• il y a 8 mois
Les manifestants propalestiniens qui bloquaient Sciences Po Paris et ses abords ont levé le blocus ce vendredi soir, après la publication d'un communiqué par la direction de l'établissement annonçant la "suspension des saisines de la section disciplinaire engagées depuis le 17 avril" et l'organisation d'une réunion ouverte "à toutes les communautés de Sciences Po"

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Transcription
00:00 -Eh bien, c'est la soumission, simplement, de la présidence de Sciences Po
00:06 envers ces militants-là, puisque le dernier point, même si vous avez précisé que toutes les saisies,
00:12 toutes les suspensions n'allaient pas être mises en place,
00:16 on va dire qu'il y a quand même une soumission qui est présente,
00:19 puisque aujourd'hui, si vous allez à Sciences Po, cette soi-disant élite universitaire,
00:24 vous pouvez y aller et bloquer illégalement votre fac sans problème.
00:30 Sciences Po sans problème, même si pour n'importe quelle revendication,
00:34 vous pouvez y aller et bloquer. Alors, je sais qu'il n'y a pas d'étudiants en ce moment,
00:38 mais voilà, la présidence se couche face à ces gens-là.
00:43 Mme Rotaïo qui disait ce matin que les Lignes Rouges avaient été dépassées,
00:47 on se demande quel impact elle a eu auprès de la présidence de Sciences Po,
00:52 puisque aujourd'hui, les Lignes Rouges ont été franchies et toutes les revendications demandées ont été acceptées.
00:58 Donc, à un moment donné, on se demande vraiment du pouvoir décisionnaire de Mme Rotaïo,
01:04 du ministre de l'Enseignement supérieur, qui dit ouvertement qu'elle est sur le terrain,
01:09 qu'elle agit dans l'ombre sans faire des coups de com' à gogo, mais ce n'est pas le cas,
01:14 puisque aujourd'hui, ce soir, c'est l'exemple type de non-impact de Mme Rotaïo
01:21 face à Science Po.

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