Dans l'After Foot ce mardi sur RMC, Daniel Riolo, Jérôme Rothen et Gilbert Brisbois reviennent sur l'élimination du PSG en demi-finale de la Ligue des champions. Les Parisiens ont été battus 1-0 par Dortmund ce mardi soir au Parc des Princes.
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00:00:00 Bonsoir à tous, l'after continue jusqu'à minuit et demi ici en direct du Parc des Princes.
00:00:03 Ensuite la libre antenne prendra le relais jusqu'à 1h30 du matin.
00:00:07 Évidemment nous sommes là pour analyser l'élimination du PSG ce soir ici au Parc des Princes.
00:00:12 Le 32-16 est ouvert, l'after est là, premier podcast de France bien sûr avec vous.
00:00:17 Comme tous les soirs, même les soirs d'élimination, Daniel Riolo est là, bonsoir Daniel.
00:00:21 Bonsoir les amis.
00:00:22 Et Jérôme Bretagne, salut Jérôme.
00:00:23 Bonsoir à tous.
00:00:24 1-0 pour Dortmund, Paris éliminé.
00:00:26 Les joueurs de Dortmund toujours sur le terrain qui font la fête avec leurs supporters.
00:00:30 La désillusion est terrible pour Paris.
00:00:32 On va l'analyser ensemble cette soirée.
00:00:35 Le 32-16 est ouvert.
00:00:37 Direct Studio est également disponible.
00:00:39 Envoyez-nous vos messages, n'hésitez pas à nous écrire via les appels RMC.
00:00:43 Et RMC Sport, c'est parti, les 3 points.
00:00:45 L'important c'est l'essentiel.
00:00:46 Le plus important c'est les 3 points.
00:00:48 Souvent l'essentiel c'est le plus important.
00:00:49 Allez Daniel, à toi.
00:00:54 Des éliminations du Paris Saint-Germain, on en a vécu plein avec Jérôme
00:00:57 depuis qu'on est ensemble dans l'after.
00:00:59 La plupart du temps, après les éliminations, j'étais en colère.
00:01:03 Ce soir, je ne suis pas en colère, je suis plein de déceptions.
00:01:07 Ça ne veut pas dire qu'il n'y a pas des enseignements à tirer, bien sûr,
00:01:09 derrière cette déception, mais il n'y a pas de colère.
00:01:12 Le deuxième point, c'est ce qui a manqué sur les 2 matchs.
00:01:15 Et ce qui a manqué sur les 2 matchs, c'est l'adresse technique.
00:01:18 Parce qu'à un moment, oui, on va parler des poteaux et barres,
00:01:22 parce que sur 2 matchs, ça fait beaucoup.
00:01:24 Mais il n'y a pas que ça, il y a aussi beaucoup de maladresse
00:01:29 qui s'accumule et qui, au fil de la conclusion de 2 matchs,
00:01:34 provoque beaucoup trop de manque dans cette équipe.
00:01:37 Et le troisième point, elle n'est peut-être pas exceptionnelle,
00:01:39 cette équipe de Dortmund, mais elle est super intelligente.
00:01:43 Et j'ai commencé à dire hier soir qu'on inventait des génies
00:01:47 toutes les semaines dans notre football en ce moment.
00:01:49 Eh bien Terzic, c'est un mec que personne ne connaît,
00:01:52 qui est pris pour, limite, l'entraîneur de quartier.
00:01:55 Son équipe, elle est super intelligente.
00:01:58 Nous, on a un génie.
00:01:59 Ben eux, ils ont Terzic.
00:02:01 Il a mis en place une tactique assez simple
00:02:03 et il s'en est très bien sorti.
00:02:05 Donc, plutôt que d'inventer des génies,
00:02:06 j'ai fait la liste de tous les génies de notre football depuis un an.
00:02:10 Parfois, il faut peut-être un petit peu se calmer,
00:02:12 pas trop s'emballer non plus, parce qu'il y a eu beaucoup,
00:02:15 beaucoup, beaucoup d'emballement et d'enthousiasme un peu démesuré
00:02:19 avant cette demi-finale, comme si on allait jouer des toccards.
00:02:22 Ben voilà, ils nous ont montré qu'être intelligent,
00:02:24 c'était aussi très important dans le foot.
00:02:27 Jérôme, tes trois points.
00:02:28 Ben la première, un petit peu ressemble à Daniel, la déception,
00:02:32 parce que oui, il n'y a pas de colère, il y a de la déception.
00:02:37 La déception parce qu'on pensait que c'était la bonne année
00:02:41 pour le Paris Saint-Germain et manque de bol, non.
00:02:44 La deuxième, il faut se donner les ingrédients, en effet,
00:02:48 pour arriver à atteindre la finale de la Ligue des Champions.
00:02:51 Et à travers la déception, il y a des manques,
00:02:55 et les manques d'un niveau technique qui sont impardonnables à ce niveau-là,
00:02:59 parce que ça m'envoie sur le point 3, où t'attends que tes joueurs phares,
00:03:04 tes joueurs leaders, ils te fassent des différences.
00:03:07 Et malheureusement, faute à plein de choses, peut-être physiquement émoussé,
00:03:12 je ne sais pas, mentalement émoussé.
00:03:13 Oui, mais le problème, c'est que...
00:03:14 Attends, qui finit ses trois points ?
00:03:15 Il a fini, là.
00:03:16 Mais ils ne sont pas au rendez-vous.
00:03:18 Le problème, c'est que si tu pointes, et le problème, c'est ce qu'on va faire ce soir,
00:03:22 on va pointer, je pense, pas mal d'individualités qui ont failli.
00:03:27 Mais le problème, c'est que si tu fais ça, dans le même temps,
00:03:30 tu ne peux pas le corollaire de ça, ça veut dire que le génie qui est sur le banc,
00:03:35 il n'a pas trouvé la solution, alors qu'on n'arrêtait pas de me dire
00:03:38 que la solution, elle allait venir du collectif.
00:03:40 L'état d'esprit, incontestablement, dès le premier jour, je l'ai dit,
00:03:44 que l'état d'esprit, il était là.
00:03:46 L'état d'esprit, selon moi, c'est le nettoyage du vestiaire
00:03:49 qui en est la principale raison.
00:03:50 C'est ce que j'essaye de dire depuis des semaines.
00:03:52 Le vestiaire, il était pourri par...
00:03:54 Je ne vais pas répéter toutes les pourritures qu'il y avait dans ce vestiaire.
00:03:58 L'état d'esprit, il est devenu meilleur.
00:03:59 Mais le collectif, le jeu, le soi-disant génial inventeur...
00:04:04 Sur le match de ce soir, tu es un peu sévère, Daniel,
00:04:06 parce que sur le match de ce soir...
00:04:07 Tactiquement, il y a quoi ?
00:04:08 Tu ne peux pas reprocher à Luis Henrique...
00:04:10 Mais je ne le reproche pas !
00:04:12 Non, non, non, est-ce que tu m'as entendu dire ça ?
00:04:14 Bah si, parce que tu me parles du génie.
00:04:16 Mais je te dis, il n'y a pas de génie !
00:04:18 Moi, je te dis...
00:04:19 Limite, je ne lui en veux pas !
00:04:21 Je veux juste qu'on arrête de dire que c'est un génie.
00:04:24 C'est tout. C'est un entraîneur banal. Voilà tout.
00:04:27 Non, c'est pas banal.
00:04:28 Mais si ! Terzix, je lui ai donné une leçon en deux matchs !
00:04:32 Terzix, je lui ai donné une leçon en deux matchs !
00:04:34 Arrêtez de dire que c'est un génie, bordel !
00:04:36 C'est un entraîneur banal !
00:04:37 Peut-être, sur le match retour, lui donner une leçon, c'est un grand mot.
00:04:40 Mais même à l'aller, il lui donne une leçon !
00:04:42 Laisse-le, j'irrompe de part. Vas-y, j'irrompe.
00:04:43 Mais quand ce soir, Daniel, après, peu importe,
00:04:46 il y a des manques et le PSG ne méritait pas d'aller en finale.
00:04:49 Mais que le PSG perde ce match-là 1-0,
00:04:52 je ne pense pas que c'est lié au choix tactique et à la leçon tactique...
00:04:57 Mais les choix du match aller, ils ont été nuls !
00:04:59 Tu les payes au retour, tu ne dois pas perdre le match aller !
00:05:01 Là, pour toi, ce soir, c'est accumulation de défaillances individuelles...
00:05:03 Oui, parce que Gilbert...
00:05:05 Attends, attends, laisse-le...
00:05:07 Quand tu as plus de 30 frappes dans le match,
00:05:11 quand tu as l'occasion de faire...
00:05:14 Non, mais sur le match de ce soir,
00:05:15 moi, je ne parle pas du match aller,
00:05:16 parce que le match aller, il y avait beaucoup de manques,
00:05:18 et même avec un PSG moyen...
00:05:20 C'est deux matchs, on a les retours !
00:05:21 Oui, mais sauf que là...
00:05:22 Le problème, c'est qu'à Paris, on oublie toujours que c'est deux matchs !
00:05:24 Daniel, là, on débriefe le match de ce soir, on est d'accord.
00:05:27 On va d'accord, d'accord, donc on refera le bilan une autre fois, moi, excuse-moi.
00:05:30 J'ai envie de débriefer le match de ce soir.
00:05:32 Et sur le match de ce soir, quand tu as un PSG qui frappe plus de 30 fois au but,
00:05:37 qui a des situations de centre,
00:05:40 je crois qu'en première mi-temps, il doit y avoir 20 centres sur le côté droit,
00:05:44 10 centres... — Et alors il leur apprend pas à s'entrer à l'entraînement,
00:05:45 ils sont nuls au centre !
00:05:46 Mais c'est quand même pas de la faute de Luis Enrique
00:05:48 si les mecs, ils sont incapables de mettre un bon centre, Daniel !
00:05:51 — Ça, c'est vrai. — Direz, c'est...
00:05:52 — OK. — On parle du manque technique.
00:05:54 Quand t'es à ce niveau-là, et c'est pour ça que je te parle,
00:05:57 il est... le PSG, ce soir,
00:05:59 est trahi, façon de parler, par ses stars,
00:06:02 il y a des mecs...
00:06:03 Un mec comme Hakimi.
00:06:05 Tout le monde le présente comme le meilleur arrière-droit du monde.
00:06:07 — Mais non, c'est pas vrai. C'est pas vrai. — Ou un des meilleurs arrière-droits du monde.
00:06:09 Mais tu l'as vu s'entrer, ce soir ?
00:06:11 — C'est pas vrai, c'est 14-30. — Bon, de l'autre côté,
00:06:13 — Luis, avec son pied gauche... — Et Dembélé.
00:06:15 Mais Dembélé, c'est pareil !
00:06:16 — Dembélé, il a joué les yeux fermés. — Mais Dembélé, c'est pareil,
00:06:18 ils font des différences énormes avec leur vitesse,
00:06:20 ils sont incapables de mettre un bon ballon !
00:06:22 Tu peux faire jouer Ramos, 4-30 devant le but,
00:06:25 mais il marquera peut-être une fois de temps en temps,
00:06:27 parce que... il a un coup de génie !
00:06:29 D'ailleurs, Ramos, il fallait le laisser.
00:06:30 — Bah en plus, oui, en plus. — Parce que Ramos, il fallait le laisser jusqu'au bout.
00:06:32 — Alors ça... — Parce que Ramos, sur la fin de match qu'on a...
00:06:34 — Sur la fin de match du PSG... — Oui, mais...
00:06:36 La fin de match du PSG où pendant 10 minutes t'as été dans leur surface,
00:06:39 lui, il aurait été utile.
00:06:40 Donc là, y a un mauvais choix.
00:06:41 — Là, je suis... — Pardon, mais là, y a un mauvais choix.
00:06:42 Là, je suis d'accord avec toi.
00:06:43 — Sur ce choix-là, je suis d'accord avec toi. — Bah voilà.
00:06:45 Oui, mais le mauvais choix, il l'a fait à l'aller,
00:06:46 et il l'a refait au retour, bordel !
00:06:48 Ah non, parce qu'au retour, il met l'équipe que tu voulais plus ou moins, tu vois.
00:06:51 Oui, d'accord, mais laisse-le jusqu'au bout !
00:06:53 — Bah oui, c'est vrai, c'est vrai. — Laisse-le jusqu'au bout !
00:06:55 Et... Et...
00:06:56 Mais si, tu mets Ramos, ça amène les ballons dans la surface, putain !
00:06:59 Et qu'est-ce que je t'ai pas...
00:07:00 Et qu'est-ce que je t'ai pas dit, Daniel, sur le positionnement d'Mbappé,
00:07:03 parce qu'on va en parler aussi, parce que je suis désolé...
00:07:05 Bah là, là...
00:07:06 Je suis étonné que dans nos 3 points, y ait pas Mbappé, les gars !
00:07:07 — Mbappé, parce que ça va être... — Dans le 3e point,
00:07:09 t'es sûr ou quoi ? Je t'ai parlé des joueurs leaders qui étaient pas là !
00:07:12 — Non mais parlez-moi, c'est une faillite absolue, Mbappé ! — Ah mais d'accord,
00:07:14 mais bon, c'est pas que le responsable !
00:07:15 — Mais pardon, c'est la star de l'équipe ! — Mais Mbappé...
00:07:17 Moi, j'étais le premier à le défendre de A à Z, là, ce soir, il est indéfendable !
00:07:21 Et où il est indéfendable d'autant plus, c'est que les gens comme Daniel...
00:07:24 — Il a des problèmes sur les 2 matchs, même dans la nouvelle positionnement...
00:07:26 — Et y en a beaucoup, c'est pas le seul !
00:07:28 Pense que son...
00:07:29 poste de prédilection, son meilleur poste, c'est côté gauche ?
00:07:32 — Côté gauche, bien sûr ! C'est certainement pas en centre, il est encore pire !
00:07:35 — Mais il peut jouer... — Il est encore pire !
00:07:36 — Il peut jouer partout, mais là, aujourd'hui, il a joué côté gauche,
00:07:39 il a été transparent !
00:07:41 — Mais Jérôme, Jérôme, ce que je me tue à dire...
00:07:44 Si vous voulez, si vous concluez qu'il ne doit plus jouer,
00:07:47 la seule solution, c'est de le mettre sur le banc.
00:07:50 Jamais en neuf ! Sur le côté gauche ou le banc !
00:07:54 Côté gauche ou le banc ! Mais pas en neuf !
00:07:57 En neuf, il fallait mettre Ramos à l'aller, et il fallait le laisser jusqu'au bout au retour !
00:08:01 — Tu crois pas qu'il le sort, là ? Parce qu'il fait deux ratés coup sur coup, là ?
00:08:04 — C'est possible. — Mais sort-le si tu penses qu'il est plus bon !
00:08:07 Évidemment, on le voit tous, qu'il a plus les jambes !
00:08:09 On le voit tous, qu'il n'arrive plus à accélérer !
00:08:12 À gauche ou sur le banc, mais pas en neuf !
00:08:14 Ou alors tu le laissais parce que sur la fin de match,
00:08:17 les 10 dernières minutes que le PSG n'a pas réussi,
00:08:19 la pression qu'ils ont pas mis le reste du temps,
00:08:21 quand t'as commencé à avoir les deux poteaux...
00:08:24 Parce que si tu mets l'égalisation à 10 minutes de la fin,
00:08:28 on sait pas, tu sais très bien qu'il peut se passer quelque chose.
00:08:30 — Mais attends... — Laisse Ramos... Reste un neuf !
00:08:32 — Mets un neuf, bordel ! — Mais tu comprends pourquoi il le sort, en fait.
00:08:35 C'est-à-dire, il rate tout !
00:08:36 Il se dit, Mbappé, sur le côté, il me fait rien,
00:08:38 donc autant que je mette Barcolac, il lui va peut-être arriver à me mettre le feu à gauche !
00:08:41 — Mais il a pas mis le feu ! — Voilà, mais sauf qu'il a pas mis le feu !
00:08:43 — Mais il a tenté, quoi ! — Il a pas mis le feu !
00:08:45 Il fallait laisser comme ça, avec Ramos devant, c'est tout !
00:08:48 C'est Lee qui fallait faire rentrer plus tôt, parce que Ruiz n'apportait rien !
00:08:51 — Ruiz, au milieu, n'apporte rien ! — C'est vrai, c'est vrai...
00:08:53 — Zahir Emri, il a pas apporté quoi qu'il en soit !
00:08:54 — Zahir Emri, il a pas été bon non plus ! — Moi aussi, mais correctement !
00:08:56 — C'est les milieux... En fait, on répète tous les ans, le moteur de l'équipe, c'est le milieu !
00:09:01 Et au milieu, y a un mec qui a un bimoteur !
00:09:04 Il s'appelle Vitinha. Vitinha, il a fait un match hors du commun !
00:09:07 Hors du commun ! Il était partout ! Derrière, devant...
00:09:10 Et Vitinha, je me tue à dire, il doit jouer plus haut !
00:09:13 Avec sa frappe de balle, sa qualité de passé, il doit jouer plus haut, putain !
00:09:17 Mais je le dis depuis le soir de septembre !
00:09:19 — Sans... Sans... Sans... Tu vas pas changer le positionnement de la joueur qui brille !
00:09:23 — Mais bien sûr que si ! Mais le plus en haut !
00:09:25 — Parce que le problème, c'est les joueurs, comme tu l'as dit, et très bien dit...
00:09:28 Vous parlez, Ruiz, on va pas mettre de côté non plus Zahir Emri...
00:09:31 Ces deux joueurs-là ont montré beaucoup de manque, juste d'un point de vue technique.
00:09:37 Après, l'envie et tout ça, ils l'avaient tous, aujourd'hui, sur le début de match,
00:09:41 moi, ils m'ont pas déçu, c'est pour ça que j'ai pas tristé...
00:09:42 — De ce côté-là, ils m'ont pas... De ce côté-là, y a rien à dire, de ce côté-là !
00:09:45 — La tristesse que... L'énorme déception où t'as envie de les fracasser
00:09:50 quand ils passent à côté d'une émulation, d'accord ?
00:09:52 Mais le problème, c'est que ces deux joueurs-là, Zahir Emri et Ruiz,
00:09:58 pour aller en finale de Ligue des Champions,
00:10:00 même contre un Dortmund qui est pas la meilleure équipe d'Europe, OK ?
00:10:03 C'est insuffisant ! C'est insuffisant !
00:10:06 Y a que Vitinha qui peut prendre le ballon, alors il le prend bas, il le remonte,
00:10:09 il y va, il met des frappes, il essaye de faire des passes...
00:10:13 Les autres, ils prennent aucune initiative !
00:10:15 Dans les circuits de... de... de jeu, tu te demandes pourquoi ils existent pas.
00:10:19 Et quand ils existent, ils ralentissent le jeu !
00:10:21 — Alors... — Ah, c'est pas possible !
00:10:22 — Première réaction, Marc Inos, on écoute, c'était sur Canal y a quelques instants.
00:10:26 — Ils ont marqué deux buts...
00:10:28 Un corner, et un but...
00:10:31 Un ballon de profondeur qu'on avait travaillé.
00:10:34 Fallait mieux défendre, c'est des petits détails.
00:10:36 On a... on a créé beaucoup d'occasions, beaucoup plus qu'eux, même.
00:10:39 On a pas été efficaces, ou ils ont...
00:10:41 Ils ont été efficaces, ils ont marqué deux buts, ils ont gagné les deux.
00:10:43 Et des confrontations comme ça, je pense qu'il y a beaucoup de...
00:10:46 de bonnes choses à ramener dans...
00:10:50 dans cette compétition.
00:10:51 Je crois que... voilà, personne... au début de saison, personne...
00:10:54 allait croire qu'on arrivait jusqu'à là.
00:10:57 Nous, on a soumonté beaucoup d'obstacles.
00:10:59 Faut pas les jeter en l'air, maintenant, juste parce qu'on a éliminé en demi-finale.
00:11:03 Je pense que c'est un...
00:11:05 Faut se souvenir que c'est un nouveau... un nouveau projet avec un nouveau coach,
00:11:09 avec beaucoup de changements.
00:11:11 Aujourd'hui,
00:11:12 je ramène avec des positives des bonnes choses qu'on peut ramener pour la saison prochaine.
00:11:17 Les supporters qui ont été incroyables, on les remercie.
00:11:20 On voulait y aller jusqu'au bout, ramener cette...
00:11:23 cette place en finale au Wembley pour eux aussi,
00:11:25 pour notre famille qui est là. Je pense que...
00:11:27 voilà, faut pas tout jeter en l'air, maintenant.
00:11:30 Il faut garder la calme, surtout maintenant, tout de suite après la...
00:11:32 l'élimination. C'est dur, c'est très dur.
00:11:35 Parce qu'on pouvait le faire, il y avait de la place,
00:11:38 mais il a manqué de flexité.
00:11:40 - Qu'est-ce qu'on se dit quand il y a quatre montants sur ce match-là,
00:11:43 six en tout sur les deux matchs ?
00:11:45 Vous avez le sentiment d'avoir laissé passer une occasion en or ?
00:11:48 - Ouais, c'est ça. Je pense que...
00:11:50 c'est... toutes les occasions, c'est très difficile d'arriver jusqu'à là,
00:11:54 et on le sait, on le connaît, comment c'est cette compétition.
00:11:57 Elle l'a montrée encore aujourd'hui. Je pense que...
00:12:00 c'est deux équipes qui ont grandi beaucoup dans la compétition, dans la saison.
00:12:05 Et... voilà, on voulait vraiment aller...
00:12:08 on arrivait très proche, et c'est très dur d'arriver en demi-finale.
00:12:11 Et arriver en finale, c'est encore plus difficile.
00:12:13 On est arrivé très proche, on voulait vraiment arriver jusqu'à là.
00:12:15 Mais voilà, il fallait passer ce soir, il fallait gagner ce soir,
00:12:19 il fallait être plus efficace, et on n'a pas été.
00:12:21 - Bon, Marc Ines, qui par ailleurs a été un des meilleurs ce soir,
00:12:25 il a fait un match extraordinaire. Mais il y a un joueur, pardon,
00:12:27 on ne l'a pas cité, puisqu'on parle des individualités,
00:12:29 mais Donnarumma a été catastrophique.
00:12:32 Parce que ce but sur corner,
00:12:34 c'est pas possible, en fait.
00:12:36 - Il fait la parade la première mi-temps.
00:12:37 - Oui, il y a un très bel arrêt, mais ça, on sait qu'il sait faire.
00:12:39 - Sur le but, faut d'abord en vouloir à Beraldo.
00:12:41 Beraldo, faut lui expliquer ce que c'est qu'un marquage.
00:12:43 - Ouais, bon, attends, après tu peux reprendre...
00:12:45 - Beraldo ! Regarde, regarde, regarde le marquage au moment où il tire le corner !
00:12:49 Il est à 2 mètres du joueur !
00:12:50 - Tu défends Marc Inos, mais...
00:12:51 - Même en foot loisir, le mec qui a foot dans le club, tu défends pas comme ça !
00:12:54 - Mais vous avez vu comment ils obtiennent le corner ?
00:12:56 - Oui...
00:12:57 - Marc Inos qui protège le ballon, qui veut jouer à Donnarumma,
00:13:00 elle est trop longue, Donnarumma qui glisse à moitié,
00:13:02 et elle part en corner, c'est... non mais c'est...
00:13:04 une accumulation de fautes, mais moi je vais la revenir sur l'interview de Marc Inos.
00:13:07 Moi je suis... y a pas de problème, il a été à la hauteur sur le terrain, y a pas de soucis.
00:13:10 Mais le discours est dramatique.
00:13:12 L'heure du bilan, c'est pas aujourd'hui, Marc Inos !
00:13:14 T'es dans la déception, mon coco !
00:13:16 Tu vas pas nous dire que...
00:13:17 « Oui, c'était bien, l'ambiance était fantastique...
00:13:19 Voilà, bah on aurait pu, on a manqué de trucs...
00:13:22 Mais bon, bah c'est pas grave, on reviendra, et puis on a... au début de...
00:13:25 d'une... on construit quelque chose ! »
00:13:27 Mais tu construis quoi, toi, en fait ?
00:13:29 Ça fait 11 ans ! 11 ans que t'es là !
00:13:31 11 ans que tu prends des claques !
00:13:33 T'as une opportunité énorme d'aller en finale de Ligue des Champions !
00:13:36 Alors tu nous parles que t'as manqué de réalisme !
00:13:39 Y a manqué d'autres choses !
00:13:40 Il doit mettre, il doit pointer du doigt !
00:13:42 Il nous parle de but sur coup de pierre été, mais ça fait partie du foot, on est d'accord !
00:13:46 Oui mais là, ça... mais il a le droit de sortir, Donnarumma.
00:13:48 C'est pas possible de prendre un but comme ça...
00:13:50 Oui mais... Donnarumma, tu connais, il fait l'étoile de mer !
00:13:52 L'étoile de mer ! C'est une étoile de mer, donc !
00:13:54 Non mais pardon, mais il est dans les 5-5 ans, tu m'étonnes...
00:13:57 Il est dans les 5-5 ans, bordel !
00:13:59 Contre Barcelone, ça avait fait la même avec Rijtenzel...
00:14:02 T'as le ballon, mais sautes, parce que si tu le prends pas,
00:14:05 celui-là, malgré la boulette dont tu parles derrière,
00:14:07 c'est encore Donnarumma qui comprend pas le jeu !
00:14:10 Il y va pas... Jusqu'au bout, t'es à 0-0 !
00:14:12 Tu peux le marquer dans les arrêts de jeu, le but qui te permet d'arracher la prolongue !
00:14:17 Mais lui, il est là, mais lui, il est là, il sort jamais !
00:14:20 N'importe quel coup de pied arrêté, c'est un danger public pour le PSG, c'est horrible !
00:14:25 C'est horrible !
00:14:26 Eh ben en fait, ce qui est... ce qui est horrible, c'est ça. Alors bon, tu prends des buts...
00:14:29 Mais... moi, je reviens encore sur Marquigno, c'est le capitaine...
00:14:33 C'est le... le capitaine de cette équipe.
00:14:36 C'est le mec qui a le marqué le... le plus...
00:14:38 euh... le... le maillot... qui a mis le maillot le... le plus du PSG, d'accord ?
00:14:42 Jérôme, quand tu sors du terrain, moi j'sais pas...
00:14:44 Non mais arrête, arrête ! C'est pas l'heure du bilan ! Pourquoi ils sont déjà au bilan ?
00:14:47 Mais il est sur un truc mécanique, en fait !
00:14:49 Non, parce que le truc mécanique, Gilbert, ça va pas...
00:14:51 ça va en contradiction avec ce qu'ils nous ont dit la veille du match.
00:14:54 Et moi, j'me suis fait attraper... parce que là, tous les intelligents des réseaux sociaux,
00:14:58 que quand tu réagis sur... « Oui, ça ragne, ça gagne demain, ça gagne,
00:15:02 nous on gagne demain, on s'qualifie, c'est sûr ! »
00:15:05 C'était le discours de Luis Henrique, c'était le discours d'Mbappé,
00:15:07 c'était le discours de Marcigno... — Ah, merci d'le dire !
00:15:09 — Voilà. — J'l'ai dit pendant deux jeux qu'il parlait trop !
00:15:10 — Eh ben... et ben... arrête de parler, les gars, c'est des actes ! — Il parlait trop !
00:15:13 Parce qu'on sait que ces matchs-là, ça se joue à des détails.
00:15:15 Déjà, tu vas exciter l'adversaire, et toi, tu vas bouffer de l'énergie à nous dire
00:15:19 « Ah, on va être là, on va gagner, on va gagner ! » — J'l'ai dit hier soir !
00:15:21 — Ouais, ben voilà ! — Moi, j'suis à la place de Tergé,
00:15:22 j'prends les déclats de tous les parisiens... — Mais c'est très facile !
00:15:25 — ...après Luis Henrique, le premier ! Il paraît, on m'a dit que c'était de la com' formidable !
00:15:28 — Eh oui, ben... — Flo, hier soir, m'a dit...
00:15:30 « La com' de Luis Henrique, extraordinaire ! » — Mais parce que là, ils comprennent rien,
00:15:34 tu dédoules ! — « La génie ! » Il va trouver la solution !
00:15:35 — Là, je suis d'accord avec toi, Daniel ! — « Ne vous inquiétez pas, il va trouver la... »
00:15:38 En fait, il a gourouté le cerveau de tout le monde !
00:15:41 Il a gourouté le cerveau de tous les observateurs !
00:15:44 Il allait trouver la solution, parce que c'est l'évangile !
00:15:47 Parce qu'il descend sur Terre, et il trouve des solutions !
00:15:51 — Ben oui, ben là, il s'est trompé ! — Et Terzic, qui est le tocard du coin,
00:15:54 pour la plupart des gens, là, personne le connaît,
00:15:56 il lui a donné deux leçons de football ! Voilà, basta !
00:16:00 Maintenant, on a le génie, et on va continuer pendant deux ans avec le génie,
00:16:03 et on aura gifié... Toutes les semaines, on aura gifié les idées de génie !
00:16:07 Voilà. Vous allez rentrer dans la boutique, y aura des idées de génie toutes les semaines !
00:16:11 Voilà. Et y aura tous les cons de la Terre sur les réseaux,
00:16:14 et parmi mes confrères, « Oh, regardez comme il invente ! »
00:16:17 « Regardez ce qu'il est capable de faire ! »
00:16:19 « Il va te changer un tel, un tel, un tel, un tel, avec un tel ! »
00:16:22 — Bon. Ben, Daniel... — Et allez, allez, arrêtez un petit peu,
00:16:24 — au bout d'un moment, j'en ai marre de ça ! — Daniel, t'es à l'extrême !
00:16:25 — J'en ai marre, mais j'en ai marre ! — Là, t'es à l'extrême !
00:16:26 — Non, mais t'es à l'extrême ! — Mais il suffit de regarder ce que font les autres entraîneurs !
00:16:29 Arrête, t'es à l'extrême !
00:16:31 — Bon. Je rappelle que Polo Breitner sera là pour tout nous dire de Terzic tout à l'heure, par ailleurs.
00:16:34 — Oui, parce que Terzic... Il te le dira, Polo, parce que Terzic... — Ce sera minuit.
00:16:37 — Terzic, euh... Ils ont foutu le... Ils ont voulu le foutre dehors plus d'une fois à Dortmund,
00:16:42 et à l'arrivée, ils les ont mêlés ! — Je rappelle qu'il avait entraîné personne avant Dortmund.
00:16:44 Bon bref, ce sera tout à l'heure. Restons sur Paris !
00:16:47 (Générique)
00:16:53 — En direct du Parc des Princes, jusqu'à minuit et demi, en effet.
00:16:55 Ensuite, ce sera la libre-antenne jusqu'à 1h30 du matin.
00:16:58 Supporters parisiens, le 32-16 est donc ouvert pour vous jusque tard dans la nuit sur RMC.
00:17:02 Jérôme Brottel est avec moi ici au Parc des Princes. Daniel Riello, évidemment.
00:17:05 On analyse ensemble l'élimination du PSG, alors que les supporters de Dortmund
00:17:09 ont bien fait la fête avec leurs joueurs tout à l'heure.
00:17:12 Ils sont en finale. Jonathan est avec nous au 32-16 avant d'autres réactions,
00:17:16 avant l'évaluation, tout à l'heure, avant un dossier bappé, forcément,
00:17:19 qu'on va ouvrir dans quelques minutes. Jonathan, bonsoir.
00:17:22 — Bonsoir. Bonsoir à l'équipe. Bonsoir à tous. — Bonsoir.
00:17:24 — Très énervé. — Daniel a démarré...
00:17:26 Daniel a démarré tout à l'heure en disant qu'il était pas en colère mais déçu.
00:17:28 Et après, la colère est un peu montée, quand même.
00:17:30 — Ouais, ben quand tu parles de Lucien Driquet, là, ça...
00:17:31 — Toi, au niveau colère, t'es comment, Jonathan ?
00:17:33 — Mais attends, mais moi... — Attends, attends, attends, je suis Jonathan !
00:17:35 — Non mais juste un mot. Moi, je suis pas... Moi, à la limite, moi,
00:17:37 moi, je suis pas énervé contre lui, moi. Moi, je suis énervé contre tous ceux...
00:17:40 — Ah bon ? Ah ben heureusement ! — Mais non, mais moi, je suis énervé contre tous ceux
00:17:42 qui lui ont ciré les pompes toute l'année, qui ont même pas eu la moitié d'un regard critique !
00:17:46 Tout ! Mais même les entraîneurs de Ligue 1 ! Tous, ils se sont mis les uns derrière les autres !
00:17:49 On a l'impression... On a l'impression qu'il y a... Franchement, c'est...
00:17:52 Jésus est descendu de sa croix ! — Bon, Daniel, s'il te plaît...
00:17:54 — Allez, c'est... C'est dément, sans déconner, ce que j'ai entendu cette année !
00:17:57 On avait pas le droit de critiquer ! — Bon, reste sur le match, fait !
00:17:58 — Il arrive en conférence de presse ! « Mais oui, mais moi, je vous dis ce que je veux ! »
00:18:02 « Mais moi, je vous dis pas ce que je fais ! Mais y a pas de problème ! »
00:18:04 « Mais allez tous vous faire voir, parce que moi, je suis Dieu ! »
00:18:06 « Mais moi, je fais ce que je veux ! » Mais moi, ce qui m'a énervé,
00:18:09 c'est que tout le monde accepte ça ! C'est qu'on lui dise pas « Mais mon coco,
00:18:12 explique-nous, t'as le droit de nous dire ce que tu fais ! »
00:18:14 Nous, on n'est pas des merdes ! On peut essayer de te comprendre !
00:18:16 Mais non ! Mais non, parce que lui... Parce que lui...
00:18:19 — Peut-être qu'il fera le bilan ! — Mais quel bilan il fera ?
00:18:21 — Je veux que Jonathan puisse prendre la parole ! Allez, Jonathan, à toi !
00:18:25 — Moi, je suis désolé, vous lui trouvez des circonstances atténuantes,
00:18:28 je suis désolé, mais c'est sa défaite à Lucien Riquet !
00:18:31 Aujourd'hui, c'est sa défaite ! C'est clairement sa défaite !
00:18:34 Vous vous avez critiqué Fabien Nourrice tout à l'heure !
00:18:36 Vous avez vu ce qu'on lui a demandé ? — Mais il a qu'à pas le mettre !
00:18:39 T'as raison, il a qu'à pas le mettre ! Ça fait 6 mois qu'il est causé une pipe, lui !
00:18:42 Fabien Nourrice, faut pas y glomer ! Faut pas y glomer !
00:18:45 — Ce que vous lui avez demandé, avec et sans ballon...
00:18:47 Avec le ballon, on lui demande de se placer latéral gauche,
00:18:50 sans ballon, on lui demande d'aller chercher Emmerichan !
00:18:51 Mais depuis quand ? Depuis quand on voit un numéro 8 redescendre latéral gauche
00:18:56 pour après aller chercher le 6 adverse ? Moi, j'ai jamais vu ça !
00:18:59 Et surtout... — Parce que c'est intelligent !
00:19:00 Parce que c'est un tout bon... — Mais t'essaies de ne plus couper les gens, s'il te plaît !
00:19:03 — C'est vraiment du n'importe quoi ! Moi, j'ai jamais vu ça de ma vie !
00:19:06 Et avec le ballon, ce qui a prouvé que...
00:19:09 Nuno Méndez, en première mi-temps, est-ce que vous l'avez vu ?
00:19:11 Il n'a servi absolument à rien ! Il montait sur le côté gauche,
00:19:14 il était collé à Mbappé, en plus du côté de l'entraîneur !
00:19:17 Donc Mbappé-Nuno Méndez, à 5 mètres d'intervalle tous les deux,
00:19:20 à côté de Ramos, no man's land ! J'ai jamais vu ça !
00:19:23 Donc ça veut dire que... — Mais tu sais pourquoi, Jonathan ?
00:19:25 Tu sais pourquoi ? Tu veux que je te le dise pourquoi ?
00:19:27 Parce que dans un premier temps, il faut surprendre l'adversaire !
00:19:30 Il faut faire un truc un peu malin pour le surprendre,
00:19:32 et puis après, je rectifie !
00:19:34 — Mais c'est exactement ce qu'il fait en deuxième mi-temps !
00:19:37 C'est exactement ce qu'il fait en deuxième mi-temps !
00:19:38 Il essaie de rectifier, mais il me fait du n'importe quoi !
00:19:41 Moi, j'ai jamais vu ça ! Donc, en fait...
00:19:42 — Mais parce que d'abord, c'est "j'y fis", et puis après...
00:19:45 — On est complètement d'accord, Daniel ! — On va remettre un truc normal, finalement !
00:19:47 — On est complètement d'accord, mais moi, c'est... — Mais Jonathan, Jonathan !
00:19:49 — Jérôme, tu te fais des circonstances atténuantes !
00:19:51 — Jérôme, tu t'en penses quoi de ce qu'il dit, Jonathan, là ?
00:19:53 — Vas-y, vas-y, vas-y ! — Vas-y, Jonathan, vas-y !
00:19:55 — OK, moi, Daniel, je comprends pas comment tu fais des circonstances atténuantes
00:19:58 à Lucien Nriquet ce soir, parce que vraiment, avec le ballon, c'est du n'importe quoi !
00:20:02 Il essaye de tout maîtriser !
00:20:03 Il essaye de placer tous ses joueurs sur une zone du terrain pour que tout soit cadré !
00:20:06 Mais on a manqué de folie ce soir !
00:20:08 Ce soir, il manquait clairement de la folie !
00:20:10 Toutes ces actions, toutes ces transitions qu'il ne veut pas,
00:20:13 qu'il veut contrôler avec une position de balle, aujourd'hui, c'est ce qu'il a manqué !
00:20:16 — Jonathan, excuse-moi... — J'aimerais bien voir, moi, juste, simplement, les coupes...
00:20:19 — Non mais, Jonathan, je te coupe, mais...
00:20:21 Les joueurs, ils sont responsables, quand même, quand ils sont sur le terrain.
00:20:24 Donc quand tu me parles de folie, c'est quand même pas à l'entraîneur de transmettre la folie !
00:20:28 Parce que moi, je veux bien que vous... — Tu disais déjà ça au match, allez, rappelle-toi !
00:20:30 — Non mais, je veux bien que vous détruisiez Lucien Nriquet.
00:20:35 Y a pas de problème. Moi, je dis pas que c'est un entraîneur, comme le dit Daniel,
00:20:39 un génie, ou certains de ses confrères...
00:20:41 — Il est pas présenté comme un génie partout ?
00:20:43 — Non, mais peut-être, Daniel, mais laisse-moi juste...
00:20:45 — On s'en fout, on a encore des semaines pour en parler !
00:20:47 — Laisse-moi juste... — Reste sur le match, là !
00:20:48 — Moi, je trouve juste qu'il a apporté des choses à cette équipe,
00:20:51 et qui étaient essentielles par rapport à tout ce qu'on avait vécu avant.
00:20:54 — On a nettoyé le vestiaire, et lui, il en a profité ! C'est pas la même chose !
00:20:57 — Daniel, toi, t'as ta vision des choses... — Oui, oui, oui...
00:21:00 — Je respecte, respecte la mienne, c'est tout, moi, je te donne mon avis.
00:21:03 Et pour répondre à Jonathan, ces matchs, là...
00:21:06 Je suis désolé, la folie, elle vient des joueurs, elle vient pas de l'entraîneur !
00:21:09 L'entraîneur, il est là pour mettre un plan en place tactique.
00:21:11 Franchement, t'es en train de me parler du positionnement de Ruiz, de Nuno Mendes,
00:21:17 de Pape, de ce que tu veux...
00:21:19 Mais les joueurs, ils sont sur le terrain ! Ruiz, quand il contrôle un ballon...
00:21:22 — Mais pourquoi ? Qui décide de mettre Ruiz sur le terrain, Gérard ?
00:21:25 — Qui décide de mettre Ruiz sur le terrain ? — Je réponds à Jonathan !
00:21:27 — Ah ouais ? — Je dis juste, Jonathan, que...
00:21:29 Ruiz, s'il contrôle tous ses ballons vers l'arrière, et qu'il joue latéralement, et qu'il est...
00:21:32 — Non, avant il fait une toupie, et puis après il donne des regards.
00:21:34 — Et qu'il est pas capable de mettre un centre... précis.
00:21:37 De l'autre côté, que Hakimi, Dembele, qui se trouve... souvent trouvé en situation de centre,
00:21:42 mette des antes, des exocettes... On avait cité ce terme-là pour David Giroda contre la Bulgarie...
00:21:48 Eh ben là, on en a eu 20 parmi tant, tu vois, de la part de Hakimi.
00:21:53 Alors, soit ça allait au 3e, 4e poteau,
00:21:56 soit ça dépassait pas 30 cm du sol.
00:22:00 Donc excuse-moi de penser que les joueurs sont quand même responsables,
00:22:03 parce que tactiquement, aujourd'hui, autant sur certains matchs...
00:22:07 On a parlé du match à Lille contre Barcelone, ici.
00:22:09 On a parlé du match à Dortmund.
00:22:11 Peut-être qu'il a tenté des choses et que ça s'est pas vérifié.
00:22:13 Mais aujourd'hui, tu as dominé Dortmund !
00:22:16 Ça vous plaît ou pas, tu as dominé Dortmund, c'est pas un problème tactique, ce soir !
00:22:20 C'est un problème juste de niveau technique de certains joueurs !
00:22:23 — C'est un problème de choix des hommes, aussi.
00:22:25 Fabian Ruiz n'apporte rien, et je te le répète,
00:22:28 il y a eu deux frappes à la fin de Vitignac.
00:22:30 À chaque fois qu'il frappe, il est dangereux.
00:22:32 Mets-le plus haut sur le terrain ! Mets-le plus haut !
00:22:36 Ce gars-là, dans sa qualité de dernière passe et de frappe, il est au-dessus du lot !
00:22:40 On a découvert un grand joueur, cette année !
00:22:42 Profites-en, arrête de me le mettre derrière, devant la défense !
00:22:45 Remets-moi Ugarte ! On a l'impression qu'Ugarte, je sais pas ce qu'il a fait !
00:22:48 Il a volé le dessert de tout le monde à la cantine !
00:22:50 Qu'est-ce qu'il a fait ? Qu'est-ce qu'il a fait pour qu'on ne le revoie jamais ?
00:22:53 Lille ! Lille, il a toujours été bon, Lille ? — Non.
00:22:55 — Non. Bon, on l'a... on l'a revu.
00:22:57 Fabian Ruiz, pompe à vélo depuis 4 mois, il est tout le temps là !
00:23:01 Ugarte, il a raté deux matchs...
00:23:03 On ne l'a plus jamais revu !
00:23:04 Ce gars-là, je sais pas ce qu'il s'est passé ! On ne l'a plus jamais revu !
00:23:07 — Tu sais, c'est pas que Louis-Henriquet, les délits de sale gueule, ça peut arriver à beaucoup, hein !
00:23:11 — Eh ben voilà... — Non mais c'est vrai !
00:23:12 — Quand on est un génie, normalement on devrait... on devrait pas...
00:23:15 — Non mais des joueurs... des joueurs où tu es comme... — Comme c'est un génie...
00:23:18 — Revenons... oublie un peu Louis-Henriquet, revenons aux joueurs, parce que...
00:23:21 Jonathan, t'es d'accord avec Jérôme, toi, sur l'investissement de chacun ?
00:23:24 À l'aller comme au retour, on n'a pas vu un match avec un investissement de mi-finale de Ligue des Champions ?
00:23:29 — Oh... — Ben moi, je suis pas forcément d'accord,
00:23:32 parce que les joueurs, ils font ce qu'on leur demande.
00:23:35 Ils font ce qu'on leur demande. Et par rapport à ce qu'on leur a demandé,
00:23:38 je suis désolé, qu'est-ce qu'ils pouvaient faire de plus ?
00:23:39 À partir du moment où on te dit, quand on a la balle,
00:23:41 « Toi, tu dois être ici, toi, tu dois être là, toi, tu dois être là... »
00:23:43 Mais... Mais Jonathan, comment tu peux avoir... Non mais... Jonathan, arrête !
00:23:47 Arrête d'avoir des certitudes là-dedans !
00:23:49 T'étais pas dans le vestiaire, t'as pas préparé le match avec Louis-Henriquet et les joueurs !
00:23:53 Les gars, mais... Mais qu'est-ce que tu veux me raconter ?
00:23:56 T'es en train de me dire que... Mais... Mais Jonathan, écoute, excuse-moi...
00:24:00 T'as joué... T'as déjà joué au football, Jonathan ?
00:24:03 — Jérôme... — Attends !
00:24:04 Bon alors, t'as joué au football à n'importe quel niveau.
00:24:07 Tu crois qu'un entraîneur, il te prend toi, il va te dire...
00:24:09 « Tu touches le ballon dans cette zone-là, et tu récupères le ballon dans cette zone-là ! »
00:24:13 Mais les gars, vous déconnez ou quoi ?
00:24:14 — Ah si, si, si, le génie, il leur demande ça ! — Mais on parle d'une demi-finale de Ligue des Champions, les gars !
00:24:19 Oh, il faut avoir du personnalité ! Il faut avoir du caractère !
00:24:22 — Mais justement... Mais justement... — Mais qu'est-ce que vous me racontez ?
00:24:24 — Jérôme, justement, c'est là que tu fais erreur. — Mais arrête ! Arrête !
00:24:26 — C'est là que tu fais erreur, parce que... — Mais arrête !
00:24:28 — Parce que la folie qu'il faut dans ce genre de match-là... — Ouais, d'accord, c'est l'entraîneur sur le banc qui te la donne !
00:24:32 — Attends, laisse-moi finir. — Bah arrête, Daniel, s'il te plaît.
00:24:34 La folie qu'on a eue dans les 20 dernières minutes, justement, tu ne l'as pas en temps normal, parce que...
00:24:40 Moi, j'en ai marre de cette grande mode du découpage des zones du terrain.
00:24:44 En ce moment, quand on étudie... T'as des schémas tactiques qui arrivent de partout,
00:24:48 parce que tout le monde se prend pour la lumière d'Aladin, là...
00:24:53 Tu vois les entraîneurs, qui effectivement, il a raison, Jonathan, dit...
00:24:56 « Toi, quand tu te déplaces, quand t'as le ballon, quand t'as pas le ballon, tu vas là, tu vas dans cette zone-là,
00:25:01 et tu vas pas dans... » Et en fait, à l'arrivée, qu'est-ce que ça donne ?
00:25:02 — C'est pas un problème de zone, Daniel, ce soir. — Attends, attends...
00:25:05 Qu'est-ce qui se passe ? C'est que tu avais toujours les mêmes schémas.
00:25:09 Tu avais toujours le même process. Ça tournait tout le temps la même...
00:25:11 — D'accord. Et quand... — Et y a pas d'improvisation !
00:25:14 Tu n'as pas d'impro... Après, pour le reste, t'as raison !
00:25:16 — Non mais arrête, putain, ici... — Après que ça manquait de qualité...
00:25:19 — Mais bien sûr, mais c'est essentiel ! — On est tous d'accord ! Oui, sauf que quand ça manque de qualité...
00:25:23 Moi, j'en reviens à te demander pourquoi un numéro 8, qui doit être le créatif, qui doit être le main-à-main,
00:25:28 pourquoi il est là, puisqu'il ne crée rien ?
00:25:30 — Eh ben la preuve, il l'a sorti ! — Mais il l'a sorti !
00:25:32 Mais on se l'est tapé à tous les matchs ! On se l'est tapé au match aller !
00:25:36 On se l'est tapé au match retour ! Oh là là !
00:25:39 Non mais Daniel, ce soir, ce soir, il t'a montré... Alors, même si... Moi, je l'aurais sorti avant.
00:25:43 Parce que quand tu vois... Et même Zahir Hemry, c'est la même chose !
00:25:46 Parce que là, on s'en prend à ruise ! Mais alors, pourquoi vous parlez pas de Zahir Hemry ?
00:25:49 Dans quel positionnement, Zahir Hemry ?
00:25:51 — Ah mais on peut en parler, il a été très mauvais ! — Eh ben voilà ! Bon ben alors...
00:25:54 — Mais je te l'ai dit tout à l'heure, y avait un moteur et...
00:25:57 — Et tu penses que dans... Daniel, pour répondre à Jonathan et à toi,
00:26:00 tu penses que Zahir Hemry, il lui dit quoi dans la construction du jeu ?
00:26:03 « Tu touches pas le ballon ? »
00:26:04 Tu penses que... Bon, d'accord. Alors pourquoi il touche pas le ballon ?
00:26:07 Eh ben parce que... Parce qu'il manque de caractère, de personnalité !
00:26:11 — Quand y a un milieu de terrain... — Non, non, il ne manque pas que de ça,
00:26:13 il manque de gens, mais il a plus de jus !
00:26:15 Donc, moi je te dis, pourquoi il est sur le terrain ?
00:26:18 — Daniel, Daniel... — Sors-le !
00:26:19 Y a des positions sur le terrain...
00:26:21 Je me permettrais pas de dire « je sais, je sais », les milieux de terrain, je sais.
00:26:24 Un milieu de terrain, quel que soit le milieu de terrain,
00:26:27 s'il veut le ballon, il le montre au porteur de balle, que tu veux le ballon.
00:26:30 Aujourd'hui, ruive... — Tu sais qui a le moins touché de ballon,
00:26:33 le Premier Mitant ?
00:26:34 — Euh, Bapé ? — Zahir Hemry.
00:26:35 — Ou Zahir Hemry... Ben c'est la même chose !
00:26:37 J'allais dire, les deux, les deux doivent être...
00:26:39 — Effectivement, si t'es au milieu de terrain, et que t'as le mo-- et que t'as...
00:26:42 C'est toi qui a le moins touché de ballon, c'est un vrai problème, quand même !
00:26:44 — Gilbert, Gilbert... — À la limite, c'est...
00:26:45 Si c'est le 9 qui touche le moins de ballon, bon, voilà ! — Oui, ça c'est pas pro-- Et t'es habitué !
00:26:48 Le 9, l'attaquant, il est habitué à... à toucher 20, entre 20 et 30 ballons par match.
00:26:52 Le milieu de terrain, si tu passes n'importe quel milieu du monde,
00:26:56 avec en losange, pas en losange, en 4-4-2, tu sais...
00:26:59 Si tu touches moins de 50 ballons dans un match de ce niveau-là, c'est problématique !
00:27:04 C'est problématique !
00:27:05 Et si tu touches pas le ballon pendant 10 minutes...
00:27:07 Mais mon coco...
00:27:08 Et j'y suis allé sur le terrain, et j'en ai raté des choses !
00:27:10 J'dis pas que j'étais le plus grand joueur du monde, hein !
00:27:13 Mais... oh, j'vais courir, j'vais aller voir le porteur de la balle, j'dis « Hé hé hé, mon co-- »
00:27:16 « Hé, joue avec moi un peu, hein ! »
00:27:17 « Oh, joue avec moi, joue de mon côté ! »
00:27:19 Ruiz, rien ! Rien ! Il fait caca culotte, il regarde...
00:27:22 Alors peut-être trop le banc de touche ou les autres,
00:27:24 il dit « Oh là là, me touchez pas le ballon ! »
00:27:25 « Oh là là, non non non non non, surtout pas, j'vais pas l'perdre ! »
00:27:28 Et l'autre, Zahir Emry... Alors il est jeune, tout ce que tu veux, mais bon...
00:27:31 Moi on m'a dit « Il faut pas parler d'âge. »
00:27:33 Il est joueur international ! — Oui.
00:27:35 Bon, alors, ben Zahir Emry, il me doit une autre prestation aujourd'hui,
00:27:38 dans son investissement, dans sa personnalité.
00:27:41 Il est trop tendre !
00:27:42 Là, tu parlais de Bambi en début d'année, on a rigolé tous les--
00:27:45 du moins pas rigolé, parce que moi je le défendais, euh, Barcola...
00:27:48 — Ben il est... — Ben c'est encore Bambi !
00:27:49 — Mais excuse-moi de penser de Zahir Emry... — Il va grandir, il va grandir...
00:27:52 — ...que Zahir Emry, il manque, il manque... — Oui oui, c'est vrai. Non mais t'as raison.
00:27:55 — Il manque encore, il faut qu'il prenne de l'extérieur. — T'as raison, ben c'est...
00:27:57 Y a Bambi et Pampan. Lui, c'est Pampan. Voilà. Et les deux, il faut pas se précipiter.
00:28:02 — Il est quasiment 23h30. — Et c'est pour ça que...
00:28:04 En fait, c'est toujours la même histoire, moi.
00:28:06 Moi, Barcola, tout le monde a dit « Ouais, tu t'en es pris à lui ».
00:28:08 Mais non ! Je veux juste qu'on s'emballe pas !
00:28:10 Je veux juste qu'on arrête de délirer !
00:28:12 On avait l'impression qu'on avait, euh...
00:28:13 On avait recruté un futur ballon d'or.
00:28:15 Calmez-vous ! D'abord, je pense que c'est pas un krach.
00:28:18 Et deux, il est tendre ! Il est tendre !
00:28:20 — Ben oui, ben il l'a montré. — Il faut pas--
00:28:21 Mais oui, mais le problème, c'est que nous, on s'emballe tout le temps !
00:28:23 — Ah ben, ça, c'est sûr. — Et que les gens sont en délire !
00:28:25 Et qu'en plus, le pire-- Tu veux que je te dise, Jérôme ?
00:28:27 C'est qu'on est dans une époque qui ne fait qu'accentuer le fait
00:28:31 qu'on est dans la réaction par rapport à ce qui se passe sur les réseaux.
00:28:35 — Il faut oublier-- — À vous les premiers, les gars, excusez-moi.
00:28:37 Alors là, tu te trompes. Parce que, je peux te dire--
00:28:40 — On fait toujours référence aux réseaux sociaux ! — Non, non, non !
00:28:42 Moi, j'y fais référence pour dire que je m'en fous !
00:28:44 Parce que vu ce que je prends dans la gueule...
00:28:45 — Ouais, bah tu en doutes quand même ! — Par tous les abrutis qui comprennent rien du tout !
00:28:48 Et qui attendent le mois d'a-- D'habitude, ils attendent--
00:28:50 D'habitude, ils attendent le mois de mars pour dire que j'ai raison.
00:28:53 Là, ils vont attendre-- Ils vont juste attendre le mois de mai.
00:28:55 Donc maintenant, au mois de mai, ils vont tous venir,
00:28:57 et puis on va plus les entendre ! Y a ceux qui vont-- Moi, je vous dis, ce soir,
00:29:00 « Hé, les haters, arrêtez de me suivre. Cassez-vous ! »
00:29:02 Parce que là, encore une fois, ce soir, vous avez bien entendu,
00:29:05 vous avez bien compris que ce que je dis...
00:29:07 Bah, malheureusement, parce que je vous assure que ce soir, vraiment,
00:29:10 comme rarement, comme rarement ces dernières années,
00:29:13 une élimination du PSG m'a fait chier.
00:29:15 Ce soir, j'peux vous dire que j'suis effondré. Vraiment effondré.
00:29:18 Ritinhia ! On l'écoute, c'était sur Canal y a quelques secondes.
00:29:21 C'est pas facile de parler maintenant de-- de n'arrêter le match.
00:29:24 On sort avec la sensation qu'on a tout donné.
00:29:26 Je veux remercier Desportec. Ils ont été incroyables tout le match.
00:29:29 C'était incroyable. On a tout donné et...
00:29:31 Malheureusement, euh... C'était pas suffis.
00:29:33 Ah... La désillusion, c'est... C'est plus grand, j'pense.
00:29:37 Mais... Bien sûr, c'est-- C'est le-- Le commencement...
00:29:40 Donc, grand projet. Euh... Mais maintenant... J'ai pas... Trop à dire.
00:29:44 En tant que Louis-Henriquier de l'after, j'vous garde.
00:29:47 - Non mais moi, j'vous garde-- - Non, j'vous garde, vous êtes bon.
00:29:48 - Oui, d'accord. - Non mais y a la pub.
00:29:49 - Mais-- Non non mais-- - Y a la pub, calme-toi.
00:29:51 - Donne le ballon ! - Mais je donne le ballon, j'réagis--
00:29:53 - Lâche le ballon ! - Non mais les mecs, ils ont tous--
00:29:55 - Mais qu'est-ce qu'on leur a mis dans la tête ? - Ils servent à rien !
00:29:57 - Mais-- - En fait, ça sert à rien, là, ce qu'il dit !
00:29:59 - On s'en fout, c'est-- - Mais-- Mais Vitinia...
00:30:00 - Vitinia, et j'vais pas m'en prendre à Vitinia comme à Marquinhos, parce que pour moi, c'est les--
00:30:03 - On te se garde encore une demi-heure, après, ce soir.
00:30:04 - C'est-- C'est les deux-- - Parce qu'après, tu t'en vas.
00:30:05 - C'est les deux qui ont été-- - Vitinia, j'le garde jusqu'à la fin du match.
00:30:07 - Mais-- Gilbert, j'suis désolé. - Et j'suis rentré pour l'aubraiter.
00:30:09 - Mais Vitinia qui m'parle de "c'est le début d'un projet"...
00:30:12 Mais les gars ! La finale, elle était là !
00:30:13 - C'est Marquinhos qui a dit ça. - Non mais là, il dit "c'est le début d'un projet".
00:30:17 - Vitinia, t'as entendu ou t'as été sourd ? - Ah, c'est-- C'est Marquinhos qui a dit aussi, donc je veux dire qu'ils avaient reçu euh... - Mais la finale, elle est là !
00:30:21 Mais ça se trouve, vous la reverrez jamais, la demi-finale de la Ligue des Champions ! Jamais ! Jamais !
00:30:25 Moi, j'l'ai vécue, j'ai eu la chance de le vivre une fois.
00:30:27 J'l'ai jamais revue, la finale ! Et on m'a dit, après la fin--
00:30:30 - Ah, là t'as raison, et avec le génie, ça s'en va à la finale, Chelsea !
00:30:33 - Et après-- Non, mais après la finale de la Ligue des Champions qu'on a perdue, on m'a dit...
00:30:36 "Oh, c'est pas grave, tu verras la deuxième." Ouais, la deuxième, j'l'attends encore !
00:30:39 Ouais, j'la joue avec-- avec-- à la PlayStation avec mon fils !
00:30:42 - Ouvrons le dossier, Bappé.
00:30:43 Les gars.
00:30:44 Va bien falloir le faire, quand même. - Oui.
00:30:46 - Euh... À l'aller, bon, on a beaucoup parlé de son positionnement.
00:30:50 Là, il a démarré à gauche.
00:30:51 Euh... Bon, bah à gauche, il a rien fait non plus, ce soir. Il a clairement...
00:30:55 un souci, quoi. Un souci de rendement, je sais pas, un souci d'investissement...
00:30:58 Est-ce qu'il a lâché la rampe, déjà, depuis un moment ?
00:31:01 Euh... Est-ce que vous avez analysé les choses autrement ?
00:31:04 Qu'est-ce que vous voulez dire, sur un papier, je crois ? - Bah, moi, j'écoute--
00:31:05 - Bah, écoute ! - Attends.
00:31:06 - Jérôme a démarré. - Vas-y, Jérôme, vas-y.
00:31:08 - Non, non, vas-y, vas-y, je... - Écoute, moi, je... Je...
00:31:12 Vous savez ce que je pense de-- de-- de Kylian,
00:31:15 de son investissement au club dans-- depuis pas mal d'années.
00:31:18 Euh...
00:31:20 Là, s'il y a un point où je peux critiquer Louis-Sénériqué,
00:31:23 attention, il est responsable de l'état d'esprit et des performances de Kylian
00:31:28 sur les derniers mois. Ça, y a pas de problème.
00:31:30 Depuis qu'il a annoncé son départ, y a eu un changement
00:31:33 de... de... d'attitude de la part de Louis-Sénériqué envers Kylian Mbappé.
00:31:39 Il l'a même dit, il l'a montré à travers des... des choix dans le match,
00:31:43 des choix avant les matchs, et ce que tu veux,
00:31:46 même en termes de communication, il lui a mis dix tiers, des tiers et des tiers.
00:31:50 Je pense que c'est pas la meilleure façon avec un joueur comme Kylian Mbappé,
00:31:53 avec cette personnalité-là, avec cet ego-là, pour en tirer le maximum.
00:31:57 À l'arrivée, tout ce que j'ai dit, ça m'a donné raison sur le mois de mars,
00:32:01 parce qu'il a été catastrophique, que ça soit avec le club ou avec le PSG.
00:32:04 En effet, y a eu des piqueurs de rappel de temps en temps,
00:32:08 où on a l'impression qu'il reprenait le dessus,
00:32:10 et il a marqué des buts importants pour le PSG.
00:32:12 Ça, les gens qui le... qui le fracassent aujourd'hui, ils ont oublié.
00:32:16 Maintenant, c'est vrai que là, on l'attendait,
00:32:19 c'est-à-dire sur des matchs coups près, sur cette double confrontation contre Dortmund.
00:32:22 Le match allé, il est mauvais. Le match retour, aujourd'hui, il est très mauvais.
00:32:26 Et pourtant, il a changé de position. Donc, ça veut dire que c'est...
00:32:30 dans la construction de ces matchs-là, dans l'attitude au quotidien et tout ça,
00:32:35 il a été perturbé de quelque chose.
00:32:38 Lui, il sera plus à même que moi de l'expliquer,
00:32:41 mais je pense qu'en effet, Luis Henrique s'est complètement raté
00:32:44 sur la gestion de Kylian depuis trois mois,
00:32:46 et il l'a pris dans la tronche sur le match allé et sur le match retour.
00:32:49 Mais pour autant, pour autant, Daniel...
00:32:51 Y a aussi la performance du joueur...
00:32:52 Je le critique, parce que oui, il me surprend,
00:32:55 mais c'est tellement gros pour être vrai.
00:32:57 Un joueur comme Kylian Mbappé, moi, je trouve que c'est un des plus grands joueurs
00:33:00 qui a joué avec le maillot du Paris Saint-Germain, ici, que j'ai vu jouer.
00:33:04 J'ai joué avec des joueurs, j'en ai vu beaucoup, comme Daniel.
00:33:07 J'étais très jeune, et même après, il y a eu des stars qui sont passées là.
00:33:11 Je pense que c'est un des plus grands qui a mis le maillot du Paris Saint-Germain.
00:33:14 Et je suis triste de voir ces performances-là de sa part,
00:33:17 surtout ce soir, parce qu'en effet, les contrôles, ils sont pas bons.
00:33:21 Les courses, elles sont pas bonnes. Le positionnement, il est pas bon.
00:33:24 Même le body language avec ses coéquipiers.
00:33:28 Je trouve qu'il y a beaucoup trop de manque.
00:33:31 Alors, c'est normal qu'il en prenne plein la tronche ce soir,
00:33:34 parce qu'il est pas bon, et il va l'assumer, parce qu'il fait partie des meilleurs joueurs du monde.
00:33:38 Et c'est le plus gros salaire, et tout ce que tu veux.
00:33:40 Et en effet, il va partir, donc, l'image qu'il a envoyée ce soir,
00:33:43 elle est pas bonne, et sa performance est pas bonne, et il faut le dire.
00:33:45 Mais il faut pas non plus dire que c'est devenu un tocard,
00:33:49 et que ce mec-là est surcoté, et qu'il va plus vite,
00:33:51 et qu'il est plus capable de gagner des grands matchs, de faire gagner des grands matchs.
00:33:55 Ça, j'y crois pas une seule seconde.
00:33:57 Daniel ?
00:33:58 Bon, alors, puisque l'histoire est terminée, maintenant Mbappé, c'est fini.
00:34:01 C'était son dernier match de Coupe d'Europe au parc, c'est terminé, la saison est finie,
00:34:05 y a plus rien, donc c'est le moment du bilan.
00:34:08 Jérôme a dit plein de choses qui sont tout à fait justes, je pense.
00:34:10 Et tous ceux qui, tout au long de l'année, ont essayé de faire du Mbappé bashing,
00:34:17 en opposant Louisien Nriqué à Mbappé,
00:34:20 honnêtement, je pense que rarement comme cette année.
00:34:23 Et Jérôme, je te mets pas du tout dedans, vraiment, alors on le prend pas pour toi.
00:34:27 Je pense qu'une tonne de gens, cette année, ont raconté
00:34:31 mais des âneries monumentales sur ce qui s'est passé autour de Mbappé.
00:34:36 En fait, qu'on écoute bien, parce qu'on m'a tellement taxé d'être soutien de Mbappé,
00:34:42 on va essayer de bien comprendre ce que je vais dire.
00:34:44 Je pense que tout le monde, tout le monde est responsable,
00:34:47 cette année, de ce qui s'est passé autour de ce joueur.
00:34:50 Le premier responsable, c'est évidemment le président,
00:34:54 qui a cru naïvement, bêtement, après lui avoir tout donné,
00:34:58 qui s'est foutu à genoux devant lui,
00:35:00 qui a tellement mal géré qu'il se sont retrouvé avec cette histoire de contrat
00:35:05 et de dernière année qu'il devait faire et qu'il a fini par faire.
00:35:09 Mbappé n'a jamais menti.
00:35:11 Jamais il a menti et jamais il a manqué de respect à personne
00:35:14 qu'on arrête avec cette histoire et qu'on arrête avec cette connerie.
00:35:17 Il n'a jamais menti.
00:35:18 Il n'y avait qu'à le laisser partir quand il y avait de l'argent sur la table.
00:35:20 C'est le PSG qui est 100% responsable de ça,
00:35:23 comme le PSG est responsable à 100% également de sa non-préparation,
00:35:27 parce qu'il n'a pas fait de prépa physique cet été.
00:35:29 Il a été mis dans le loft et on l'a sorti du loft
00:35:31 quand on a vu que le début de saison était un petit peu hésitant
00:35:34 et qu'on a eu besoin de lui.
00:35:36 Derrière, il a fait la saison.
00:35:38 Souvenez-vous de ce que j'avais dit après Newcastle.
00:35:41 Souvenez-vous de ce que j'avais dit.
00:35:43 J'avais été très dur avec Mbappé ce soir-là,
00:35:46 parce que Mbappé n'est pas exempt de tout réproche
00:35:49 cette saison sur son hygiène de vie.
00:35:51 Mbappé est loin d'avoir été irréprochable de ce côté-là.
00:35:56 Sa forme physique est défaillante.
00:35:57 Il a cumulé un manque de préparation
00:36:00 et un entraînement défaillant tout au long de l'année.
00:36:03 Il n'a pas été bon.
00:36:04 Il a anquillé les buts en championnat.
00:36:06 Honnêtement, c'est secondaire.
00:36:11 Il a fait le taf parce qu'il est au-dessus du lot,
00:36:14 mais dès le match de Newcastle,
00:36:16 et ce n'était pas au début de la saison de Newcastle,
00:36:17 on était déjà à l'automne bien tassé Newcastle.
00:36:20 Ce soir-là, rappelez-vous, j'avais dit,
00:36:22 il commence à trop sortir.
00:36:23 On entend trop de choses de ce qui se passe dans Paris,
00:36:26 de ceci, de cela.
00:36:27 Il avait commencé à avoir un petit peu la tête à l'envers.
00:36:31 Arrivé au moment de l'annonce,
00:36:35 là, Jérôme, il a parfaitement raison.
00:36:37 Ce qu'a fait Louis Sénriquet, appuyé par le club,
00:36:40 c'est une catastrophe absolue.
00:36:42 Ils l'ont flingué.
00:36:43 Déjà qu'il n'était pas bien lui
00:36:45 et qu'il ne se comportait pas bien lui,
00:36:48 mais on l'a en plus flingué.
00:36:49 C'est pour ça que je le répète,
00:36:50 et je le répète à chaque fois pour que vous compreniez bien
00:36:52 que je ne suis ni d'un côté ni de l'autre,
00:36:53 mais tout le monde s'est planté sur cette dernière année
00:36:56 et le PSG l'a payé au terme quand il faut être en forme
00:36:59 et qu'il est complètement à bout de souffle
00:37:02 et qu'on a l'impression d'avoir un joueur banal,
00:37:04 plus capable de faire de différence,
00:37:05 plus capable de passer à un contrat.
00:37:07 On a l'impression qu'il est même un peu empatté.
00:37:10 Et au lieu, moi, je n'arrêtais pas de dire,
00:37:11 rappelez-vous ce que je disais,
00:37:12 profitez-en, vu que vous avez merdé dans la gestion l'été dernier,
00:37:16 vu que tout a été fait à l'envers,
00:37:18 essayez d'en profiter,
00:37:19 essayez de faire en sorte,
00:37:21 Louis Sénéryké m'a payé le club.
00:37:23 Faites semblant d'être proche pour finir cette année au mieux,
00:37:27 parce qu'il y a moyen de faire quelque chose cette année.
00:37:29 Et au final, regarde à quoi ça joue sur la demi-finale.
00:37:31 - Mais où tu as raison.
00:37:32 - Il fallait faire un mariage de raison.
00:37:34 Ils n'ont pas été assez intelligents pour le faire.
00:37:36 Et Louis Sénéryké, j'y fis le génie là.
00:37:38 Au lieu de faire le coup à Monaco
00:37:40 et d'inventer que...
00:37:42 Et tous les observateurs, tous mes confrères ont dit...
00:37:44 - C'est génial !
00:37:45 - C'est génial ! Quel caractère il a eu, Louis Sénéryké !
00:37:47 Mais bande de tocards que vous êtes !
00:37:49 Mais tout ça, vous n'avez pas compris que c'était orchestré !
00:37:52 Mais vous n'avez pas compris que même Mbappé,
00:37:54 quand il va voir sa maman dans la tribune...
00:37:56 Mais tout est grotesque dans l'histoire.
00:37:58 Tout, le club et Mbappé.
00:37:59 À l'arrivée, vous savez, aujourd'hui, vous le savez,
00:38:01 que Mbappé et le président ne s'adressent même plus la parole.
00:38:05 C'est des étrangers !
00:38:07 C'est censé être la star et c'est un étranger au club !
00:38:10 C'est un étranger au club !
00:38:11 Voilà ce qui s'est passé au long de l'année !
00:38:12 Au lieu de faire un mariage de raison et de dire
00:38:15 "Bon allez, on termine l'année comme il faut et tout",
00:38:17 Mbappé, il va partir, je ne sais même pas s'il va s'admettre aux supporters !
00:38:20 Parce que les supporters lui en veulent !
00:38:21 - Non, non, non...
00:38:22 - C'est incroyable ! C'est incroyable !
00:38:24 - Et pour finir là-dessus, et tu l'as relevé et tu as raison,
00:38:27 parce que moi, je ne suis pas revenu aussi loin,
00:38:28 mais le début de l'année...
00:38:30 Tu sais, quand on parle de la préparation qui est importante,
00:38:32 de se faire mal sur la préparation,
00:38:35 parce que c'est comme ça que tu construis aussi ton année,
00:38:37 la réussite de ton année.
00:38:38 Et on sait tous, tous les joueurs professionnels,
00:38:41 quand tu joues des matchs de haut niveau
00:38:42 et que tu joues la plus belle des compétitions,
00:38:44 tu sais que ça se gagne au mois d'avril,
00:38:46 ça se gagne au mois de mai.
00:38:48 Et c'est là, la préparation, c'est là qu'elle paye normalement.
00:38:52 Et la préparation, Daniel a raison,
00:38:54 ils ne l'ont pas fait, il ne l'a pas fait lui !
00:38:55 Il ne l'a pas fait, il était là, au camp des Loches,
00:38:58 du moins au campus, avec le Loft,
00:39:01 ils s'entraînaient à moitié, tous,
00:39:02 parce que les mecs qui voulaient partir,
00:39:04 ils ne se donnaient pas à bloc, lui avec les autres,
00:39:07 et quand il a réintégré, tout de suite, il a joué.
00:39:10 Donc pas de préparation physique digne de ce nom,
00:39:12 pour durer sur toute une année.
00:39:14 Plus le fait, et on en a parlé,
00:39:17 le changement d'attitude du club et de Luis Enrique
00:39:20 quand il a annoncé son départ,
00:39:21 c'est problématique pour la fin de saison.
00:39:24 Et moi, vraiment, je suis triste que ça se termine
00:39:27 comme ça pour lui en Ligue des Champions,
00:39:29 parce que l'image, elle était...
00:39:31 - Mais d'ailleurs, moi... - Vous ne faites pas ce qu'il faut !
00:39:33 - Oui, en plus, c'est pour ça !
00:39:34 - Mais d'ailleurs, ce que je disais depuis trois semaines,
00:39:36 je dis, mais si il est si fort que ça, le génie,
00:39:39 mais va au bout de ta logique !
00:39:40 - Normalement, ce soir, il doit le sortir.
00:39:42 - Le fais pas jouer !
00:39:43 - Non, mais il doit le sortir, Daniel, t'as raison !
00:39:44 - Ouais, c'est ce que j'ai cru qu'il allait le faire !
00:39:45 - Mais moi aussi !
00:39:46 - Quand je vois Barcola arriver, là,
00:39:47 je me dis, est-ce qu'il va pas le faire ?
00:39:49 - Mais si t'es vraiment si génial que ça,
00:39:51 et si t'es indépendant,
00:39:52 parce que tu nous fais croire que t'es indépendant,
00:39:54 on m'a dit, c'est un vrai patron,
00:39:56 enfin, le club a un patron,
00:39:57 enfin, c'est un entraîneur, c'est ceci, c'est cela,
00:40:00 d'abord, il change d'attitude quand l'autre, il fait l'annonce,
00:40:02 et puis derrière, il a pas le courage de le sortir !
00:40:06 Mais s'il est pas bon,
00:40:07 mais sort-le !
00:40:09 Ne le mets pas titulaire !
00:40:10 Vas-y au bout de ton truc, parce que tout le monde me dit,
00:40:13 ouais, c'est contre Lille et contre Lyon qu'il y a eu les meilleurs prestats,
00:40:16 parce que Mbappé, il était pas là, machin,
00:40:18 Barcola à gauche, et puis...
00:40:20 Mais vas-y, alors !
00:40:21 Si t'es indépendant, si t'es si fort que ça,
00:40:24 si t'es Giffy le génie !
00:40:26 Greg est là, au 32/16, supporter parisien bien sûr, salut Greg !
00:40:30 — Salut tout le monde !
00:40:32 — Bon, sur Mbappé, tu veux dire quoi ?
00:40:34 — Non, sur Mbappé, écoute,
00:40:36 tout a été résumé, bonsoir Jérôme, et bonsoir à Daniel !
00:40:39 — Bonsoir, bonsoir, Carl.
00:40:40 — Vous avez tout dit, Mbappé, c'est vraiment quelqu'un d'extraordinaire,
00:40:45 maintenant, ces derniers temps, très compliqué pour lui,
00:40:48 qu'est-ce qu'on va lui reprocher ?
00:40:50 On va lui reprocher qu'effectivement, il nous a pas sortis
00:40:53 de ce piège de Dortmund,
00:40:54 où on attendait un Mbappé haut niveau.
00:40:56 C'est notre génie français, il a pas fait le boulot,
00:41:00 et il va sortir effectivement sur cette image du PSG,
00:41:03 et c'est vraiment dommage.
00:41:05 Il a pas été aidé,
00:41:06 maintenant c'est un professionnel de très haut niveau,
00:41:09 je suis désolé, il doit quand même être au-dessus de la mêlée,
00:41:11 et il nous a pas sortis quand même
00:41:13 les matchs qu'on attendait de lui.
00:41:14 — Ça on est d'accord, mais je pense que son corps est pas présent.
00:41:18 — Je suis d'accord.
00:41:19 — Je pense qu'il a payé tout, et je dis bien,
00:41:21 sa responsabilité, et celle du club, la sienne,
00:41:24 d'avoir pas été sérieux au niveau de son hygiène de vie,
00:41:27 et il était derrière le plan de prépa.
00:41:29 — Daniel, c'est ce que t'as dit, et t'as entièrement raison,
00:41:32 ça on le sait depuis des mois,
00:41:33 il y a eu la prépa,
00:41:35 mais c'est un professionnel de très haut niveau.
00:41:37 Il se veut star mondial,
00:41:39 et il veut conquérir des milliers de ballons d'or.
00:41:43 À quel moment, aujourd'hui, tu dois pas être au niveau
00:41:46 et sortir le PSG de cette situation-là ?
00:41:48 Donc il est responsable aussi en partie.
00:41:50 — Je suis d'accord, t'as absolument raison,
00:41:52 moi j'ai jamais dit qu'en partie, bien sûr,
00:41:54 mais c'est une responsabilité partagée par tout le club,
00:41:58 ce qui s'est passé autour de lui,
00:42:00 la façon dont on l'a voulu le traiter,
00:42:02 bêtement, parce que, après, tout le monde le sait,
00:42:05 que dans le sport de haut niveau,
00:42:06 il y a des mecs qui sont un peu traités différemment,
00:42:09 c'est pas nouveau, ça existe depuis Platini,
00:42:12 ça existe depuis toujours,
00:42:14 c'est pas nouveau, la star qu'on traite un peu différemment.
00:42:17 Et lui, ils se sont amusés à vouloir le traiter
00:42:19 comme un moins que rien,
00:42:21 mais comment tu pouvais imaginer
00:42:22 que ça allait pas finir par le toucher,
00:42:24 que ça allait pas finir par le fracasser ?
00:42:26 Il fallait faire un mariage de raison.
00:42:30 Tu sais, parfois, dans une entreprise
00:42:33 ou quand même dans une équipe, même amateur,
00:42:34 je sais pas si tu joues en amateur,
00:42:36 c'est quand tu dis, "bon allez, vu qu'il faut gagner l'autre,
00:42:38 je peux pas le blérer, on s'aime pas, machin,
00:42:41 mais on y va, on va tous..."
00:42:42 Et ça, ils ont pas su le faire, et ça, il fallait le faire.
00:42:45 - Regarde, nous, on peut pas blérer Jérôme,
00:42:46 on le prend bien l'histoire de PSG.
00:42:48 - Ah ouais, exactement.
00:42:51 - Parce qu'il faut les meilleurs.
00:42:53 Tu prends les meilleurs.
00:42:54 - Les gars, il y a juste un sujet
00:42:55 qu'il faut vraiment aborder aussi,
00:42:57 à quel moment on va avoir un gardien de niveau
00:43:00 qu'on mérite à Paris ?
00:43:01 Parce qu'excusez-moi...
00:43:02 - Bah t'avais de la masse, hein, mais...
00:43:03 - Le problème, c'est que t'as un gardien de très haut niveau
00:43:07 sur sa ligne, et puis quand t'es à la cornière,
00:43:09 d'un coup, tu te retrouves avec un gardien de CF.
00:43:11 - Merci, c'est Donnarumba, on l'appelle chez moi, d'accord ?
00:43:14 - Donc à un moment donné...
00:43:16 - Comment ? J'ai pas entendu.
00:43:17 - Pourquoi, J'aime bien, mais pourquoi ?
00:43:20 - Bah Donnarumba, parce qu'effectivement,
00:43:21 il danse un peu la salsa et la rumba quand il est sur sa ligne.
00:43:24 Par contre, il est incapable de sortir quand il faut faire le taf.
00:43:27 Donc à un moment donné,
00:43:28 tu veux aller en finale de Ligue des Champions,
00:43:30 et t'es pas capable d'avoir un gardien
00:43:31 qui sort dans les 5'50.
00:43:33 Mais on est où, là ? On rêve ou quoi ?
00:43:35 Donc à un moment donné, les gars,
00:43:36 quartier de la base, on avait un Avas
00:43:38 qui a fait plus que le boulot,
00:43:39 et on nous met un Donnarumba qui a hâte de sortir.
00:43:42 Alors à quel moment on nous fait le coup ?
00:43:44 Et après, attention, Louis Sénéryké,
00:43:46 c'est un génie aussi, comme tu dis, Daniel,
00:43:49 le mec, il nous met encore Beraldo.
00:43:51 Non, non, c'est Bernardo, le serviteur de Zorro.
00:43:54 À un moment donné, les gars, il vient d'arriver,
00:43:59 il est tout jeune, et tu le mets encore titulaire.
00:44:02 Mais mets-nous Danilo !
00:44:03 Mets-nous Danilo, qui est le mec à l'expérience,
00:44:06 qui a fait le taf et qui l'a prouvé à maintes reprises,
00:44:09 au mieux terrain derrière.
00:44:10 Tu nous mets encore Beraldo.
00:44:12 Tu veux nous sortir encore une farce, Louis Sénéryké ?
00:44:14 Alors moi, je veux bien, les gars,
00:44:16 il nous a fait 150 000 compositions d'équipes, le gars,
00:44:19 mais le final de six finales,
00:44:20 qu'est-ce qu'on va retenir de cette saison-là ?
00:44:22 Qu'on va être champion de France ?
00:44:23 Mais on s'en bat les couilles qu'on est champion de France !
00:44:27 On s'en bat les couilles !
00:44:28 On veut la Ligue des champions !
00:44:31 On veut la Ligue des champions !
00:44:33 C'est ça qu'on veut !
00:44:34 - Après, David, à l'arrivée, si tous les ans...
00:44:36 - C'est vrai que cette année, t'avais un beau tableau,
00:44:38 après tu vas en demi-finale, il faudra quand même,
00:44:39 à l'heure du bilan, dire qu'il y a des pistes de progression,
00:44:43 dire qu'il y a 3-4 postes qui sont facilement identifiables
00:44:47 pour être renforcés.
00:44:50 Oui, il y a des choses.
00:44:51 Après, moi, je pense que j'aurai un problème
00:44:54 avec cet entraîneur parce qu'il me fera toujours peur
00:44:57 sur ses inventions et que je maintiens que Tiago Motta
00:45:00 aurait été la meilleure des choses possibles pour le PSG
00:45:03 et qu'on a encore raté le coche là-dessus.
00:45:05 Mais bon, je pense qu'il y a quand même des choses
00:45:07 qui peuvent être intéressantes et que le PSG fera vibrer ses supporters.
00:45:12 - Je vais te dire, Daniel...
00:45:13 - Oui, mais la vérité, et pour répondre aussi à David,
00:45:16 il ne faut pas...
00:45:17 - C'est Greg.
00:45:18 - Greg, pardon.
00:45:19 Il ne faut pas minimiser la saison du Paris Saint-Germain
00:45:23 dans son ensemble, entre le titre de champion largement...
00:45:28 très largement acquis, avec une seule défaite...
00:45:30 - On a vu des PSG qui ont été...
00:45:31 - Oui, oui, avec certainement la Coupe de France.
00:45:34 Alors, il y a une finale à jouer, il faut la gagner.
00:45:36 - Ouh là, attention !
00:45:37 - Non mais, exactement, et une demi-finale de Ligue des Champions.
00:45:40 Mais moi, pour parler de la Ligue des Champions,
00:45:42 franchement, j'ai eu...
00:45:43 - Tu avais un sacré tableau.
00:45:44 - On a vu tous les matchs.
00:45:45 Oui, c'est pour ça, on a vu tous les matchs.
00:45:48 Je pense très honnêtement que l'édition de cette année,
00:45:52 elle sera...
00:45:53 l'année prochaine, ça sera plus relevé encore.
00:45:55 Donc il faudra que le PSG soit bien meilleur que cette année,
00:45:58 s'ils veulent rivaliser avec les meilleures équipes européennes.
00:46:01 Et ça, ce n'est pas gagner quand tu vas perdre le meilleur joueur de ton équipe.
00:46:06 - Écoutez, Nasser Al-Railhaifi, apparemment contrarié par une question sur Lucien Niquet.
00:46:10 On écoute, c'était sur RMC Sport, il y a quelques secondes.
00:46:12 - Comme je dis, on a construit quelque chose pour le futur.
00:46:14 Bien sûr, on veut continuer notre objectif pour jouer de bon football.
00:46:19 C'est sûr, le futur, c'est pour nous.
00:46:21 Très fier de ce qu'on a fait.
00:46:23 Jusqu'à ce moment, on est triste, bien sûr.
00:46:25 On a pensé à un Valet, le final, mais...
00:46:26 - Lucien Niquet va rester coach au PSG la saison prochaine.
00:46:29 - C'est quoi cette question, honnêtement ?
00:46:31 Honnêtement, pour comprendre le foot ?
00:46:34 - Oui, on comprend le foot.
00:46:35 Certainement mieux que Nasser Al-Railhaifi quand même.
00:46:37 - Voilà.
00:46:38 Donc la question a été, vous l'avez bien compris,
00:46:40 est-ce que Lériquier sera l'entraîneur la saison prochaine ?
00:46:42 - Nasser Al-Railhaifi, il est persuadé, comme beaucoup de gens ici,
00:46:45 d'avoir trouvé un génie.
00:46:46 Donc vu que tout le monde a lui répété ça, il va se le garder.
00:46:50 Mais voilà, je pense, je serai très, très étonné que ça fasse mieux
00:46:56 que cette année avec ce coach-là, malheureusement.
00:46:58 Cool, tiens d'ailleurs...
00:46:59 - C'est finalement, c'est le moment de la fin.
00:47:01 - D'ailleurs, puisque tu veux...
00:47:03 - Je ne sais pas comment l'interpréter, parce qu'après tout,
00:47:05 tu vas en demi-finale, mais c'est 5 défaites.
00:47:07 - Si tu veux t'arrêter sur certains chiffres,
00:47:09 il y avait justement avant le début de cette rencontre
00:47:11 des chiffres qui étaient très étonnants.
00:47:13 De tous les demi-finalistes depuis plus de 10 ans,
00:47:17 tu ne trouvais trace d'équipe avec de tels stats
00:47:20 en termes de course, d'occasion, de nombre de défaites dans l'année.
00:47:25 Le seul invité surprise d'une demi-finale de Ligue des Champions,
00:47:28 récent, avec de tels stats, c'était Tottenham en 2019.
00:47:33 C'est dire à quel point il aurait été, avec de tels chiffres,
00:47:37 complètement dingue de voir le PSG en finale.
00:47:39 Ça aurait vraiment été un invité surprise.
00:47:41 - Et au premier...
00:47:42 - Avec justement le nombre de défaites, comme tu l'as souligné,
00:47:44 en poule, la défaite au Parc contre Barcelone,
00:47:47 tout ne semblait être jusque-là de toute façon.
00:47:50 Et mine de rien, les chiffres sur le long terme ne mentent pas.
00:47:53 Et il faudra également, en tout cas,
00:47:55 calmer le fait de dire "oui, ça a fait demi-finale".
00:47:58 Quand je dis toujours, ça ne veut pas dire grand-chose.
00:48:00 Tu as fait 8e, tu as fait demi contre qui tu as joué,
00:48:03 quelles ont été les circonstances du match.
00:48:05 Il faudra analyser ça.
00:48:06 On s'est beaucoup emballé après Barcelone.
00:48:08 Oui, l'erreur débile d'Arojo, elle a fait tourner la rencontre.
00:48:14 Il faut également faire attention à ça.
00:48:16 - Autre stat, Paris a tenté 30 tirs ce soir.
00:48:19 C'est le plus haut total d'une équipe
00:48:20 sans marquer en phase d'élimination directe en Ligue des Champions.
00:48:22 - Ça, c'est le manque de justesse dont parlait Giraud.
00:48:24 - Ça, c'est fou quand même.
00:48:25 Et 4 poteaux, pareil, c'est du jamais vu à ce niveau.
00:48:28 - Après, moi, tu sais, à travers les...
00:48:30 Tu sais ce que j'en pense des stats, de toute façon.
00:48:33 Non, mais bon, après, vaut mieux.
00:48:34 C'est dû, ça te donne une indication sur le match
00:48:36 et sur la domination du PSG.
00:48:38 De toute façon, on savait très bien,
00:48:39 vu le résultat du match aller
00:48:42 et l'ouverture du score de Dortmund,
00:48:45 que le PSG allait jouer très haut
00:48:48 et que Dortmund allait être le plus haut.
00:48:50 - Oui, mais ils ont mis trop de temps.
00:48:52 - En plus, non, mais trop de temps.
00:48:53 - Ils ont mis trop de temps à mettre la folie dans le match.
00:48:55 - Mais...
00:48:56 - Top papé !
00:48:57 - En direct.
00:48:58 - Pour nos familles, pour nos proches.
00:49:00 Mais c'est comme ça.
00:49:02 Voilà, c'est un processus qui est long.
00:49:05 Mais voilà, on a montré à travers cette saison
00:49:09 qu'on était capable d'aller loin
00:49:11 et je pense que le club n'est pas loin.
00:49:13 - Qu'est-ce que tu penses ?
00:49:15 - C'était ton dernier match,
00:49:16 Ligue des Champions, ne peut-il y avoir de soucis ?
00:49:18 - Cette saison, c'est sûr qu'on ne la jouera plus.
00:49:21 Maintenant, comme j'ai dit avant,
00:49:24 on est très déçus du résultat aujourd'hui.
00:49:28 On voulait gagner.
00:49:30 On a essayé de mettre les ingrédients pour gagner.
00:49:33 Mais comme j'ai dit, dans des matchs au coup près,
00:49:36 comme ça, en Ligue des Champions,
00:49:38 il faut être efficace et on ne l'a pas été.
00:49:41 Bien sûr, on a beaucoup frappé,
00:49:43 mais on n'a pas été assez efficaces sur les deux matchs
00:49:46 pour espérer aller au tour d'après.
00:49:48 - On a rarement senti une équipe du PSG aussi confiante
00:49:51 avant des matchs concrets comme ça.
00:49:53 Est-ce qu'il n'y a pas eu un excès de confiance ?
00:49:55 - Non, pas du tout.
00:49:57 Je pense que si nous, on ne se perçoit pas qu'on peut gagner,
00:50:00 personne ne va le faire pour nous.
00:50:02 Je ne pense pas que ce soit le problème.
00:50:05 Le groupe était sûr, comme depuis le début de la saison.
00:50:09 Maintenant, c'est le football.
00:50:11 On n'a pas mis tous les ingrédients qu'il faut
00:50:14 pour aller en finale de Ligue des Champions.
00:50:17 C'est comme ça, mais je pense que tout n'est pas acheté.
00:50:21 Il y a encore des objectifs,
00:50:23 il y a une finale de Coupe de France.
00:50:26 On va continuer à travailler,
00:50:28 on va essayer de gagner cette finale
00:50:30 et ensuite on fera le point sur la saison,
00:50:32 sur ce qui était bien ou ce qui n'était pas bien.
00:50:34 - Merci.
00:50:36 - Est-ce qu'il va supporter le réalisme de l'autre ?
00:50:41 - On est là pour la protéine.
00:50:43 - Voilà pour Guyenne Bappé.
00:50:45 - La très bonne question de votre confrère, la dernière,
00:50:48 c'est génial.
00:50:50 Franchement, je ne sais pas d'où il a sorti celle-là.
00:50:53 Mais tu as vu quand même que quand il parle
00:50:55 de dernier match de Ligue des Champions au PSG,
00:50:58 il botte en touche, il ne le dit pas.
00:51:01 - Tiens, il est revenu.
00:51:03 - On va faire la différence.
00:51:05 Maintenant, on n'a pas réussi.
00:51:07 On n'a pas été efficaces dans les deux surfaces.
00:51:10 Et dans les matchs où près de Ligue des Champions,
00:51:13 quand tu n'es pas efficace dans les deux surfaces,
00:51:15 c'est difficile d'espérer d'aller au tour d'après.
00:51:17 Et qui plus est, quand le tour d'après, c'est une finale.
00:51:20 Voilà, c'est comme ça.
00:51:22 On est déçus, mais comme je l'ai dit,
00:51:24 il n'y a pas tout qui est acheté.
00:51:26 Il faut s'appuyer sur ça pour continuer à travailler.
00:51:29 Je suis sûr que ça viendra.
00:51:31 - Et le dernier match de Ligue des Champions ?
00:51:36 - On est éliminés.
00:51:38 C'est sûr qu'on est tristes d'être éliminés,
00:51:41 de ne pas aller en finale.
00:51:43 Maintenant, comme je l'ai dit,
00:51:45 il reste la finale de la Coupe de France.
00:51:47 C'est un objectif important pour le club,
00:51:49 pour nous, les joueurs.
00:51:51 Donc on va continuer à travailler
00:51:53 pour essayer de gagner cette finale
00:51:55 et gagner un autre trophée.
00:51:57 - En fait, il est passé à une autre.
00:51:59 - Il peut faire la troisième encore.
00:52:01 - Il veut redire la même chose.
00:52:03 - Il est bourré, Gilbert ?
00:52:05 - On ne sait jamais.
00:52:07 - J'ai failli m'endormir.
00:52:09 - Mais reprends-le, lui.
00:52:11 - Je vais appeler Jérôme tout à l'heure
00:52:13 parce qu'il faut qu'il me conseille
00:52:15 par rapport à mon avenir.
00:52:17 - Mais t'es cramé, mon pauvre.
00:52:19 - C'est lui qui est cramé.
00:52:21 - Vous n'en avez pas une troisième ?
00:52:23 - Il est plus cramé que moi, je pense.
00:52:25 Bon, évaluation.
00:52:27 - Je ne peux même pas te le dire.
00:52:29 - Mais tu n'as jamais y arriver, toi.
00:52:31 - C'est votre dernier match de Ligue des Champions.
00:52:33 - On a éliminé.
00:52:35 - Je vais pas essayer de le retrouver.
00:52:37 Si quelqu'un d'autre lui a demandé,
00:52:39 vous supporterez le Real demain.
00:52:41 - J'aimerais qu'on parle un peu de Dembélé,
00:52:43 s'il vous plaît.
00:52:45 On l'a fait vite fait au début d'After.
00:52:47 Mais voilà un autre gars,
00:52:49 un autre joueur offensif,
00:52:51 censé être décisif,
00:52:53 qui ce soir a été transparent.
00:52:55 - Tu as un Dembélé qui au final
00:52:57 est ce qu'il est.
00:52:59 Il est ce qu'il est.
00:53:01 Sur cette saison, il a parfois été déroutant.
00:53:03 Et qu'au final,
00:53:05 quand tu tires le bilan,
00:53:07 tu regardes son nombre de buts,
00:53:09 son nombre d'occasions ratées,
00:53:11 son nombre de passes,
00:53:13 tu te dis que ce n'est pas un joueur phare,
00:53:15 un joueur clé,
00:53:17 quand tu vises la victoire en Ligue des Champions.
00:53:19 Il ne fait pas partie de la catégorie
00:53:21 "joueur pour gagner les Ligues des Champions".
00:53:23 C'est un mec qui peut faire lever les foules,
00:53:25 qui peut,
00:53:27 contre le Barça, il met deux buts en deux matchs,
00:53:29 ce qui ne lui correspond pas.
00:53:31 Et tu as toujours l'impression que c'est en fermant les yeux
00:53:33 que c'est mieux pour qu'il la mette dans le cadre.
00:53:35 Parce qu'au match allé,
00:53:37 l'occasion qui rate, elle est monumentale.
00:53:39 Et ce soir, pareil, il a une frappe
00:53:41 en première mi-temps, deuxième poteau.
00:53:43 L'angle, il n'est pas ok,
00:53:45 il n'est pas génial,
00:53:47 mais la mettre à ce point au-dessus,
00:53:49 c'est incroyable !
00:53:51 - C'est un mec qui a une position de corps...
00:53:53 Donc tu as un Dembélé que tu connais,
00:53:55 tu ne découvres pas ce soir,
00:53:57 c'est le gars que tu connais depuis des années.
00:53:59 - C'est vrai, mais à la fois, Daniel,
00:54:01 quand Kylian Mbappé
00:54:03 parlait d'efficacité,
00:54:05 Dembélé en fait partie.
00:54:07 - Évidemment !
00:54:09 - C'est une efficacité où il se passe des choses,
00:54:11 comme tu l'as dit, déroutantes sur le côté,
00:54:13 parce qu'avec Hakimi, ils animent beaucoup
00:54:15 et très bien leur côté,
00:54:17 ils font souvent des différences.
00:54:19 - Quand tu arrives dans les 20 mètres adverses,
00:54:21 quand il faut mettre un bon ballon,
00:54:23 quand il faut mettre un bon centre,
00:54:25 moi j'en reviens sur les centres,
00:54:27 parce que c'est le geste dans le foot
00:54:29 que je repère tout de suite et que je regarde
00:54:31 par rapport à mes caractéristiques de l'époque.
00:54:33 Et c'est vrai que c'est quelque chose,
00:54:35 j'apprécie de voir un bon centre,
00:54:37 bien le mec qui se lâche, qui lâche son pied,
00:54:39 qui voit l'attaquant qui vient couper,
00:54:41 ou même au deuxième poteau, au premier poteau,
00:54:43 peu importe, ou en retrait.
00:54:45 Et là, c'est du grand n'importe quoi !
00:54:47 En fait, Hakimi, il centre dans des zones,
00:54:49 tu te demandes pourquoi il centre.
00:54:51 Des fois, il ne doit pas centrer
00:54:53 et il centre.
00:54:55 Des fois, il doit centrer en première intention
00:54:57 et un contrôle, et je la remets en arrière,
00:54:59 et je reviens et je redédouble.
00:55:01 Et Dembélé, c'est exactement pareil.
00:55:03 Et c'est encore pire, parce que Dembélé,
00:55:05 quand il prend de la vitesse et qu'il arrive
00:55:07 pratiquement sur la ligne de sortie de but,
00:55:09 là, il t'envoie des saccharines.
00:55:11 - Des sacoches, tu veux dire, plutôt.
00:55:13 - Non, saccharines, sacoches, saccharines,
00:55:15 sacoches, saccharines, sacoches, saccharines,
00:55:17 sacoches, je suis fatigué.
00:55:19 - Non, c'est la saccharose.
00:55:21 - J'ai les kilomètres,
00:55:23 je sais que vous adorez les kilomètres.
00:55:25 - Saccharines, pourquoi j'ai dit saccharines ?
00:55:27 - Je ne sais pas.
00:55:29 - Paris a moins couru que Dortmund.
00:55:31 - Encore ce soir ?
00:55:33 - 111 contre 119, bon, et après, il y a 65%
00:55:35 de possession pour Paris, quand même.
00:55:37 - Oui, mais mine de rien,
00:55:39 si tu fais le compte sur toute l'année...
00:55:41 - Celui qui a le plus couru du match, c'est Sabitzer.
00:55:43 - Ah bah lui, oui.
00:55:45 - Il travaille au Pscore, mais c'est un super milieu de terrain,
00:55:47 Sabitzer, tu le prends au PSG, il est titulaire tous les jours.
00:55:49 Avec Vitigna, tu montes en gamme.
00:55:51 - Ruiz, qui est au milieu du terrain,
00:55:53 a couru deux fois moins que Sabitzer.
00:55:55 - Qui ? - Ruiz.
00:55:57 - Ruiz, il ne peut pas courir, il a les cuisses trop grosses.
00:55:59 - Ne me parlez pas de Ruiz.
00:56:01 - Il a des cuisses trop grosses sur piste.
00:56:03 - C'est Zoule qui rentre à la fin.
00:56:05 - Lui, c'est un mec de MMA.
00:56:07 - Mais Ruiz, il a des cuisses grosses,
00:56:09 on dirait, tu sais, les cyclistes sur piste.
00:56:11 - Zoule, il tombe sur Daniel et il l'enterre, je te le dis.
00:56:13 - Ah ah ah !
00:56:15 - Il est sur le périph' !
00:56:17 - Ruiz, il sort avant la fin, donc il manque peut-être un kilomètre,
00:56:19 qu'il aurait pu faire.
00:56:21 - Ruiz, il a une aimerie, je vais te dire,
00:56:23 désolé, dans l'activité, c'est insuffisant.
00:56:25 Et puis,
00:56:27 à côté de ça,
00:56:29 quand tu vois les stats des kilomètres parcourus...
00:56:31 - Le troisième qui a le plus couru, c'est Foulkrouk,
00:56:33 mais lui, il a fait un footing, parce qu'il n'a pas touché beaucoup de ballons.
00:56:35 - Oui, mais il a fait un footing,
00:56:37 mais n'empêche que tactiquement,
00:56:39 on en revient à ce que tu disais, Daniel, tout à l'heure,
00:56:41 sur le plan mis en place
00:56:43 par l'entraîneur de Dortmund,
00:56:45 quand il passe sa 5 derrière
00:56:47 et qu'il fait reculer Foulkrouk,
00:56:49 et qu'il fait rentrer Reus,
00:56:51 comme un milieu défensif,
00:56:53 bah écoute,
00:56:55 à l'arrivée, il leur a dit "les gars, vous restez là,
00:56:57 je veux même pas que vous alliez là-bas,
00:56:59 restez là !"
00:57:01 - En France, limite, Tarzit, on l'a pris pour un patron de bistrot.
00:57:03 Et en face,
00:57:05 j'y fais les idées de Jul.
00:57:07 - On va parler d'à peu près tout le monde,
00:57:09 pour résumer, les deux gars qu'on peut sauver, c'est Vitinha et Marquinhos.
00:57:11 - Franchement,
00:57:13 - Nuno Mendes un peu, quand même.
00:57:15 - Oui, il a été bien meilleur que la semaine dernière,
00:57:17 on l'a fait amuser par Sancho.
00:57:19 Pardon, mais je vais le redire, parce que je ne m'en lasserai jamais,
00:57:21 Vitinha a fait un match
00:57:23 hors du commun, extraordinaire,
00:57:25 avec aussi peu de soutien autour de lui au milieu de terrain.
00:57:27 On a découvert un grand milieu de terrain.
00:57:29 Et d'ailleurs, s'il faut tirer des enseignements positifs,
00:57:31 je dis à Luis Campos,
00:57:33 s'il est encore là, à ceux qui vont recruter,
00:57:35 habillez-moi Vitinha,
00:57:37 mettez-lui un beau costume.
00:57:39 Trouvez-lui un 6,
00:57:41 parce que ce n'est pas un 6.
00:57:43 Faites-le jouer plus haut, mettez-lui un vrai 6
00:57:45 et un autre milieu de terrain, parce que je pense que Zaire Emery
00:57:47 aura besoin de concurrence, et je pense
00:57:49 qu'il est encore un peu jeune, pampam.
00:57:51 Et autour de Vitinha,
00:57:53 construis-moi un milieu de terrain,
00:57:55 et ne va pas me chercher,
00:57:57 tu n'as pas besoin d'aller me chercher des mecs et tout.
00:57:59 Va me trouver Dosa Bidzer.
00:58:01 - Non, mais tu as raison. - Dosa Bidzer, ça fait longtemps que sur le marché,
00:58:03 on sait qu'il est bon, il était à Salzbourg,
00:58:05 ça fait déjà qu'il était très bon. - On est d'accord.
00:58:07 - Des fois, je le disais, on me disait "ouais, Dosa Bidzer,
00:58:09 vas-y, hein". - Non, non, non, mais Khaouzac,
00:58:11 c'était le Dosa Bidzer de Ligue 1. - Un peu, ouais.
00:58:13 - Il a arrêté. - Le Dosa Bidzer du pauvre.
00:58:15 On l'embrassait.
00:58:17 - Va me chercher un Dosa Bidzer
00:58:19 et un mec un peu qui sait jouer au ballon
00:58:21 pour jouer 6, tu vas voir.
00:58:23 Et donne une chance à Ogarté, moi j'aimerais bien le revoir.
00:58:25 Mais bon, je pense que... - T'as raison,
00:58:27 et Daniel, je finirai là-dessus,
00:58:29 mets-moi un bon tireur de coups de pied arrêtés,
00:58:31 s'il vous plaît. - Ah oui, là.
00:58:33 - S'il vous plaît. - C'est important, le coup front d'Asensio,
00:58:35 avec la feinte, deux mecs,
00:58:37 ils ont tiré dedans, - Ils ont fait une feinte avec deux mecs
00:58:39 devant le mur, Hakimi qui s'est mis devant et tout.
00:58:41 - Et puis, les corners à deux,
00:58:43 - Asensio, faudra m'expliquer un moment.
00:58:45 - C'est Mbappé qui a tiré les coups de pied arrêtés.
00:58:47 - Je rappelle qu'Asensio, jeune,
00:58:49 c'était une bombe atomique,
00:58:51 que derrière, ok, il a fait
00:58:53 dans sa vie beaucoup de choix,
00:58:55 erronés, il était plus sérieux,
00:58:57 il a été blessé et tout,
00:58:59 mais c'était un joueur stratosphérique.
00:59:01 Là, c'est un joueur extrêmement banal.
00:59:03 Alors, soit il ne sortira plus de cette banalité,
00:59:05 parce que les blessures, parce que sa vie
00:59:07 a basculé et tout, mais à un moment,
00:59:09 il faudra me faire un vrai bilan sur lui.
00:59:11 Parce qu'on ne l'utilise pas assez,
00:59:13 parce que quand il est là, finalement,
00:59:15 - Je pense qu'il n'aurait pas fait pire que Ruiz. - Quand il est rentré, il n'a pas été
00:59:17 extrêmement brillant. Bah oui, mais alors,
00:59:19 à un moment, il kiffait Lee.
00:59:21 Il fallait le faire rentrer dès la mi-temps,
00:59:23 parce que Ruiz, pardon, mais si tu ne veux vraiment pas nous garter,
00:59:25 mets-moi Lee, parce qu'il n'est pas pire que Ruiz.
00:59:27 - Jérôme, merci. - Allez, merci.
00:59:31 - Demain, Rotten sans flammes. - Ça va être chaud.
00:59:33 - Oh là là, vous allez vous marrer. - Ça va être chaud.
00:59:35 - Ça va être chaud. - T'as pas Marseille pour le BELM ?
00:59:37 - J'aurais aimé. - Non, c'est Moscato Show qui l'a renoncé.
00:59:39 - Franchement, j'aurais aimé, mais bon, on ne peut pas y aller,
00:59:41 mais j'aurais aimé, franchement, c'est top, ça.
00:59:43 - Oui, le BELM. - T'as qui à 18h demain ?
00:59:45 - Bah attends, je vais me mettre BFM, parce qu'ils font que ça
00:59:47 toute la journée. - T'as Duga, demain ?
00:59:49 - Le BELM, il en est où, là ? Attention que ça tombe pas dans l'eau.
00:59:51 - Je vois que t'as Duga, je ne vois pas...
00:59:53 - Duga sera... - Duga, il peut être chaud, demain.
00:59:55 - Demain ou jeudi, je ne sais plus exactement.
00:59:57 - Je te pose la question. - En tout cas,
00:59:59 le plus important, c'est que je sois là.
01:00:01 Donc demain, à 18h.
01:00:03 Écoutez Rotten sans flammes. Bisous, merci.
01:00:05 - Merci, Jérôme. Daniel Rienaud est là
01:00:07 et Paulo Breitner nous rejoint. Salut, Paulo.
01:00:09 - Bonsoir, mon cher Gilbert. Bonsoir, tout le monde.
01:00:11 - Bon. - Je pense que cette année,
01:00:13 tu ne l'avais pas prévu, ta finale 100% allemande.
01:00:15 - C'est pas fait, quand même.
01:00:17 - Je pense que c'est le retour.
01:00:19 - Je ne sais pas pourquoi, j'ai l'impression que tu vas l'avoir,
01:00:21 Paulo. - Mais lorsque j'annonçais
01:00:23 que le Borussia Dortmund, dans la phase de groupe,
01:00:25 était le favori pour finir 4e, c'est sûr que je n'avais pas vu
01:00:27 qu'il fallait aller... - Ils avaient fini
01:00:29 pour mettre de la poule. - Oui, mais quand même,
01:00:31 oui, mais il faut... - Enfin, hier soir,
01:00:33 tu nous as dit, hier soir, que tu voyais
01:00:35 le Paris se qualifier. Tout le monde le disait, d'ailleurs.
01:00:37 On ne va pas se mentir. - Oui, enfin, même pas
01:00:39 dans tout le monde, parce que moi, je donne des arguments.
01:00:41 - Mais tu l'as dit quand même.
01:00:43 - Oui, mais je donne des arguments.
01:00:45 Je ne suis pas la presse française.
01:00:47 - Mais au fond de lui,
01:00:49 ce n'est pas une équipe de baltringue,
01:00:51 c'est intelligent, Paulo.
01:00:53 - C'est bien de dire ça, Daniel, parce que
01:00:55 si tu veux, moi, je suis un peu...
01:00:57 Je suis malheureux pour toi, ce soir,
01:00:59 parce que les années passent et le PSG
01:01:01 ne remporte pas la Ligue des Champions. Je suis malheureux
01:01:03 pour mes potes du PSG, les anciens,
01:01:05 les plus de 50 ans, etc., parce que je sais qu'ils souffrent
01:01:07 ce soir, mais je ne suis pas malheureux
01:01:09 sur ce que j'entends depuis plus d'une semaine
01:01:11 sur le Borussia Dortmund,
01:01:13 qui, en gros, est une équipe de baltringue.
01:01:15 Donc, vous l'avez dit, j'ai envie de dire,
01:01:17 enfin, Gilbert, c'est la cinquième défaite du PSG
01:01:19 cette saison en douze rencontres.
01:01:21 J'ai voulu le dire hier soir, mais je n'ai pas eu le temps,
01:01:23 parce que le temps...
01:01:25 - Ça fait 4.
01:01:27 - J'étais à 4 hier, oui, je suis désolé.
01:01:29 Qu'est-ce qu'il y a à dire sur ce soir ?
01:01:31 Je suis extrêmement déçu, évidemment,
01:01:33 comme beaucoup de personnes par la prestation du PSG.
01:01:35 La première mi-temps, il n'y a pas d'intensité,
01:01:37 il n'y a rien.
01:01:39 Donc, si tu veux, quand tu éterzes,
01:01:41 et que tu joues ton 4-3-3 en contre,
01:01:43 tu es très content de voir ce qui se passe.
01:01:45 En plus, tu vois que le ballon ne circule pas si mal que ça,
01:01:47 même si, encore une fois, je trouve que les deux équipes,
01:01:49 en première mi-temps, ne jouaient pas libérés.
01:01:51 Il y a beaucoup de fautes techniques,
01:01:53 de ballons perdus un peu bêtement
01:01:55 de la part des deux équipes, etc.
01:01:57 Ensuite, il y a un truc quand même.
01:01:59 Le joueur du match allé, il a 35 ans, c'est Mats Hummels.
01:02:01 Le joueur du match retour, il a 35 ans,
01:02:03 il marque le but, c'est Mats Hummels,
01:02:05 qui est aujourd'hui, qui ne devrait pas
01:02:07 avoir l'Euro 2024, parce que Nagelsmann n'en veut pas.
01:02:09 - Il n'est pas toujours obligé d'aller super vite,
01:02:11 Polo, pour bien jouer.
01:02:13 - Tout à fait, mais regarde le match qu'il fait ce soir.
01:02:15 C'est lui qui enlève le ballon à Mbappé,
01:02:17 c'est lui qui lance les tacles au bon moment, etc.
01:02:19 Quand il fait le tacle sur Dembélé,
01:02:21 c'est à la limite du pénalty, etc.
01:02:23 Et en fait, ce soir, vous avez parlé,
01:02:25 enfin pas vous, mais des statistiques et tout ça,
01:02:27 comme quoi il y a eu beaucoup de tirs,
01:02:29 mais c'est une fois que Dortmund mène au score.
01:02:31 A partir du moment où Terzic,
01:02:33 il n'a pas gagné,
01:02:35 à partir du moment où Terzic,
01:02:37 il a passé 90 minutes à gérer
01:02:39 l'avance qu'il avait au score.
01:02:41 Quand il commence à faire rentrer Zule,
01:02:43 passer en défense à 5, quand il commence à faire passer
01:02:45 Marcorus, etc. Donc après, tu peux dire
01:02:47 il y a les coups, il y a les poteaux, il y a les soucis.
01:02:49 - Comme quoi ça peut servir, l'histoire, moi,
01:02:51 quand Zule est rentré, j'ai dit "ah dis donc, il va y avoir
01:02:53 encore tous les génies qui vont dire "ah bah non, il ne faut jamais
01:02:55 mettre un défenseur de plus". Ca dépend,
01:02:57 il faut arrêter avec ces règles,
01:02:59 mais oui, ça dépend.
01:03:01 Et là, quand c'est fait de façon intelligente,
01:03:03 ça fonctionne bien, etc.
01:03:05 - Ils ont défendu vraiment, mais admirablement bien.
01:03:07 Et Terzic, je le répète,
01:03:09 qui a été pris pour un patron de bistrot pendant
01:03:11 des mois, en France, on était là "ouais,
01:03:13 c'est qui cet entraîneur ?"
01:03:15 Il lui a donné une leçon au génie, sur les deux matchs.
01:03:17 - Il a surtout été assistant
01:03:19 adjoint de Bilić,
01:03:21 de Lucien Favre notamment. Donc ça doit aider aussi
01:03:23 pour faire son propre
01:03:25 parcours par la suite.
01:03:27 - Après ce parcours-là, même s'il perd en finale,
01:03:29 ça y est, il fait partie maintenant
01:03:31 du Gota européen.
01:03:33 - Je ne dirais pas Gota européen,
01:03:35 parce que...
01:03:37 - Déjà, moi je ne les donne pas perdants
01:03:39 à tous les coups sur la finale, parce qu'ils vont partir.
01:03:41 Je suis sûr qu'ils vont arriver en finale en challenger
01:03:43 parce que le vainqueur de l'autre côté sera le favori.
01:03:45 Je demande à voir. Je pense que cette équipe
01:03:47 est capable d'emmerder beaucoup de monde.
01:03:49 - Je rappelle quand même que Terzic,
01:03:51 comme entraîneur principal, il ne l'a fait que Dortmund.
01:03:53 C'est un jeune entraîneur.
01:03:55 - Oui, il faut connaître son histoire aussi.
01:03:57 En fait, il a donné...
01:03:59 Il est un enfant de Dortmund.
01:04:01 Il est très aimé par Vatzke, le président du club.
01:04:03 Il lui a donné sa chance pendant un moment
01:04:05 en faisant l'intérim.
01:04:07 Il a qualifié en 2020-2021,
01:04:09 plutôt les six derniers mois,
01:04:11 il a requalifié le Borussia Dortmund pour la Ligue des Champions.
01:04:13 Il a gagné la Coupe d'Allemagne, ça n'a l'air de rien,
01:04:15 mais c'était en 2021.
01:04:17 Ensuite, on l'écarte parce que Marco Rose arrive.
01:04:19 Marco Rose, ça ne fonctionne pas.
01:04:21 Il reprend les commandes. L'année dernière,
01:04:23 il manque de gagner le championnat la dernière journée.
01:04:25 Il se fait beaucoup critiquer
01:04:27 sur le style de jeu qu'on voit.
01:04:29 Ce n'est pas l'ADN du Borussia Dortmund.
01:04:31 Cette année, il est en finale de la Ligue des Champions.
01:04:33 En fait, il a aussi beaucoup de chance.
01:04:35 Ça n'a l'air de rien, mais le match de ce week-end
01:04:37 où il fait un turnover complet, à part le gardien Kobel,
01:04:39 c'est parce que, grâce aux résultats des clubs allemands,
01:04:41 le Borussia Dortmund cinquième
01:04:43 est qualifié pour la prochaine Ligue des Champions.
01:04:45 Tout ça permet différentes choses.
01:04:47 Depuis le début, avec Daniel,
01:04:49 on appuie sur le fait que ce Borussia Dortmund,
01:04:51 et je dis toujours Dedyn Terzic,
01:04:53 a une capacité de résilience
01:04:55 qui est assez impressionnante.
01:04:57 Il faut voir ce que se prend Dedyn Terzic dans la presse allemande
01:04:59 quand ça ne va pas.
01:05:01 Quand ils se prennent un 4-0 à domicile face au Bayern Munich,
01:05:03 quand ils ne jouent pas lors des matchs de poules
01:05:05 contre le PSG, le 2-0,
01:05:07 où ils baissent leur froid en jouant une défense à 5
01:05:09 et qui sont dramatiques.
01:05:11 Il faut voir ce que se prend Dedyn Terzic dans la tête.
01:05:13 Et cet hiver encore, on ne le savait pas,
01:05:15 il a été remis en place par Vazquez en disant
01:05:17 "oui, on s'entend bien, mais il y a un besoin d'évoluer".
01:05:19 Et c'est ce qu'a fait Dedyn Terzic
01:05:21 dans le sens où son 4-3-3,
01:05:23 il le maîtrise,
01:05:25 il n'hésite pas à mettre des joueurs sur le banc
01:05:27 même quand c'est des non,
01:05:29 certains non, etc.
01:05:31 On sait que la relation avec Marc Aureuil, ce n'est pas terrible,
01:05:33 mais force est de constater, encore une fois,
01:05:35 qu'il a des résultats.
01:05:37 Moi, depuis le début,
01:05:39 c'est vrai que c'est usant, Dedyn Terzic,
01:05:41 je peux t'assurer que quand tu le suis depuis 18 mois,
01:05:43 c'est un peu usant parfois.
01:05:45 Tu te dis "mais pourquoi tu ne fais pas ça ?
01:05:47 Pourquoi tu joues tout de suite défensive ? Pourquoi ceci ?"
01:05:49 Alors évidemment, là c'est une demi-finale de Ligue des Champions,
01:05:51 on est obligé à faire du Guardiola systématiquement,
01:05:53 mais on est quand même plus proche d'un Ranieri
01:05:55 que d'un Guardiola, comme coach.
01:05:57 Et Ranieri a aussi eu des résultats,
01:05:59 il ne faut pas l'oublier,
01:06:01 on est toujours dans le débat,
01:06:03 est-ce qu'il faut que ce soit Champagne ou des résultats ?
01:06:05 Force est de constater que le Borussia n'était pas favori
01:06:07 de cette demi-finale,
01:06:09 mais c'est aussi peut-être la faute au PSG.
01:06:11 Tu disais les kilomètres parcourus,
01:06:13 mais bon, le PSG a concouru
01:06:15 la même chose comme Adjaraï.
01:06:17 Et en plus, pardon,
01:06:19 techniquement, le PSG n'a pas non plus étalé
01:06:23 une classe supérieure à celle de Dortmund.
01:06:25 Par contre, il y a quand même des joueurs
01:06:27 qui savent jouer au ballon quand même.
01:06:29 Collectivement, la première mi-temps,
01:06:31 j'ai trouvé le Borussia Dortmund supérieur à Paris,
01:06:33 par exemple, dans la façon de ressortir les ballons,
01:06:35 commencer à piquer un petit peu
01:06:37 avec Adeyemini, des petites choses comme ça.
01:06:39 Eux, ils sont là aussi pour gérer le chrono,
01:06:41 il ne faut pas l'oublier,
01:06:43 ils sont qualifiés lorsque la bite siffle la première fois.
01:06:47 Et les deux mecs de côté qui sont certes irréguliers,
01:06:49 ont fait un aller et un retour de haut niveau.
01:06:51 Adeyemini et Sancho ont été de très haut niveau.
01:06:55 Alors c'est vrai que ce sont des gars irréguliers,
01:06:57 tu nous l'as assez dit, et leur performance le monde,
01:06:59 mais quant à ces deux matchs qu'on a vus,
01:07:01 je pense que tu aurais donné aux observateurs français
01:07:05 et aux supporters,
01:07:07 quel qu'ils soient en France,
01:07:09 le choix entre Barcola, Adeyemini ou Sancho,
01:07:11 on t'aurait dit "mais évidemment, Barcola,
01:07:13 il est tellement au-dessus".
01:07:15 "Mais vous êtes des illuminés,
01:07:17 mais vous êtes des fous, vous êtes des fous".
01:07:21 Je vois bien que Sancho a une carrière extrêmement chaotique,
01:07:23 et que c'est vrai qu'il a engendré beaucoup de frustrations,
01:07:27 mais on ne parle pas de la même chose.
01:07:29 Et même Adeyemini, c'est vrai qu'il est parfois un peu léger,
01:07:33 mais bon, c'est un gars qui déjà a connu le haut niveau,
01:07:36 parce que la Ligue des Champions,
01:07:38 il n'en est pas à sa première année.
01:07:40 Moi je l'ai vu faire des aller-retours dans son couloir,
01:07:42 bon, franchement, il n'est pas mal le gamin.
01:07:46 Mais non, ce ne sont que les internationaux,
01:07:48 il ne faut pas l'oublier,
01:07:50 c'est la troisième finale de l'UCL.
01:07:54 Vous parlez d'Adeyemini, Sancho, tout ça, très bien.
01:07:56 Ce soir, j'ai surtout vu les mecs, les milieux, les défenseurs,
01:07:58 qui ont été d'un sang-froid extraordinaire.
01:08:00 Mais les mecs devant, ils bossent dans le premier rideau,
01:08:02 full croc, là, ils n'arrêtent pas,
01:08:04 ça, ils courent, full croc.
01:08:06 Ça, plus le but essentiel qu'il met au match à l'air,
01:08:10 qui a un beau but en plus,
01:08:12 eh bien, bilan positif pour lui.
01:08:14 Je crois que c'est la nuit.
01:08:16 Emre Can, tu te rends compte de la carrière d'Emre Can ?
01:08:18 Le nombre de fois où on l'a enterré,
01:08:20 on pensait qu'il avait disparu de la circulation.
01:08:22 Eh bien, au milieu de terrain, il fait plus que le taf.
01:08:26 Full croc, c'est vachement intéressant,
01:08:28 parce que ce n'est pas le mec le plus doué de la Terre, évidemment.
01:08:30 Mais tu regardes sa saison,
01:08:32 il fait presque autant de passes décisives que de buts.
01:08:34 Il en marque 16, je crois qu'il doit être à 10 passes, etc.
01:08:36 Alors, on peut critiquer la façon de calculer les passes, etc.
01:08:38 Mais en fait, in fine, quand tu fais le double-double,
01:08:40 tu te rends compte qu'il fait une super saison.
01:08:42 Et le mec, il était encore en 2e division il y a 3 ans.
01:08:44 Donc tout ça fait que…
01:08:46 Moi, les latéraux, je les aime bien, les latéraux.
01:08:48 Moi, j'avoue, je ne les connaissais pas.
01:08:50 Matt Sandler-Hyrson ?
01:08:52 Moi, j'aime bien ses latéraux.
01:08:54 Et pareil, celui aussi qui m'a plu sur les deux matchs,
01:08:56 je ne sais pas dire vraiment bien son nom,
01:08:58 Schlöter-Beck, là.
01:09:00 Schlöter-Beck, le central.
01:09:02 Oui, mais il est bon quand…
01:09:04 Schlöter-Beck.
01:09:06 Schlöter-Beck.
01:09:08 Voilà, Schlöter-Beck.
01:09:10 Schlöter-Beck.
01:09:12 Schlöter-Beck.
01:09:14 Schlöter-Beck.
01:09:16 Schlöter-Beck.
01:09:18 Schlöter-Beck.
01:09:20 Schlöter-Beck.
01:09:22 Schlöter-Beck.
01:09:24 Schlöter-Beck.
01:09:26 Schlöter-Beck.
01:09:28 Schlöter-Beck.
01:09:30 Schlöter-Beck.
01:09:32 Schlöter-Beck.
01:09:34 Et Brant, on va voir les Brants.
01:09:36 Très bon match.
01:09:38 C'est du solide Brant, on le dit depuis le début.
01:09:40 Bien sûr, c'est toujours très fiable Brant.
01:09:42 C'est que les internationaux quand même.
01:09:44 Obsolescence programmée, tardive.
01:09:46 Oui, il va sur ses 29 là,
01:09:48 mais c'est vrai qu'il a eu une carrière…
01:09:50 Il faut aussi ne pas oublier…
01:09:52 C'était par rapport au frigo de Daniel.
01:09:54 Brant aussi, c'est quelqu'un qui a eu une carrière au début,
01:09:56 il était annoncé comme une petite vedette,
01:09:58 il a eu des trous,
01:10:00 il a eu des défis,
01:10:02 il a été annoncé comme une petite vedette,
01:10:04 il a eu des trous,
01:10:06 mais c'est un bon joueur,
01:10:08 il fait une très belle campagne européenne.
01:10:10 Bon, et alors, Polo,
01:10:12 il est rentré, il n'est pas titulaire et tout,
01:10:14 mais zouz-le, c'est quand même un joueur d'un autre temps,
01:10:16 ce mec-là.
01:10:18 Je trouve qu'on le caricature beaucoup,
01:10:20 et ce n'est pas le Pato qui n'a pas de pied,
01:10:22 ce n'est pas vrai.
01:10:24 T'as l'impression que c'est un mec qui fait du catch ?
01:10:26 Je ne sais pas, il faudrait savoir.
01:10:28 C'est la WWE, tu sais.
01:10:30 Il est vraiment efficace.
01:10:32 Il n'est pas que ça, il est très doué.
01:10:34 Mais tu sais, zouz-le, pour beaucoup de spécialistes en Allemagne,
01:10:36 c'est l'un des plus gros gâchis
01:10:38 des 20 dernières années du football allemand
01:10:40 en défense centrale.
01:10:42 C'est-à-dire qu'il n'a pas l'hygiène de vie
01:10:44 qu'on réclame aujourd'hui aux joueurs professionnels.
01:10:46 Lui, il s'en fiche complètement.
01:10:48 Quand il fait des interviews en disant "oui, avant, j'allais au McDo tous les jours,
01:10:50 aujourd'hui, je n'y vais plus qu'une fois par semaine",
01:10:52 voilà, c'est des choses comme ça.
01:10:54 Il est honnête.
01:10:56 Il est honnête, mais il dissuade les efforts.
01:10:58 À tel point qu'apparemment, on n'en veut plus d'lui
01:11:00 à la fin de la saison.
01:11:02 Mais zouz-le, je peux t'assurer que quand il est en forme,
01:11:04 moi, c'était un mec que j'adorais.
01:11:06 Encore une fois, voilà,
01:11:08 il fait 100 kg, il n'a pas l'hygiène de vie
01:11:10 qu'on veut.
01:11:12 - Tu penses qu'il est vraiment 100 kg ? - Oui.
01:11:14 - Alors moi, qu'il n'est peut-être pas loin des 100 kg, tu as raison.
01:11:16 - C'est une masse, le gars.
01:11:18 - Il fait 1m85.
01:11:20 - Il ne doit pas être plus loin du quintal.
01:11:22 - Oui, c'est un quintal.
01:11:24 C'est un mec que moi,
01:11:26 j'ai toujours trouvé génial.
01:11:28 Je ne suis pas persuadé.
01:11:30 Mais tu sais, c'est comme Interreger.
01:11:32 Je ne sais pas si tu te rappelles, le défenseur autrichien.
01:11:34 - Ah oui, on s'en souvient avoir voir lui.
01:11:36 Oui, de Francfort.
01:11:38 - Oui. C'est quelqu'un qui n'a pas eu
01:11:40 la carrière qu'il aurait dû avoir
01:11:42 parce que c'est des mecs qui se foutent, par exemple,
01:11:44 des réseaux sociaux, ils ne sont pas là pour communiquer.
01:11:46 Et lorsqu'il a envie d'aller prendre une bière,
01:11:48 il va la voir. Il en paye les conséquences,
01:11:50 évidemment, à très très haut niveau.
01:11:52 Mais voilà, moi, j'aurais plutôt une tendance
01:11:54 à aimer ces mecs-là plutôt que
01:11:56 d'avoir des robots comme Cristiano Ronaldo.
01:11:58 - Après, Polo,
01:12:00 tu le dis,
01:12:02 tu te bats depuis des années,
01:12:04 mais qu'est-ce qu'on fait comme caricature en France
01:12:06 sur l'Allemagne, la Bundesliga,
01:12:08 et c'est facile de marquer là-bas,
01:12:10 et même des pipes qui vont là-bas mettre des buts,
01:12:12 et un tel, et ils sont cramés,
01:12:14 et on ne regarde pas,
01:12:16 et on les prend tous pour... Chaque fois, on prend de haut.
01:12:18 Franchement, c'est pénible.
01:12:20 C'est vraiment...
01:12:22 C'est pénible, et on va peut-être avoir deux clubs allemands en finale,
01:12:24 et ils vont avoir cinq clubs
01:12:26 en Ligue des Champions l'année prochaine,
01:12:28 et on regarde... Je ne sais pas ce qui nous permet
01:12:30 de regarder la Muguseu de Silvia de haut.
01:12:32 Je n'arrive pas à comprendre.
01:12:34 Et Fribourg contre Lens, on a encore vu...
01:12:36 Enfin, je ne sais pas.
01:12:38 On ne repartira jamais de ces caricatures stupides.
01:12:40 - Et les Bercoussen qui ont fait aller chercher l'Europe Allemagne ?
01:12:42 - Oui, oui, oui.
01:12:44 Alors non, Polo !
01:12:46 Parce que les Bercoussen,
01:12:48 tout le monde kiffe, tu sais pourquoi ?
01:12:50 Parce que c'est...
01:12:52 Évidemment.
01:12:54 Comme c'est en espagnol,
01:12:56 en France,
01:12:58 quand tu peux mettre dans un sac "Made in Spain",
01:13:00 alors là, c'est nickel.
01:13:02 C'est comme à Paris.
01:13:04 C'est comme à Paris avec Giffy, le génie.
01:13:06 À partir du moment où c'est en espagnol...
01:13:08 - Il se trouve qu'il y a une saison à vaincu.
01:13:10 - Non mais Chabia Lanzo, il est extraordinaire.
01:13:12 Le Bayern Bercoussen,
01:13:14 il est extraordinaire.
01:13:16 Évidemment, c'est magnifique ce qu'il fait, la saison et tout.
01:13:18 Bon, voilà,
01:13:20 on a découvert également un super joueur devant.
01:13:22 Il y a des bons joueurs dans cette équipe.
01:13:24 - Il y a pas de meilleurs du tout.
01:13:26 - Mais je trouve que...
01:13:28 - Dites-moi Rallon de Sauberger, ça serait pas pareil.
01:13:30 - Je trouve qu'on met...
01:13:32 Que les Bercoussen, on regarde avec les yeux de l'amour
01:13:34 et on a raison, parce que c'est fantastique
01:13:36 ce qu'ils font, mais également,
01:13:38 si c'était un entraîneur allemand,
01:13:40 on serait pas aussi dit
01:13:42 de Sirembic.
01:13:44 - Bon, Polo, reste avec nous. On fait une courte pub
01:13:46 avec Bappé,
01:13:48 qui sait continuer de parler,
01:13:50 qui a fait son autocritique. Intéressant à écouter quand même.
01:13:52 - Ah, on a une suite ?
01:13:54 - Exactement, c'est dans quelques instants. Bougez pas, l'after revient dans quelques secondes.
01:13:56 - RMC,
01:13:58 l'after-foot.
01:14:00 - Toute la semaine,
01:14:02 dès 15h sur RMC,
01:14:04 retrouvez l'équipe la plus
01:14:06 déjantée de la radio,
01:14:08 avec Eric Dimecco, l'ancien fou.
01:14:10 - Oui, voilà, alors il y a Dimecco, il y a Charvet,
01:14:12 il y a Stéphane, il y a Bartoli, il y a Higouet,
01:14:14 il y a Pirot, venez vous marrer, parlez de sport avec nous
01:14:16 dans le Super Moscato Show. Voilà,
01:14:18 ça c'est efficace et prenez-en de la graine.
01:14:20 - Mais, mais, Vincent...
01:14:22 - Mais, il n'y a pas de "mais". - Vincent...
01:14:24 - Alors, à tout à l'heure. - Vincent, t'as oublié l'heure.
01:14:26 - Je vais pas faire tout ton travail non plus, fainéance.
01:14:28 - Le Super Moscato Show,
01:14:30 du lundi au vendredi,
01:14:32 15h-18h, sur RMC.
01:14:34 - RMC.
01:14:36 - RMC.
01:14:38 Pour réagir en direct,
01:14:40 32-16, touche 1.
01:14:42 - Touche 1.
01:14:44 - RMC, jusqu'à minuit 30,
01:14:46 l'after-foot. - Gilbert Bribois.
01:14:48 - Daniel Aiello et la
01:14:50 Polo Breitner également, encore
01:14:52 10 petites minutes d'after et ensuite ce sera la
01:14:54 librette. - On a jusqu'à 1h30 du matin pour revenir sur
01:14:56 la magie PSG, bien sûr, ce qu'on continue à faire
01:14:58 nous aussi, puisqu'on va écouter Kylian Mbappé.
01:15:00 Juste avant, quand même, Polo,
01:15:02 j'ai un regret, on ne verra pas Daniel
01:15:04 avec la coupe de Barcola.
01:15:06 C'était le pari de Daniel. - C'est vrai.
01:15:08 - C'est foutu. - C'est vrai.
01:15:10 - Faudra peut-être attendre 2025.
01:15:12 Ou 2026.
01:15:14 - Je crois que ça m'aurait vraiment plu de la faire.
01:15:16 - Ouais.
01:15:18 - Je vous réjouis.
01:15:20 - Polo n'a pas fait de pari, lui, il prend sa part.
01:15:22 - Je sais pas pourquoi
01:15:24 j'ai l'impression qu'il va avoir sa finale
01:15:26 100% Bundesliga.
01:15:28 - Écoutez Kylian Mbappé,
01:15:30 qui fait son autocritique ?
01:15:32 - J'ai essayé d'aider mon équipe du mieux
01:15:34 que je pouvais, c'était pas suffisant.
01:15:36 Quand on parle
01:15:38 d'efficacité dans les surfaces,
01:15:40 je pense être le premier visé.
01:15:42 Je suis le gars qui doit marquer les buts,
01:15:44 qui doit être décisif. Quand ça se passe,
01:15:46 je suis ici et je prends toute la lumière.
01:15:48 Quand ça marche pas, il faut prendre toute l'ombre aussi.
01:15:50 Donc il n'y a pas de problème
01:15:52 avec ça. Je pense que le premier
01:15:54 qui devait marquer ce soir, c'était moi.
01:15:56 Maintenant, c'est la vie.
01:15:58 Il faut se remettre de ça,
01:16:00 continuer à travailler, que ce soit moi ou l'équipe.
01:16:02 Et essayer de gagner cette Coupe de France
01:16:04 parce que c'est un événement important.
01:16:06 - Bon, voilà, on a entendu
01:16:08 qu'il n'a pas été bon. - J'espère néanmoins,
01:16:10 j'ai peur qu'on ne l'ait pas parce que
01:16:12 avec ce doc, avec ces gens
01:16:14 qui le suivent, vous savez ce que je pense
01:16:16 de cette com qui me plaît pas du tout.
01:16:18 La façon dont Scott Elahie construit sa carrière
01:16:20 me plaît pas du tout. Je préférerais
01:16:22 que ça n'arrivera pas, mais j'aimerais bien
01:16:24 d'ici la fin de saison et avant qu'il parte,
01:16:26 qu'il ait une vraie interview bilan
01:16:28 où il explique tout ce qui s'est passé cette saison,
01:16:30 qu'il donne sa version.
01:16:32 On aura le droit de contredire sa version,
01:16:34 on aura le droit de dire quelque chose,
01:16:36 mais qu'il la donne réellement,
01:16:38 que ce ne soit pas des petits bouts par-ci par-là,
01:16:40 avec le doc en préparation pour Netflix
01:16:42 qui sera...
01:16:44 Voilà, qui sera juste
01:16:46 une ode à m'baper.
01:16:48 Et j'aimerais vraiment
01:16:50 l'interview avec des gars qui lui posent des questions,
01:16:52 qu'il ne s'échappe pas,
01:16:54 qu'ils disent tout de ce qui s'est passé
01:16:56 depuis la mise au loft l'été dernier
01:16:58 jusqu'à l'épisode de Monaco,
01:17:00 et qu'il donne vraiment sa version,
01:17:02 qu'il parle de sa préparation.
01:17:04 Et puis on pourra corriger, mais au moins
01:17:06 il y aura un vrai échange, il y aura une vie réelle,
01:17:08 il n'y aura pas une vie à travers un doc
01:17:10 commandé, préparé
01:17:12 et qui plaira à tous les fans
01:17:14 et à ceux qui voudront bien le regarder.
01:17:16 Je sais, malheureusement.
01:17:18 - Polo, finissant quand même sur Dortmund,
01:17:20 avant que tu nous dises un mot du Bayern demain,
01:17:22 t'as vu un peu les réactions ce soir ?
01:17:24 Est-ce que les Allemands...
01:17:26 - Ils fêtent
01:17:28 beaucoup Mats Hummels,
01:17:30 qui est quand même en fin de contrat.
01:17:32 Ils appuient évidemment sur l'aluminium,
01:17:34 enfin les poteaux, pardon.
01:17:36 Parce que c'est quand même...
01:17:38 En Allemagne, on dit "alu".
01:17:40 - Ah bon ?
01:17:42 - Oui, on dit "lateux", etc.
01:17:44 - Les six poteaux
01:17:46 en deux matchs.
01:17:48 - Oui, mais d'accord, mais déjà les six poteaux,
01:17:50 il faut voir à quelle période de la rencontre,
01:17:52 quand est-ce que ça se passe, etc.
01:17:54 Si tu me dis que le PSG a été supérieur
01:17:56 au Borussia Dortmund,
01:17:58 sur les quatre mi-temps, jamais le PSG n'a battu Dortmund.
01:18:00 Il y a eu 1-0
01:18:02 au premier mi-temps
01:18:04 au match allé,
01:18:06 un but au second mi-temps.
01:18:08 - Ils n'ont pas mis un but.
01:18:10 - Ils n'ont jamais battu.
01:18:12 - Le PSG a quand même mis beaucoup de buts cette année,
01:18:14 ils mettaient des buts à chaque match,
01:18:16 et contre Dortmund, 0-0.
01:18:18 Ce qui est frustrant avec Dortmund,
01:18:20 c'est que tu prends les vidéos,
01:18:22 tu regardes la défense du Borussia Dortmund,
01:18:24 les cadres de derrière,
01:18:26 tu te rends compte qu'il y a des trous, des espaces,
01:18:28 sauf que quand tu regardes les résultats,
01:18:30 notamment en Ligue des champions du Borussia Dortmund,
01:18:32 ils ne se prennent pas tant de buts que ça.
01:18:34 Donc c'est un peu spécial.
01:18:36 Mais c'est comme ça.
01:18:38 Encore une fois,
01:18:40 l'Inter-Siech a des résultats,
01:18:42 sera le coach du Borussia Dortmund l'année prochaine.
01:18:44 Et pour en revenir à l'Allemagne,
01:18:46 ils sont évidemment très contents d'être en finale,
01:18:48 mais ça sera de toute façon
01:18:50 2022, Frankfurt,
01:18:52 2020, Bayern,
01:18:54 2024, il y aura encore une finale au Monument de Ligue des champions,
01:18:56 voire à l'Everkusen,
01:18:58 donc ce sera évidemment une très belle année.
01:19:00 - Donne-nous quelques infos
01:19:02 du Bayern en vue du match de demain.
01:19:04 - Je pense,
01:19:06 même s'ils n'ont pas de conférence de presse post-match
01:19:08 de Dortmund,
01:19:10 que ça leur ferait mal de se faire éliminer à Madrid
01:19:12 demain, si le Borussia Dortmund
01:19:14 est en finale.
01:19:16 En fait,
01:19:18 ils sont persuadés qu'ils peuvent faire
01:19:20 quelque chose à Madrid.
01:19:22 On ne sait pas trop encore quelle sera la compo,
01:19:24 mais on parle quand même de Thomas Müller,
01:19:26 ce qui me semblerait un peu une surprise.
01:19:28 - Pourquoi il fait ça ?
01:19:30 - Je préférais qu'il joue en contre systématiquement,
01:19:32 mais les gens sont à peu près là, sauf Guerreiro évidemment.
01:19:34 Comment il s'appelle ?
01:19:36 - Et la défense centrale ?
01:19:38 - La défense centrale,
01:19:40 ça sera... De Ligt a été à l'entraînement,
01:19:42 mais on ne sait pas si c'est lui qui sera
01:19:44 titulaire, donc ce sera soit...
01:19:46 J'ai pu son nom d'être d'ailleurs,
01:19:48 évidemment, et puis Mignet,
01:19:50 normalement. Mais De Ligt a
01:19:52 fait un entraînement collectif.
01:19:54 - Donc Kimi Liget, malgré son match allé,
01:19:56 sera là ? - Le problème, c'est que si c'est pas
01:19:58 lui, tu prends Ope Meccano qui n'a pas 90 minutes
01:20:00 dans les jambes et qui a la tête dans le saut.
01:20:02 C'est un peu délicat.
01:20:04 Davis et Tell, qui ont joué ce week-end,
01:20:06 n'ont pas marqué de points, donc Mazraoui
01:20:08 devrait encore une fois jouer dépanné
01:20:10 au poste d'arrière-gauche.
01:20:12 Il est fort possible qu'on retrouve
01:20:14 la compo du match allé ou à 90%.
01:20:16 - Bon, voilà. En même temps, les Allemands,
01:20:20 ils ont cette culture de la Coupe d'Europe, on l'a encore vu ce soir.
01:20:22 - Ils l'ont perdue,
01:20:24 tu sais, ils l'ont longtemps perdue,
01:20:26 la culture de la Coupe d'Europe, y compris
01:20:28 les "petites coupes", entre guillemets.
01:20:30 - Tu viens de faire une liste,
01:20:32 rien que sur ces 3-4 dernières années.
01:20:34 - Oui, mais ça fait du bien.
01:20:36 J'analyse toujours le football allemand comme
01:20:38 un phare dans la nuit du football européen.
01:20:40 Il y a les excès amenés via le capital,
01:20:44 tout ce qui fout du pognon, du pognon, du pognon.
01:20:46 Donc après, c'est normal que tu sois
01:20:48 un peu déclassé quelques fois,
01:20:50 mais lorsque tu reviens
01:20:52 à des équipes à peu près normales,
01:20:54 où le fair-play financier fonctionne
01:20:56 à peu près correctement, et encore je rigole,
01:20:58 mais tu arrives à des résultats
01:21:00 plus logiques, mais voilà.
01:21:02 - Paulo, on se retrouve demain soir.
01:21:06 - Tu seras là, avec nous, bien sûr.
01:21:08 Merci, à demain.
01:21:10 - Merci, ciao ciao.
01:21:12 - Ciao Paulo.
01:21:14 - 2-3 infos d'Agnès avant qu'on passe la main
01:21:16 à la libre antenne. Déjà, Fluminense a
01:21:18 officialisé le retour de Thiago Silva,
01:21:20 qui avait démarré sa carrière là-bas, au Brésil.
01:21:22 - J'ai peur que les infos pour finir l'émission,
01:21:24 par rapport à la soirée qu'on a vécue,
01:21:26 ça intéresse moyen.
01:21:28 - Les supporters niçois seront peut-être intéressés
01:21:30 de savoir que la presse italienne envoie
01:21:32 aujourd'hui Florent Guizolfi à la Roma.
01:21:34 - Le contact existe, mais c'est pas fait.
01:21:36 - Ils aimaient bien un moment, comment s'appelle,
01:21:38 notre Florent Maurice. Là, maintenant,
01:21:40 on parle de Guizolfi.
01:21:42 Infos également qui concernent
01:21:44 le Red Star qui monte en Ligue 2,
01:21:46 parce que là, il faudra qu'on...
01:21:48 On va peut-être inviter Patrice Salette, d'ailleurs,
01:21:50 s'il veut bien en parler, parce qu'il y a un gros
01:21:52 scandale aux Etats-Unis concernant 777 Partners,
01:21:54 qui est le fonds d'investissement qui détient
01:21:56 le Red Star, qui détient également plein de clubs,
01:21:58 Genoa, Hertha Berlin,
01:22:00 Vasco de Gama,
01:22:02 Standard de Liège.
01:22:04 Tous ces clubs suivent de près ce qui se passe,
01:22:06 parce que globalement, ce fonds d'investissement
01:22:08 s'est fait prêter 350 millions de dollars
01:22:10 en mettant en garantie des actifs qu'ils ne possédaient pas.
01:22:12 Donc, c'est un peu gênant, quand même.
01:22:14 - Je peux faire ça, moi aussi ?
01:22:16 - A priori, non.
01:22:18 - Moi, je veux bien, mais avec moins de millions,
01:22:20 je prendrais même. - Donc, il y a quelques
01:22:22 créanciers qui se sont réveillés. Tout ça se passe
01:22:24 devant la bourse à New York, donc ça peut être chaud pour nous.
01:22:26 - Et pour ces clubs-là, surtout, ça peut être chaud.
01:22:28 - Exactement, dont le Red Star,
01:22:30 qui est concerné. Et puis, on reviendra, Daniel,
01:22:32 dans les jours qui viennent, également, sur les auditions au Sénat
01:22:34 concernant CBC. - Ah oui, Roussier a été
01:22:36 excellent aujourd'hui. Excellent Jean-Michel Roussier.
01:22:38 - Le président du Havre,
01:22:40 il a vidé son sac.
01:22:42 - Alors, il a exposé des choses
01:22:44 dont on a beaucoup parlé dans l'émission, mais c'est toujours
01:22:46 bien quand un acteur qui a assisté
01:22:48 à ça confirme tout ce qu'on a dit.
01:22:50 Vraiment, c'est très intéressant,
01:22:52 ce qu'a dit Jean-Michel Roussier, et évidemment,
01:22:54 on en reparlera. - Je vous la fais courte. Il a dit
01:22:56 qu'en gros, il y avait un axe labrun, El Rey-Laifi
01:22:58 à la Ligue, qui a décidé tout.
01:23:00 - Avec conflit d'intérêts, évidemment, mais ça, on l'a dit.
01:23:02 Quand je fais mon image, la poche droite, la poche gauche.
01:23:04 - Il a dit que la présentation qui a été faite au club de CBC n'a pas été
01:23:06 complète, elle a été tronquée, pour permettre
01:23:08 le vote à l'unanimité. Donc là, il montre du doigt
01:23:10 Vincent Labrun. - Évidemment. - Et il dit
01:23:12 que la LFP a chassé Média Pro, il était
01:23:14 le patron de Média Pro à l'époque, en refusant de
01:23:16 renégocier, et que le point de départ des problèmes
01:23:18 vient de là, selon lui. Bon, ça, ça peut être
01:23:20 contestable, hein.
01:23:22 Il y avait quand même des problèmes avec Média Pro.
01:23:24 - Oui, mais tu pouvais négocier moins.
01:23:26 - Oui.
01:23:28 [SILENCE]