:37:36 Edwige Diaz, bonjour.
00:37:39 Merci d'être là.
00:37:42 Sur LCP, vous le savez, avant de débattre des questions
00:37:45 au gouvernement, je vous propose qu'on entend une citoyenne
00:37:48 qui, si elle était dans l'hémicycle, poserait cette question
00:37:51 au gouvernement.
00:37:54 - La question est de Pauline, qui a 25 ans.
00:37:57 Elle s'adresse à la ministre chargée de l'Enfance.
00:38:00 - La séance est ouverte.
00:38:03 ...
00:38:06 - Bonjour, je m'appelle Pauline, j'ai 25 ans.
00:38:09 Je suis maman à Templas.
00:38:12 J'ai une question pour la ministre chargée de l'Enfance.
00:38:15 On nous parle de réarmement démographique.
00:38:18 Quels sont les moyens mis en place pour permettre
00:38:21 à la population de réarmer ?
00:38:24 - Je pense que vous êtes grande.
00:38:27 Je n'ai pas besoin de vous expliquer comment on s'y prend.
00:38:30 - Il faut inciter un peu les gens.
00:38:33 - Pauline pose la question sous l'angle
00:38:36 de quels moyens mettre en oeuvre.
00:38:39 Ce ne sont pas des moyens à mettre en oeuvre.
00:38:42 Il faut une politique familiale pour aider sur les premiers mois
00:38:45 de la crise.
00:38:48 Les parents doivent pouvoir s'occuper des enfants
00:38:51 plutôt que d'aller travailler dans une période temporaire.
00:38:54 - Est-ce que le congé parental que vous avez proposé
00:38:57 est une incitation ?
00:39:00 - C'est un outil.
00:39:03 Le principal, c'est qu'il faut donner espoir dans le futur.
00:39:06 Il faut que notre jeunesse ait espoir dans le futur.
00:39:09 C'est un outil.
00:39:12 - Vous avez dit que vous n'allez pas faire de congé parental.
00:39:15 - Il faut que notre jeunesse ait espoir dans le futur.
00:39:18 C'est quand on a de l'espoir pour l'avenir
00:39:21 qu'on fait des enfants.
00:39:24 S'il y a un frein réel par rapport à ça,
00:39:27 c'est qu'on dit tellement à notre jeunesse
00:39:30 la crise climatique, le chômage, la guerre,
00:39:33 qu'ils ont du mal à se projeter
00:39:36 comme mettons au monde des enfants.
00:39:39 - Et financièrement, l'inflation, l'économie...
00:39:42 - C'est ce à quoi nous travaillons
00:39:45 pour que la France de demain soit meilleure
00:39:48 que celle d'aujourd'hui.
00:39:51 C'est l'aventure humaine la plus formidable.
00:39:54 Il faut que notre jeunesse le sache
00:39:57 et le partage avec nous.
00:40:00 - Est-ce que le gouvernement s'y prend bien
00:40:03 pour réarmer démographiquement la France ?
00:40:06 - Non, le gouvernement ne s'y prend pas bien du tout.
00:40:09 Les enfants ne peuvent pas se nourrir
00:40:12 par eux-mêmes.
00:40:15 L'année dernière, moins de 700 000 bébés ont vu le jour.
00:40:18 C'est un niveau historiquement faible.
00:40:21 Nous avons décelé cette problématique.
00:40:24 C'est pourquoi Marine Le Pen avait mis au coeur
00:40:27 de son projet présidentiel la politique familiale.
00:40:30 Il y a un écart entre le désir d'enfant par femme
00:40:33 et le nombre d'enfants qu'elle réalise réellement.
00:40:36 Les familles craignent de ne pas pouvoir se loger.
00:40:39 C'est pourquoi nous avons proposé la mise en place
00:40:42 d'un prêt à taux zéro.
00:40:45 Ce prêt serait transformé en don dès le troisième enfant.
00:40:48 - Pour les ménages modestes ?
00:40:51 - Oui, et de moins de 30 ans.
00:40:54 Nous souhaitons aussi instaurer une part fiscale pleine
00:40:57 dès le deuxième enfant.
00:41:00 Enfin, il y a une question d'accès à l'éducation.
00:41:03 En 50 ans, un tiers des maternités françaises ont fermé.
00:41:06 Il faut réarmer l'hôpital public.
00:41:09 Toutes ces mesures ont un coût.
00:41:12 Nous souhaitons les financer en réservant les allocations
00:41:15 familiales aux familles françaises.
00:41:18 Cela permettrait de faire une économie de presque
00:41:21 10 milliards d'euros par an.
00:41:24 - Il y a des idées à prendre du côté du RN ?
00:41:27 - Jamais.
00:41:30 Je ne pense pas que la baisse de la natalité serait la faute
00:41:33 du gouvernement.
00:41:36 Je pense que c'est de la vieille politique
00:41:39 de la politique politicienne.
00:41:42 Il en existe depuis des décennies.
00:41:45 Il faut porter le niveau au bon débat.
00:41:48 Le débat au bon niveau, c'est de dire que les Français
00:41:51 doivent avoir confiance dans leur futur
00:41:54 pour faire plus d'enfants.
00:41:57 - Vous ne leur donnez pas cet espoir ?
00:42:00 - Il ne fait pas de politique politicienne.
00:42:03 - Nous souhaitons vous remplacer.
00:42:06 - Il y a la politique nataliste.
00:42:09 Il y a les petits-enfants.
00:42:12 Un rapport a été remis au président de la République.
00:42:15 Il avait été commandé par le chef de l'Etat.
00:42:18 Ce rapport prévoit d'avoir un rapport
00:42:21 avec les enfants.
00:42:24 Il prévoit d'interdire les écrans
00:42:27 au moins de trois ans,
00:42:30 d'interdire le téléphone portable jusqu'à 11 ans.
00:42:33 Il prévoit d'autoriser les réseaux sociaux
00:42:36 seulement à partir de 18 ans.
00:42:39 Le député Antoine Vermorel-Marques,
00:42:42 de la Loire, va interpeller le gouvernement sur ce sujet.
00:42:45 - Votre question intéressera sûrement les parents
00:42:48 qui ne savent pas comment faire.
00:42:51 Dans ce rapport, c'est très strict.
00:42:54 Interdiction avant 3 ans,
00:42:57 interdiction des réseaux sociaux avant 15 ans.
00:43:00 - Ce rapport passe de la sensibilisation
00:43:03 à l'interdiction.
00:43:06 Face à n'importe quel danger,
00:43:09 il faut interdire les écrans.
00:43:12 - Comment on fait pour interdire ?
00:43:15 - Par contre,
00:43:18 il y a des enfants qui sont gardés
00:43:21 en crèche, en mâme,
00:43:24 chez les assistantes maternelles.
00:43:27 On peut interdire les téléphones portables
00:43:30 à l'école et au collège.
00:43:33 Il y a différents lieux où les enfants sont gardés
00:43:36 la journée, où ils sont scolarisés.
00:43:39 - Vous allez déposer une proposition de loi dans ce sens ?
00:43:42 - Depuis 2019, l'OMS nous dit
00:43:45 qu'il faut légiférer tout de suite.
00:43:48 On a déposé une proposition de loi avec Annie Gennevard.
00:43:51 Les enfants qui sont nés aujourd'hui,
00:43:54 si on attend trois ans, ce sera trop tard.
00:43:57 - On écoutera si le Premier ministre
00:44:00 reprend vos raisonnements.
00:44:03 - Une fois qu'on a dit qu'il fallait interdire
00:44:06 les écrans au moins de trois ans,
00:44:09 comment on applique véritablement
00:44:12 cette préconisation ?
00:44:15 C'est une responsabilité des parents.
00:44:18 - Il y a une logique entre le débat précédent et celui-là.
00:44:21 D'abord, dire à nos jeunes concitoyens
00:44:24 qu'avoir des enfants, c'est formidable.
00:44:27 Mais aussi qu'élever des enfants, c'est un vrai métier,
00:44:30 c'est un vrai travail.
00:44:33 Il faut y porter de l'attention.
00:44:36 On ne peut pas laisser les enfants devant les écrans.
00:44:39 Ils sont de véritables aspirateurs à cerveau.
00:44:42 Nous devons faire de l'aide à la parentalité
00:44:45 pour les familles les plus en difficulté.
00:44:48 Il ne faut pas laisser des enfants jeunes
00:44:51 seuls devant des écrans.
00:44:54 On doit maîtriser la durée de l'évaluation
00:44:57 des enfants.
00:45:00 Il faut que les enfants soient
00:45:03 bien évalués.
00:45:06 Il faut que les enfants soient bien évalués.
00:45:09 Il faut que les enfants soient bien évalués.
00:45:12 Il faut que les enfants soient bien évalués.
00:45:15 Il faut que les enfants soient bien évalués.
00:45:18 Il faut que les enfants soient bien évalués.
00:45:21 Il faut que les enfants soient bien évalués.
00:45:24 Il faut que les enfants soient bien évalués.
00:45:27 Il faut que les enfants soient bien évalués.
00:45:30 Il faut que les enfants soient bien évalués.
00:45:33 - C'est un sujet qui a été voté.
00:45:36 D'autres vont venir.
00:45:39 - Pour la majorité numérique à 15 ans.
00:45:42 Edwige Dias, vous êtes d'accord
00:45:45 avec ce rapport d'experts?
00:45:48 Rien avant 3 ans, très limité jusqu'à 6 ans.
00:45:51 - Que les écrans portent atteinte
00:45:54 au développement des enfants, c'est une certitude.
00:45:57 Comment vont pouvoir être mises en oeuvre
00:46:00 les préconisations?
00:46:03 Comment vont pouvoir être contrôlées?
00:46:06 On manque de policiers et de gendarmes.
00:46:09 Je ne me vois pas donner la consigne
00:46:12 à nos policiers d'aller chez les gens
00:46:15 pour voir si l'écran est allumé.
00:46:18 Il faut augmenter la sensibilisation
00:46:21 auprès des parents.
00:46:24 Ça passe notamment par les pédiatres.
00:46:27 Il y a une pénurie de pédiatres.
00:46:30 8 départements sont dotés de moins d'un pédiatre
00:46:33 pour 100.000 habitants.
00:46:36 Que le gouvernement propose un réarmement
00:46:39 de notre service de santé, ce sera le moyen
00:46:42 le plus sûr pour sensibiliser les parents.
00:46:45 - Il faut voter les lois de programmation
00:46:48 que nous proposons.
00:46:51 - On voudrait bien la voter.
00:46:54 - Vous ne pouvez pas nous demander
00:46:57 quelque chose que vous nous empêchez de voter.
00:47:00 - Depuis 7 ans, nous avons augmenté les moyens
00:47:03 en faveur de la santé.
00:47:06 - Vous le voyez dans votre circonscription.
00:47:09 Il y a trop de personnes en France
00:47:12 qui vous disent qu'elles vivent dans un désert médical.
00:47:15 Vous nous disiez que vous ventiez d'avoir fait
00:47:18 quelque chose pour la santé.
00:47:21 - C'est assez ridicule.
00:47:24 - Il faut 10 ans pour former un médecin généraliste.
00:47:27 - Ça fait 7 ans que vous êtes au pouvoir.
00:47:30 - Arrêtez le populisme.
00:47:33 - Une autre question sur ce rapport.
00:47:36 L'interdiction des réseaux sociaux.
00:47:39 Limitation avec des réseaux éthiques à partir de 15 ans.
00:47:42 Interdiction de l'ensemble des réseaux jusqu'à 18 ans.
00:47:45 Comment on peut faire pour les enfants
00:47:48 aujourd'hui, les jeunes, 13, 14, 15 ans,
00:47:51 est-ce qu'on peut les couper des réseaux sociaux
00:47:54 que tout le monde connaît, les tiktoks, les Instagram,
00:47:57 éventuellement Facebook?
00:48:00 - Il faut élever les enfants.
00:48:03 Prendre nos responsabilités en tant que parents.
00:48:06 Je suis père de famille.
00:48:09 J'ai un enfant qui a presque 9 ans, une grande qui a 17 ans.
00:48:12 Ils ne sont pas sur les réseaux sociaux.
00:48:15 Avec mon épouse, nous les élevons.
00:48:18 Beaucoup de Français font la même chose.
00:48:21 Nous savons le tort que causent les écrans
00:48:24 au développement intellectuel des enfants.
00:48:27 Les réseaux sociaux sont un moyen de propagation
00:48:30 de fausses informations.
00:48:33 Ils déstructurent non seulement la formation de l'intellect,
00:48:36 mais aussi notre démocratie.
00:48:39 - C'est aussi comme ça que les jeunes se construisent socialement?
00:48:42 - Vous pensez que c'est une bonne chose?
00:48:45 - Je pense que c'est pas aussi comme ça
00:48:48 que les enfants se créent des réseaux d'amitié?
00:48:51 - L'école, la famille, les clubs de sport,
00:48:54 les écoles de musique, le voisinage,
00:48:57 l'interaction entre êtres humains,
00:49:00 voilà ce qui construit la sociabilité des futurs adultes.
00:49:03 Et certainement pas les réseaux sociaux.
00:49:06 - Edwige Diaz, sur les réseaux sociaux pour les jeunes,
00:49:09 votre avis?
00:49:12 - Il faut faire preuve de vigilance.
00:49:15 Mais de là à interdire l'accès aux réseaux sociaux,
00:49:18 je pense que c'est peine perdue.
00:49:21 Les jeunes ont besoin de se construire socialement.
00:49:24 Il faut réguler, encadrer, faire attention.
00:49:27 Mais interdire, c'est totalement irréalisable
00:49:30 et même contre-productif.
00:49:33 - On va parler des manifestations
00:49:36 qui ont eu lieu à Sciences Po.
00:49:39 Violette Spilbout, députée Renaissance du Nord,
00:49:42 va interpeller le gouvernement.
00:49:45 La sonnerie est retentie.
00:49:48 Il y a beaucoup de bruit dans cette salle.
00:49:51 Mais peut-être que dans la salle des 4 colonnes,
00:49:54 c'est plus calme chez vous.
00:49:57 - On entend aussi bien cette sonnerie.
00:50:00 Violette Spilbout, qu'allez-vous dire au gouvernement?
00:50:03 - Je vais interroger la ministre de l'Enseignement supérieur
00:50:06 sur les mesures qu'elle compte mettre en place
00:50:09 pour protéger les étudiants, les enseignants et les chercheurs
00:50:12 dans nos universités.
00:50:15 Après ce qui s'est passé à Lille,
00:50:18 où le président a décidé d'annuler une conférence
00:50:21 de la France insoumise dans les locaux universitaires,
00:50:24 après ce qui s'est passé à Sciences Po Paris,
00:50:27 avec une insulte antisémite sur une étudiante,
00:50:30 il est nécessaire,
00:50:33 vu les positions de Sciences Po Paris,
00:50:36 que la ministre puisse s'exprimer sur le sujet.
00:50:39 - Pourquoi est-ce que vous estimez que les enseignants
00:50:42 ou les élèves ne sont pas protégés?
00:50:45 - Les chercheurs, chez moi, à Lille,
00:50:48 à l'université, les enseignants, mais aussi ici,
00:50:51 les jeunes à Sciences Po Paris sont très inquiets.
00:50:54 Ils sont en souffrance de cette politisation de l'université.
00:50:57 Ils veulent pouvoir étudier dans toute sérénité,
00:51:00 échanger leurs idées, débattre.
00:51:03 Mais là, aujourd'hui, on a une minorité d'étudiants radicalisés.
00:51:06 C'est une préemption de l'ensemble du débat de la sphère politique.
00:51:09 - Merci.
00:51:12 - Ces manifestations à Sciences Po ont eu lieu
00:51:15 parce que le conflit entre Israël et Gaza a été importé
00:51:18 dans cette école.
00:51:21 C'est aussi le conflit qui fait que Mathilde Pannot
00:51:24 a été convoquée par la police judiciaire ce matin.
00:51:27 On lui reproche de faire de l'apologie du terrorisme
00:51:30 après un communiqué de la France Insoumise.
00:51:33 C'était le 7 octobre, après l'attaque du Hamas.
00:51:36 C'est Manuel Bompard qui va tenter de défendre
00:51:39 la présidente du groupe.
00:51:42 Il posera la première question dans l'hémicycle.
00:51:45 - Vous avez dit ce matin votre colère et votre indignation
00:51:48 après cette convocation pour l'apologie du terrorisme.
00:51:51 - Je vais lui demander s'il va revenir à la raison,
00:51:54 s'il va réagir ou s'il a l'intention de continuer à saper
00:51:57 l'ensemble des principes fondamentaux de notre Etat de droit.
00:52:00 Aujourd'hui, quand on voit la France sous Emmanuel Macron,
00:52:03 ça donne une pâle copie d'un certain nombre de régimes
00:52:06 autoritaires dans le monde.
00:52:09 On condamne des syndicalistes pour intracte,
00:52:12 de soutien au peuple palestinien.
00:52:15 On convoque des présidents de groupes d'opposition
00:52:18 pour faire des discours de campagne.
00:52:21 On a perdu des conférences dans une université
00:52:24 à des candidats de l'opposition.
00:52:27 Le président de la République peut dérouler un discours
00:52:30 de campagne électorale à la Sorbonne.
00:52:33 Petit à petit, c'est l'idée qu'on se fait de la France,
00:52:36 d'une démocratie dans laquelle on peut débattre.
00:52:39 On se retrouve aggravés, pénalisés, défigurés.
00:52:42 Je vais lui demander de réagir.
00:52:45 On a le droit de ne pas être d'accord avec les insoumis.
00:52:48 Mais ça se mène par un débat argumenté.
00:52:51 À la fin, il y a un vote.
00:52:54 C'est la démocratie.
00:52:57 C'est inédit dans l'histoire de la Ve République
00:53:00 qu'une présidente d'un groupe d'opposition
00:53:03 se voit convoquer devant la police pour un communiqué de presse.
00:53:06 On n'est pas obligé d'en partager chacun des mots.
00:53:09 Mais personne ne peut dire que ce communiqué de presse
00:53:12 est un communiqué de presse.
00:53:15 On ne peut pas dire que c'est un communiqué de presse.
00:53:18 On ne peut pas dire que c'est un communiqué de presse.
00:53:21 On ne peut pas dire que c'est un communiqué de presse.
00:53:24 On ne peut pas dire que c'est un communiqué de presse.
00:53:27 On ne peut pas dire que c'est un communiqué de presse.
00:53:30 On ne peut pas dire que c'est un communiqué de presse.
00:53:33 On ne peut pas dire que c'est un communiqué de presse.
00:53:36 On ne peut pas dire que c'est un communiqué de presse.
00:53:39 - La Macronie accuse le gouvernement de vouloir faire taire ses opposants.
00:53:43 Qu'est-ce que vous répondez?
00:53:46 - Ce sont les pompiers pyromanes.
00:53:49 On le voit depuis plusieurs mois.
00:53:52 Ils jettent de l'huile sur le feu.
00:53:55 Ensuite, ils viennent pleurer parce qu'ils se sont brûlés.
00:53:58 Je suis très attaché à la notion de liberté.
00:54:01 Notamment de liberté parlementaire.
00:54:04 Mais les députés ne sont pas au-dessus des lois.
00:54:07 - Vous avez dit que c'était un communiqué de presse.
00:54:10 - C'est un communiqué de presse.
00:54:13 - Vous le communiquez de la France insoumise.
00:54:16 Pour vous, c'est de l'apologie du terrorisme?
00:54:19 - Bien sûr.
00:54:22 Ils ont justifié les massacres du 7 octobre en Israël
00:54:25 en disant que c'était des actes de résistance
00:54:28 qui étaient justifiés par ce qui se passait en Cisjordanie.
00:54:31 Vous vous rendez compte de ce qu'ils ont dit?
00:54:34 - Ils ont dit que c'était des actes de résistance.
00:54:37 - Ils ont dit que c'était des actes de résistance.
00:54:40 - Ils ont dit que c'était des actes de résistance.
00:54:43 - Ils ont dit que c'était des actes de résistance.
00:54:46 - Ils ont dit que c'était des actes de résistance.
00:54:49 - Ils ont dit que c'était des actes de résistance.
00:54:52 - Ils ont dit que c'était des actes de résistance.
00:54:55 - Ils ont dit que c'était des actes de résistance.
00:54:58 - Ils ont dit que c'était des actes de résistance.
00:55:01 - Ils ont dit que c'était des actes de résistance.
00:55:04 - Ils ont dit que c'était des actes de résistance.
00:55:07 - Ils ont dit que c'était des actes de résistance.
00:55:10 - Ils ont dit que c'était des actes de résistance.
00:55:13 - Ils ont dit que c'était des actes de résistance.
00:55:16 - Ils ont dit que c'était des actes de résistance.
00:55:19 - Ils ont dit que c'était des actes de résistance.
00:55:22 - Ils ont dit que c'était des actes de résistance.
00:55:25 - Ils ont dit que c'était des actes de résistance.
00:55:28 - Ils ont dit que c'était des actes de résistance.
00:55:31 - Ils ont dit que c'était des actes de résistance.
00:55:34 - Ils ont dit que c'était des actes de résistance.
00:55:37 - Ils ont dit que c'était des actes de résistance.
00:55:40 - Ils ont dit que c'était des actes de résistance.
00:55:43 - Ils ont dit que c'était des actes de résistance.
00:55:46 - Ils ont dit que c'était des actes de résistance.
00:55:49 - Ils ont dit que c'était des actes de résistance.
00:55:52 - Ils ont dit que c'était des actes de résistance.
00:55:55 - Ils ont dit que c'était des actes de résistance.
00:55:58 - Ils ont dit que c'était des actes de résistance.
00:56:01 - Ils ont dit que c'était des actes de résistance.
00:56:04 - Ils ont dit que c'était des actes de résistance.
00:56:07 - Ils ont dit que c'était des actes de résistance.
00:56:10 - Ils ont dit que c'était des actes de résistance.
00:56:13 - Ils ont dit que c'était des actes de résistance.
00:56:16 - Ils ont dit que c'était des actes de résistance.
00:56:19 - Ils ont dit que c'était des actes de résistance.
00:56:22 - Ils ont dit que c'était des actes de résistance.
00:56:25 - Ils ont dit que c'était des actes de résistance.
00:56:28 - Ils ont dit que c'était des actes de résistance.
00:56:31 - Ils ont dit que c'était des actes de résistance.
00:56:34 - Ils ont dit que c'était des actes de résistance.
00:56:37 - Ils ont dit que c'était des actes de résistance.
00:56:40 - Ils ont dit que c'était des actes de résistance.
00:56:43 - Ils ont dit que c'était des actes de résistance.
00:56:46 - Ils ont dit que c'était des actes de résistance.
00:56:49 - Merci à tous.
00:56:52 - Merci à tous.
00:56:55 - On va retrouver Clément Perrault
00:56:58 qui se trouve sur les marches du palais Bourbon.
00:57:01 Clément, qu'est-ce qu'on va parler cet après-midi?
00:57:04 - Le Premier ministre est arrivé.
00:57:07 - Il est arrivé il y a quelques minutes.
00:57:10 Les derniers ministres sont en train d'arriver
00:57:13 pour la séance qui va bientôt débuter.
00:57:16 Il y aura beaucoup de questions de la guerre à Gaza
00:57:19 qui anime le débat politique en France.
00:57:22 Deux questions sur ce sujet seront posées.
00:57:25 La première de la séance sera posée par Manuel Bompard, député LFI.
00:57:28 Elle portera sur Mathilde Panot,
00:57:31 la présidente du groupe France Insoumise
00:57:34 qui a été entendue ce matin pour apologie du terrorisme
00:57:37 pour des propos tenus sur Gaza.
00:57:40 Elle a été auditionnée par la police judiciaire.
00:57:43 - Une séance qui promet de démarrer fort
00:57:46 avec un débat assez vif autour de cette convocation
00:57:49 de Mathilde Panot.
00:57:52 C'est Emmanuel Bompard qui prendra la parole
00:57:55 pour la défendre dans l'hémicycle de l'Assemblée nationale
00:57:58 d'ici quelques instants.
00:58:01 Avant cette séance de questions au gouvernement,
00:58:04 un peu d'ambiance du côté de la salle des quatre colonnes.
00:58:07 - Ambiance assez calme.
00:58:10 Le député communiste répond à quelques questions.
00:58:13 On a vu les députés rentrer dans l'hémicycle.
00:58:16 C'est assez calme ici.
00:58:19 Ce ne sera pas forcément dans l'hémicycle.
00:58:22 Ce sera un sujet assez inflammable.
00:58:25 On va en parler pendant cette séance de questions
00:58:28 au gouvernement qui sera la seule de la semaine.
00:58:31 Demain, c'est férié.
00:58:34 Avec ce mois de mai, un sentiment de faux rythme à l'Assemblée.
00:58:37 - Il va se passer des choses.
00:58:40 - Il y a de l'ambiance aussi ici.
00:58:43 Les tambours de la garde républicaine
00:58:46 sont en train de retentir.
00:58:49 Ils annoncent l'arrivée de la présidente de l'Assemblée nationale.
00:58:52 Il y a beaucoup de monde pour un mardi
00:58:55 dans cette salle des pas perdus.
00:58:58 Beaucoup de citoyens viennent assister à cette séance
00:59:01 de questions au gouvernement.
00:59:04 Il n'y aura qu'une seule séance cette semaine.
00:59:07 C'est le 1er mai demain.
00:59:10 L'Assemblée sera donc fermée.
00:59:13 (...)
00:59:16 (...)
00:59:19 (...)
00:59:22 (...)
00:59:25 (...)
00:59:28 (...)
00:59:32 (...)
00:59:35 ...
01:00:03 -Célène Ordeu !
01:00:05 -La présidente de l'Assemblée nationale,
01:00:06 qui vient donc d'arriver dans l'hémicycle
01:00:08 pour présider cette séance de questions au gouvernement,
01:00:11 où Manuel Bompard va prendre la parole en premier
01:00:14 pour parler de la convocation de Mathilde Panot
01:00:16 devant la police judiciaire
01:00:18 après un communiqué de la France Insoumise
01:00:19 suite aux attaques du Hamas le 7 octobre.
01:00:22 Très bonne séance à tous. On se retrouve juste après.

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