Intégrale de la conférence de presse de Jonathan Clauss et Jean-Louis Gasset avant la réception de l'Atalanta

  • il y a 4 mois

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00:00 Bonjour à tous, nous allons commencer comme d'habitude avec les questions pour Jonathan Clos, que nous libérons ensuite,
00:07 et nous passerons aux questions pour le coach. Vous avez donc la traduction simultanée.
00:12 On va y aller. Karim ?
00:16 Bonjour Jonathan.
00:19 Je réponds pas.
00:20 Bon, je m'en vais.
00:21 Ah, je rigole.
00:23 Tout simplement, je voulais savoir un petit peu, depuis cette victoire contre Lens, comment vous vous êtes projeté, mis dans votre bulle, en mode Coupe d'Europe,
00:34 la compétition qui vous réussit le mieux cette saison, cette Ligue Europa, comment vous appréhendez cette demi-finale face à la Talenta Berga ?
00:42 Eh bien, on a tout simplement discuté entre nous et on sait l'importance de la Coupe d'Europe. La bascule se fait dans le psychologique, forcément,
00:54 parce que c'est des matchs couperés où il va falloir être ultra efficace dans les deux surfaces. Et voilà, on sait à quoi s'attendre, on l'a déjà vécu avec Benfica.
01:08 On sait que ça va être un match ultra déterminant ce jeudi-là et il va falloir répondre présent. Donc voilà, on sait que psychologiquement, vraiment, c'est là où il va falloir être ultra attentif.
01:20 Bruno ?
01:22 Oui, Jonathan, bonjour. Une question sur Pierre-Emerick Aubameyang. Je voulais avoir ton avis sur probablement la confiance qu'il peut vous apporter,
01:36 parce qu'il est exceptionnellement décisif, et puis sur le fait, peut-être ou pas, qu'il t'impressionne à son âge, à son niveau, de maintenir ce niveau-là,
01:46 et quelque part, parce que les chiffres sont là, de vous porter cette saison.
01:49 Alors, pour tout vous dire, moi, il m'a toujours impressionné parce que je suis quand même le foot depuis assez longtemps.
02:00 Je ne me suis pas attardé sur son âge. Vraiment, moi, je découvre comme vous, peut-être pas comme vous, mais les stats impressionnantes qu'il a depuis bien longtemps déjà.
02:16 Et en même temps, ça ne m'étonne pas tant que ça, parce que le côté professionnel, le côté sérénité, le côté confiance en lui,
02:26 je trouve que c'est quelque chose qui transmet de la meilleure des manières et qui nous apporte aussi à nous, dans le groupe,
02:34 ce recul nécessaire à avoir sur des périodes qui peuvent parfois être compliquées.
02:41 Et voilà, il en est l'exemple parfait sur cette saison où, à un moment donné, il était attendu au départ, où ça a été un peu compliqué pour lui.
02:51 Et puis, je ne l'ai jamais senti affaibli, au contraire. Et c'est fantastique, mais en même temps, ça reflète tellement sa carrière.
03:05 Bonjour Jonathan, on a parlé de l'attaquant, on peut parler du gardien de but pour Lopez. Qu'est-ce qu'il vous apporte dans le vestiaire ?
03:11 On sait que c'est un de vos leaders et sur le terrain aussi, notamment pour un défenseur comme toi.
03:16 C'est quelqu'un que j'ai appris à découvrir, c'est quelqu'un qui est très réservé de personnalité. Je suis quelqu'un de très ouvert.
03:28 On a appris à se connaître surtout dans le vestiaire. Après, c'est quelqu'un qui a beaucoup de confiance, qui sait donner les bonnes informations,
03:40 qui sait dire les choses quand il faut les dire, et de la bonne façon aussi d'ailleurs. Et c'est ce qui nous permet à nous d'être beaucoup plus sereins.
03:52 Et je pense que sa personnalité reflète aussi ses dernières bonnes performances, où il a su rebondir à des moments décisifs.
04:06 Et c'est ce qui nous apporte justement cette sérénité.
04:12 Il y a un joueur que vous connaissez bien à l'Atalanta, c'est Kolas Inac. Est-ce que tu as suivi ses performances cette saison ?
04:17 Et plus globalement, qu'est-ce qu'il vous a apporté l'an dernier ? Quel homme et quel joueur tu as découvert en le côtoyant pendant une saison ?
04:23 Alors ses dernières performances, non, pas plus que ça. Mais de ce qu'il m'a apporté, à moi en tout cas, c'est que ça a été quelqu'un qui m'a très bien accueilli
04:35 dans le vestiaire de l'OM la saison passée. Du fait de nos rapprochements sur l'Allemagne, effectivement, ça m'a aidé.
04:44 Et au-delà de ça, c'est une force de la nature, c'est quelqu'un qui travaille énormément, c'est quelqu'un qui est très positif,
04:52 qui vous emmène là où lui a envie de vous emmener, qui parle avec tout le monde, c'est vraiment quelqu'un de très ouvert.
05:04 Moi, ça m'a fait beaucoup de bien en arrivant dans ce vestiaire. Ma relation, elle a tout de suite accroché avec lui,
05:12 parce que c'est quelqu'un qui me ressemble énormément au fond. Et oui, effectivement, pour moi, ça a été un des piliers de l'année dernière.
05:21 Arnaud.
05:22 Jonathan, bonjour.
05:23 Bonjour.
05:24 Tu as retrouvé le terrain récemment pour vivre cette fin de saison particulièrement excitante.
05:28 On t'a vu buteur contre Nice, un joli but. Comment tu te projettes sur ce grand sprint final ?
05:34 Et est-ce que pour toi, il y a quelque chose à digérer par rapport aux épisodes de l'hiver qu'on a vus ?
05:39 Non, non, j'ai digéré très simplement avec de la discussion et ça a été très bien géré, je trouve, de notre part, avec l'OM.
05:50 Et voilà, moi, une fois que la discussion avait eu lieu, pour moi, c'était réglé.
05:56 Le sprint final, j'étais déçu de ne pas le commencer bien avant déjà, de par ma blessure.
06:03 Voilà aussi pourquoi je paraissais extrêmement inquiet au départ, parce que je veux faire partie de l'aventure à 200%,
06:12 et qu'effectivement, quand on m'enlève du terrain, c'est une partie de moi qui est déçue, forcément.
06:20 Et c'est pourquoi j'ai mis beaucoup de choses en œuvre, en tout cas, pour revenir le mieux possible et le plus vite possible,
06:27 et pour être à 300% avec les mecs, parce que malgré tout, c'est grâce à eux que demain soir, je vais vivre une demi-finale de Coupe d'Europe.
06:37 Et c'est le premier mot que je leur ai dit après le quart de finale, j'ai juste dit merci à tous, parce que j'étais impuissant,
06:46 et au final, ils m'ont rendu possible quelque chose que je ne m'imaginais pas au départ. Donc voilà, c'est aussi simple que ça.
06:54 Flo ?
06:55 Jonathan, tu parlais là, pour le coup, de ton cas personnel suite à la question.
06:59 Est-ce que collectivement, dans une saison qui a été aussi compliquée, ça vous a rendu plus fort ?
07:03 Et peut-être avec encore plus l'écrot de vous dire "les gars, après tout ce qu'on a vécu, demi-finale de Coupe d'Europe, c'est extraordinaire,
07:08 donc soyons à bloc". Est-ce qu'il y a un peu ce sentiment-là en interne ?
07:13 Il y a surtout le sentiment d'avoir construit un réel groupe d'hommes et de franchise, d'humilité à l'intérieur de ce vestiaire.
07:24 On est capables de se dire les choses, on est capables de discuter entre nous, il n'y a aucun boudeur, il n'y a aucun râleur.
07:31 Mais je veux dire, au-delà de ça, on a une honnêteté, une franchise envers nous-mêmes qui nous a permis aujourd'hui d'en arriver l'heure.
07:41 Et c'est cette force du vestiaire qui, aujourd'hui, nous permet de nous regarder tous droit dans les yeux et d'être fiers déjà du parcours qu'on a fait,
07:53 mais d'avoir encore plus l'écrot sur la suite.
07:56 Grandis ?
07:57 Bonjour Jonathan.
07:59 Bonjour.
08:00 Depuis quelques semaines, on voit que l'Olympique de Marseille est vraiment plus conquérant, il y a plus de jeux,
08:05 on voit que vous courez partout malgré la fatigue, aujourd'hui, veille de match. Comment vous vous sentez physiquement ?
08:13 On se sent comme on doit se sentir, on oublie les choses quand on oublie la fatigue, quand il faut l'oublier,
08:21 parce que si on se plaint, forcément, psychologiquement, on n'est déjà pas à 200%.
08:27 On sait que les matchs s'enchaînent, les corps fatiguent, mais au moment du coup d'envoi, tout ça s'est oublié,
08:37 parce qu'à partir du moment où vous êtes sur le terrain, c'est pour donner le maximum, et c'est sur cet aspect-là qu'on joue.
08:44 Et au final, on se rend compte aussi que malgré la fatigue qu'on peut ressentir à l'instant T,
08:50 on se rend compte qu'on est capable de faire bien plus que ce qu'on pensait.
08:54 Donc c'est ça qui est positif et c'est ce qui nous tire vers le haut.
08:58 Est-ce que dans cette saison, qui a été quand même globalement difficile, parfois vraiment compliquée,
09:06 la Coupe d'Europe a été l'élément auquel vous vous êtes raccroché ?
09:10 On a parfois le sentiment que presque les seules joies de cette saison ont été en Coupe d'Europe.
09:16 Est-ce que vous avez eu aussi ce sentiment-là, parfois ?
09:18 Oui, je pense que ça nous a animés. On avait le sentiment de bol d'air frais avec cette Coupe d'Europe.
09:26 Et ça nous faisait énormément de bien. Et de par les résultats aussi, ou de par les prestations,
09:33 ça nous amenait de la confiance dans un moment où on était peut-être un peu en difficulté.
09:38 Et au final, ça a fait un beau mélange. Et on arrive à cette demi-finale qui va nous, quoi qu'il arrive,
09:46 nous permettre de finir du mieux possible cette fin de saison.
09:50 Xavier.
09:52 Bonjour Jonathan. Pour parler du match de demain, demain l'Erdogan y a une grosse équipe en face.
09:56 On la connaît évidemment. L'OM ces derniers temps s'est passé contre Villarreal, s'est passé contre Benfica.
10:04 En championnat c'est toujours un petit peu en denti. Est-ce que demain, très simplement, et même la semaine prochaine,
10:09 on se qualifie en finale de Coupe d'Europe au courage, à l'émotion, avec le soutien du public ?
10:13 Est-ce que ça suffit ? Bon, merci.
10:16 Moi, c'est bien sûr que ce... Se qualifier au courage, il faudra d'autres ingrédients, mais le courage en fait partie.
10:27 Et je trouve que c'est une grosse personnalité de pouvoir se qualifier avec le courage.
10:37 C'est un atout qu'il va falloir mettre en œuvre et qu'il va falloir utiliser.
10:43 Voilà, ça fait partie de tous les ingrédients qu'il va falloir mettre pour aller jusqu'au bout de cette fin de saison.
10:52 Et oui, il va en falloir, mais on en aura.
10:56 Bonjour, Giorgio D'Uzzi di Bergamo News, en italien.
11:07 Attends, tu mets ça.
11:09 En anglais c'est bien pour moi.
11:11 Vous parlez français ?
11:12 Non.
11:13 Ok.
11:14 Vas-y.
11:15 Ok.
11:18 As-tu beaucoup de compagnons de team qui ont joué au campionnat italien ?
11:25 Il faut mettre en français, sinon ça va être difficile.
11:27 C'est bon.
11:31 As-tu beaucoup de compagnons de team qui ont joué en série et qui ont affronté l'Atalanta,
11:36 cette Atalanta qui vit un cycle incroyable ?
11:39 Est-ce que tu as parlé avec tes compagnons d'ex-Roma, d'Inter, de ce qu'ils t'ont dit sur l'Atalanta ?
11:45 Et quelles idées as-tu faites en regardant l'Atalanta ?
11:47 Merci.
11:49 Alors, non j'ai parlé avec personne sur l'Atalanta.
11:54 On a regardé certains matchs tous un peu personnellement à la maison je pense.
12:01 On sait ce qui nous attend.
12:03 On connaît les caractéristiques fortes de cette équipe et on sait qu'il va falloir
12:10 un supplément d'âme en tout cas au niveau de l'engagement.
12:13 Pour faire un gros match.
12:15 Mais ça ne suffira pas parce que ce match-là, si on veut le gagner,
12:20 va falloir passer par nous une grosse prestation dans l'engagement mais aussi techniquement.
12:27 Allez, on termine.
12:29 Jonathan, je voulais insister sur le Vélodrome parce que même si on en parle souvent,
12:36 c'est un plein de choses qui sont en train de se passer.
12:39 Des supporters passionnés, des lires totals souvent, notamment en Europe.
12:43 Est-ce que tu penses que ça vous donne vraiment, que ça vous transcende et surtout
12:47 est-ce que ça peut intimider les adversaires ?
12:49 Je me souviens de Pepe Reina après Villareal qui avait dit "Franchement j'ai vu des joueurs
12:53 qui n'emmenaient pas l'Arche parce qu'ils étaient peut-être impressionnés".
12:56 Est-ce que tu crois que c'est vraiment votre atout numéro un, notamment pour cette demi ?
12:59 Merci.
13:00 Si je réponds juste oui, ça suffit ou pas ?
13:05 Non, oui, ça fait partie de l'événement et à nous de l'utiliser de la bonne façon.
13:13 Une ambiance comme ça, c'est extrêmement rare et on a la chance de la voir toutes les deux semaines à peu près
13:24 et à eux de nous pousser et à nous d'utiliser cette force justement parce que c'est vraiment
13:31 parce que oui, comme vous l'avez dit, ça peut impressionner et ça peut perturber l'adversaire
13:41 et à nous de l'utiliser, d'utiliser ces 10% de perte de confiance peut-être de l'adversaire
13:48 pour l'utiliser de notre côté.
13:51 Merci beaucoup, on va libérer Jonathan.
13:54 Merci beaucoup.
13:55 Merci beaucoup Jonathan.
13:56 À demain.
13:58 À demain.
13:59 À demain.
14:00 Allez, on y va.
14:07 Karim.
14:08 Coach, bonjour.
14:11 On s'est quitté dimanche soir avec la volonté de savourer après la victoire face à Lens.
14:18 Il y a eu depuis le lundi, le mardi, aujourd'hui, veille de match.
14:23 Comment vous sentez vos troupes et est-ce que vous avez des bonnes nouvelles à nous annoncer ?
14:28 Même si on sait que rien n'est définitif à un petit peu plus de 24 heures du match.
14:33 Déjà, dès le lundi matin, on avait switché sur la Talenta.
14:43 On avait commencé un petit peu avant, mais de loin.
14:46 Là, on est rentré, on a oublié Lens complètement.
14:49 Donc, on regardait s'entraîner nos joueurs combattants.
14:57 On va encore voir cet après-midi ou voir demain matin le cas de Chancel, Bemba, Murillo, Unai,
15:11 qui a une petite infection à cet orteil qui opérait, qui n'en finit plus de l'ennui.
15:23 Par contre, Quentin Merlin et le petit Sauglo seront dans le groupe sûr.
15:32 Gigo est suspendu, bien sûr, et par rapport à dimanche, Gueye, Onana et Garcia ne sont pas qualifiés.
15:42 On a souvent parlé avec vous sur ces veilles de match européens, du match parfait à réaliser le lendemain,
15:51 que ce soit l'aller ou le retour et quels que soient les scores auparavant.
15:54 Est-ce que là, ce sera le match plus que parfait quelque part ?
15:58 Parce qu'on vient d'en parler avec Jonathan Kloss, mais la combativité,
16:02 ce que vous avez proposé jusqu'à présent, ce qui était très intéressant,
16:05 ce qui vous a permis de passer, ne suffira probablement pas encore une fois demain.
16:09 Vous jugez par rapport à quoi ? A nos matchs de championnat ?
16:16 Oui, on est sur une dynamique depuis le match de Benfica.
16:24 Même si on n'a pas été mirobolant, on a égalisé à Toulouse.
16:31 Contre Nice, je pense qu'on méritait gagner.
16:35 Même à 10, on a tout fait, on a tout essayé pour, à la dernière seconde, encore une occasion de but.
16:44 Là, contre Lens, on pensait avoir fait le plus dur, ils nous ont égalisé,
16:49 on a remis en route et on le gagne à 4-5 minutes de la fin.
16:54 Donc, on a le bon état d'esprit.
16:57 On a le bon état d'esprit, ça il va falloir le maintenir.
17:00 Et demain, contre une très bonne équipe, contre la meilleure équipe des quatre
17:09 qu'on a eu à jouer, il va falloir monter encore un peu plus d'un cran.
17:17 Ensemble, avec notre public, monter le curseur un peu plus,
17:24 parce que c'est une équipe atypique, mais elle est très difficile à jouer.
17:30 Bonjour Jean-Louis, Thomas de Saint-Léger, RFI.
17:35 Bonjour. Bonjour. A quel point c'est important d'avoir avec vous Pierre-Emerick Aubameyang
17:40 avant de jouer une demi-finale de Coupe d'Europe ? Merci.
17:43 Je crois que c'est le meilleur buteur de la compétition.
17:48 Donc, ça parle tout seul, depuis que je suis arrivé, c'est le joueur qui nous fait la différence.
17:56 C'est un professionnel hors pair.
18:01 J'ai entendu qu'on parlait de son âge, je n'y crois pas.
18:07 Il a 20 ans dans sa tête, c'est un pro, c'est une très belle personne, il est très généreux.
18:16 Et s'il a fait une carrière comme ça, s'il a joué dans des très grands clubs,
18:21 aujourd'hui qu'il fasse une grande saison à l'Olympique de Marseille,
18:25 pour moi c'est quelque chose de normal.
18:29 Bonjour François. Bonjour Joly.
18:31 C'est une sacrée aventure que vous vivez, chaque match a un scénario dingue,
18:35 il y a un côté un peu épique, un peu héroïque parfois, avec des joueurs qui sont au bout,
18:39 qui crampent, qui sont blessés, diminués, suspendus, etc.
18:42 Des jeunes, des vieux, ça doit être extraordinaire à vivre.
18:44 Mais est-ce que vous pouvez nous confirmer aujourd'hui que cet effectif-là,
18:47 il a encore suffisamment de carburant et d'énergie et de volonté pour aller au bout
18:51 dans les deux compétitions dans lesquelles vous êtes encore engagé ? Merci.
18:55 En tout cas, on fait tout pour la récupération, il n'y a pas de pression particulière.
19:05 On n'a pas encore abordé la talente de Bergam avec les joueurs pour ne pas les perturber.
19:11 Il y a des gens qui en parlent autour de nous, bien sûr.
19:14 Jordan les a joués quand il jouait en Italie, on entend.
19:20 Personnellement, j'ai pris le petit déjeuner avec Fabrizio Ravanelli,
19:24 qui m'a dit que l'équipe était difficile.
19:28 Mais on essaie d'enlever toute pression aux joueurs pour rentrer,
19:32 dès cet après-midi, un peu plus dans le match.
19:36 Et à partir de demain matin, vivre l'événement,
19:40 mais ne pas perdre d'énergie à l'appréhension.
19:44 Mourad.
19:45 Oui, bonjour coach.
19:46 Vous l'avez dit, vous allez affronter une très bonne équipe,
19:48 qui a beaucoup de talent, mais qui a aussi un style de jeu très identifié.
19:52 On sait comment ils jouent.
19:54 Est-ce que pour vous, en tant que coach, c'est presque plus facile à préparer tactiquement,
19:59 parce qu'on sait exactement comment ils vont jouer ?
20:01 Et vous nous aviez aussi parlé du match de Lens,
20:03 ce qui avait peut-être pu vous donner certaines sensations, certains repères.
20:07 Est-ce que vous pouvez nous dire quelles sensations,
20:08 quels repères vous retirez de ce match de Lens ?
20:11 Je vais vous parler de l'adversaire parce que c'est un exemple.
20:17 C'est un exemple.
20:18 C'est pas le nom le plus ronflant qu'on ait eu à jouer,
20:22 mais c'est la meilleure équipe.
20:24 Pourquoi ?
20:25 Parce que l'entraîneur est là depuis huit ans,
20:28 il a un système de jeu.
20:30 Et année après année, il a consolidé son équipe,
20:36 et de plus en plus forte.
20:38 Et ça fait quelques années qu'il titille les gros d'Italie,
20:44 et qu'il finit toujours cinquième ou sixième.
20:46 Quand on connaît les favoris du championnat,
20:50 ça veut dire que s'il finit cinquième,
20:52 ça veut dire qu'il a mis un gros derrière lui,
20:55 et chaque année, c'est comme ça.
20:57 D'accord ?
20:58 Donc je pense que c'est un bon exemple pour le travail,
21:02 même si le métier d'entraîneur limite un petit peu les années.
21:09 Lui, ça fait huit ans qu'il est là,
21:11 que le club lui fait confiance,
21:14 et qu'il a fait une équipe à son image.
21:18 À son image, il recrute les joueurs qui rentrent dans son moule.
21:22 On connaît son style de jeu,
21:24 mais il faut avoir les joueurs pour jouer un style de jeu
21:28 qui demande autant d'énergie.
21:30 Et là, chaque année, il améliore l'équipe.
21:33 Et le fait d'être européen doit lui donner plus de moyens
21:37 pour prendre des joueurs de plus grande valeur encore,
21:41 ou d'étoffer son effectif.
21:43 Donc pour moi, c'est vrai qu'à Atalanta de Bergamo,
21:47 c'est pas un Milan assez juventus,
21:50 mais c'est des gens qui travaillent très, très bien.
21:53 Michel.
21:55 Bonjour Jean-Louis.
21:57 On est dans la configuration Villarreal,
22:00 avec un match à aller à domicile.
22:03 Vous nous aviez un petit peu surpris avant Villarreal
22:06 en disant qu'il fallait faire la différence dès le match à aller.
22:09 Est-ce que c'est un petit peu la même philosophie aujourd'hui ?
22:12 Ou alors une petite victoire en demi-finale, vous prenez ?
22:17 Une victoire.
22:20 Une victoire.
22:21 Est-ce que la différence sera suffisante ?
22:27 On l'insére.
22:28 Après, il nous restera un match à retour à gérer.
22:31 Parce que j'ai peut-être fait une erreur à Villarreal
22:34 et d'envoyer un message négatif au groupe
22:39 en disant "je mets Aubameyang et Harit sur le banc".
22:44 Je l'ai pris pour moi.
22:46 Je ne l'ai pas dit aux joueurs,
22:48 mais je me suis dit, peut-être que les gens ont dit
22:50 "bon, ils pensent que c'est gagné".
22:52 Donc, un match à aller, ça reste un match à aller.
22:56 Un résultat positif, ça reste un résultat positif.
22:59 Après, on s'adaptera au match retour.
23:02 Mais demain, c'est pratiquement le match parfait,
23:07 ensemble, avec notre public,
23:11 et tout le monde sait les ingrédients qu'il faut commettre.
23:15 Stan.
23:17 Oui, bonjour coach.
23:18 Je reviens sur la question que j'ai posée à Jonathan
23:21 sur le rapport entre l'OM et la Coupe d'Europe.
23:23 On sait qu'il y a ce rapport particulier.
23:25 On voit derrière vous toutes les unes de journaux.
23:27 Il y en a beaucoup qui sont liées à la Coupe d'Europe.
23:29 Vous, vous avez découvert l'OM et le Vélodrome,
23:31 un soir de Coupe d'Europe aussi, contre le Shakhtar.
23:34 Est-ce que vous sentez, vous aussi, ce lien particulier
23:37 entre l'OM et l'Europe ?
23:39 L'impression que j'ai, c'est que c'est pas qu'un club,
23:46 c'est une ville entière qui joue une demi-finale de Coupe d'Europe.
23:52 Voilà ce que je ressens.
23:54 On ne peut pas se promener sans que les gens nous parlent de ça.
23:58 Donc, je vous dis, c'est un club, oui, mais c'est une ville entière.
24:04 Baptiste.
24:05 Bonjour coach.
24:07 Ici, sur la gauche.
24:09 Pour parler de Jonathan Klos, qui était à côté de vous à l'instant,
24:15 comment vous l'avez remis sur les rails à votre arrivée,
24:19 après tout ce qui s'est passé pour lui au Mercato,
24:22 et après sa blessure qui arrivait au moment où vous alliez de gros rendez-vous ?
24:27 On sait que vous avez souvent parlé des mots et des échanges
24:30 que vous aviez pu avoir avec certains joueurs, comme Ndiaye ou Sar.
24:34 Mais quel a été votre message avec lui ?
24:36 C'est un secret.
24:39 C'est un secret.
24:41 Moi, je ne parlais que de sportif.
24:45 Je ne parle que de sportif.
24:47 Si un joueur international n'est pas un plus dans un effectif,
24:53 c'est qu'il y a quelque chose qui n'a pas.
24:56 Donc, j'ai discuté avec lui.
24:59 Comme vous le dites, j'ai essayé de le remettre sur les rails.
25:02 Aujourd'hui, le paradoxe, c'est qu'il a été blessé avec l'équipe de France
25:08 et qu'il a fallu s'adapter à la situation,
25:13 prendre le temps qu'il fallait pour ne pas reprendre trop vite,
25:19 limiter son temps de jeu comme celui des autres
25:24 pour être là sur les rendez-vous qui nous restent.
25:29 Le premier match, je lui dis une heure, il fait un peu plus.
25:34 Le deuxième match, c'est un contrat.
25:37 C'est un contrat avec lui de dire quand tu es au bout, tu es au bout.
25:42 Il y a une espèce de regard qui fait que je sens que quand le joueur est au bord de haut,
25:51 à la limite, dans le second match, il a joué pratiquement 80 minutes,
25:56 là, on dira qu'il est prêt.
25:57 Mais ce sont des choses personnelles et c'est souvent avec beaucoup de joueurs,
26:04 il faut savoir quel est le talent d'achille de chacun.
26:11 Bonjour coach, pour poursuivre sur Jonathan Kloss,
26:16 que vous avez récupéré tout récemment, c'était une bonne nouvelle pour vous
26:19 dans une saison où vous n'avez pas été épargné par les blessures, malheureusement.
26:23 Qu'est-ce qu'il vous apporte concrètement sur le terrain quand il est à 100% ?
26:27 Et comment vous le voyez humainement dans ce groupe ?
26:31 Qu'est-ce qu'il apporte au groupe ?
26:32 Sur le terrain, je crois qu'il est un des meilleurs passeurs.
26:41 On a le meilleur buteur, Aubameyang, mais je crois qu'on a deux passeurs à six passes.
26:48 Jonathan Kloss et Harit.
26:52 Il me semblait que j'ai lu ça.
26:56 C'est un joueur de couloir qui vous donne la profondeur,
27:02 qui vous donne la qualité de centre, la qualité de coup de pied arrêté.
27:06 Et de temps en temps, il marque un but.
27:10 Donc tout ça, on le prend.
27:13 Si il est international, c'est un grand joueur.
27:16 Humainement, vous l'avez vu ?
27:21 Vous l'avez vu ?
27:23 Mais il n'y a aucune...
27:26 Quand il parle du groupe, c'est la vérité.
27:30 C'est la vérité.
27:32 Ils vivent bien ensemble.
27:34 Il fallait juste cadrer nos deux trucs avec eux.
27:39 Ils ont compris que dans l'état d'esprit, on devait tout donner.
27:46 Dans la vie, quand on fait ce métier, il y a un minimum syndical, c'est de tout donner.
27:51 Après, techniquement, on peut réussir des matchs, des passes, des centres, des buts,
27:57 mais au moins de tout donner, c'est le minimum.
28:00 Et ça, ils ont franchi un palier.
28:04 Bonjour, Patrick Yaner, Ligue 1 Sport.
28:09 Je suis français.
28:11 C'est super facile.
28:13 Après la victoire avec le Liverpool, l'Atalanta peut gagner la Coupe d'Europe.
28:20 Et secondairement, les joueurs les plus dangereux de l'Atalanta.
28:25 Merci.
28:26 Quand on voyait le tirage au sort des demi-finales, et qu'on voyait le Liverpool,
28:36 tout le monde disait "Liverpool, facile".
28:39 Et quand on a vu le résultat du match allé, 3-0 en Villerold,
28:47 là, toute l'Europe a dit "Ouh là".
28:52 Et après, on a regardé le match et on a vu que, même si Liverpool avait un petit peu fait tourner l'effectif,
29:00 l'Atalanta a fait le match parfait là-bas, ou dans l'intensité, dans le combat, dans les duels, dans la transition.
29:12 C'était un match extraordinaire, et le résultat était pratiquement mérité.
29:25 Oui, deux questions en Italien.
29:30 Une, si, d'une fois, l'urgence est en défense, il y a la possibilité que demain, il y ait un passage à la défense 4.
29:39 Et la deuxième question est liée à Valentin Rongier.
29:42 Si on peut le faire, peut-être pour le retour à Bergamo, pour le retour à Bergamo,
29:46 donné l'injurie que vous avez vécue en ce moment.
29:49 Si vous voulez jouer avec quatre défenseurs, c'est la première question.
29:54 Si vous voulez jouer avec quatre défenseurs, et la deuxième question, c'est si vous voulez jouer avec Rongier,
30:01 le match retour à Bergamo, ou pas.
30:04 Donc, première, si vous voulez jouer avec quatre défenseurs.
30:07 D'accord.
30:08 On jouera à quatre, ou à cinq.
30:13 On verra.
30:17 On verra demain, parce qu'on a encore des joueurs qui sont combalescents,
30:22 et on va voir le dernier entraînement, s'ils peuvent jouer.
30:26 La deuxième question, sur Rongier, non, il ne sera pas encore avec nous au match retour.
30:35 Bonjour, en Italien.
30:40 Alberto Giambruno, Télécity Network.
30:43 Vous avez fait l'all-in sur l'Europa League,
30:48 en faisant votre maximum et en atteignant un résultat extraordinaire, comme la semaine finale,
30:52 mais vous avez toutes les cartes en ordre pour aller de l'avant.
30:54 Par contre, il y a une équipe à l'Atalanta qui fait l'all-in sur tout,
30:58 le championnat, l'Europe et la Coupe Nationale, la Coupe d'Italie.
31:02 Est-ce que cela peut faire la différence, selon vous,
31:06 de se concentrer seulement sur un objectif, ou est-ce que cela peut être décisif ?
31:09 Merci.
31:10 Vous avez fait très bien en Europe, mais l'Atalanta a fait très bien en Europe aussi.
31:18 Monsieur, c'est formidable.
31:20 C'est quoi, pour vous, pour faire la différence ?
31:24 C'est tellement important, c'est dessus de vous, c'est pas simplement pour vous faire la différence.
31:29 Je vous dirais que, si l'Atalanta est sur tous les tableaux,
31:39 le championnat, la finale de la Coupe et la Coupe d'Europe,
31:45 c'est qu'ils ont, je vous l'ai dit tout à l'heure, c'est un club qui travaille très bien,
31:51 ils n'ont pas juste une équipe, ils ont un effectif,
31:57 un effectif de joueurs que l'entraîneur a choisi.
32:04 Et ça, c'est fondamental, parce que dimanche, il a fait tourner un petit peu,
32:09 et on a vu des joueurs qui ont une grande qualité, des joueurs que l'on connaît en France,
32:17 Bilal Toure, Lokman, c'est des joueurs que je connais personnellement,
32:22 et qui ne sont pas titulaires à l'Atalanta de Bergamo.
32:25 Mais quand il les rentre pendant le match, ou quand il fait jouer un match sur trois ou sur quatre,
32:33 il affaiblit pas l'équipe. Donc l'Atalanta a un effectif, un effectif de très haut niveau.
32:39 C'est pour ça que je vous ai dit tout à l'heure, c'est un club qui travaille très bien,
32:43 parce qu'il joue sur tous les tableaux. Il joue la cinquième, sixième place du championnat,
32:49 là il est en finale de la Coupe, et il joue la demi-finale de la Coupe d'Europe,
32:54 mais il a l'effectif pour faire tourner.
32:58 - Ami. - Bonjour Jean-Louis. On a la chance d'avoir un coach expérimenté.
33:05 Alors je vais pas te demander un secret, le talon d'Achille de cette équipe,
33:10 tu viens de dire que tu connais bien l'entraîneur qui est là depuis huit ans,
33:14 les joueurs aussi, tu as bien étudié le sujet, est-ce que tu peux nous donner un petit secret éventuellement
33:21 que tu peux dévoiler là, vite fait ?
33:27 - Le secret ça sera de se préparer à un combat.
33:34 C'est une équipe qui vous défie, c'est une équipe qui veut des duels.
33:41 Donc comment on déjoue une équipe qui veut vous jouer un contre un sur tout le terrain,
33:49 ça sera le secret, mais je le dirai aux joueurs demain matin.
33:55 - Allez on termine, Stéphanie.
33:57 - Bonjour coach, pour rester dans cet état d'esprit, je voulais savoir où vous en étiez de votre mission des 100 jours qui approche de la fin,
34:03 si vous envisagez un 101ème jour ?
34:05 - Écoutez, on est le 1er mai, si on m'avait dit quand je suis arrivé ici que tous les objectifs seraient devant nous le 1er mai,
34:18 j'aurais signé dès demain, mais maintenant j'ai envie de faire plus.
34:25 Demain on verra le Vélodrome pour la dernière fois en Europe,
34:30 et j'aimerais qu'on fasse ensemble, j'aime ce mot, j'aimerais qu'on fasse une grande fête demain.
34:40 Merci.
34:41 Merci.

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