• il y a 5 mois
Dans son édito du 06/05/2024 dans Punchline, Laurence Ferrari revient sur la disparition de Bernard Pivot.

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Transcription
00:00 Bonsoir à tous et bonsoir à toutes. Bienvenue dans Punchline, ce soir sur CNews et sur Europe 1.
00:04 Il était l'homme qui aimait les mots et qui avait fait aimer à la France entière les livres.
00:08 Il avait même réussi l'exploit de nous faire aimer les dictées.
00:11 Arrides mais ludiques, les dicodores, exercices ô combien exigeants qu'adorait ce fervent défenseur de la langue française.
00:18 Il me fit d'ailleurs remarquer un jour en souriant que le nom de mon émission, Punchline, n'était pas tout à fait français.
00:24 C'était un homme de lettres bien sûr mais aussi fou de gastronomie, amateur de bon vin et de fromage, d'humour et d'amour.
00:31 Incollable sur le football et surtout son équipe favorite, les Verts de Saint-Etienne avec l'icône de Mickrochetot.
00:37 Il pouvait de tête raconter le match Bayern-Saint-Etienne de 1976.
00:42 "Le voudrait-on qu'on ne peut lutter contre son enfance", racontait ce natif de Lyon.
00:46 Chacun se souvient de son oeil malicieux brillant au-dessus de ses célèbres lunettes de 2001 Bernard Pivot.
00:52 C'était un à l'âge de 89 ans. La garde et Michard Pleur, Robert Elarousse aussi.
00:57 L'Académie Goncourt dont il fut le compagnon de route pendant 15 ans se sent bien orpheline.
01:01 Merci mon cher Bernard pour tout ce que vous avez fait pour la littérature française.
01:05 De bouillon de culture à ouvrir les guillemets sans oublier bien sûr apostrophe.
01:10 Le monde sera moins drôle, moins pétillant aussi sans vous.
01:15 Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org
01:18 "Musique de générique"

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