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Pour commencer ce journal : suite et fin de la visite du président chinois en France. Une visite ratée pour Emmanuel Macron, tandis que les plus atlantistes ont tenté d’avancer leurs pions contre la Chine.

Nous partirons ensuite au Proche-Orient pour la nouvelle phase des opérations israéliennes sur la bande de Gaza. Le spécialiste de la gestion de crise Hervé Carresse nous livrera son analyse et sa prospective.

Et puis nous reviendrons à Paris où un meeting peu commun était organisé lundi : celui de Sarah Knafo, la numéro 3 de la liste Renconquête conduite par Marion Maréchal.

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00:00♫ Générique de fin ♫
00:14Madame, Monsieur, bonsoir, je suis ravie de vous retrouver ce soir pour une nouvelle édition.
00:19Bien sûr, je compte toujours sur vous pour relayer cette émission
00:22et laisser vos commentaires après avoir cliqué sur le petit pouce en l'air
00:25juste en bas à droite de cette vidéo.
00:27Pour commencer le journal, suite et fin de la visite du président chinois en France.
00:32Une visite ratée pour Emmanuel Macron,
00:35tandis que les plus atlantistes ont tenté d'avancer leur pion contre la Chine.
00:39Nous partirons ensuite au Proche-Orient
00:41pour la nouvelle phase des opérations israéliennes sur la bande de Gaza.
00:45Le spécialiste de la gestion de crise Hervé Carès
00:48nous livrera son analyse et sa perspective.
00:51Et puis nous reviendrons à Paris
00:53où un meeting peu commun était organisé lundi,
00:55celui de Saraknafo, la numéro 3 de la liste reconquête conduite par Mario Maréchal.
01:01
01:05Macron à la peine sur l'étape diplomatique.
01:08La visite du président chinois en France a montré les limites du système Macron
01:13alors qu'une partie de l'opposition tente de faire de Pékin l'ennemi incontournable
01:17après la Russie, Olivier Frèrejac.
01:20Nous avons voulu ce matin expliquer l'impact de ce conflit
01:24sur la sécurité européenne
01:26et notre détermination à soutenir l'Ukraine aussi longtemps et autant que nécessaire.
01:31Pour autant, nous ne sommes en guerre ni contre la Russie ni contre le peuple russe
01:35et nous n'avons pas non plus une approche consistant à rechercher un changement de régime à Moscou.
01:40Il ne faut pas là inverser les rôles.
01:42Une visite chinoise et un président qui change un peu de ton.
01:45C'était lundi en début de soirée,
01:47en pleine visite du président chinois Xi Jinping à Paris, Emmanuel Macron,
01:51qui entendait faire plier son homologue sur la question de l'Ukraine,
01:54a finalement dû tempérer ses propos.
01:57Le président Macron s'est par ailleurs félicité de l'engagement de Pékin
02:01de s'abstenir à fournir des armes à Moscou
02:03et de soutenir la fameuse trêve olympique,
02:06objet de tous les fantasmes d'Emmanuel Macron.
02:08Des promesses qui n'engagent à rien,
02:10alors que la Chine est le deuxième pays d'où la France importe le plus de marchandises.
02:14Inversement, la France exporte peu en direction de l'Empire du Milieu.
02:18La séquence diplomatique qui s'est jouée en France est très controversée.
02:22Tout d'abord, il y a eu cette invitation du président français
02:25faite à la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen,
02:29pour assister aux échanges que nous évoquions dans notre édition de lundi.
02:33Un aveu de dilution du pouvoir qui est venu s'ajouter
02:36à l'absence du président français sur le tarmac de l'aéroport,
02:40remplacé par le Premier ministre Gabriel Attal, mal coiffé,
02:43mais aussi l'oubli, volontaire ou non, d'offrir des fleurs à la femme du chef d'État chinois.
02:48La fermeté de façade affichée sur les échanges commerciaux
02:52révèle les lacunes de l'économie française,
02:54lacunes d'ailleurs antérieures à l'arrivée d'Emmanuel Macron.
02:58En se désindustrialisant et en construisant des usines en Chine et en Asie
03:02pour gagner en coûts de main d'œuvre notamment,
03:04la France, comme nombre de pays occidentaux,
03:07ont petit à petit donné les clés de la production à un État étranger.
03:11Aujourd'hui, la France réclame de la Chine qu'elle réimplante des usines chez nous.
03:15La Chine, devenue une puissance incontournable, bénéficie d'une ouverture économique
03:20couplée à un dirigisme étatique, sorte d'hyper-État-stratège
03:23qui a permis aux pays de sortir de la pauvreté.
03:26Si son modèle social ou même sa conception de la personne humaine
03:30n'est pas enviable pour un esprit occidental,
03:32les critiques à l'endroit de Pékin sont souvent malvenues.
03:36Ainsi, en France, les plus hostiles à la Chine
03:38étaient aussi les défenseurs du pass sanitaire
03:40qui avaient tout de même de sacrés relents de crédit social à la chinoise.
03:44De la même manière, les ayatollahs de la caméra de surveillance
03:47sont paradoxalement aussi des détracteurs du mode de gouvernement chinois.
03:51Les critiques les plus virulentes sont cette fois venues de la gauche
03:54avec le candidat Glucksmann qui entend jouer une carte plus atlantiste encore
03:58que le président de la République.
04:00Mardi matin, il s'en est pris à l'accueil fait à Xi Jinping par Emmanuel Macron.
04:05Parce que Xi Jinping n'est pas notre ami.
04:07Xi Jinping, c'est le principal soutien aujourd'hui de la guerre de Poutine en Ukraine.
04:12Et ce n'est pas en flattant les tyrans qu'on fait preuve de réalisme.
04:16Une offensive très électorale pour un candidat en campagne
04:19qui se montre moins rude quand l'industrie française passe sous pavillon états-unien.
04:24Mais une offensive qui trouve un écone en plusieurs titres de presse
04:27réputés très atlantistes, comme L'Express.
04:29L'espace anti-chinois a aussi tenté d'être occupé par François-Xavier Bellamy
04:33qui s'est dit victime d'une opération de hackers chinois sur les réseaux sociaux.
04:38Une opération dont il aurait eu connaissance par les autorités américaines.
04:42Autorités qui pourtant ont aussi été confondues pour espionner des responsables français.
04:47Il demeure cependant plus simple de s'attaquer aux chinois qu'à Washington.
04:51La visite du président chinois en France n'aura pas été l'occasion d'un rapprochement
04:55entre les deux pays, mais plutôt d'une clarification sur le rôle de la France,
04:59à savoir un pays déclassé.
05:01Emmanuel Macron tente une partition européenne sans saveur
05:05et une partie de l'opposition en profite pour se refaire la cerise.
05:08Demain, la France importera plus ou au moins toujours autant de Chine
05:12et exportera toujours aussi peu.
05:18Nouvelle étape dans la guerre entre Israël et le Hamas.
05:21Plus de 7 mois après le 7 octobre, Tel Aviv lance une nouvelle opération sur la bande de Gaza.
05:26Cette fois, c'est à la frontière égyptienne, sur la zone de Rafah,
05:31que les opérations se concentrent.
05:32Le point tout de suite.
05:34La fin de la guerre en Palestine est-elle enfin proche ?
05:37154 jours après le 7 octobre et l'attaque du Hamas sur le territoire israélien,
05:43Tel Aviv lance une nouvelle offensive.
05:46Après la ville de Gaza, puis Cannes-Unesse,
05:48c'est désormais à l'extrême sud de la bande de Gaza, à la frontière avec l'Egypte,
05:53que Tsahal concentre ses frappes pour accentuer la pression sur le Hamas.
05:57D'intenses bombardements se sont abattus sur la zone
06:00après que des opérations d'évacuation, limitées en nombre, ont été lancées.
06:05Pour les spécialistes de la gestion de crise RVKS,
06:08l'opération de Tel Aviv était prévisible.
06:11C'est la poursuite des deux phases précédentes qui visent à délimitariser la bande de Gaza,
06:15donc en poussant de plus en plus les combattants du Hamas vers la frontière égyptienne.
06:20Et plus on pousse les combattants du Hamas vers la frontière égyptienne,
06:23comme ils sont acculés, plus les combats deviennent durs,
06:25puisque les groupes du Hamas, depuis le début,
06:28avaient plutôt des actions qui étaient assez mobiles et des actions de harcèlement.
06:32Maintenant, ils sont obligés de tenir le terrain puisqu'ils n'ont pas d'autre solution.
06:35Ce qui explique d'ailleurs pourquoi les Israéliens ont verrouillé le point de passage de Rafah en l'occupant,
06:42pour contrôler bien sûr les flux entrants, mais surtout les flux de soucis.
06:45Ce qui veut dire très clairement qu'ils veulent que cette dernière phase
06:48soit vraiment la phase ultime de neutralisation militaire du Hamas.
06:52Si cette possible dernière phase devait donc neutraliser beaucoup de membres du Hamas,
06:56en les tuant ou en les capturant,
06:58il est néanmoins fort probable qu'un grand nombre de ces combattants
07:02aient déjà réussi à fuir pour passer à la clandestinité.
07:05Autant de risques dans la maîtrise du danger émanant de la zone pour Israël,
07:09une fois que la guerre de haute intensité sera terminée.
07:13De quoi comprendre que la situation catastrophique que vit la population palestinienne
07:17n'est pas près de s'arrêter dans le désintérêt du gouvernement israélien,
07:21mais également du Hamas lui-même.
07:24Très honnêtement, je pense que le Hamas lui produit un but politique,
07:28qui est celui de la création d'une Palestine, d'un État palestinien à part entière,
07:34et que la population de la bande de Gaza,
07:37si elle doit être sacrifiée pour cet objectif, elle sera sacrifiée pour cet objectif.
07:41Par contre, la population de la bande de Gaza est très clairement instrumentalisée
07:44au travers des pertes terribles qui sont subies par cette population.
07:48Et en cela, on peut dire très clairement que l'armée israélienne
07:53n'y va pas non plus avec le dos de la cuillère en termes d'actions militaires,
07:57puisqu'on n'est pas du tout vers des actions militaires
07:59qu'on pourrait considérer comme chirurgicales ou des effets collatéraux.
08:02On est face à des bombardements qui sont massifs.
08:04Des bombardements massifs et donc des pertes civiles massives.
08:08Près de 35 000 Palestiniens auraient déjà perdu la vie
08:11dans les opérations menées par Tzahal depuis le 7 octobre dernier.
08:15Des opérations dont le but affiché par le gouvernement de Benjamin Netanyahou
08:20était ni plus ni moins l'éradication du Hamas
08:23dans une perspective de sécurisation d'Israël.
08:26Mais pour Hervé Carès, ce n'est pas le seul objectif.
08:29Le deuxième objectif stratégique, à mon avis,
08:32c'est celui-là qui est le plus important pour le gouvernement israélien.
08:34C'est pour ça que, d'une certaine manière, l'opinion internationale
08:37est focalisée sur la bande de Gaza, qui est agitée un peu comme un chiffon rouge
08:42en raison du drame humanitaire qui est avéré.
08:45C'est l'objectif stratégique de poursuite de la colonisation de la Cisjordanie
08:50et voire d'annexion de la Cisjordanie comme un territoire proprement israélien.
08:55Et je pense que ça, c'est le vrai objectif stratégique du gouvernement israélien.
08:59Et lorsqu'on en observe la progression et l'accélération des colonisations,
09:02mais également la montée des affrontements entre les colons
09:06et puis la population palestinienne sur le territoire de la Cisjordanie,
09:10on peut très clairement affirmer que le véritable objectif du gouvernement israélien,
09:14c'est l'annexion de la Cisjordanie.
09:17De quoi comprendre que les opérations israéliennes ne devraient pas s'arrêter
09:21après le contrôle total de la bande de Gaza.
09:28Lundi soir, à Paris, Reconquête organisait le meeting de Sarah Knafo,
09:32numéro 3 sur la liste de Marion Maréchal pour les élections européennes.
09:36Une opération plutôt peu courante. Le point tout de suite.
09:39C'était un peu un baptême du feu pour Sarah Knafo.
09:43Mardi, Lénarque, magistrat à la cour des comptes et hors-fèvre
09:46de la campagne présidentielle d'Éric Zemmour, donnait son premier meeting.
09:51En troisième position sur la liste de Marion Maréchal pour les élections européennes,
09:55celle qui est aussi la compagne du patron de Reconquête à la ville,
09:59s'est jetée à l'eau pour un exercice inédit.
10:02En effet, il est peu commun qu'un candidat organise une réunion d'ampleur
10:06sans être la tête de liste et sans que ces dernières ne soient présentes.
10:10Une opération visant sans nul doute à multiplier la puissance du mouvement sur le territoire
10:15qui n'empêchera toutefois pas de faire couler de l'encre sur les hypothétiques dissensions
10:19entre marionnistes et zemmouristes.
10:22Après un discours du deuxième de la liste, Guillaume Pelletier, pour chauffer la salle,
10:26Sarah Knafo a voulu jouer l'humilité du galop d'essai
10:29pour un premier discours face à un public installé dans le salon Hoche,
10:32dans le 8e arrondissement de la capitale.
10:35Une pluie de remerciements assez proches a permis à la jeune candidate de se mettre à l'aise.
10:39Après Guillaume Pelletier, c'est Stanislas Rigaud, le jeune président de Génération Z,
10:44qui recueillera la plus grande sympathie de l'oratrice.
10:47Sixième sur la liste, le jeune homme doit donc espérer un score supérieur à 5%
10:52pour espérer rejoindre les rangs du Parlement européen.
10:55Un espoir vif, puisque ce dernier expliquait il y a peu ne pas se fier aux sondages.
11:00On a toujours envie de dire que les sondages se trompent quand ils ne sont pas à notre avantage.
11:04Ça semble évident. Mais vous voyez, je crois qu'une des autres questions qui suivra
11:10sera sur pourquoi s'engager quand on est jeune en politique.
11:13Moi, je ne me suis pas engagé pour regarder les sondages IFOP, pour regarder les sondages Harris.
11:18Je me suis engagé pour des idées, je me suis engagé pour des convictions.
11:21Je crois qu'il y a des partis qui font de la politique en regardant les études d'opinion.
11:26Nous, nous regardons avec Eric Zemmour, avec Marion Maréchal, les problèmes des Français
11:30et on fait des propositions par la suite.
11:32Je crois que la force de Reconquête, c'est justement d'être connecté au réel,
11:36de voir ce qu'il se passe réellement dans le pays et de faire entendre la voix de millions de Français
11:41qui n'ont pas la parole et qui sont aujourd'hui méprisés, mis de côté par tout un système
11:46qui justement, étude de sondage après étude de sondage, se permet de les analyser
11:50mais finalement ne change rien à la fin.
11:52L'ancien rassemblement national Nicolas Bay, vice-président de Reconquête,
11:55en quatrième position sur la liste devant Laurence Trochu,
11:59présidente du mouvement conservateur, n'était pas présent.
12:02C'est toutefois sans doute le nom de Jean Messia qui a surpris davantage.
12:06Aux côtés d'Eric Zemmour pendant la présidentielle, le président du cercle de réflexion
12:11Vivre Français avait un temps pris ses distances avec l'ancien journaliste.
12:16Le voilà donc reparti pour une nouvelle aventure électorale en huitième position.
12:21Une aventure qu'il envisage visiblement avec autant de coups de communication qu'avant.
12:26Donc en fait, la liberté, c'est d'importer des millions de chameliers polygames du huitième siècle.
12:44Le discours de Sarah Knafo, nettement plus calme, aura quant à lui fait la part belle
12:48à une critique du rassemblement national dans la lignée des propos d'Eric Zemmour.
12:52Un point de discorde réel avec la tête de liste qui aspire à terme à l'union des bonnes volontés.
12:58Il n'en reste pas moins que la ligne résolument anti-islam et anti-immigration
13:03reste partagée par l'ensemble de la liste, à l'instar de la défense des Français,
13:08aussi bien sur le plan sécuritaire que sur le plan économique.
13:11Un dénominateur commun qui sera sans doute l'unique maître mot de la liste
13:15où Eric Zemmour figure symboliquement à la 80ème place,
13:19juste devant Evelyne Rébert, maman de Julien Vincent,
13:23assassinée lors de l'attentat djihadiste de Romain Surizère en 2020.
13:32Fin de semaine, studios ou pont à rallonge le mercredi 8 mai, suivi du jeudi de l'Ascension,
13:38ont convaincu de nombreux Parisiens de fuir une capitale de plus en plus irrespirable.
13:42Mais tous n'ont pas cette chance. Rémi Baud est allé à leur rencontre.
13:46Alors déjà, est-ce que vous faites le pont de l'Ascension ?
13:49Oui, je fais ça et ce week-end je vais partir à Kabourg parce que je fais l'équitation
13:54et je vais partir pour faire le concours là-bas, tout le week-end.
13:57Je me déplace dans le sud-ouest, dans une ville qui s'appelle Arès.
14:02Je vais en Bretagne prendre un peu l'air marin.
14:05Je pars à Bordeaux et au Cap-Ferret avec des copains de mon école et tout ça.
14:11On prend le train pour y aller.
14:14On part le mercredi, on prend un peu d'avance.
14:17J'ai pris des jours pour pouvoir me le permettre.
14:20On part à plusieurs, ça va être très sympa.
14:23Je fais un demi-pont de l'Ascension parce que je pars jeudi et je reviens samedi soir.
14:29On part au Puy du Fou avec tous mes enfants et petits-enfants.
14:32Est-ce que vous avez des problèmes financiers qui peuvent vous limiter dans vos déplacements ?
14:36Vous savez qu'il y a l'inflation qui monte. Est-ce que ça impacte vos déplacements ?
14:40Non, pas du tout.
14:42Des problèmes financiers ?
14:44Pour l'instant, je suis mineur, donc je n'ai pas de problèmes financiers.
14:49J'ai la chance d'être aisé.
14:52Je peux faire le choix de prendre le train plutôt que l'avion.
14:56Si on prévoit de partir, c'est qu'on peut se le permettre aussi.
14:59Je considère que j'ai quand même de la chance.
15:01J'ai une situation assez cool pour un étudiant.
15:03Je travaille aussi, je suis en alternance.
15:05Je ne suis pas dans la pire situation, je sais que c'est plus compliqué pour d'autres.
15:08Oui, pour le moment, c'est un tout petit peu dur de partir en vacances
15:11ou même de repartir chez mes parents pour les voir un tout petit peu.
15:14C'est pour ça que pour le moment, je fais un peu plus gaffe.
15:17D'où la raison aussi de partir en dehors des grands week-ends.
15:19Là, c'est beaucoup plus cher.
15:20J'essaie de privilégier les déplacements où on peut s'en sortir
15:25et essayant de prévoir à l'avance surtout.
15:28J'essaie de faire des covoiturages.
15:30Sinon, avec la carte avantage jeune, je prends le train dès que je peux
15:34et c'est intéressant financièrement.
15:35Je prends mes billets à l'avance.
15:38Forcément, ça baisse un peu le prix.
15:41Je trouve qu'avec les billets de SNCF, ils sont un tout petit peu chers,
15:44même si je prends deux ou trois semaines en avance.
15:46Même avec la carte avantage jeune, je paie toujours entre 100 et même plus
15:52pour chaque aller-retour.
15:54Nous, on a prévu de le prendre bien à l'avance, notre train,
15:56parce qu'on sait que les prix reviennent très chers à ces périodes-là.
16:00Donc, on a pris nos trains bien deux mois à l'avance,
16:03dès qu'ils sont sortis parce qu'on avait prévu de le faire.
16:05Mais oui, surtout en tant qu'étudiant, c'est pas toujours évident.
16:08J'ai plein d'amis qui voulaient partir ensemble,
16:11mais ils n'ont pas pu se permettre parce que ça revenait très vite cher.
16:14Après, Paris-Bordeaux, les prix sont assez exorbitants.
16:17Donc, je prends conscience de ça aussi, de la chance que j'ai.
16:25Et à présent, faisons le tour de l'actualité en bref avec Rémi Baud.
16:29Vladimir Poutine, rempli jusqu'en 2030.
16:32Ce mardi, le président russe, réélu en mars dernier
16:35avec plus de 87% des suffrages exprimés, a été réinvesti.
16:39A l'âge de 71 ans, le chef de l'État est au pouvoir depuis près de 25 ans,
16:43faisant de lui un dirigeant qui s'inscrit dans le temps long,
16:46tandis que nombre de ses homologues occidentaux
16:48misent sur de courts scrutins internes successifs.
16:51En 2020, la constitution russe avait été révisée
16:55pour permettre au président de faire deux mandats supplémentaires.
16:58Vladimir Poutine pourrait ainsi, s'il était candidat à sa réélection dans six ans,
17:02rester la tête du plus grand pays européen jusqu'en 2036.
17:06Après une investiture en guise de formalité diplomatique,
17:09Vladimir Poutine devrait se tourner vers l'organisation de la grande fête patriotique du 9 mai,
17:13marquant la victoire des soviétiques sur l'Allemagne nazie.
17:16Les célébrations seront une nouvelle fois l'occasion pour Moscou
17:19de faire une démonstration de force après plus de deux ans de guerre en Ukraine.
17:23Parmi les festivités, l'exposition de blindés occidentaux pris à Kiev par l'armée russe,
17:27parmi lesquels figurent des matériels français initialement.
17:31Joe Biden prend la défense de son chien.
17:33Lundi, la Maison Blanche s'est indignée contre le gouverneur républicain Christine Ohem,
17:38qui a réclamé la mise à mort de Commander, le chien de Biden.
17:41Celui-ci a déjà été éloigné de l'entourage du président à cause de sa dangerosité.
17:46Un autre chien de Biden, Major, avait lui aussi dû quitter la Maison Blanche.
17:51Malgré les faits, la porte-parole du couple présidentiel a jugé les propos de Christine Ohem
17:56comme étant troublants et absurdes.
17:58Elle y connaît quelque chose.
18:01Les indépendantistes écossais à la relance.
18:03John Swinney, vétéran du Scottish National Party, le SNP,
18:08va être nommé Premier ministre pour succéder au démissionnaire Humza Yousaf
18:12après la rupture de son alliance avec les Verts.
18:14Seul candidat en lice, John Swinney,
18:18En effet, après que Nicola Sturgeon a été visée par une enquête judiciaire sur les finances du parti,
18:23les scandales se sont poursuivis avec le départ d'Humza Yousaf.
18:26Après une domination sans partage de la vie politique écossaise,
18:29le SNP doit désormais faire face à la poussée du Parti travailliste.
18:33A l'est simple pour l'Europe.
18:35Très immédiatement, l'Union Européenne,
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20:04le Parti libéral,
20:05le Parti libéral,
20:06le Parti libéral,
20:08à savoir plus de messages électoraux sur tous les supports médias.
20:12Deux jours plus tard, ce sera le jour J du vote, le 9 juin.
20:16Les nouveaux eurodéputés entreront en fonction le 16 juillet.
20:20Le CETA, ce n'est pas fini.
20:22Les communistes remettent le couvert contre l'accord de libre-échange
20:25entre l'Union européenne et le Canada.
20:27Un débat aura ainsi lieu le 30 mai à l'Assemblée
20:30alors qu'ils avaient rejeté la majorité de droite au Sénat en mars.
20:33La majorité avait prévu de ne pas transmettre ce texte à l'Assemblée
20:36avant les élections européennes
20:38pour éviter un nouveau vote défavorable
20:40et se prémunir d'une vilaine publicité.
20:43Faute de mettre le CETA hors-jeu,
20:45le vote des députés consiste en une résolution
20:47pour contraindre un débat au Palais-Bourbon.
20:49Cela constitue surtout une nouvelle peau de banane
20:52dans la campagne électorale de Valérie Heyer
20:54à dix jours d'un scrutin mal engagé pour les macronistes.
20:57La trottinette, la plus dangereuse de la mobilité douce.
21:00Le 2 mai dernier, à Paris,
21:02c'est un enfant de deux ans qui s'est fait écraser par une voiture.
21:05Alors qu'il traversait la rue avec sa mère dans le 20e arrondissement,
21:08l'enfant a fait une chute.
21:10Au même moment, le conducteur d'une voiture
21:12alors en plein virage ne l'a pas vue et l'a écrasée.
21:14L'enfant a été conduit à l'hôpital
21:16et placé dans un coma artificiel en soins intensifs.
21:19Son pronostic vital est engagé.
21:21Le conducteur a été placé en garde à vue.
21:23Une enquête menée par le STGA,
21:25le service du traitement judiciaire des accidents,
21:28a été ouverte pour déterminer les circonstances précises des faits.
21:32Un mystérieux lécheur en série sème le trouble dans Paris.
21:35Selon les commerçants, l'homme rentre dans les magasins,
21:38lèche le sol et repart comme si de rien n'était.
21:42Les faits touchent principalement les magasins de vêtements de la rive gauche,
21:45notamment les 5e, 7e, 8e et 14e arrondissements.
21:50Une pratique singulière qui inquiète les commerçants.
21:53Interrogée, la police confirme avoir reçu énormément de signalisations de ce type,
21:58mais elle considère que ce n'est pas de son ressort, mais de celui de la psychiatrie.
22:02Depuis le Covid, les cas de folie ont explosé.
22:05En 2013, ce sont près de 2000 personnes,
22:08souvent interpellées sur la voie publique,
22:10qui ont été internées à l'infirmerie psychiatrique de la préfecture de police.
22:18Et voilà, nous arrivons déjà à la fin de cette édition.
22:20Dans un instant, retrouvez le Zoom du jour.
22:22Le journaliste Rémi Tell présente son ouvrage
22:25à l'encre du néant, une critique de la société technicienne.
22:28Il existe une gauche antinéo-libérale,
22:32avec laquelle on peut se retrouver sur un certain nombre de sujets,
22:37une politique de paix, une certaine vision de l'homme aussi,
22:42qui retrouve sa place dans le monde.
22:46Et donc cette gauche-là, je l'invite à avoir un peu de courage
22:50et à dépasser les étiquettes.
22:53– Qui incarne cette gauche aujourd'hui, selon vous ?
22:55Est-ce qu'il y a une personnalité ?
22:57– Quelqu'un comme François Ruffin, par exemple,
22:59je trouve, incarne une gauche qui me semble être fidèle,
23:03en réalité, à ses propres valeurs.
23:05– Est-ce que Jean-Luc Mélenchon, avant 2017,
23:07était dans cette gauche dont vous nous parlez ?
23:10– En partie.
23:11– Avant de rejoindre les indigénistes ?
23:13– En partie, il a été plutôt l'héritier d'une gauche classique,
23:19à la Jaurès, d'une certaine façon.
23:22Et puis s'est converti, au fur et à mesure, à l'idéologie woke.
23:28– Également au programme de votre soirée,
23:30un nouveau numéro de Passé Présent.
23:32Guillaume Fiquet reçoit le professeur François Cochet
23:34pour évoquer la bataille de Dien Bien Phu.
23:37À présent, c'est le moment de retrouver le directeur
23:39de l'Observatoire des journalistes, Claude Chollet,
23:41pour un portrait piquant de la journaliste Ruth Elkrief.
23:45C'est à présent la fin de cette édition.
23:47Merci à tous pour votre fidélité.
23:49On se retrouve demain, même lieu, même heure.
23:51En attendant, portez-vous bien. Bonsoir.
23:54– Sous-titrage Société Radio-Canada

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