Luca Barbagli, délégué national UNI, était présent sur le plateau de Punchline Week-end le 03/05/2024. Il est revenu sur le mouvement étudiant pro-palestinien à Sciences Po.
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00:00 Lucas Barbagly, délégué national uni, vous y étiez et j'imagine que vous avez été mal reçu.
00:06 « C'était un passage éclair. Nous y sommes rendus avec des affiches unies et une banderole à masse égale terroriste.
00:13 Ce que je voulais pointer surtout en s'y rendant, c'est pas juste faire un coup de com',
00:17 mais c'est montrer surtout la censure qu'il y a chez ces gens-là, puisqu'en effet, on a parlé des militants pro-palestiniens,
00:25 mais tout ça est organisé aussi avec des organisations étudiantes, que ce soit de l'UNEF, l'Union étudiante, le Point levé,
00:31 Révolution permanente, qui sont des organisations étudiantes subventionnées par l'État, subventionnées par des collectivités locales
00:36 qui siègent dans les conseils universitaires et entre autres de Sciences Po.
00:39 Et aujourd'hui, aucune sanction n'a été menée face à ces organisations-là.
00:43 Donc certes, à chaque fois, on parle de militants pro-palestiniens qui vont bloquer les universités,
00:48 mais ces militants-là font partie de ces organisations étudiantes.
00:51 Et aujourd'hui, Mme Retailleau n'a jamais eu de mots face à ces organisations-là.
00:56 Elle n'a jamais condamné ces actes-là, puisqu'elles ont été revendiquées par ces organisations.
01:00 Et ce qui fait qu'aujourd'hui, au-delà du débat Hamas et Israël, il y a une vraie censure de la pensée étudiante.
01:07 On l'avait dit déjà, même depuis 2018, quand il y avait eu pas mal de blocages, et c'est toujours le cas.
01:13 Ces organisations-là sont contre la liberté de penser, la liberté d'expression.
01:17 Et on l'a vu, puisque nos affiches ont été arrachées et ont été exfiltrées par la police.
01:21 Alors...
01:22 [Musique]
01:24 Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org