Au meeting de Valérie Hayer, les militants concernés par la dynamique Glucksmann

  • il y a 5 mois
La tête de liste de la macronie n’a qu’un point d’avance dans un dernier sondage sur celle des socialistes, tandis que Jordan Bardella caracole en tête.

- Un croisement des courbes redouté ? Valérie Hayer donnait un meeting en présence de Gabriel Attal et des membres du gouvernement à la mutualité de Paris ce mardi 7 mai. L’occasion de resserrer les rangs alors que la tête de liste de la majorité présidentielle est en difficulté dans les sondages. Le jour même un sondage Toluna Harris Interactive pour RTL, M6 et Challenges donnait un écart de seulement un point entre Valérie Hayer et Raphaël Glucksmann, la tête de liste PS-Place publique, crédités respectivement à 15 et 14 %, tandis que Jordan Bardella reste en tête avec 31 %. Le HuffPost s’est rendu au meeting pour demander ce que ce qu’inspire la réduction de l’écart entre les deux listes.

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Transcription
00:00 [Cris de la foule]
00:20 Qu'il soit à un point, qu'il soit à deux points, ça ne nous inspire rien du tout.
00:22 Il ne vous fait pas peur, Raphaël Luxman ?
00:25 Il ne nous fait pas plus peur que ça, parce que nous avons confiance en notre projet.
00:28 Un combien ? Un point. Un point ? Oui.
00:31 Ben on va voir. Ça vous fait peur ?
00:35 Ben disons que ça m'ennuie, je préférerais qu'il soit beaucoup plus loin, mais...
00:40 Les sondages, c'est des sondages, on verra quand même au niveau du vote.
00:45 Ça m'inspire que pour le moment, en fait, que les Français, en fait, n'ont pas encore trop l'esprit à la campagne des Européennes.
00:52 J'ai peur de personne. J'ai peur que les Français n'aillent pas voter.
00:56 C'est pour ça, en fait, que je mets de l'ambiance et tout, et que je suis quelqu'un de très positive et tout.
01:01 [Cris de la foule]
01:04 Il y a un dernier sondage qui place Raphaël Luxman à un point de Valérie Ayé. Ça vous inspire quoi ?
01:09 Je pense que plus on le dira, plus ça montra, parce que je pense que c'est quand même un petit peu la musique médiatique du moment,
01:14 qui fait que, évidemment, quand on est bon et qu'on est très suivi médiatiquement, ça fait toujours monter la cote des personnes.
01:23 Maintenant, rien n'est figé.
01:24 Oui, j'ai un peu peur qu'il passe au-dessus. Pour moi, c'est un adversaire, parce que, quand même, c'est quelqu'un qui nous prend des pourcentages, des points, etc.
01:31 Mais sinon, sur les mesures européennes, on est à peu près pareil. C'est ça qui est dommage, en fait.
01:36 Sur des positions, on n'est pas diamétralement opposés. Et tant mieux.
01:39 Mais pour autant, il y a beaucoup d'endroits et beaucoup de sujets sur lesquels il n'a pas voté, où il s'est abstenu.
01:46 Non, l'un ou l'autre, c'est pas pareil.
01:48 Moi, je pense que Glucksmann, même s'il a quelques intrus, je dirais, sur sa liste, représente une opinion modérée et qui, me semble,
01:57 c'est une opinion personnelle complètement compatible avec une construction européenne.
02:02 Ce qui est plus gênant, c'est d'avoir d'autres listes qui se présentent pour être élues au nom de l'Europe et qui ne sont pas du tout, mais pas du tout, européennes.
02:11 Ce que vous me dites en filigrane, c'est que c'est Jordan Bardella, le vrai danger ?
02:14 Oui, Jordan Bardella est un vrai danger. Le Front National est un vrai danger, tout à fait.
02:21 Mais est-ce que Raphaël Glucksmann est son principal concurrent, vous diriez ?
02:25 Non, je pense pas.
02:27 Lui, son concurrent, Jordan Bardella.
02:30 Mais je pense que les gens, changement d'avis, au moment venu, le 9 juin...
02:35 (Chant)
02:47 (Rire)
02:49 (Silence)

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