• il y a 6 mois
"Il met sa partie du bas dans ma partie du bas". C'est avec ces mots que Lily, 10 ans, a dénoncé les viols infligés par son grand-père pendant des années. Elle a pu libérer sa parole grâce à une boîte aux lettres installée dans son école, un dispositif à l'initiative de l'association "Les Papillons". 

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Transcription
00:00 Il avait écrit "il met sa partie du bas dans ma partie du bas, j'essaye de m'enlever mais je n'y arrive pas".
00:06 La boîte aux lettres a été posée le vendredi dans l'école de Lili.
00:13 De là, Lili avait une copine qui était au courant de ce qu'elle vivait.
00:17 Et cette copine lui a dit "je pense que Lili, il faudrait que tu écrives un mot, c'est pour toi".
00:25 Et donc Lili l'a fait.
00:27 Le mot, elle l'a déposé le vendredi.
00:29 Le mardi, on était entendus à la gendarmerie et le jeudi, il était interpellé.
00:33 C'est donc son grand-père qui l'a violée pendant plusieurs années.
00:38 C'est un peu le monde qui s'écroule, on ne s'attend pas du tout.
00:42 Déjà, une agression sexuelle sur son enfant c'est horrible mais en plus intra-familial, c'est encore pire.
00:50 Lili s'est déhaut et débord.
00:52 C'est-à-dire qu'il y a des périodes où tout va bien, on n'en parle pas trop parce qu'elle va plutôt bien.
00:59 Et du jour au lendemain, elle va s'écrouler, elle va se mettre à pleurer.
01:03 Donc c'est compliqué quand même.
01:05 Là, ça fait deux ans, c'est tant qu'on arrive au procès pour qu'on puisse essayer de passer à autre chose.
01:12 Toutes les écoles, tous les lieux de sport etc. devraient tous être équipés de ce boite-à-lettre.
01:23 Parce que moi, ça a sauvé mes filles, il ne faut pas y oublier quand même.
01:27 Parce que si il n'y avait pas eu ce boite-à-lettre, deux ans après, je ne sais pas où nous en serions.
01:31 ♪ ♪ ♪

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