• il y a 6 mois
Elvis, un chihuahua de 4 ans, est mort brutalement mardi 23 avril, après une balade dans le quartier de Montmartre, à Paris (XVIIIe). Selon les vétérinaires, le chien serait mort empoisonné. De quoi créer une vive inquiétude et une vague de suspicions dans le XVIIIe arrondissement de la capitale.

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Transcription
00:00 A aucun moment, comment vous voulez que je pense que mon chien est empoisonné ?
00:06 C'est tellement hors propos, c'est tellement pas possible que déjà ça puisse m'arriver,
00:11 que ça puisse arriver dans mon quartier, que des gens mal intentionnés puissent faire des choses comme ça.
00:15 [Musique]
00:35 Lundi soir à 22h, j'ai sorti mes chiens dans un tout petit périmètre et je suis rentrée chez moi.
00:40 Une demi-heure après, mon chien a commencé à vomir, un peu de diarrhée, mais je ne me suis pas inquiétée.
00:47 Mais j'ai quand même téléphoné aux urgences.
00:49 On me dit juste "à mon avis, il va se poser quelque part et si vraiment ça dégénère, à ce moment-là, vous nous rappelez, on avisera".
00:56 Au matin, je vois mon chien allongé sur le flanc au sol et là je comprends tout de suite, tout de suite qu'il y a quelque chose qui ne va pas,
01:04 donc je l'appelle, je l'appelle, il ne répond pas.
01:06 Je le touche, il était froid. J'ai été chez un vétérinaire, mais en fait c'était trop tard, on n'a pas pu le sauver.
01:13 [Musique]
01:20 Il y a 15 jours de cela, j'étais avec une amie, on promenait nos chiens le soir, rue Durantin,
01:26 et il y a une femme comme une furie qui est sortie d'un immeuble, qui nous a insultées.
01:34 "Qu'est-ce que... on en a marre de vos chiens ici, j'en ai arrêté de les faire chier dans ma rue".
01:41 Et elle rentre chez elle et moi je bloque sa porte, je dis "écoutez madame, c'est un peu facile de nous insulter, de vous planquer comme ça".
01:48 Et là, elle a voulu me frapper. Elle a voulu me frapper, donc j'ai eu peur et j'ai refermé la porte.
01:53 [Musique]
02:22 [Musique]
02:35 C'est compliqué pour moi de revenir ici parce que je ne suis pas revenue depuis lundi soir.
02:41 J'ai peur, donc je tiens mes chiens anormalement près de moi parce que je ne veux même pas qu'ils reniflent ou qu'ils fassent quelque chose au sol.
02:52 Et on va passer devant l'immeuble de la dame avec qui bon nombre d'entre nous ont eu des altercations.
03:00 Je suis vigilante, mais on ne peut pas tout, tout, tout contrôler.
03:05 Depuis que j'ai des chiens, ça fait des années que je prends les mêmes rues.
03:08 Et pour bon nombre d'entre nous qui avons des chiens, c'est des parcours habituels, les gens se disent bonjour.
03:17 Voilà, je veux dire, c'est... Tu vois, il y a des affiches là-bas.
03:23 Ce n'est pas mon chien. Ce n'est pas supportable pour moi de le voir partout, de le garder. Je ne peux pas.
03:29 Ça aurait été très douloureux.
03:30 Ah ouais, ce n'est pas possible. C'est carrément inenvisageable.
03:32 [Musique]
03:36 Je suis inquiète parce que je connais pas mal de gens qui ont des chiens pour le quartier et c'est absolument affreux.
03:43 Je suis super attristée. C'était vraiment la mascotte du Café Brun au lieu où je travaille actuellement.
03:48 C'est très inquiétant. Moi, je n'ai de cesse de dire à mes clients qui ont des chiens de faire très attention.
03:53 Je n'arrive pas à comprendre les gens qui n'aiment pas les animaux, mais au point de les empoisonner, c'est terrible.
04:02 En fait, il y a des gens qui m'ont offert des fleurs avec un petit mot de soutien.
04:08 J'ai trouvé ça tellement gentil. Je me suis dit, mais je ne m'attendais pas à tout ça.
04:15 Je ne m'attendais pas du tout à ce qui est tout cet élan d'empathie, de solidarité avec moi.
04:22 Et en même temps, en y réfléchissant, je me dis que c'est normal parce qu'Elvie, c'était unique.
04:30 Elvie, c'était un chien qui ralliait tout le monde.
04:34 *musique*

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