"Je m'ennui avec cet homme"

Sud Radio

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Transcript

00:00Sud Radio, à votre écoute, Alexandre Deleuvenne.

00:12Bonjour à tous, ravi de vous retrouver. J'espère que vous passez une bonne journée.

00:16Parfois, il n'est pas évident de passer une journée sans se poser les questions sur son devenir.

00:22Et si, aujourd'hui, vous êtes à l'écoute de cette émission, c'est peut-être le moment d'avoir une réponse en appelant le 0826 300 300,

00:33mais aussi depuis notre adresse de contact à votreécoute.fr.

00:39Sud Radio, à votre écoute, Alexandre Deleuvenne.

00:44Et oui, avoir les réponses à ces questions, ce n'est pas toujours si évident.

00:48Et je vais demander à ma première auditrice, Lisa, si elle-même a toujours les réponses.

00:54Bonjour Lisa.

00:55Bonjour Alexandre.

00:57Bienvenue sur Sud Radio Lisa.

00:59Merci, je suis contente.

01:02Moi, je suis très heureux de vous recevoir à l'antenne.

01:05Vous avez 55 ans, vous êtes dans le Gard et vous travaillez dans le domaine de la restauration.

01:10C'est ça, exact.

01:12Alors, une petite question quand même.

01:14Lisa, avant de répondre à vos interrogations, est-ce que vous avez des réponses à toutes vos questions ?

01:22J'aimerais. Alors, des fois, oui, quand on me demande l'heure, je peux le donner.

01:29Je rappelle que là, il est 16h10, donc ça va.

01:34Et aujourd'hui, par rapport à votre questionnement sur le sujet sur lequel on va aborder, qui est de l'ordre professionnel,

01:44est-ce que vous avez vos réponses ou est-ce que vous avez juste besoin peut-être d'une confirmation ?

01:52C'est surtout les peurs en fait, parce que je ne sais pas pour quelles raisons elles sont internes.

01:58Tout pourrait être facile quand on l'explique, quand je l'explique à mon entourage.

02:05Et bon, je ne sais pas, il y a quelque chose qui me bloque.

02:08Peut-être que c'est conscient ou inconscient de me dire, bon, c'est peut-être pas le bon moment.

02:16S'il n'y a pas de bon moment, maintenant, il faut y aller, Lisa.

02:18Il faut y aller chez vous.

02:21Bien sûr. Après, quand vous parlez des peurs, ces peurs, je pense qu'elles sont en fluide depuis très longtemps.

02:28Est-ce que ça remonte peut-être chez vous à l'adolescence ?

02:31Est-ce que ce sont aussi un problème de confiance en vous ?

02:34Et peut-être de certaines expériences que vous avez vécues jusqu'à présent dans votre vie,

02:39qui n'ont pas toujours été faciles, et ça vous ramène à alimenter ces peurs-là, non ?

02:45Oui, oui, c'est sûr, il y a un manque de confiance.

02:48Mais bon, avec l'âge, je sais mes valeurs, je sais de quoi je suis capable ou plus capable.

02:55Mais là, c'est de partir sans filet et c'est toujours, voilà, c'est se lancer dans la vie.

03:02Oui, mais justement, quand on a confiance en nous et qu'on est persuadé que ce chemin, il est bon,

03:09quoi qu'il en coûte, ou je dirais tous les efforts que vous allez donner pour essayer d'atteindre votre objectif,

03:16eh bien, malgré tout, s'il y a beaucoup d'efforts à donner, beaucoup d'énergie aussi à donner,

03:22si au fond de vous, vous sentez que c'est la mission dans laquelle vous devez avancer, dans laquelle vous devez être,

03:30eh bien, pour moi, je pense que ça permet justement d'avancer avec plus de confiance et d'atteindre son objectif

03:40ou d'arriver à l'échéance qu'on s'est donnée, non ?

03:44Oui, j'ai toujours cette petite voix de me dire, tu l'as pas fait.

03:50Enfin, voilà, j'arrive à un moment donné, je vois la lumière qui est un peu au bout du tunnel,

03:57et je me dis, peut-être que tu regretteras, certainement, parce que ça peut être une chouette aventure,

04:05et puis tout ce que j'ai mené dans ma vie, alors pas des grandes choses, mais ça s'est révélé quand même,

04:12bah, avec un petit succès quand même.

04:14Voilà, super, super. Et quelle est, alors, je vais aller un peu plus loin dans mon questionnement,

04:19quel est votre plus grand regret ?

04:23Mon plus grand regret, c'est d'avoir divorcé.

04:27Ah, et c'est une erreur de votre part, ça a été pas assez réfléchi, ça a été impulsif, pourquoi vous avez divorcé ?

04:37Ah, c'était peut-être pour, enfin, qu'il me regarde.

04:44D'accord.

04:45Voilà, et puis, on fait des bêtises, et là, c'est quelque chose que je me mange tous les jours,

04:53enfin, peut-être pas tous les jours, mais régulièrement, oui.

04:56D'accord, mais pourtant vous avez reconstruit votre vie, vous êtes avec, actuellement vous êtes avec un compagnon, non ?

05:03Oui, oui, mais bon, c'est pas le père de mes enfants, c'est pas, on n'a pas construit ensemble,

05:10parce que là, actuellement, je suis salariée de cet homme, qui a sa propre entreprise,

05:15à côté, il y a une petite restauration rapide, mais c'est pas quelque chose que j'ai construit avec lui, c'est pas...

05:24Et c'est pas le père de vos enfants ?

05:26Voilà, et puis, on n'a pas été à la base de tout, vous savez qu'un couple, toutes les premières fois,

05:33on se fait un PEL, on prend une maison, on prend un chien, tout ça, ça se frappe pas, mais bon, c'est pas grave,

05:41mais les souvenirs, c'est pas les mêmes.

05:44Exactement, alors aujourd'hui, avec votre compagnon actuel,

05:47quelles sont les possibilités et les projets que vous pouvez faire ensemble ?

05:52Mis à part que vous travaillez, vous êtes salariée à son entreprise, c'est bien ça ?

05:58C'est ça.

05:59Dans le domaine de la restauration ?

06:01Oui, voilà.

06:02D'accord, et vous, est-ce qu'ensemble ou toutes seules, vous avez d'autres projets,

06:08ou peut-être de continuer dans cette structure familiale ?

06:12Non, on a peut-être le projet de savoir si on mange à 19h ce soir ou à 19h30,

06:18bon, ça nous éteint déjà, c'est pas mal.

06:21Vous êtes en train de me dire que vous vous ennuyez, non ?

06:25Oui, et là ?

06:28Bon, Lisa, il va falloir changer tout ça, là, ça va plus.

06:32Il va falloir, comme on dit, dans certains endroits, faire vos jeux.

06:38Oui, les jeux qu'on fait.

06:40Alors, quelle est votre question, Lisa ?

06:43Alors, ma question, ça serait, effectivement, j'ai le souhait d'ouvrir un food truck,

06:49alors plus d'ouvrir du poulet à la broche, parce que les food trucks,

06:53ça demande beaucoup, pour l'être déjà dans ça, ça demande beaucoup de préparation.

06:59On essaie d'ouvrir ça, alors dans une autre région, bien sûr,

07:04pour pouvoir être indépendante et pouvoir savoir si, pour être libre,

07:10donner des confits, on a les clients, bien sûr, le retour est rapide.

07:16Je veux savoir si ça va être possible, et si je vais surtout pouvoir en vivre correctement.

07:22Qu'est-ce qui vous en empêche de le faire ?

07:26Ben, c'est peur, voilà, c'est de me dire, c'est peur, tout simplement.

07:31Ok, quand vous dites que vous voulez monter ce projet en dehors du département ou de la région

07:38dans laquelle vous êtes aujourd'hui, pour quelles raisons ?

07:42J'ai mes enfants qui sont dans un autre département, pas très très loin,

07:47et pas forcément dans un département, ça peut être en Occitanie.

07:51Mais vous vous rapprochez d'eux ?

07:53Me rapprocher d'eux, mais c'est surtout en Occitanie,

07:55pouvoir faire les foires, les marchés, les vides-greniers aussi,

08:01parce que je m'aperçois quand je vais aux vides-greniers,

08:03il y a des fois où il est déjà 11h30, j'ai rien préparé,

08:06et si il y avait quelqu'un qui vendait un poulet avec des pommes de terre,

08:11ça fera le dimanche midi, le fameux poulet.

08:16J'adore en fait, et attention, ne le prenez surtout pas mal,

08:22parce que ce n'est pas un jugement, mais vous me paraissez un peu pas légère,

08:26dans le sens que ce n'est pas une insulte ou quoi que ce soit,

08:29ne le prenez pas comme ça, mais avec un regard sur la vie avec une certaine forme de légèreté,

08:35et à la fois, je ne vous sens pas du tout comme ça,

08:37c'est-à-dire que je vous sens très ancré, je vous sens être dans cette notion de rationalité,

08:43et puis vous cherchez ce brin de folie, vous cherchez l'envie,

08:49à un moment donné, que votre vie devienne un peu plus pétillante,

08:53et pétillante, ça ne veut pas dire pour autant d'avoir une vie complètement désorganisée ou instable,

08:59voilà, exactement, quoi que c'est agréable, en servant du poulet à la broche,

09:05le champagne c'est pas mal aussi,

09:07mais voilà, chez vous, il y a cet aspect-là, un peu controversé,

09:13qui, pour moi, apporte une véritable identité et aussi un équilibre avec vous,

09:20et je crois qu'il faut que vous fassiez confiance à votre petite voix, à votre intuition,

09:26parce qu'effectivement, ce projet peut se réaliser comme il ne peut ne pas se réaliser,

09:31et rester ancré dans votre imaginaire et dans vos espoirs,

09:35mais pour moi, vous allez y arriver, vous allez le faire,

09:38et après, enlever peut-être cette notion de culpabilité.

09:42N'ayez pas peur du jugement, parce que vous serez jugé,

09:46quoi qu'il se passe, vous serez jugé par votre compagnon,

09:51par peut-être de la famille, de l'entourage ou autre,

09:54que ça soit jugé en bien ou en mal,

09:56mais on ne pourra pas empêcher l'individu de penser.

10:00Par contre, ce qui est important, c'est vous, de ce que vous avez envie,

10:05de vous projeter dans l'avenir, ce que vous avez envie de faire,

10:09et là, pour moi, c'est important de prendre rendez-vous avec votre futur,

10:14et votre futur, effectivement, il est peut-être dans l'installation d'un food truck,

10:19avec ce que vous voulez vendre dedans, des poulets, des pâtes de poulet, ce que vous voulez,

10:23mais en attendant, il y a cette notion de liberté que vous ne vous autorisez plus aujourd'hui,

10:28et vous êtes asphyxié par ce manque de liberté.

10:31Donc, pour répondre tout simplement à votre question,

10:33oui, vous allez le faire, mais il faut encore un petit peu de temps

10:37pour que vous appuyez sur ce bouton et en disant, c'est bon, là, je passe à l'étape suivante.

10:43D'accord, vous voyez ça dans...

10:45Début d'année prochaine.

10:47D'accord.

10:48Début d'année prochaine, là, il y a un grand changement.

10:51Il y a une prise de décision, et puis ça remet tout en question, bien sûr,

10:55votre histoire de couple, parce que je crois que lui, il a des engagements,

11:00et si vous partez dans un autre endroit, un autre lieu, je ne sens pas forcément vous suivre.

11:05Ah non, non, non, il ne fait pas partie de l'aventure.

11:12Bon, écoutez, en tous les cas, restez dans cette conviction du changement

11:19et d'avancer dans votre vie, parce que ce qu'il y a de plus important, c'est vous, avant toute chose.

11:24D'accord ?

11:25D'accord, et bien, merci Alexandre, et puis, allez, dans le futur, on y va.

11:30Bah oui, et puis si vous passez par chez nous, on veut bien, poulet, il n'y a pas de problème, on adore ça.

11:35Merci.

11:36Allez, merci, bonne journée.

11:38À très bientôt, merci.

11:39Au revoir à tous.

11:41Et nous, on se retrouve dans quelques minutes avec Émilie.

11:45Émilie et son mari sont fonctionnaires de police, mais pas dans le même département.

11:50Elle voudrait, Émilie, savoir si une mutation dans le sud de la France est-elle envisageable ?

11:56On en parle juste après.

11:58Elle nous parlera aussi de ses conditions de travail dans la police.

12:01Ne bougez pas.

12:07Et de retour sur Sud Radio, merci d'être à l'écoute de votre émission.

12:11Alors, c'est le moment de témoigner, de poser toutes vos questions au 0826 300 300.

12:18C'est le moment du Saviez-vous ?

12:20Le Saviez-vous, il est constaté que selon une étude réalisée en 2023 par l'IFOP,

12:26le désir de mobilité est fort chez les actifs puisque 65% d'entre eux aspirent aujourd'hui

12:33à au moins un changement professionnel dans les deux années à venir.

12:37Et vous, est-ce que vous avez envie de changer professionnellement ?

12:42Est-ce que vous avez d'autres projets qui sont complètement différents de ce que vous avez mené jusqu'à présent ?

12:48N'hésitez pas à le témoigner sur notre groupe ou sur notre page à votre écoute sur Facebook.

12:54Et à présent, j'accueille Émilie. Bonjour, Émilie.

12:57Bonjour, Alexandre.

12:58Bienvenue sur Sud Radio.

13:00Merci.

13:01Émilie, vous avez 31 ans.

13:03Vous êtes fonctionnaire de police, on peut le dire.

13:06Oui.

13:07Bon, très bien.

13:08Et vous êtes dans la région parisienne.

13:11Alors, aujourd'hui, vous envisagez une mutation.

13:15Ça fait combien de temps que vous faites déjà ce métier, Émilie ?

13:19Avec mon mari, tous les deux sur Paris, ça fait neuf ans.

13:22Neuf ans.

13:23Alors, bien sûr, je vais vous poser la question que tout le monde doit vous poser,

13:27et surtout plus particulièrement depuis ces dernières années, parce que vous avez un métier extrêmement difficile.

13:34Comment vous vivez cette fonction de policière aujourd'hui ?

13:40Là, actuellement, j'ai dû mettre de côté mon métier parce que j'ai eu des jumeaux qui ont maintenant 11 mois.

13:47Oui.

13:48Des refus de garde avec de nombreuses structures.

13:51Et vu qu'on a zéro famille sur la région parisienne et que nos horaires, en étant tous les deux policiers,

13:57sont totalement opposés, donc je n'ai pas pu reprendre.

14:02Mais mon mari, lui, il est à la BAC.

14:06Il est à la BAC en Ile-de-France.

14:08Donc, quand je vois comment ça se dégrade, comment vous dire que je n'ai pas spécialement envie de reprendre.

14:14Oui.

14:15Donc, c'est pour ça, et de base, je suis originaire du sud.

14:18Donc, j'ai toute ma famille dans le sud-ouest.

14:24Et donc, en fait, là, on envisage vraiment une mutation.

14:27Donc là, mon mari a fait une demande de mutation, parce qu'il y a des mouvements chaque année qui tombent.

14:33Mais bien entendu, ce n'est pas dit que ça marche.

14:37Donc là, il a fait la demande.

14:39Moi, j'ai contacté mon commissariat pour voir si je pouvais faire la demande,

14:43vu que là, je n'ai pas repris le travail depuis que j'ai accouché.

14:47On m'a fait comprendre qu'on allait me bloquer.

14:49Oui.

14:50Donc, me concernant, je ne sais pas du tout si cette demande va être validée.

14:54Donc là, notre question, c'est vraiment voir si mon mari, une mutation est possible ou pas.

15:02Et si jamais une mutation est possible, moi, j'ai pris ma décision, quoi qu'il en soit,

15:07de partir de la région parisienne et prendre une disponibilité et changer de métier.

15:12Même si c'est une vocation, j'ai toujours voulu faire ce métier.

15:15Mais là, c'est catastrophique.

15:17On ne peut même plus dire, on n'a même plus une fierté de dire qu'on est policier.

15:20Oui, c'est sûr.

15:21Donc là, moi, je vis vraiment de repartir dans le sud pour mes enfants, avec la famille.

15:28Et mon mari, lui, bon bien, il ne veut pas changer de métier, bien entendu.

15:32Et vous, en tant que policière, jusqu'à présent, vous étiez sur le terrain ou est-ce que vous étiez...

15:37J'ai toujours été, depuis 2015, sur le terrain.

15:40J'étais en BAC de nuit.

15:42La BAC de nuit, j'étais sur un secteur très sensible.

15:46Donc, je n'ai eu peur que d'une fois.

15:48Après, je suis repassée de jour en brigade.

15:51Après, j'ai été blessée.

15:52J'ai été interdite de voie publique parce qu'un individu m'a retourné le doigt.

15:57Donc, voilà.

15:59Et après, je suis revenue sur le terrain.

16:02Et après, j'étais enceinte de mes jumeaux.

16:04Donc, après, je n'ai pas repris.

16:05D'accord.

16:06Et votre mari, pour lui, est-ce qu'au quotidien, c'est aussi difficile ?

16:11Ou est-ce que lui a cette capacité à surmonter ?

16:15Parce que je pense qu'aujourd'hui, pour faire ce métier, il faut être passionné.

16:19Parce que sinon, on ne tient pas la route.

16:22Est-ce que lui, il est vraiment investi dedans pour justement pouvoir perdurer dans le temps ?

16:29Après, il est investi.

16:31Il reste quand même motivé, etc.

16:33Mais d'une fois, il se demande, est-ce que ça va être son métier ?

16:38Est-ce qu'il va faire ça toute sa vie ?

16:40Parce que vraiment, la passion, elle n'est plus comme il y a 9 ans.

16:46C'est vraiment bizarre.

16:50Oui, je comprends.

16:51Et dans le Sud, est-ce que les conditions sont plus légères et plus adaptées pour vous que dans les régions parisiennes ?

17:01Ou est-ce que c'est pareil ?

17:02Parce que je crois que les problèmes sont un peu généralisés, non ?

17:07Tous ces secteurs où il y a des dangers ou autres, il y en a un peu partout en France, non ?

17:14Oui, après, ce n'est pas parce qu'on veut être limité à s'enfuir dans le Sud que la vie est belle et c'est meilleur.

17:20C'est juste que déjà, la qualité de vie, elle n'a rien à voir, vraiment.

17:26Après, ça dépend des secteurs, bien entendu.

17:30Mais il y a plus de facilité à avoir une maison dans un secteur assez calme.

17:36On va dire, dans le Sud, on est à 20-25 minutes vraiment du travail.

17:40À Paris, pour s'éloigner, on peut croire qu'on est à 30 minutes, mais on est une heure et demie pour aller au travail.

17:45Donc vraiment, il y a cette différence-là au niveau de la qualité de vie.

17:49Moi, c'est un problème vraiment du Sud parce qu'il y a toute ma famille aussi.

17:53Donc, ça fait du bien aussi de se retrouver en repas de famille, etc.

17:57Là, à part être en contact qu'avec des policiers, on est en contact avec que ça, en fait.

18:03Donc, on n'a aucune culture au niveau de ça.

18:08Mais après, je sais très bien que c'est pour ça que je suis capable, que si mon mari est limité,

18:12que je pars et que je change de métier parce que je sais très bien que le métier restera le même.

18:19Bien sûr. Et après, j'imagine que même dans votre entourage, à chaque fois,

18:24l'approche doit être, je dirais, un peu différente parce que vous êtes policier

18:30et on a un regard sur les policiers qui sont parfois un peu méfiants ou différents, j'imagine, non ?

18:37Ah oui, oui. Au début, je m'en rappelle quand je suis arrivée sur Paris ou avec mes parents,

18:42c'était une fierté de dire oui, ma fille est policière, mon beau-fils aussi.

18:46Et maintenant, encore ma mère, il y a un an de ça, quand elle a dit,

18:51c'est limite qu'elle s'est fait insulter en disant mais t'as pas honte ? T'as vu ce qu'ils font ?

18:56Enfin, ma mère est devenue folle alors qu'avant, jamais on disait ça d'un policier.

19:00Donc maintenant, c'est plus, limite, ne pas dire que son fils ou sa fille est policière, en fait.

19:05Donc, c'est devenu grave. Il ne faut pas faire une généralité de tout ce qu'ils font.

19:09Non, voilà, exactement. Parce que c'est vrai qu'il y a peut-être parfois un peu de certains abus

19:13et quelques bavures, ça c'est certain, mais comme dans tous les métiers, je veux dire, voilà.

19:17C'est comme si je sois une infirmière et je ne fais pas d'accidents.

19:21Mais exactement. Mais quand on vous expose à des climats sociaux

19:25qui sont extrêmement houleux et dangereux, forcément, ça fait monter la tension

19:30et vous, vous retrouvant sur le terrain, vous ne pouvez pas être que gentil.

19:35Ce n'est pas que je soutiens, pas du tout. Mais à un moment donné, il faut savoir prendre du recul

19:40sur la situation et comprendre que vous n'avez peut-être pas suffisamment de moyens

19:45pour pouvoir faire votre travail gentiment et correctement.

19:49Et puis, comme dans tous les métiers, il y a des bons, il y a des mauvais.

19:53Mais en ce qui vous concerne, vraiment, Émilie, je sens que vous allez partir.

20:00Ça, c'est sûr. C'est acté dans votre esprit. Vous l'avez bien sûr formulé.

20:06Mais malgré tout, vous allez le faire et c'est vraiment votre objectif premier.

20:11Vous allez partir. Ensuite, on dirait que dans la police,

20:16on peut avoir une opportunité chez vous qui peut se présenter, non pas sur le terrain.

20:20C'est pour ça que je vous posais la question de savoir s'il y avait une opportunité

20:23dans le côté administratif ou côté terrain, parce que vous pouvez avoir une opportunité

20:28en attendant, alors au-delà de cette disponibilité, mais en attendant d'avoir une opportunité

20:34soit administrative, dans un secteur administratif qui peut,

20:39alors je ne sais pas si c'est lié à la police ou une affiliation,

20:43mais il y a quelque chose qui pourrait très bien s'annoncer et aller dans la continuité des choses

20:48que d'arrêter complètement votre métier et vous retrouver en difficulté face à de la recherche d'emploi.

20:56Et puis, en ce qui concerne votre mari,

21:01et bien lui aussi va pouvoir être muté.

21:05Le sud n'est pas mal aussi. Je pense qu'il y a quelque chose qui peut se présenter au sud.

21:10Alors ce n'est peut-être pas les mêmes endroits, les mêmes villes que vous, mais on ne s'éloigne pas trop.

21:15Donc la vie va bien faire les choses et vous avez raison aujourd'hui de protéger votre petite famille

21:21parce que c'est ce qu'il y a de plus beau de protéger et de donner de l'amour à sa famille.

21:25Donc votre priorité aujourd'hui, c'est d'abord votre famille.

21:28Vous allez vous installer dans le sud et vous verrez que votre mari obtiendra,

21:32enfin pas gain de cause, mais il obtiendra une possibilité de changement.

21:36Alors ça va demander encore un petit peu de temps, mais pour moi, la mutation peut être accordée.

21:42D'accord, mais après, vous ne savez pas exactement en délire que ce soit un an, deux ans ?

21:48Moi, c'est moins d'un an. C'est moins d'un an.

21:52C'est moins d'un an et pour vous, effectivement, l'option de la disponibilité, c'est peut-être cette option-là,

21:58le temps de réfléchir et peut-être après, aller sur des secteurs qui touchent à tout ce qui est en rapport,

22:04soit avec de la formation ou à un changement, mais en tous les cas, sortir du terrain

22:10parce que pour vous, ce n'est plus possible autant physiquement que psychologiquement.

22:15D'accord.

22:17Merci Émilie.

22:19Merci à vous.

22:21Merci et puis soyez courageuse et en attendant, donnez de l'amour à vos petits jumeaux

22:27comme vous le faites tous les jours. Merci.

22:31Et à présent, vous avez-vous un doute ? Vous avez des questions sur votre devenir ?

22:37Ou tout simplement, vous souhaitez témoigner, notamment concernant le sujet d'Émilie ?

22:43Eh bien, n'hésitez pas à le faire au 0826 300 300.

22:47Nous, on se retrouve dans quelques minutes avec Cécile.

22:50Alors, Cécile est divorcée depuis des années du papa de son fils.

22:54Elle a rencontré un homme, mais un pervers narcissique.

22:57Puis, elle a renoué avec un ami d'enfance, persuadé que c'était l'homme de sa vie.

23:02Il l'a quitté.

23:03Puis, elle a eu une relation avec son collègue de travail.

23:06Mais à nouveau, il lui a montré des signes de pervers narcissique.

23:10Bon allez, je m'arrête là car Cécile sera avec nous après juste le temps d'une pause.

23:17Sud Radio, à votre écoute, Alexandre Delovane.

23:22Et coucou tout le monde, bienvenue à tous ceux qui nous rejoignent.

23:25Nous sommes en direct.

23:27Alors, vous avez peut-être une question à me poser.

23:30Évidemment, je vous réponds à l'antenne.

23:33Mais pour y participer, c'est tout simple.

23:35Il faut tout simplement composer le 0826 300 300.

23:40Et la parole est à Cécile.

23:42Bonjour Cécile.

23:43Oui, bonjour.

23:44Bienvenue sur Sud Radio, Cécile.

23:46Oui, merci.

23:47Alors, vous avez 45 ans, vous êtes de la Dordogne et vous êtes adjointe administrative.

23:53C'est ça.

23:54Vous avez du beau temps aujourd'hui ?

23:56Alors là, je suis dans le sud.

23:59Alors oui, ça va.

24:00Bon, ça va.

24:01Dans le sud, on est un peu plus épargné que dans le nord apparemment.

24:05Alors, bon, j'ai fait un petit résumé sur votre histoire.

24:12Enfin, sur vos histoires.

24:13Parce que vous avez un parcours quand même assez compliqué.

24:17Vous les attirez, ces hommes, non ?

24:19Oui, je pense.

24:21Comment ?

24:22Alors, je vais vous poser une question directe et je ne veux pas faire de la psychologie.

24:26Mais la relation familiale entre vos parents, comment ça se passait ?

24:31Est-ce qu'ils s'entendaient bien, vos parents, tous les deux ?

24:34Oui.

24:35Oui, oui.

24:36Ils s'entendaient encore et tout ça, oui, oui.

24:38Et c'était rempli d'amour entre vous ?

24:41Oui, aussi.

24:42Et pourquoi aujourd'hui, vous choisissez des personnes qui font un peu d'abus d'autorité sur vous,

24:50qui vous parlent mal, qui vous maltraitent psychologiquement ?

24:55Pourquoi ?

24:56C'est ça, j'aimerais bien savoir pourquoi.

24:59Ça a toujours été comme ça ?

25:02Non, parce qu'avec le père de mon fils, non.

25:05Et pourquoi vous vous êtes quitté avec le père de votre fils ?

25:09Parce qu'il ne m'aimait plus, en fait.

25:11Mais bon, après, on est encore de bons amis.

25:15Voilà, on s'entend très très bien.

25:18Il n'y a pas de soucis, mais c'est vrai qu'il n'y a pas de lui.

25:22Après, c'est vrai que ça...

25:25Oui.

25:26Ok.

25:27D'accord.

25:28Avec le père de votre fils, les derniers moments,

25:31même si c'est lui qui n'avait plus ou qui n'exprimait plus de sentiments,

25:35est-ce que vous avez eu le sentiment que vous avez terminé cette relation avec beaucoup d'ennuis,

25:40ou c'était plus du tout dynamisé ?

25:43Oui, oui, oui, en fait.

25:45On était plutôt des amis.

25:49Des amis, ouais.

25:50Alors, moi, ce que je ressens, et c'est pour ça que je vous pose cette question,

25:53parce que ce que je ressens, c'est que vous avez eu besoin d'essayer de retrouver

25:58quelqu'un qui a un peu de folie, qui a une graine de folie,

26:02et qui vous donne cette niaque à redonner l'envie d'aimer, de revivre quelque chose.

26:08Et peut-être que... Enfin, je ne dis pas que c'est du tout à cause du père de votre fils,

26:14mais peut-être que toutes les années que vous avez vécues avec cet homme,

26:18ça vous a enfermé dans un mode de vie qui ne vous correspondait pas forcément

26:23et qui était pour vous un peu ennuyeux.

26:26Et donc, votre inconscient, lui, il a été rechercher un homme

26:30qui pouvait donner ce sentiment de fantaisie,

26:34sauf que la fantaisie, il l'avait peut-être dans son mental et dans son esprit,

26:38et pas forcément dans la vie de tous les jours, c'est ça ?

26:41C'est ça, oui.

26:43Donc, quand vous parlez de pervers narcissique,

26:46est-ce que c'est vous qui l'avez identifié ou est-ce qu'il a été identifié par un psy ?

26:52C'est moi qui l'ai identifié, de toute façon.

26:55Après, il y a des signes, quand même, qui ne se trompent pas.

26:59Qui ne se trompent pas, oui.

27:00C'est-à-dire ? Est-ce que vous avez un exemple ?

27:03C'est-à-dire, c'est des gens, en fait...

27:06Là, par exemple, ma dernière relation,

27:10c'est quelqu'un, en fait, il fallait que je fasse tout comme il voulait.

27:14Si j'arrivais cinq minutes en retard, c'était vraiment un gros scandale.

27:20Ça, c'est pas possible de vivre comme ça avec quelqu'un.

27:23D'accord. Donc, à la fois, il était un peu possessif et jaloux.

27:26Ah mais carrément.

27:28Ah oui. Et donc, il vous enlevait de votre liberté de vie.

27:33Il vous asphyxiait dans votre quotidien, un peu, non ?

27:36Exactement, exactement. Et ça, je ne le supporte pas.

27:39Et oui, je comprends. Et là, vous avez coupé avec cette histoire ?

27:43Alors, moi, oui. Parce que ça fait cinq semaines qu'on est séparés.

27:47Lui pense que je vais revenir. Donc, il m'écrit tous les jours.

27:52Moi, je n'ai pas envie de revenir.

27:54Et comment il se comportait avec l'entourage en société ?

28:00Est-ce que c'était un homme qui était aimant ?

28:03Très bien. Très souriant. En fait, c'est le super-être de tout le monde.

28:10Et dans l'intimité, c'était différent.

28:15D'accord. Alors, avant d'être avec cet homme, vous étiez aussi avec un homme qui était un ami d'enfance.

28:23Vous avez pensé que cet homme était l'homme de votre vie. Pourquoi l'homme de votre vie ?

28:28Parce que j'ai ressenti cette chose, je pense, qu'on a qu'une fois dans la vie.

28:36C'était très passionnel, très fusionnel.

28:43On ne se posait pas de questions, en fait.

28:45D'accord. Et aujourd'hui, vous avez réussi à couper court avec lui,

28:54ou en tous les cas, vous vous détachez totalement de toute émotion et de tout sentiment que vous avez eu auprès de lui ?

28:59Oui.

29:01Avec l'homme avec qui vous avez eu cette rupture il y a cinq semaines,

29:06est-ce que vous avez pour intention peut-être de renouer un lien ?

29:11Ou est-ce que vous arrêtez tout ?

29:14Alors en fait, on ne peut pas dire stop, parce que comme on travaille plus ou moins ensemble,

29:20on est obligé de se parler.

29:22Vous travaillez dans quel secteur ? Ah oui, vous êtes adjointe administrative,

29:26et lui aussi, il est dans l'administration ?

29:28Oui, oui.

29:30Donc on va être amené à soit se croiser, soit se voir, il n'y a pas le choix.

29:38Il n'y a pas le choix, mais ça ne veut pas dire pour autant que vous devez entretenir une relation sentimentale ?

29:43Ah non, non, non, ça par contre non.

29:45D'accord, ok. Donc, quelle est votre question ?

29:49C'est que j'aimerais bien savoir mon devenir,

29:54si je vais rencontrer une personne qui va me correspondre.

30:01Pensez à votre devenir, Cécile, et donnez-moi une couleur, s'il vous plaît.

30:07Le vert.

30:08Le vert, plutôt clair, foncé ?

30:10Foncé.

30:11D'accord. Alors, effectivement, pour moi, vous savez, la couleur verte, on dit toujours que c'est la couleur de l'espérance,

30:18bien sûr, mais parfois, espérer, espérer, on peut attendre des années, voire des décennies.

30:24Là, ce n'est pas le cas. Ce n'est pas le cas, parce que je sens que vous avez atteint le seuil de votre tolérance,

30:33de votre capacité à aimer, et aujourd'hui, toute personne qui va s'approcher de vous,

30:38alors de part aussi peut-être votre expérience, mais toute personne qui s'approchera de vous,

30:43eh bien, vous allez très vite tester si cette personne a des fragilités ou a des lacunes,

30:49pour éviter de vous retrouver dans une fragilité, et aussi de vous engager dans quelque chose qui va vous faire mal.

30:56Mais, on dirait que vous habitez la Dordogne, mais effectivement, la Dordogne, c'est rempli de nature,

31:03c'est un endroit où il y a beaucoup de ruralité, et donc, je sens que dans une activité qui soit liée à la nature,

31:14je ne sais pas si vous faites des activités sportives ou si vous faites des choses en extérieur, pas du tout,

31:20pas du tout, eh bien, d'ici là, peut-être que ça va arriver, peut-être que, vous savez, il ne suffit pas de grand chose,

31:27il suffit tout simplement que vous avez une amie qui vienne vous dire, tiens, on va se balader à tel endroit,

31:35autour d'un lac ou autre, et hop, sort de ce lac un bel homme, comme on pourrait l'imaginer, vous voyez, en maillot de bain.

31:46Là, je suis en train de partir en délire, mais bon, en tous les cas, ce que je ressens, c'est que vous êtes dans cette capacité,

31:53dans cette possibilité de rencontrer quelqu'un par le biais de l'extérieur, et quand je dis extérieur, c'est vraiment en rapport avec la nature,

32:01et avec cette personne, eh bien, vous allez prendre du temps pour vous connaître sans vouloir, et pour autant, aller dans l'engagement,

32:10mais vous permettre d'avancer avec du temps, avec aussi de la confiance, et avec une certaine forme, je dirais, de stabilité,

32:20puisque cet homme, au moment où vous le rencontrez, est en train de finir un divorce, c'est peut-être pour ça aussi que vous allez...

32:25Non, non, non, vous inquiétez pas, il est en train de finir, donc il est séparé, la procédure est en place, il y a juste à finaliser deux, trois petites choses,

32:34et pour lui, son histoire, elle est réglée, vous voyez, et ensuite, eh bien là, votre cœur va s'ouvrir vers de nouvelles émotions,

32:45et l'envie de partager quelque chose avec cet homme.

32:49D'accord, vous avez une idée près de moi de...

32:54De temps, j'attendais cette question-là, eh bien, ça va arriver, je pense, un an, oui, à peu près une petite année.

33:02Une petite année, d'accord.

33:03Une petite année, oui, tout simplement.

33:05Bon.

33:06En attendant, je ne vous dis pas de faire comme la belle voix d'Ormand, parce que sinon, il faut vivre, mais en attendant, vivez du moment présent, d'accord ?

33:16D'accord, ok, il n'y a pas de souci.

33:18Merci à vous, Cécile, n'hésitez pas à nous tenir au courant, merci.

33:24Sud Radio, à votre écoute, Alexandre Delovane.

33:28Et la parole est à Marinette, bonjour Marinette.

33:31Oui, bonjour à vous.

33:33Voilà, alors moi...

33:35Marinette, pardonnez-moi, désolé, vous nous appelez de la Drôme ?

33:40Oui, là, je suis dans la Drôme, actuellement.

33:42Ah, vous êtes dans la Drôme, d'accord.

33:44Et aujourd'hui, vous êtes en couple avec un homme qui a pour intention de vouloir vendre sa maison.

33:53Oui, c'est une... je vous expliquerai exactement...

33:57Allez-y, expliquez-nous Marinette, allez-y.

34:00Alors, voilà, ça fait une vingtaine d'années que je suis avec, c'est mon compagnon.

34:05Ah, c'est trop bien, félicitations.

34:07Alors voilà, c'est suite à une succession, c'était un bien de famille de trois générations.

34:12C'était initialement déclaré au fisc en tant que local à usage de grange.

34:18Puisque c'est en moyenne montagne, c'est en région PACA, mais c'est en moyenne montagne, à la frontière italienne.

34:25Voilà, et après différents travaux d'aménagement au fil des ans, hein,

34:29au fil des ans, tous les deux, on s'est mis un petit peu à transformer,

34:34et c'est devenu un petit lieu de vacances, si vous voulez.

34:37D'accord.

34:38Et puis, là, il y a eu le décès de sa maman, c'était à elle, ça,

34:44et l'héritage a eu lieu en 2021.

34:48Donc c'est lui qui a pris la suite, la jouissance du bien.

34:52Et donc maintenant, avec les années qui passent, il voudrait le vendre.

34:58Mais là, il a fait les démarches auprès du Trésor public et de l'urbanisme

35:07pour le mettre en maison habitable.

35:10D'accord.

35:11Pas en bien grange, d'après les conseils du notaire.

35:19C'est pour changer la valeur du bien.

35:21Effectivement, on a bien compris, oui.

35:23Et là, donc, ça a été validé ?

35:26Alors, ça a été validé, ça a été, oui, il a reçu des mails, enfin, etc.

35:31Comme c'est pas la même région et le département où on est,

35:35et puis où il y a ce lieu, hein, ce bien,

35:38donc ça a été acté, ça a été acté, hein.

35:42Je vous dis, il s'est déplacé pour ça.

35:44Alors, bon, avec l'urbanisme, ils ont fait les plans, ils ont fait tout,

35:48ils l'ont transmis au fisc, et il s'est même mis en habitation principale

35:53pour que ça ait plus de portée.

35:55Il est astucieux, votre compagnon, quand même.

35:58Ben disons que, vous savez, avec le temps, on entend des choses.

36:01Oui, bien sûr, je ne porte pas du jugement, pas du tout, mais il a raison.

36:05On n'habite pas à l'année là-bas, hein.

36:06Bien sûr.

36:07Dieu merci.

36:08Et puis, l'été dernier, on avait commencé à le mettre en vente.

36:14On a eu des clients.

36:16Il y en a eu un qui était, entre autres, après avoir fait un tri,

36:22et le compromis de vente n'a pas pu aboutir,

36:26parce que, justement, il ne voulait pas l'acheter en train de logrange,

36:31si vous voulez, tout simplement, pour la revente lui-même.

36:35Alors, grosse déception.

36:37Bien sûr.

36:38Quelle est votre question, Marinette ?

36:40Est-ce qu'il va pouvoir vendre cette maison ?

36:42Enfin, cette range en mode maison, c'est ça ?

36:45Voilà, c'est une maison, maintenant.

36:47Bien sûr.

36:48Mais on va la reprogrammer à la vente,

36:51puisque là, ça n'opère que l'été, ce lieu, si vous voulez.

36:57Alors, très prochainement, début juin, puisqu'on monte le mois prochain.

37:02Et ma question, ma grosse question, ma grosse attente,

37:05c'est, est-ce que la transaction va aboutir ?

37:09Concrétisation, signature vente, etc.

37:12Eh bien, oui.

37:14Mais vraiment, oui.

37:15C'est-à-dire que je n'ai pas d'hésitation sur la réponse.

37:18Parce que, vous savez, cette année, elle n'a pas été brillante.

37:20Elle n'a peut-être pas été brillante, mais, pour moi,

37:23s'il y a eu, jusqu'à présent, des complications ou des retards,

37:28peut-être qu'il valait mieux.

37:31Il valait mieux, parce que je sens que les anciens,

37:35enfin, qu'auraient pu être les futurs acheteurs,

37:38auraient contesté quelque chose.

37:40Et il faut faire attention aussi qu'il n'y ait pas, je dirais,

37:44une procédure, après, où on vous reproche d'une malfaçon

37:49ou de quelque chose comme ça.

37:50Et là, ça vous a protégé d'une situation.

37:53Donc, pour moi, c'est vraiment quelque chose de positif

37:56de ce qui vous est arrivé aujourd'hui.

37:59Et, au niveau de cette vente, oui,

38:01la période de l'automne s'annonce très favorablement

38:05à la vente de ce lieu,

38:07et avec des conditions que lui propose,

38:10c'est-à-dire la vente en tant que maison,

38:13un prix, bien sûr, qui sera peut-être à nouveau négocié,

38:16mais avec cette possibilité de finaliser

38:19pour que cette fin d'année, ça soit terminé

38:22et qu'on passe à autre chose.

38:24Comme vous dites.

38:25Exactement.

38:27Vous voyez, là, je vais remonter,

38:29et tout était prêt à mettre dans le camion

38:32pour rester, si vous voulez.

38:34Alors, il faut remettre tout en situation.

38:36Exactement.

38:37Mais pour moi, ça se vend.

38:40Merci, Marinette, prenez soin de vous.

38:42Juste un petit truc, vous me dites à l'automne.

38:45A l'automne, c'est la signature du nez.

38:47Exactement.

38:48Les clients, ça va être,

38:50bon, en principe, c'est toujours l'été.

38:54Oui, on va dire que les visites se font à l'été

38:58et les signatures pour l'automne.

39:00N'hésitez pas à nous tenir au courant, Marinette.

39:02Je suis désolée, on est pris un peu par le temps.

39:05Je suis vraiment désolé.

39:06Je comprends.

39:07Merci beaucoup.

39:08Au revoir.

39:09Merci.

39:10Et c'est peut-être votre tour

39:12pour passer à l'antenne de Sud Radio.

39:14Allez, on tente notre chance ?

39:16Eh bien oui, c'est peut-être le moment,

39:19puisque il faut appeler le 0 826 300 300.

39:22On se retrouve dans quelques minutes avec Hélène.

39:24Quel est l'avenir de son couple ?

39:26Ont-ils des projets en prévision ?

39:28Et ne bougez pas, on revient dans quelques instants.

39:36Et de retour sur Sud Radio pour cette dernière partie

39:39avant de retrouver les vrais voix.

39:41Alors, il vous reste encore quelques minutes

39:43pour passer dans votre émission à votre écoute.

39:46Je rappelle le numéro, le 0 826 300 300.

39:50Et pour revenir un petit peu sur les sujets

39:53sur lesquels on a pu parler tout à l'heure,

39:56et notamment avec Cécile sur les mutations professionnelles.

40:00Eh bien, veillez à bien gérer votre départ

40:04si vous envisagez de faire une mutation professionnelle.

40:07Un délai suffisant pour une mutation géographique

40:10est importante et en négociant aussi préalablement

40:13le retour en cas d'échec.

40:15Tenez compte aussi de l'adhésion de toute votre famille,

40:18surtout en cas de déménagement

40:20qui modifie la vie du conjoint et des enfants.

40:23Et facilitez votre mutation externe

40:27grâce aux dispositifs de mobilité externe sécurisés

40:31comme je pense l'envisage notre précédente auditrice

40:35qui était Émilie, non pas Cécile mais Émilie.

40:39Et là, j'accueille à présent Hélène.

40:42Bonjour Hélène.

40:43Bonjour.

40:44Bienvenue sur Sud Radio.

40:46Merci.

40:47Vous allez bien Hélène ?

40:49Oui, ça va. Merci beaucoup.

40:51Vous êtes en forme ?

40:53Oui, il faut.

40:54Vous êtes sûre ?

40:55Oui, ça va très bien.

40:56Alors très bien, on continue ensemble alors.

40:59Hélène, vous êtes toute jeune puisque vous avez 31 ans.

41:04Oui.

41:05Enfin toute jeune quand même, vous avez 31 ans.

41:08J'ai 31 ans.

41:09Bon, très bien, mais vous êtes jeune.

41:11Vous êtes enseignante et vous êtes dans les Hautes-Pyrénées.

41:15C'est ça.

41:17Et vous êtes en couple ?

41:19Oui.

41:20Depuis combien de temps ?

41:2114 ans.

41:22Bravo !

41:23Et oui, c'est pas mal parce qu'aujourd'hui, de nos jours,

41:28les couples ont une durée de vie, je ne sais pas de combien de temps,

41:33mais ce n'est pas énorme.

41:3414 ans, c'est une bonne moyenne.

41:35Oui, il faut que les deux aillent encore ensemble, c'est vrai.

41:37Voilà, exactement.

41:38Il faut que les deux aillent encore ensemble, tout à fait.

41:39Exactement.

41:40Votre compagnon, est-ce que vous vivez ensemble ?

41:45Oui, depuis que j'ai 18 ans, on vit ensemble.

41:49Alors, c'est une première histoire ?

41:52C'est votre premier amour ?

41:54Alors, non, pas première histoire, premier amour, oui, on va dire ça.

41:58Ah, super.

41:59Généralement, c'est les premiers amours qui marquent le plus.

42:03Et pour votre compagnon, peut-être que non ?

42:07Il avait déjà peut-être...

42:09Vraie première histoire aussi, oui.

42:11Ah, super.

42:12Parfait.

42:13Alors, vous avez essayé de concrétiser des projets ensemble depuis deux ans.

42:21Quels sont les projets sur lesquels vous avez l'intention d'aller et d'avancer ?

42:27Alors, effectivement, depuis un petit peu plus de deux ans,

42:30on a le projet de fonder notre famille.

42:32D'avoir un enfant ?

42:34Voilà, d'avoir un enfant.

42:36Très bien.

42:37Et du coup, on rencontre des difficultés pour ce projet-là.

42:41Les autres, ça va, mais celui-là, c'est compliqué.

42:44Et du coup, là, j'en suis au stade où on se demande,

42:48est-ce qu'on persévère dans ce projet ?

42:53Parce qu'il nous tient à cœur, forcément,

42:55mais émotionnellement, c'est toujours un peu compliqué quand ça ne marche pas.

42:59Donc, c'est vrai que là, ça nous impacte aussi.

43:02Donc, voilà.

43:03On ne sait pas si on persévère, même si on en a fortement envie,

43:06ou est-ce que vous sentez que ce n'est pas fait pour nous ?

43:13Après, bien sûr que là, il suffit.

43:16C'est avec un diagnostic médical où on peut donner la réponse.

43:19Je ne m'engagerai pas sur ce genre de choses, évidemment.

43:22Mais est-ce qu'il y a peut-être, on va dire,

43:26quelques petites questions que je pourrais vous poser ?

43:29Est-ce que vous avez eu peur, auparavant,

43:32ou depuis très longtemps, de ne pas pouvoir être une maman ?

43:35De ne pas pouvoir être enceinte ? Est-ce qu'il y a eu une plainte ?

43:40J'ai eu plutôt des soucis avec ma belle-famille.

43:46On s'est paxé pour les points de mutation.

43:50J'avais 23 ans à l'époque.

43:52Elle nous a mis beaucoup la pression pour se marier,

43:57avoir des enfants, alors que j'étais encore dans mes études.

43:59Ça m'a effectivement braquée.

44:01Mais depuis le souhait d'avoir un enfant,

44:05on a laissé faire les choses,

44:07mais on s'est fait accompagner en réflexologie, en kinésiologie,

44:10pour débloquer.

44:12Et actuellement, ces blocages que je pouvais ressentir,

44:16je ne les ressens plus du tout.

44:19D'ailleurs, on a pu en parler avec ma belle-famille,

44:22mes propres parents, sans soucis,

44:25sans émotions difficiles ou autres.

44:29Par rapport à ça, j'ai bien senti qu'il y avait un travail qui avait été fait.

44:34Et c'est vrai que j'ai la kinésiologie.

44:37Je peux y retourner là.

44:39J'y retourne vendredi.

44:41Mais je n'ai pas cette sensation d'avoir encore des choses à travailler.

44:45Ça fait plusieurs fois qu'on a travaillé plein de choses.

44:50Et médicalement, on vous dit quoi ?

44:52Parce que c'est important de se poser dessus.

44:55On est suivi depuis un an.

44:59Là, on en est à notre troisième insémination,

45:03qui n'a pas fonctionné.

45:06Et là, on en est à ce stade-là.

45:09Ils sont optimistes sur le sujet ?

45:14La gynécologue dit que vu nos résultats,

45:17on pourrait très bien avoir un enfant naturellement.

45:19Oui, d'accord.

45:22Et vous avez pensé à l'option de la PMA ?

45:28La PMA, oui. On fait des inséminations.

45:31Vous faites des inséminations.

45:33Et au pire des cas, est-ce que vous avez pensé à l'adoption ?

45:37On en a parlé.

45:39Nous deux, on est d'accord là-dessus.

45:42Heureusement, d'ailleurs.

45:44On ne souhaite pas adopter.

45:46Soit on fonde notre propre famille,

45:49soit on...

45:51Bien sûr.

45:53Heureusement, on est d'accord là-dessus.

45:55Bien.

45:56En tous les cas, c'est un projet qui vous tient à cœur,

45:59et vous y mettez beaucoup d'énergie et d'amour aussi.

46:03Je pense que pour avancer,

46:06quel que soit le projet,

46:08l'intention qui est importante,

46:10c'est de donner de l'amour.

46:12Je pense que pour être en paix avec soi-même,

46:15et pour être en paix avec les autres,

46:17mais aussi pour arriver à un résultat,

46:19quel que soit le temps et l'échéance,

46:21même si vous, je sais que vous avez une échéance,

46:24parce qu'il y a un rythme biologique,

46:26mais bon, vous n'avez que 31 ans.

46:28Mais en attendant,

46:30plus vous y mettrez de l'amour,

46:32et plus il y aura cette faculté,

46:34cette possibilité de pouvoir atteindre un objectif.

46:37Je ne dis pas que vous allez l'atteindre.

46:39Je vais vous dire très sincèrement,

46:41autant à l'antenne,

46:43je me permets d'avoir des précisions

46:46sur ce que je ressens,

46:48mais avec vous, je ne le ferai pas,

46:50parce qu'on parle d'une vie,

46:52et que c'est trop important.

46:54Mais, malgré tout,

46:56je ne sais pas si c'est par voie naturelle,

46:58je ne sais pas si c'est par insémination,

47:00ou si c'est par adoption,

47:02ou autre,

47:04mais je vois bien une famille s'agrandir.

47:06Mais je ne vous donnerai pas

47:08la précision

47:10de comment ça se passe réellement,

47:12et je ne veux pas trop rentrer dans votre intimité,

47:14car je n'ai pas envie d'une histoire de troupes.

47:18Ma question n'est pas

47:20ni sur un délai,

47:22ni sur comment,

47:24c'est plus comment vous le ressentez dans sa globalité.

47:26Pour moi, oui,

47:28sous une période de deux ans,

47:30il y a un bon espoir,

47:32un changement, en tous les cas,

47:34à ce que les choses puissent se faire,

47:36et comme je vous dis, prenez l'information,

47:38mais prenez du recul. D'accord ?

47:40Merci Hélène,

47:42prenez soin de vous,

47:44et pour conclure, je dirais, une vie heureuse est inspirée par l'amour,

47:46et guidée par la sagesse.

47:48Vous souhaitez vous participer à l'émission ?

47:50C'est le 0826 300 300,

47:52mais aussi, nous avons une adresse de contact,

47:54à votre écoute,

47:56arrobasudradio.fr

47:58On se retrouve demain,

48:00même heure, même endroit,

48:02je vous souhaite une bonne fin de journée,

48:04et la place est au revoir.

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