Le résumé de toute l'actualité et des faits marquants de la journée
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00:00 -Soyez les bienvenus dans l'édition de la nuit.
00:03 Je suis très heureux de vous retrouver.
00:05 Voici les titres de votre journal.
00:06 Un 1er mai marqué par une forte mobilisation partout en France.
00:10 121 000 personnes sont descendues dans la rue,
00:12 dont 18 000 dans la capitale.
00:14 Des tensions ont émaillé plusieurs cortèges.
00:16 Les forces de l'ordre ont procédé à plusieurs dizaines d'interpellations.
00:19 Nous ferons un point complet sur cette journée du 1er mai
00:22 dans un instant.
00:23 Jordan Bardella et Marine Le Pen en meeting à Perpignan ce mercredi,
00:27 tête de liste RN pour les élections européennes.
00:29 Jordan Bardella a donc choisi le 1er mai pour lancer le compte à rebours.
00:33 Le Rassemblement national est largement en tête
00:36 dans les derniers sondages.
00:37 A plus d'un mois maintenant du scrutin,
00:39 nous avons suivi ce meeting, vous le verrez.
00:42 4 jours après le meurtre de son fils, le père de Mathis sort du silence.
00:46 Cet adolescent de 15 ans a été tué samedi dernier à Châteauroux
00:49 par plusieurs coups de couteau.
00:51 Son père ne souhaite aucune récupération politique
00:53 ni aucune violence lors de la marche blanche organisée samedi.
00:58 Et enfin, demi-finale allée de la Ligue des champions,
00:59 les Parisiens se sont inclinés un but à zéro
01:01 sur la pelouse du Borussia Dortmund.
01:03 Le PSG devra impérativement s'imposer avec 2 buts d'écart
01:07 pour aller en finale.
01:08 Les images, les buts et les réactions,
01:10 ça sera dans votre journal des sports.
01:26 -121 000 personnes ont donc manifesté ce mercredi 1er mai
01:29 partout en France, dont 18 000 dans la capitale,
01:31 selon le ministère de l'Intérieur.
01:33 Des tensions ont donc émaillé plusieurs cortèges,
01:35 c'est le cas bien sûr dans la capitale
01:37 ou encore dans la ville de Nantes.
01:38 Des rassemblements sur fond de revendications
01:41 portées par les syndicats pour les salaires et pour la paix.
01:44 Dans la capitale, près de 50 personnes ont été interpellées
01:47 et une dizaine de policiers a d'ailleurs été blessés.
01:49 On fait un point complet avec Mathilde Ibanez
01:51 et toutes nos équipes sur le terrain.
01:54 -Cortège !
01:55 -Le cortège parisien s'était lancé à 14h, place de la République.
02:01 Dans le calme, mais rapidement, un précortège s'est formé
02:04 d'environ 4 500 personnes avec plusieurs centaines de radicaux,
02:08 d'après les forces de l'ordre.
02:09 Des tensions ont éclaté en tête du cortège parisien.
02:13 Une quarantaine de personnes ont été interpellées
02:16 et 917 contrôlées.
02:18 Sept membres des forces de l'ordre ont été la cible
02:23 d'une bombe agricole.
02:24 Ils ont été transportés à l'hôpital en urgence relative.
02:27 Plusieurs autres policiers et gendarmes ont également été blessés.
02:30 Des vitrines, un abribus ont été vandalisés.
02:33 Un véhicule a été incendié.
02:35 Arrivée sur les lieux, la propriétaire du camion
02:38 ne peut que constater les dégâts.
02:39 -On a voulu essayer d'éteindre avec des sodeaux,
02:41 mais les CRS nous ont dit "non, on n'y allait pas".
02:43 Et après, on a vu le camion cramer.
02:45 Je devais travailler de main avec, livrer des clients.
02:48 Je vais retarder la livraison.
02:51 -La police a dû faire usage de gaz lacrymogène.
02:53 -C'est bon, mon gars !
02:55 -Quelques tensions pour cette journée internationale
02:57 des travailleurs qui a réuni 18 000 manifestants à Paris
03:01 selon la préfecture de police.
03:02 -Le préfet de police de Paris s'est exprimé
03:06 sur la sécurité mise en place lors de cette manifestation
03:08 du 1er mai.
03:10 Laurent Nounies a rappelé l'importance
03:11 d'une forte présence policière pour que ces grands rassemblements
03:14 puissent se tenir écoutés.
03:15 -On a fait beaucoup de contrôles en amont,
03:18 donc des contrôles préventifs,
03:20 sur réquisition évidemment de Mme la procureure de la République,
03:23 donc une quinzaine,
03:24 et puis ensuite des interpellations
03:26 pendant la manifestation pour des fauteurs de troubles.
03:30 Mais je tiens vraiment à insister sur une chose,
03:31 les fauteurs de troubles ne sont pas dans les cortèges syndicaux,
03:34 ça s'est très bien passé,
03:35 mais ils sont essentiellement positionnés dans le précortège.
03:37 Sans la présence des policiers et des gendarmes,
03:40 sans la présence de la préfecture de police,
03:42 ces manifestations syndicales ne pourraient sans doute pas se dérouler,
03:44 car on a tout de suite des black blocs
03:46 qui se constituent dans ces précortèges
03:48 et qui visent uniquement à provoquer les forces de l'ordre,
03:50 à aller à la confrontation avec eux et à commettre des dégradations.
03:53 -Et toujours en marge de ces manifestations du 1er mai,
03:56 Raphaël Guxman, tête de liste PS aux élections européennes,
04:00 a été violemment prise à partie et arrosée de peinture,
04:02 c'était à Saint-Etienne.
04:03 Lui et son entourage ont été agressés par une cinquantaine d'individus
04:06 dès leur arrivée pour rejoindre le cortège.
04:09 Raphaël Guxman accuse des militants insoumis
04:11 d'être à l'origine de ces violences.
04:12 Solène Boulle en le récit.
04:14 -Cassez-vous !
04:16 -Dans les rues de Saint-Etienne, Raphaël Guxman se fait bousculer.
04:20 La tête de liste PS place publique aux élections européennes
04:23 et prise à partie alors qu'il doit rejoindre le cortège
04:26 de la manifestation du 1er mai.
04:28 -Cassez-vous !
04:30 -Arrosé de peinture, il est exfiltré par les services de sécurité
04:33 et poursuivi par des manifestants nerveux.
04:36 S'en suivent des échanges tendus.
04:38 -En Géorgie, je résistais à Poutine, monsieur.
04:40 -Interrogé sur l'origine des manifestants
04:42 qui l'ont prise à partie,
04:44 Raphaël Guxman reste prudent.
04:46 -Je ne les connais pas, donc c'est compliqué.
04:48 On va voir qui c'est, mais il y avait des drapeaux
04:50 de partis politiques, de Révolution permanente
04:52 et de la France insoumise.
04:54 -Ces gens sont des gens qui ne sont pas des démocrates.
04:58 C'est tout, c'est pas des démocrates.
05:00 On le voit dans le comportement interne de leur parti,
05:02 dans leur structuration, dans leur discours,
05:05 dans leur violence, et nous, on rompt avec ça.
05:08 -Une agression condamnée par l'ensemble de la classe politique,
05:11 de la majorité jusqu'au Républicain
05:13 et son chef de file, François-Xavier Bellamy.
05:15 -L'extrême-gauche n'a rien appris de son histoire.
05:18 Il ne lui manque que le pouvoir pour retrouver la folie totalitaire.
05:21 Chaque jour montre combien la nupesse aura été une faute
05:24 pour ceux qui se sont rangés derrière elle.
05:26 Aucun désaccord ne justifie la violence.
05:29 -De son côté, le leader de la France insoumise,
05:32 Jean-Luc Mélenchon, réfute toute accusation.
05:34 -Je note qu'il aurait dû réfléchir avant de parler
05:38 et d'accuser la France insoumise,
05:40 qui est le confort que ces gens se donnent
05:42 à toute circonstance.
05:44 -Selon une dernière étude, la liste Glucksmann
05:46 réunirait 14 % des intentions de vote
05:48 contre 17 % pour celle de la majorité présidentielle.
05:52 -Autre grand titre de l'actualité,
05:56 Jordan Bardella et Marine Le Pen en meeting à Perpignan ce mercredi.
05:59 Tête de liste RN pour les élections européennes,
06:02 Bardella a donc choisi le 1er mai pour lancer le compte à rebours.
06:05 Le RN est largement en tête dans les derniers sondages,
06:08 à un peu plus d'un mois de ce scrutin.
06:11 Marine Le Pen a appelé les Français à infliger
06:13 la plus cinglante sanction électorale possible à Emmanuel Macron.
06:17 Le 9 juin prochain,
06:18 Yohann Usaï et Sacha Robin ont assisté à ce meeting.
06:22 -Après un long plaidoyer contre l'Union européenne
06:25 et après avoir redit sa volonté de mettre en place l'Europe des nations,
06:29 Marine Le Pen a appelé à congédier le pouvoir en place
06:33 en infligeant à Emmanuel Macron
06:35 la plus cinglante sanction électorale possible
06:38 le 9 juin prochain.
06:39 -On accuse le président de la République
06:41 de vouloir déconstruire la France en ne faisant plus de notre pays
06:45 qu'une province au sein de l'Union européenne
06:48 qui serait dirigée d'une main de fer par Bruxelles.
06:51 La stratégie du RN dans cette campagne
06:53 est toujours la même.
06:55 Il s'agit de faire de cette élection européenne
06:57 un référendum pour ou contre le président de la République,
07:01 une stratégie qui fonctionne,
07:02 puisque rien ne semble pouvoir arrêter
07:04 dans les sondages Jordan Bardella,
07:06 qui devance d'une quinzaine de points Valérie Hayé,
07:09 la candidate macroniste.
07:10 Très haut dans les sondages,
07:11 Jordan Bardella craint une démobilisation de son camp.
07:15 Il l'a répété à de nombreuses reprises,
07:17 rien n'est joué.
07:18 Il appelle les électeurs à se mobiliser jusqu'au bout
07:21 et il appelle l'ensemble des patriotes
07:23 à éviter la dispersion des voix.
07:25 Message très clair envoyé aux Républicains
07:28 et aux électeurs de reconquête.
07:30 Pour Jordan Bardella,
07:31 le 9 juin prochain sera un vote de civilisation.
07:34 Il s'agira pour lui de dire ce que nous sommes
07:37 et ce que nous serons dans les prochaines années.
07:39 Dans sa ligne de mire,
07:41 l'immigration et l'islamisme
07:43 contre lesquels il s'est à nouveau engagé à lutter.
07:46 Dans le reste de l'actualité,
07:49 le temps est très agité sur une bonne partie nord du territoire.
07:51 Météo France a donc placé 16 départements
07:54 en vigilance orange pour orages et pluies et inondations.
07:57 Dans les départements concernés par cette vigilance,
07:59 les orages s'annoncent virulents
08:00 avec de fortes intensités de précipitations.
08:03 De la grêle ou encore des bourrasques,
08:04 l'activité électrique sera également marquée.
08:07 Des grêlons gros comme des balles de golf
08:09 ont d'ailleurs touché la Côte d'Or.
08:11 Et sachez qu'à Paris, certains avions ont dû être déroutés.
08:14 Quatre jours après le meurtre de son fils,
08:18 le père de Mathis est sorti du silence.
08:20 Cet adolescent de 15 ans a été tué samedi dernier à Châteauroux
08:23 par plusieurs coups de couteau.
08:25 Son père ne souhaite aucune récupération politique
08:27 ni aucune violence lors de la marche blanche organisée samedi.
08:31 Un témoignage émouvant et d'une grande résilience
08:33 que vous allez écouter tout de suite.
08:35 - Je ne veux pas que ça monte au créneau
08:38 parce que l'agresseur,
08:43 c'était un afghan, comme on l'entend depuis deux jours.
08:49 C'est surtout...
08:51 Alors oui, je veux que la justice soit faite,
08:53 parce que c'est surtout pour moi le meurtrier de mon fils.
08:59 Il y a une parélogique qui est justice.
09:03 Et pour lui et pour sa mère.
09:05 Il va y avoir une marche blanche samedi, normalement.
09:08 Donc on ne connaît pas encore les détails.
09:11 Je ne veux pas que ça se transforme en cassage de vitrine
09:13 ni quoi que ce soit.
09:14 Tout le monde et surtout n'importe qui
09:16 nous a proposé d'organiser n'importe quoi.
09:19 Donc c'est nous qui allons le faire.
09:21 Ça sera encadré par la police.
09:24 - Éric Dupond-Moretti a publié une circulaire
09:26 sur les mesures d'intérêt éducatif.
09:29 Elles concrétisent les annonces faites par le Premier ministre
09:31 il y a quelques semaines maintenant.
09:32 Gabriel Attal avait affirmé "tu casses, tu répares,
09:35 tu salis, tu nettoies".
09:37 Des annonces qui visent les mineurs âgés de 13 à 16 ans.
09:39 Chloé Tarkel récit.
09:41 - Ils sont l'équivalent des travaux d'intérêt général
09:43 pour les mineurs de 13 à 16 ans.
09:45 Les mesures d'intérêt éducatif qui s'adressent
09:48 aux primo-délinquants sont entrées en vigueur hier.
09:51 Leur objectif, enrayer la dynamique de la délinquance.
09:55 - J'ai un mantra et une philosophie que chacun connaît.
09:58 Tu casses, tu répares, tu salis, tu nettoies.
10:00 Tu dis que l'autorité, on t'apprend à la respecter.
10:02 Et ce matin même, la circulaire pénale
10:04 qui prévoit l'instauration de ces mesures d'intérêt éducatif
10:07 a été publiée par le garde des Sceaux.
10:08 Ce qui veut dire qu'on va pouvoir maintenant,
10:10 entre 13 et 16 ans,
10:11 prendre des sanctions de réparation pour des jeunes délinquants.
10:14 - Ces mesures prendront la forme d'un stage en trois parties.
10:19 La réparation, une activité en lien avec l'infraction commise
10:22 pour faire réfléchir l'adolescent.
10:24 Le vivre ensemble visant à apprendre les droits et devoirs
10:27 du citoyen ainsi que les valeurs de la République.
10:30 Et enfin, le soutien pédagogique et éducatif.
10:33 Des sanctions critiquées par certains pour leur manque de fermeté.
10:37 - Ce que les Français attendent, aujourd'hui,
10:39 ce sont des mesures plus fermes.
10:40 Rétablir la possibilité d'une détention provisoire
10:44 pour les moins de 16 ans,
10:45 abaisser la majorité pénale à 15 ans, par exemple,
10:49 créer des centres éducatifs fermés,
10:51 prévoir des comparutions immédiates.
10:53 C'est tout cela qui ne peut dissuader
10:56 ces délinquants de plus en plus endurcis.
10:58 - Une dévisée de ces nouvelles mesures, agir vite.
11:01 La première partie des travaux devra être exécutée sous trois mois
11:04 et l'entièreté du stage terminée sur une période de six mois.
11:07 - Le rapport sur l'agression de Samara ne révèle ni harcèlement
11:13 ni manquement fautif de la part de l'établissement scolaire.
11:16 Ce sont les conclusions de l'enquête de l'inspection générale
11:18 qui ont été rendues ce mardi.
11:20 Cette adolescente de 13 ans avait été violemment agressée
11:23 devant son collège de Montpellier, c'était le 2 avril dernier.
11:26 Selon la mère de la victime, ce rapport est une double peine
11:29 pour sa fille.
11:30 Explication Marie-Victoire Dudonné, Chloé Tarka et Juliette Sadat.
11:33 - L'être croissant, mais pas de possibilité d'établir
11:37 l'existence de harcèlement scolaire.
11:39 Ce sont les conclusions de l'enquête administrative
11:42 de l'agression de Samara, rouée de coups le 2 avril dernier.
11:46 Sa mère, qui avait demandé à ce que sa fille ne sorte pas
11:49 de l'établissement, se sent trahie.
11:51 - Par manque de preuves au niveau du relevé téléphonique,
11:55 on en conclut que j'ai menti, que ma fille n'a jamais été harcelée.
11:59 On explique que le professeur, limite, ne m'a jamais prévenu
12:04 que Samara allait se faire frapper.
12:06 Il m'a dit les mots pour mots "je crains pour votre fille,
12:10 venez la récupérer".
12:11 Ces jeunes ne sont pas là pour parler avec elle,
12:13 ils sont venus pour la frapper.
12:15 - Interroger le professeur principal, ni l'avoir informé
12:18 d'un danger imminent.
12:19 Selon la ministre de l'Education nationale, Nicole Belloubet,
12:22 l'enquête viscolaire a suivi de manière resserrée l'adolescente
12:25 de 13 ans et constaté la dégradation de ses relations
12:28 avec les élèves, comme avec les adultes.
12:30 - Au vu des éléments portés à sa connaissance, ce collège a fait
12:34 tout ce qui était en sa possibilité.
12:36 Il y a eu un suivi de l'élève, elle a été entendue plusieurs fois
12:40 par les équipes éducatives avant le drame.
12:42 Une enquête judiciaire est également en cours,
12:45 pour laquelle cinq mineurs ont été mis en examen
12:47 pour tentative d'homicide.
12:49 Contrairement à l'enquête administrative,
12:51 celle-ci pourrait donner l'accès aux conversations téléphoniques
12:54 du jour du drame.
12:55 - Les Etats-Unis appellent le Hamas à accepter
12:58 la nouvelle proposition de Trev.
13:00 Le secrétaire d'Etat américain, Antony Blinken, s'est rendu
13:03 pour la septième fois déjà au Proche-Orient.
13:05 Depuis le début de la guerre, Washington a par ailleurs
13:08 réaffirmé son opposition à une offensive sur Rafa.
13:12 Je vous propose d'écouter à ce sujet Antony Blinken.
13:14 - En ce qui concerne Rafa, notre position est claire.
13:21 Elle n'a pas changé et elle ne changera pas.
13:23 Nous ne pouvons pas soutenir, nous ne soutiendrons pas
13:26 une opération militaire d'ampleur à Rafa en l'absence d'un plan
13:29 efficace visant à garantir que les civils ne soient pas atteints.
13:33 Et non, nous n'avons pas vu un tel plan.
13:35 Par ailleurs, il existe d'autres moyens et, à notre avis,
13:39 de meilleurs moyens de relever le défi actuel du Hamas,
13:42 qui n'implique pas ou ne nécessite pas une opération militaire
13:46 d'ampleur à Rafa.
13:49 - Et dans le même temps, Israël a rouvert le passage d'Erez
13:52 pour acheminer l'aide humanitaire dans l'enclave palestinienne.
13:55 La réouverture de ce point de passage est l'une des principales
13:59 demandes des agences d'aide internationales.
14:02 Le ministre israélien de la Défense s'est exprimé et il est revenu
14:05 sur la stratégie militaire de l'armée israélienne.
14:08 - Nous prenons des mesures significatives afin d'accroître
14:11 l'aide humanitaire à Gaza.
14:15 Nous combattons le Hamas, une idée qui est très importante
14:18 pour le peuple du Hamas, une organisation terroriste brutale.
14:21 Nous ne combattons pas les civils de Gaza et nous leur accordons
14:24 toute l'aide humanitaire possible.
14:27 - Et enfin, juste avant votre journal des sports,
14:31 on va prendre la direction des Etats-Unis dans ce journal
14:34 puisque la tension monte sur le campus de UCLA à Los Angeles.
14:37 Des affrontements ont éclaté ce mercredi matin
14:40 sur ce célèbre campus américain.
14:43 En marge d'un rassemblement pro-palestinien,
14:47 certains des manifestants se sont affrontés.
14:50 Certains se sont battus, notamment avec des feux d'artifice.
14:53 Et de l'autre côté des Etats-Unis, la police a également dû intervenir
14:56 dans les locaux de l'Université Columbia à New York.
14:59 Le récit de Solène Boulan.
15:03 - Sur une pelouse entourée de barricades, des étudiants
15:06 pro-palestiniens ont installé un campement en plein coeur
15:09 du campus de UCLA à Los Angeles.
15:12 Pancartes et parapluies à la main, certains arborent le keffier,
15:16 et l'autre se tend rapidement à l'arrivée des étudiants pro-israéliens.
15:19 Ce partisan d'Israël au foulard rouge s'arme d'un bâton
15:22 et tente d'arracher une barrière au manifestant pro-palestinien
15:25 avant de se faire asperger par un produit.
15:28 Plusieurs individus traversent la pelouse
15:31 avec des barricades en acier et tentent d'atteindre
15:35 le campement palestinien.
15:38 Des affrontements éclatent entre les deux camps.
15:41 Des feux d'artifice explosent au sol,
15:44 une situation que les médias présents sur place qualifient de chaotique,
15:47 nécessitant l'intervention de la police de la ville de Los Angeles.
15:51 Des étudiants témoignent.
15:54 - L'un de mes amis a une énorme bosse derrière la tête
15:57 car on l'a battu. Ils sont venus ici pour nous attaquer.
16:00 - Des gens sont venus nous agresser, nous frapper avec des bâts
16:03 et des bâtons. Ils jetaient tout ce qu'ils pouvaient sur nous.
16:07 - A l'autre extrémité du pays, la police pénètre
16:10 dans les locaux de l'Université Columbia à New York
16:13 à l'aide d'une passerelle qui mène aux fenêtres.
16:16 Les forces de l'ordre s'introduisent à l'intérieur du bâtiment
16:19 puis délogent les manifestants pro-palestiniens barricadés à l'intérieur.
16:23 Depuis mi-avril, des centaines de personnes ont été arrêtées
16:26 sur une vingtaine de campus à travers les Etats-Unis.
16:29 - Allez-vous rester bien avec nous sur C News ?
16:32 On se retrouve dans quelques secondes pour votre journal des sports.
16:35 On ouvre ce journal des sports
16:39 avec la défaite du Paris Saint-Germain 1 but à 0
16:42 face à Dortmund en demi-finale allée de la Ligue des champions.
16:45 Les Parisiens n'ont plus le choix
16:48 et devront s'imposer par début des quarts au match retour.
16:51 Le 7 mai prochain, au Parc des Princes,
16:55 le récit de cette rencontre du soir est avec Jérémy Saccaria.
16:58 - Il est aussi fascinant qu'intimidant.
17:01 Le mur jaune entre en fusion pour les grandes occasions.
17:04 Ce Borussia est le dernier obstacle du PSG sur la route de Wembley.
17:07 Les Allemands s'offrent la première frappe cadrée.
17:11 Le danger se précise lorsque Sancho s'infiltre pour servir Brandt.
17:14 Sacrifice du capitaine Marquinhos.
17:17 Mais à force de vaciller, le PSG est sanctionné.
17:20 - Pas signalé en position d'enjeu.
17:23 L'attaquant du Borussia a trouvé l'ouverture
17:27 et marque le premier but de la partie dans le dos de la défense parisienne.
17:30 - Les mauvaises nouvelles s'enchaînent.
17:33 Lucas Hernandez sort blessé.
17:36 Donnarumma est encore enceinte.
17:40 À la mi-temps, pari est logiquement mené.
17:43 La causerie de Luis Enrique va-t-elle porter ses fruits ?
17:46 Le PSG revient transfiguré.
17:49 Le poteau contrarie d'abord Kylian Mbappé.
17:52 Dans la continuité, le sort Sacharne sur Achraf Hakim.
17:55 Dans la foulée, Fulcroux s'aborde.
17:59 Une balle de break.
18:02 Les champions de France n'en profitent pas car Dembélé est en échec.
18:05 Si précieux contre le Barça, l'ex de Dortmund est bien moins incité.
18:08 Paris n'y arrive pas mais peut toujours compter sur son capitaine
18:11 pour limiter les dégâts.
18:15 Tacle de grande classe de Marquinhos.
18:18 Battu, le PSG peut malgré tout se permettre de rêver.
18:21 - Juste après le coup de sifflet final, le capitaine du PSG, Marquinhos,
18:24 s'est exprimé au micro de Canal+.
18:27 Il paraissait plutôt confiant pour le match retour.
18:31 - Ce sont deux équipes qui vont vers l'avant.
18:34 Ce sont deux équipes qui aiment bien avoir leur ballon.
18:37 C'est pour ça que c'était un match beaucoup physique.
18:40 Par rapport au résultat, c'est vrai qu'on a eu beaucoup d'occasions
18:43 sur le second demi-temps.
18:47 Des occasions claires qu'on ne peut pas rater si on veut aller en finale.
18:50 À la maison, il faut vraiment les concrétiser.
18:53 L'équipe était là. C'est toujours très difficile de jouer ici.
18:56 On le connaît, on le conteste.
18:59 Nous, on est venus ici pour chercher cette victoire.
19:03 On n'a pas pu. 1-0. On l'a fait déjà avant.
19:06 On a montré qu'on peut le faire, surtout à la maison,
19:09 avec l'énergie de nos supporters.
19:12 C'est sûr que ça va être un scénario différent.
19:15 - Ce jeudi, un autre club français joue une demi-finale de Coupe d'Europe.
19:19 L'Olympique de Marseille reçoit les Italiens de l'Atalanta Bergam
19:22 en Ligue Europa. L'OM n'est pas favori, mais sera porté par un vélodrome en feu.
19:25 L'entraîneur de Marseille, Jean-Louis Gasset, ainsi que Jonathan Klos,
19:28 étaient en conférence de presse à la veille de cette rencontre.
19:31 On les écoute.
19:35 - C'est un match qui va falloir le maintenir.
19:38 Demain, contre une très bonne équipe,
19:41 contre la meilleure équipe des quatre qu'on a eu à jouer,
19:44 il va falloir monter encore un peu plus d'un cran.
19:47 - Ça va être une grosse bataille d'engagement, je pense,
19:51 au départ, parce qu'il va falloir imposer notre rythme à nous,
19:54 vu qu'on sait aussi qu'eux vont vouloir l'imposer aussi.
19:57 Donc non, ça va être un match qui va être un peu plus dur.
20:00 - C'est un match qui va être un peu plus dur,
20:04 vu qu'eux vont vouloir l'imposer aussi.
20:07 Donc non, ça va être un rapport de force
20:10 qu'il va falloir gagner vite pour imposer notre patte sur le terrain
20:13 et permettre au moins de faire un gros résultat.
20:16 - Allez-vous, restez bien avec nous sur CNews.
20:19 On se retrouve dans un instant pour un prochain journal.
20:23 Et nous reviendrons sur ce premier,
20:26 marqué par une forte mobilisation partout en France.
20:29 121 000 personnes sont descendues dans la rue,
20:32 et nous nous verrons dans notre prochain journal.
20:35 Très belle nuit à toutes et à tous sur CNews.
20:39 Et je vous retrouve dans un instant.
20:42 Ici Yves-François Pelletier, Radio-Canada, Montréal.
20:45 ♪ ♪ ♪