Dans l'After Foot, Daniel Riolo, Gilbert Brisbois, Emmanuel Petit et Polo Breitner reviennent longuement sur la défaite 1-0 du Paris Saint-Germain sur la pelouse du Bayern Munich.
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00:00Bonsoir à tous ! L'After continue jusqu'à minuit et demi avant la libre antenne qui suivra jusqu'à 1h30 du matin comme lors de chaque soirée européenne.
00:07Sur RMC, nous sommes en direct également sur la chaîne YouTube de l'After.
00:10After-Flood, l'After premier podcast de France, première radio de France, l'After qui vous garantit une liberté d'opinion totale.
00:17Tout ça grâce à Manu Petit, qui est avec nous, et on est ravis de le retrouver dans la grande soirée Ligue des Champs-Élysées.
00:23Il y a certainement des auditrices également.
00:24Salut Manu ! Il y en a quelques-unes. Il n'y en a pas beaucoup, mais...
00:27Eh bien, elles sont courageuses.
00:30Ça va, il y a eu plein de buts ce soir.
00:32Où ça ?
00:32Partout !
00:33Ah d'accord.
00:33Ah oui, il ne faut parler qu'avec les Français, Manu.
00:36Ah mais moi je...
00:37Daniel, bonsoir.
00:38Bonsoir les amis.
00:40On va parler de tous les matchs d'ailleurs, tout à l'heure avec les Grosses de l'Âme.
00:42Bah il vaut mieux, hein, parce que...
00:44Mais t'es énervé, hein. Je sens que t'es énervé.
00:45Non, en fait, je me suis fait chier royalement, en fait.
00:49Le Bayern bat le PSG 1-0, Barcelone bat le Brest 3-0.
00:53Il y a eu des buts, oui. Madrid qui en a mis 6 au Sparta-Prague.
00:57Milan qui gagne 3-2 à Bratislava.
00:59Leverkusen qui gagne 5-0 face à Salzbourg.
01:02L'Inter bat les Psychiens 0.
01:03Manchester City-Rotterdam 3-3.
01:06Voilà un match que Julien Laurent s'analysera pour nous tout à l'heure.
01:10City menait largement dans cette partie.
01:11Arsenal en met 5 sur la pelouse du Sporting Lisbonne, 5-1 score final.
01:16Et la Talenta en met 6 sur la pelouse de Bern, face aux Young Boys.
01:20En gros, on n'a pas vu les bons matchs, Manu, peut-être.
01:21Bah nous, on n'a pas vu les bons matchs.
01:23Peut-être que vous avez le choix, justement, de changer de chaîne.
01:25Mais nous, on n'avait pas le choix, non.
01:26Allez, les 3 points, c'est parti. Jing.
01:28L'important, c'est l'essentiel.
01:29L'essentiel, c'est les 3 points.
01:30Souvent, l'essentiel, c'est le plus important.
01:32Daniel, de quoi tu veux parler ?
01:36Ah, premier point, c'était ça, Romain ? On refait le ?
01:38Ça s'entend ou pas ? Ça vient d'entendre ?
01:40Attends, regarde, je vais essayer.
01:42Voilà.
01:43Voilà.
01:44Écoute...
01:44Ça démarre bien, ça. Vous êtes joyeux, là, les gars.
01:46Win de plus.
01:48Euh... Les mêmes... Les mêmes...
01:52Les mêmes réflexions, les mêmes effets, les mêmes causes,
01:55la même chose.
01:57C'est toujours pareil et il n'y a aucune raison que ça s'améliore, au fond.
02:00Le deuxième point, c'est que je pense qu'en plus, le PSG est tombé sur un petit Bayern.
02:07Parce que sinon, je pense qu'il se faisait défoncer.
02:10Et le troisième point, c'est évidemment, on va parler quand même du match de Brest,
02:15qui a fait malheureusement le match qu'on attendait,
02:17c'est-à-dire aller prendre une petite rouste au Barça.
02:20C'est pas déshonorant, on parle de Brest.
02:23On a tellement dit à quel point on était ravis de les voir là,
02:26que moi, le match contre le Barça, j'ai envie de le prendre, de l'oublier,
02:29de me souvenir juste des Brestois qui sont allés faire la fête là-bas,
02:31qu'on but des bières en terrasse.
02:33Meilleure action de la journée à Brest, c'est le président...
02:35Ouais, Le Sens.
02:36Le président Le Sens, avec le drapeau breton, qui chante...
02:39Mais limite, tu vois, ce Barça-Brest, si tu me dis qu'on n'en parle pas,
02:42je suis sûr que même les supporters brestois, ils disent bon, c'est bon, on passe.
02:45On passe, on s'en fout.
02:46Ouais, parce que tout le monde avait prévu de faire l'impasse sur ce match-là.
02:49Alors, Manu, tes trois points.
02:51Mes trois points, c'est le premier, j'allais le dire également.
02:55Tu sais le faire comme Daniel ?
02:56Même effet, même cause, et finalement...
02:58Tu sais faire le bruit comme j'ai fait ?
03:01Alors moi, ça va plus loin en fait,
03:03parce que j'ai presque envie même d'éructer en même temps, tu vois.
03:06Tu vas pas non plus vomir, Manu, calme-toi.
03:08Mon deuxième point, c'est Louis-Henriqué, je suis désolé, parce que...
03:15Ah, tu l'as fait là.
03:18Non mais sincèrement, c'est...
03:19Non mais en fait, la réaction de Manu, c'est qu'en fait, ce gars-là finit par t'épuiser.
03:23C'est ce que j'essaye d'expliquer depuis un an, mais ça ne veut pas être compris.
03:27Ce gars-là t'épuise.
03:28Ce gars-là va finir par...
03:30Il finira par essorer le club,
03:32parce qu'il y aura une fracture entre les supporters à cause de lui,
03:34parce que le club ne sera plus...
03:36Ce gars-là fait partie des entraîneurs qui épuisent et essorent un club.
03:39Mourinho fait également partie de ce type-là d'entraîneur.
03:43Et quand ça gagne, ça peut...
03:45Mon troisième point, on aurait pu accabler...
03:49Je pense que certainement, il y aura des pours et des contres,
03:52à accabler le gardien de but avec les choix de Louis-Henriqué,
03:56mais hormis la cagade de Savonov, derrière, je n'ai pas grand-chose à lui reprocher.
04:01Donc c'était mon troisième point.
04:03Notamment un qui sort sur le poteau,
04:05mais il était toujours sur les bonnes trajectoires.
04:07Il n'a pas été aidé par ses défenseurs sur son coup de priorité,
04:10même si sa sortie est vraiment très aléatoire.
04:12Tu l'as appelé Savonov, ce qui pour un gardien n'est pas top.
04:15Non, mais...
04:17Si je veux expliquer un petit peu mon ressenti sur Louis-Henriqué,
04:22c'est que cet entêtement à toujours vouloir jouer de la même manière,
04:27ce genre de profil de joueur...
04:30Ils n'ont pas Xavi, ils n'ont pas Inesta au milieu,
04:33c'est des mêmes profils...
04:35Est-ce que l'idée, c'est de vouloir toujours jouer de la même manière,
04:38ou est-ce que l'idée de Louis-Henriqué,
04:40c'est de toujours vouloir, soi-disant, créer quelque chose de neuf,
04:44qui va surprendre l'adversaire ?
04:46C'est sa grande théorie.
04:48Non, je pense qu'ils espèrent que les joueurs vont progresser,
04:51mais je ne sais pas où ils vont progresser, dans quel domaine.
04:54Au fond, il faudra comprendre que ce gars-là déstabilise les joueurs.
04:57Dans un premier temps, moi la réflexion...
04:59Mais je connais par cœur ce mec-là, je connais par cœur ce genre de gars-là.
05:02Dans leur réflexion...
05:03D'abord, il se prend pour un grand intellectuel.
05:05Il est supérieur à tout le monde.
05:07Nous, on ne comprend pas, lui, il comprend.
05:09Et donc, les joueurs adorent, dans un premier temps, ce genre d'entraîneur,
05:13parce qu'ils se sentent valorisés.
05:15Parce qu'il leur parle d'intellectuel à intellectuel.
05:18Avec moi, vous allez progresser.
05:19Avec moi, vous allez vous enrichir.
05:21Avec moi, vous allez voir, on va faire des choses un peu dingos.
05:24Donc, les joueurs adhèrent complètement à ces nouveautés.
05:28Vous pouvez changer de poste.
05:30On va faire tel et tel pressing.
05:32On va faire ça, ça.
05:33Et quand ça marche, comme ça marche en Ligue 1,
05:35où des fois, tu as des belles actions,
05:37les mecs adhèrent à ce truc-là.
05:39Mais dès que tu joues une équipe qui est un peu carrée,
05:42qui joue correctement,
05:43c'est fini, tu te fracasses.
05:45Tu te fracasses.
05:46Surtout que cette réflexion-là est toujours accompagnée de...
05:49J'ai pas besoin d'avoir des stars,
05:51j'ai pas besoin d'avoir des bons joueurs,
05:53parce que mon collectif,
05:55ça sera meilleur que les individualités.
05:58Quelque part, il suffit de regarder ce qu'a fait Guardiola avec City en ce moment,
06:01qui a fini par lâcher hier...
06:03Non, mais tu ne vas pas comparer quand même Guardiola avec...
06:05C'est l'école de pensée.
06:06C'est l'école de pensée.
06:07Il a fini par lâcher hier quand même,
06:09quand on lui a dit la mauvaise passe,
06:11les mauvais résultats en ce moment,
06:12il a fini par dire,
06:13« Rendez-moi mes joueurs et vous verrez. »
06:15Mais dans leur réflexion au catalan,
06:17normalement, tu n'as pas besoin de rendre les bons joueurs,
06:19parce qu'eux, ils y arrivent tout le temps sans ça.
06:21C'est ce qu'ils disent en permanence dans leurs mythos.
06:24Il y a un truc que je n'arrive plus...
06:26Ce sont des mythos !
06:28Il y a un truc que je n'arrive plus.
06:30Le foot, c'est de l'émotion,
06:31et je n'éprouve aucune émotion en regardant le Paris Saint-Germain.
06:33Mais personne n'en éprouve, Manu, personne !
06:35Je n'éprouve aucune émotion.
06:37À part ceux qui ont été le groupe mouté,
06:38qui sont dans la secte louisianeriquais.
06:40Et j'ai envie, des fois je me fais violence,
06:42j'ai envie vraiment, j'ai envie d'y croire,
06:44j'ai envie de dire, à un moment donné,
06:46ça va tourner en leur faveur,
06:47à un moment donné, le truc de louisianeriquais,
06:49ça va prendre forme.
06:50Mais je n'ai aucune émotion.
06:52Je n'ai pas un seul joueur qui me procurerait d'émotions.
06:55Même dans l'expression collective de l'équipe,
06:59je m'ennuie considérablement.
07:01Parlons des choix de départ.
07:03Parlons des choix de départ.
07:04D'abord, il y a quand même le truc,
07:06tu étais là, tu lisais les noms,
07:08tu te dis, qui joue devant ?
07:10Dembélé, Barcola ?
07:114-4-2, c'est un 4-4-2.
07:12Tu remontes, tu fais, attends, il en manque un.
07:14J'ai mal lu, on recommence.
07:16Ah ben non !
07:17Ils sont quatre au milieu, deux.
07:19C'est un 4-4-2.
07:20Oui.
07:21Et comme il y a toujours cette histoire
07:25de louisianeriquais qui inventent et tout,
07:27on finit toujours, comme tu l'as dit un peu,
07:29on finit toujours par espérer, croire,
07:31c'est pas con.
07:33Je suis en train de lâcher l'affaire.
07:34Je ne suis pas supporter du PSG.
07:36Je ne suis pas anti-PSG,
07:37mais je ne suis pas supporter du PSG.
07:39Pourtant, je veux que les clubs français gagnent.
07:41Mais quand je regarde,
07:42quand je commentais les matchs,
07:43chaque fois, j'étais très Franche Couillard.
07:45J'étais à fond derrière les clubs français.
07:47Mais aujourd'hui, je n'arrive même plus
07:49à me passionner pour un match du Champions League
07:51pour le Paris Saint-Germain.
07:53Donc, quand je vois ça, je me dis,
07:55allez, tu peux considérer que
07:58en face, ça va être meilleur que toi.
08:00Tu mets un milieu de plus,
08:01tu vas te densifier.
08:02Après tout, si tu as des balles de compte,
08:03Barcola, Dembélé, ça peut faire l'affaire.
08:06Et de 19...
08:07Enfin, la compo, elle est tombée à 20h.
08:09De 20h à 21h, j'ai essayé.
08:11Je me mettais comme ça.
08:12Je me disais, ouais, peut-être que
08:13Fabien Ruiz en jouant un petit peu plus haut,
08:15ça peut donner un peu ce qu'il fait avec l'Espagne.
08:17J'étais là.
08:18Je faisais la préparation du match.
08:22J'essaie de me convaincre moi-même.
08:23J'étais avec mon fils.
08:24On regardait.
08:25Alors, tu vois, là, s'il se passe...
08:27Et après, ça commence.
08:28Puis après, tu comprends rien.
08:29Puis tu comprends rien.
08:30Puis elle est là, puis tu comprends rien.
08:32Puis c'est prévisible.
08:33Tu te dis, ok, mais qu'est-ce qui est en train de se passer ?
08:35Puis tu t'aperçois que tu ne les vois pas.
08:36Les mecs au milieu, tu te dis,
08:37ouais, mais non, il ne touche pas beaucoup la balle.
08:38C'est prévisible.
08:39Vitina, il est où, en fait ?
08:40Il est devant la défense, il est un peu plus haut.
08:41Ah, mais non, parfois, c'est Johann Euler.
08:43Puis on comprend rien.
08:44Non, on ne sait pas.
08:45On comprend rien.
08:46On est là, on ne comprend rien.
08:47Et puis tu t'aperçois qu'au bout d'un moment,
08:48le meilleur, c'est un peu Pacho.
08:50C'est d'habitude un peu Hakimi, mais moins ce soir.
08:53Alors, ça, pour courir, ça court.
08:57Ça, ça court.
08:58Ça envoie du pressing.
08:59Oui, mais ça court même rythme.
09:00Il n'y a pas beaucoup de joueurs qui changent de rythme.
09:02Ça court.
09:03Ça fait de l'effort.
09:04Ça fait de l'effort.
09:05Daniel, moi, je veux bien qu'il court,
09:06mais à un moment donné, il faut changer le rythme.
09:08Le foot, c'est un changement de rythme à chaque fois.
09:10Moi, je te dis que ça brasse.
09:11Ça envoie, quoi.
09:12Ça envoie du kilomètre.
09:13Le seul qui a fait du mal de temps en temps,
09:16et encore dans ces percussions qui étaient au niveau,
09:18pour moi, c'était Niumendes.
09:19Toi, la compo de départ, ça n'a pas trop d'importance pour toi, apparemment.
09:22Je lui donne sa chance.
09:23Je lui dis après le problème de Donnarumma.
09:26OK, c'est un autre débat, mais je me dis pourquoi pas.
09:29Allez, donne sa chance à Safronoff.
09:31Safronoff.
09:32Safronoff, voilà.
09:34T'as vraiment envie de le faire passer pour une passe-force.
09:36Safronoff, c'est quoi l'idée, Manu ?
09:38Il nous l'avait expliqué.
09:39Il a sanctionné Donnarumma, c'est clair.
09:41Non, il nous l'avait expliqué.
09:42Oui, un premier point, c'est ça.
09:44Deuxième point, il nous l'avait expliqué.
09:46Parce qu'il n'a pas remercié Safronoff par rapport à ses performances.
09:49C'est pas lui qui a gagné sa place, c'est l'autre qui l'a perdu.
09:52Il nous l'explique dans un match de championnat d'il y a trois semaines.
09:55Il s'appelle comment ?
09:56Safronoff.
09:57Safronoff, Manu.
09:58Enfronoff, Safronoff, ce que tu veux.
10:00J'ai oublié quel club c'était, mais il avait expliqué qu'en gros,
10:02quand une équipe s'attendait à être pressée très haut,
10:05Safronoff pouvait allonger le jeu à ses yeux.
10:09Donc le jeu au pied.
10:10Mieux que Donnarumma.
10:11Non, même pas tant le jeu au pied, le jeu long.
10:13Et là le Bayer l'avait dit, on va presser haut.
10:16Voilà, donc c'est pour ça qu'hier, Arthur, qui suit le PSG,
10:19avait sorti la bonne équipe d'ailleurs, bravo à lui,
10:22il dit, Safronoff va jouer.
10:24Je me suis dit, bah ouais.
10:25Donc tu es en train de me dire Daniel,
10:26que là il a mis le russe dans les buts pour faire le jeu long,
10:30pour déjouer le pressing haut de Bayer.
10:32Voilà, exactement.
10:33Alors que nous ce n'est qu'un de ses principes,
10:34c'est de ressortir le ballon dans les interlignes,
10:36de trouver la petite passe.
10:37Il l'avait expliqué.
10:38J'ai du mal à le saisir en fait.
10:39Donc il leur apprend quelque chose depuis des mois
10:41et maintenant il veut leur faire jouer d'une autre manière.
10:42Parce qu'il s'attendait, avec humilité,
10:44à ce que l'adversaire soit plus fort.
10:45Voilà, bon, il fait ça.
10:47Et en même temps, une partie des supporters du PSG,
10:51j'imagine, voire une majorité, sont nivées.
10:53De toute façon, Donnarumma,
10:54vu les cagades qu'il nous fait en Ligue des Champions,
10:56surtout sur les balles gros,
10:57avec Safronoff, pourquoi pas ?
10:59C'est quand même étonnant déjà, à la base,
11:01que ton gardien titulaire,
11:03qui est quand même un peu une vedette,
11:05que tu te dises,
11:06pourquoi pas le sortir ?
11:08C'est dire déjà si tu as confiance en lui,
11:09c'est dire l'état de confiance des supporters du PSG
11:12en leur gardien et en l'équipe.
11:13Parce que, quoi que fasse,
11:15Louis-Henriquet, on croit toujours que c'est une bonne idée.
11:17Tellement s'égifient les idées de génie.
11:19Et Safronoff, tu vois pas,
11:21que c'est sur une cagade,
11:23exactement style Donnarumma,
11:24qu'il se fait niquer.
11:25C'est quand même incroyable !
11:27C'est quand même incroyable !
11:28Un euro, là, dans la cagnotte.
11:29C'est quand même incroyable.
11:30Mais il faudra quand même revenir sur le but
11:32et ce pourquoi ce but arrive,
11:34qui traduit quelque part,
11:36comment dire,
11:39tout le manque d'expérience,
11:41le manque de préparation
11:43et, quelque part,
11:45le manque de Q.I. des joueurs.
11:47Dembélé !
11:49Non, mais moi, c'est pas là-dessus.
11:51Avant le but.
11:52Tu vois l'épisode qui arrive.
11:54Tu vois l'épisode.
11:56Tu vois l'épisode.
11:57Ce ballon qui est posé par l'arbitre,
11:59il y a visiblement,
12:01soit Dembélé fait exprès, soit il fait pas exprès.
12:03Il ne connaît pas le règlement.
12:04Il pense que le ballon doit lui revenir.
12:06Quand l'arbitre touche le ballon et qu'il arrête le jeu.
12:08Il y a 10 buts à ce niveau-là.
12:10Il y a l'engueulade
12:12où Dembélé prend le carton jaune après avoir lâché
12:14trois fils de pute à l'arbitre.
12:16Tu rates une étape.
12:18C'est qu'en fait, le dernier à toucher le ballon
12:20avant que l'arbitre la touche, c'est un Allemand.
12:22C'est un joueur du Bayern.
12:23Donc, la règle dit,
12:24le dernier qui a touché le ballon récupère le ballon.
12:26Donc, ce sont les Allemands.
12:27Alors que les Parisiens pensaient l'avoir
12:28parce que c'est eux qui menaient l'action.
12:30Donc, Dembélé se plaint, ne connaissant pas le règlement.
12:32Il lâche trois insultes lourdes.
12:34Heureusement, l'arbitre ne comprend pas.
12:36Sinon, c'est même rouge direct à ce moment-là.
12:38Il se déconcentre.
12:39Il ne fait que parler.
12:40L'arbitre l'appelle.
12:41Intervention de Marquinhos qui est obligé d'arriver.
12:43Qui était déjà en train de se placer pour le corner.
12:45Il vient.
12:46Calme-toi.
12:47Je parlais à l'arbitre.
12:48Moi aussi.
12:51On dira que c'est du détail.
12:52Mais tu as joué à très haut niveau.
12:54Tu sais que tout est un petit peu dans le détail.
12:56Marquinhos lâche le marquage.
12:57Revient Dembélé.
12:58Calme-toi.
12:59Dembélé a la tête en fusion
13:00parce qu'il est encore en train d'insulter.
13:02Il lui balance son quatrième fils de pute à l'arbitre.
13:04Corner.
13:05Safonoff aux fraises.
13:06But.
13:07Voilà.
13:08C'est manque d'expérience.
13:09Et tu peux ajouter ensuite deuxième jaune, deuxième igeant.
13:11Vous oubliez.
13:12C'est quand même quelque chose de très important.
13:14Et ça, ça donne que l'autre a déjà un carton.
13:17Que derrière, à force de faire des pressings complètement déjantés.
13:22Parce que Giffy, il leur demande de courir comme des malades.
13:24Il se jette.
13:25Il prend le deuxième carton.
13:26Le PSG termine à 10 contre 11.
13:28Et très franchement, vu la fin du match, avec Dembélé,
13:31on ne dit pas qu'il n'y avait pas peut-être un truc à gratter.
13:34Donc voilà.
13:35Il y a de tout dans ce match.
13:37D'accord.
13:38Mais bon, tu dis les choses à moitié, Daniel.
13:40Je vais te compléter.
13:42Sur le corner, aucune protection autour du gardien.
13:46Aucune protection autour du gardien.
13:49Tu es au très haut niveau.
13:51Tu sais qu'en face, les mecs vont te rentrer dedans.
13:53Donc il y en a un qui joue sur Safonoff qui l'empêche déjà de voir le départ du ballon.
13:57Puis en plus, il le met en porte-à-fausse dans le déséquilibre.
14:00Il n'est pas sur la bonne trajectoire.
14:02Il arrive en retard.
14:03Mais moi, c'est ça qui me laisse vraiment dubitatif.
14:07Qui me dit, mais au premier niveau, tu ne peux pas faire ce genre d'erreur.
14:10Parce que souvent, quand le ballon arrive dans ta zone, tu le payes cash.
14:13C'est ce qui est arrivé.
14:1523h15.
14:16Dans un instant, Lucas au 32-16.
14:18Pour l'instant, le PSG, je ne l'ai pas dit, est 26e sur 36.
14:22Avec un budget de plus de 500 millions.
14:25Prochain match, ce sera à Salzbourg.
14:27Et un projet qui, soi-disant, redémarre à zéro.
14:29Qui est encore moins bien classé.
14:30Là, il redémarre vraiment à zéro.
14:31Salzbourg est 30e.
14:32Avec un budget pareil, tu ne redémarres pas à zéro quand même.
14:34Surtout quand tu as été demi-finaliste de la dernière Ligue des Jeux.
14:37Ah, mais j'ai peur.
14:38Il est 23h19.
14:39Pile.
14:40Daniel Angelo et la Manu Petit.
14:41On continue le débat après la défaite du PSG au Bayern.
14:43Ensuite, on parlera de Brest.
14:44Ensuite, il y aura les Drôles de Lame pour tous les matchs du jour.
14:46Ensuite, il y aura la Libre Antenne jusqu'à 1h30 du matin.
14:51Lucas est avec nous.
14:5232,7 supporters parisiens.
14:53Salut Lucas.
14:54Salut Gilbert.
14:55Salut Daniel.
14:56Salut Manu.
14:57On n'est pas encore rentrés dans l'évaluation.
14:58On est là sur des considérations un peu générales.
15:01Manu a parlé de Louis Sénriquet.
15:02On a évoqué cette aberration d'Embelle qui, franchement, ne connaissait pas la règle.
15:07Qui lui a engendré le premier carton jaune.
15:11Bref, ce soir, une soirée bien pourrie pour ton club, Lucas.
15:14Ah ouais, bien bien pourrie.
15:16Mais juste Gilbert, si tu le permets, je ne veux vraiment pas tarder là-dessus.
15:18Parce que ce n'est pas vraiment le point clé de ce soir.
15:21Mais je ne suis pas d'accord avec vous, les gars, Daniel et Manu, sur l'arbitre.
15:24L'arbitre, ce soir, il nous a quand même bien arrangé.
15:26Il n'a pas été bon.
15:27Et je suis d'accord qu'il y a eu des...
15:30Embelle n'avait pas à faire ce qu'il a fait.
15:31Mais sur l'ensemble du match, l'arbitre, il a été zéro.
15:34Et il ne nous a pas filé de coups de main.
15:36Ça, c'est clair et net.
15:37Voilà.
15:38Je ne savais pas que les arbitres, ça devait filer des coups de main.
15:40Non, mais pas des coups de main.
15:42J'ai rien dit sur l'arbitre, moi.
15:43Non, mais pas des coups de main.
15:44Pas des coups de main, mais...
15:45Je veux dire, il n'a plus de sifflet contre Paris, c'est ce que je veux dire.
15:47C'est quoi les décisions ?
15:49Toi, ce que tu retiens du match, quand tu regardes ton PG...
15:52Lucas a dit, je veux dire ça rapidement.
15:54Toi, c'est l'arbitre que tu retiens dans ce match, toi ?
15:56Non, ah non.
15:57C'est pour ça que je t'ai dit que ce n'est pas du tout un point important.
15:59Mais je voulais quand même le dire que l'arbitre, il n'a pas été bon.
16:01Non, ben c'est Enrique.
16:03C'est Enrique pour moi ce soir.
16:05Je suis désolé, 4-4-2, ok.
16:08C'est quoi ? Monsieur le tacticien.
16:10Alors, monsieur Enrique, le tacticien.
16:12Vous, les journalistes, vous n'y comprenez rien.
16:14Vous, les supporters, vous n'y comprenez rien.
16:16Moi, je suis Enrique.
16:17Moi, je sais comment on joue au ballon.
16:19Moi, je sais comment on fait pour aller marquer des buts.
16:21C'est quoi les circuits de passes ce soir ?
16:23Il n'y a pas un seul circuit de passes ce soir.
16:25Il n'y a rien, zéro.
16:26C'est quoi le circuit ?
16:27C'est Nuno Mendes qui part tout droit, tout seul.
16:29Parce que ça ne bouge pas, ça ne suit pas.
16:31Il n'y a rien.
16:32C'est Hakimi qui part.
16:33Dembélé qui part.
16:34Il n'y a rien.
16:35Il n'y a pas de contrôle passe.
16:36Ça ne joue pas dans les espaces.
16:37On est pris à la gorge.
16:38La caisse à savon, on ne va pas en reparler parce que vous en avez parlé.
16:43Mais le mec, il fait des relances.
16:45On dirait qu'il cherche la touche.
16:46Quand on est au rugby, il fait des relances de 70 mètres.
16:48Pourtant, il est là parce que Jiffy a trouvé que c'était une super idée tactique de le faire jouer.
16:53Super idée encore de Louis-Henriqué.
16:55Entre parenthèses, permets-moi, très bon la caisse à savon.
16:58Merci Daniel.
17:00Je l'aime beaucoup.
17:01Par contre, tu me diras.
17:03Il y a Lubrifiant qui arrive aussi.
17:06Mais tu me diras.
17:07Il est difficile, c'est mon deuxième point, de faire un système de jeu en passe avec un milieu où tu as ruise.
17:14Il y a un moment, les gars, je ne sais pas.
17:17Je ne suis pas le seul quand même à voir que ce mec.
17:20Mais d'où il sort ce gars ?
17:22Honnêtement, on a été évidemment ébloui par son euro.
17:27Mais là maintenant, le avant et le après, ça suffit.
17:30Il n'y a rien.
17:31C'est le néant.
17:32C'est le néant.
17:33Soit il essaye comme avait fait Ancelotti.
17:35Tu le mets devant la défense une fois juste pour voir.
17:39Dans mon dernière chance de dernière chance.
17:41Mais tu vois bien qu'il est complètement...
17:43Il n'y est pas, il est à la ramasse.
17:44Mais moi, de toute façon, il faut également dire que Fabien Nruiz est meilleur aussi avec l'Espagne qu'au PSG parce qu'il est plus à l'aise.
17:50Il est plus à l'aise humainement dans le vestiaire en Espagne.
17:54Fabien Nruiz, c'est quelqu'un qui n'est pas très bien dans le vestiaire parisien parce que les mecs ne sont pas comme lui,
18:00ne parlent pas comme lui, n'ont pas la même culture que lui.
18:02Il n'est pas fondu dans ce vestiaire-là.
18:04Il n'est pas très à l'aise.
18:05Il a eu deux, trois personnes à qui il parle.
18:07Le reste, en gros, ce n'est pas des gars qui sont de sa bande.
18:10Il ne faut pas arrêter ça.
18:11Non, non, mais il part alors.
18:12L'Espagne, ça joue bien, Daniel.
18:14Mais je suis en train de te dire comment également ce gars-là par rapport à l'Espagne, ce gars-là n'est pas bien au PSG.
18:20Donc voilà.
18:21C'est pas le seul.
18:22Il y en a beaucoup qui ont l'air pas bien.
18:23Peut-être qu'il doit s'en aller.
18:24Et puis voilà.
18:25En gros, au PSG, tu as la bande Hakimi, Dembélé, Barcola, les Français, en gros.
18:33Et un peu les autres.
18:35Bon, il y a certaines différences qui font qu'on n'a pas un groupe qui est remarquablement unique.
18:40Oui, mais bon, par expérience, je sais que tu n'es pas obligé d'aimer ton collègue également pour gagner des matchs.
18:43Ça arrive, ce n'est pas nouveau.
18:44Exactement.
18:45Mais pourquoi on se dit tout le temps Fabien Andrés avec l'Espagne ?
18:48On a l'impression qu'il est épanoui et pas au PSG.
18:50Il y a aussi parce qu'humainement, il n'est pas au top ici.
18:53Je crois surtout qu'il dit que c'est le football dans lequel il joue.
18:55Absolument.
18:56Et là, il n'y arrive pas parce qu'autour de lui, ce n'est pas bon.
18:58Et voilà.
18:59Barcola, c'est bien autour de lui dans le vestiaire et il nous le montre sur le terrain aussi.
19:02Barcola, moi, je n'ai plus rien à dire sur le sujet.
19:06On va continuer l'évaluation ensemble.
19:08Lucas, merci beaucoup.
19:09Avec plaisir, Gilbert.
19:10Moi, je sais qu'on a fêté les 1 ans de Bambi.
19:13Parce que c'était il y a plus d'un an, le Newcastle PSG.
19:16Je veux vérifier, mais je crois que c'était novembre.
19:18Écoutez Vitignas, il y a quelques instants sur Canal+.
19:21On a tout donné.
19:23On sort avec l'impression que le match est haute.
19:27Si on n'a pas le rouge.
19:29Mais voilà, après le rouge, c'était vraiment difficile de faire les efforts physiques et tout.
19:33Avec Bayern en joueur en plus, c'était vraiment difficile.
19:38Le premier mi-temps, un match de vrai pressing de deux équipes.
19:44Difficile à jouer.
19:46Ils ont créé plus d'occasions le premier mi-temps aussi.
19:50Mais le but, c'était dans un corner.
19:53Difficile.
19:56Moi, je continue à dire qu'on a une très bonne équipe.
19:59Qu'on peut battre et jouer contre les meilleures équipes.
20:04Et gagner.
20:05Et faire de bons matchs.
20:06Malheureusement, on n'a pas de chance dans cette semester.
20:10On n'avait pas de chance dans d'autres matchs.
20:12Ce match aussi, avec le rouge.
20:14Chance ou pas, ça devient difficile.
20:18On ne peut pas masquer.
20:20La situation est difficile.
20:21Il reste trois matchs.
20:23Il faut gagner les trois matchs.
20:25On va faire tout pour ça.
20:49C'est effectivement dans ce genre de chiffres très intéressant.
20:53Tu peux également regarder le nombre de victoires depuis un an du PSG.
20:57Et le nombre de défaites en Ligue des Champions.
20:59Le nombre de défaites depuis l'année dernière.
21:02Remémorez, je l'ai dit hier soir,
21:04ne jamais oublier que l'année dernière,
21:06tu sors de la poule à la faveur d'un pénalty cadeau dans ce PSG Newcastle,
21:10qui était le 28 novembre.
21:12Nous sommes à deux jours de l'anniversaire de Bambi.
21:15N'oublions pas de la façon dont tu es sorti.
21:18Et le fameux manque de réussite,
21:21qui est sans arrêt invoqué par Luiz Henrique,
21:24enfin très souvent,
21:25qu'il n'oublie surtout pas que l'année dernière,
21:27il a mangé son pain blanc.
21:28C'était des belles tartines avec du bon beurre dessus.
21:30La Real Sociedad en huitième
21:32et le scénario du match retour à Barcelone.
21:34Là, c'était le pain, il y avait le beurre,
21:36il y avait la confiture et il était frais le pain.
21:38Donc, il a bien mangé.
21:40Parce que sinon,
21:42le PSG ne serait jamais allé aussi loin l'année dernière.
21:45Mais bon, si on veut continuer à se voiler la face
21:47et à se raconter n'importe quoi
21:48et croire qu'il y a un génie sur le banc du PSG,
21:50continuez.
21:51De toute façon, moi, je suis patient pour constater que j'ai raison.
21:53Je suis patient, moi.
21:54Je suis patient, j'ai l'habitude surtout.
21:56J'ai l'habitude.
21:57D'autres réactions à venir, bien sûr.
21:59On aura Paulo Breitner aussi dans quelques minutes
22:01qui nous donnera son analyse du match du Bayern.
22:03Pas mal de réactions de supporters allemands, d'ailleurs,
22:05sur Direct2, qui lisent...
22:06Un petit Bayern.
22:07Oui, et qui lisent d'ailleurs,
22:08le Bayern a beaucoup vaut en danger.
22:09Parce que le nombre de situations,
22:11je ne parle même pas d'occasions,
22:12mais de situations de balles,
22:13des abortations mal jouées.
22:14J'ai même vu Tremblay.
22:15Tremblay 11 contre 10.
22:16Que Moussiala a souvent mal négocié.
22:19Je ne parle même pas de Leroy Sané,
22:21parce que lui, c'est Dembélé.
22:23C'est le même joueur que Dembélé.
22:24C'est genre la tête, elle reste au vestiaire.
22:26Mais il en a eu des opportunités aussi.
22:28Alors, évaluation.
22:29Juste, reparlons quand même deux minutes sérieusement
22:31du dénommé Savonov, comme l'appelle Manu.
22:34Parce que...
22:35Moi, j'aime bien Cassa Savon.
22:37Oui, mais excusez-moi.
22:38Qu'est-ce qu'il nous dit ce soir
22:39qu'il est moins bon que Donnarumma, en fait ?
22:41Qu'est-ce qu'il nous dit ?
22:42Moi, ce n'est pas ce que je t'ai dit.
22:44Il a remis sa bourde sur le but.
22:47Il fait presque une dizaine d'arrêts.
22:48Mais les arrêts qu'il fait,
22:49les arrêts qu'il fait Donnarumma...
22:50Je n'ai rien à lui reprocher,
22:51en dehors de cette bourde, quoi, tu vois.
22:53Mais le problème, ce n'est pas la bourde, Manu.
22:55Pourquoi te mettre dans l'embarras
22:58de ce jeu avec les gardiens ?
22:59Je te mets toi, je te mets toi.
23:01Maintenant, il a perdu Donnarumma.
23:02Donnarumma, Lucien Riquet, c'est fini.
23:03Il ne la verra plus.
23:04Tu as vu la gueule qu'il tirait
23:06Mais qu'est-ce que tu avais besoin ?
23:07Ce n'est pas comme si tu avais fait rentrer
23:09Sepp Maier ou Lévi-Hachin.
23:11C'est bon, calme-toi.
23:12Tu as fait rentrer Safonov,
23:14l'ex-gardien de Krasnodar,
23:15qui a été...
23:16Mais on en parle quand même du but.
23:19Vous avez vu ce qu'il a fait ?
23:21Il est ridicule, le gars.
23:23Mais oui, mais c'est ça le problème.
23:24C'est qu'on va retenir la bourde qu'il a faite
23:26et on va dire, finalement,
23:28pourquoi l'avoir changé...
23:29Même Jean-Louis Touré n'a jamais fait une sortie pareille.
23:31Gilbert, tu témoignes ?
23:32Donnarumma, on a fait des sorties comme ça, par contre.
23:35Oui, bah donc.
23:36Mais à la fin, j'ai rien à les reprocher, mon gars.
23:39C'est pour avoir un mec encore plus ridicule sur les sorties.
23:42Sinon, il serait parfait en figurant au Puy-du-Fou.
23:45Avec son look, là.
23:47C'est vrai, ça va.
23:48Il serait bien avec un truc après le Moyen-Âge.
23:51Sur une épée, faire des...
23:53Tu vois, demain, on me dit,
23:54Safonov, c'est le petit frère de Manu,
23:55on peut le croire.
23:57Manu est plus stylé, quand même.
23:59Manu est plus stylé.
24:00Manu, c'est au-dessus, là, les gars.
24:02Manu, c'est chapeau 1.
24:03Il a la même coupe de cheveux que toi, un peu.
24:05Ah, parce qu'il a la même coupe de cheveux que moi,
24:06donc il me ressemble, en fait.
24:09En déconner, hein.
24:10Déjà, j'avais dit que t'étais le frère de Val Kilmer,
24:12ce qui est un énorme compliment.
24:14J'aime bien Val Kilmer.
24:16Mais là, Safonov, c'est un peu...
24:19Hakimi.
24:20Hakimi était un peu le baromètre, ces derniers temps, du PSG.
24:22Souvent, quand il faisait des bons matchs,
24:24ils arrivaient à s'en sortir.
24:25Il a un creux, ces temps-ci, non ?
24:28Il a un creux.
24:29Il peut pas être bon à tous les matchs, non plus.
24:30Et puis, derrière,
24:31vu ce qu'on lui demande sur son côté,
24:33à la fois de bien défendre,
24:34mais également d'être le principal contre-attaquant
24:36et d'amener souvent le danger par lui,
24:38l'étincelle arrive souvent.
24:40Pour moi, c'est un des meilleurs du Paris Saint-Germain
24:42depuis le début de saison.
24:43Alors, il traverse une période creuse.
24:46C'est un peu normal,
24:47avec tous les matchs, tous les voyages qu'il a aussi à s'enquiller.
24:51Donc, c'est surtout d'autres joueurs.
24:53Moi, j'attends depuis trop longtemps...
24:54C'est un gars qui a fait, rappelez-vous, les Jeux Olympiques...
24:56Beaucoup me parlent du jeunage de certains joueurs.
24:59Il faut les laisser progresser, devenir matures et tout.
25:02Non seulement au Paris Saint-Germain.
25:04Je vois les salaires conséquents qu'ils prennent.
25:06La plupart de ces jeunes joueurs ont déjà un pédigré.
25:10Ils jouent en équipe nationale.
25:11Donc, ils ont un statut aussi à respecter.
25:13Donc, moi, ces excuses-là, je peux pas les entendre, tu vois.
25:16Et il y a beaucoup de jeunes joueurs
25:17dans de grandes équipes européennes
25:19qui font un carton depuis pas mal de temps aussi.
25:21Donc, quelque part, j'ai envie...
25:22Moi, c'est surtout, en fait, par rapport au projet
25:24que le Paris Saint-Germain met en place.
25:25C'est par rapport à la philosophie de Lou Senake.
25:27Je me tue à dire...
25:29Je l'ai même dit au Paris Saint-Germain
25:30quand on a fait l'émission jeudi dernier
25:33chez eux pour l'annéalisation de leur centre.
25:35Je ne crois pas...
25:37J'en ai parlé à certaines personnes off.
25:38Je leur ai dit, je ne crois pas du tout
25:40au projet de Louis Senake
25:42par rapport au profil des joueurs.
25:43Tout simplement.
25:46Et quelque part, je suis en train de me demander
25:48si certains joueurs du PSG ne pensent pas comme moi, tu vois.
25:52Neves, comment juger son match ?
25:55Je peux pas juger Neves.
25:56Il est là, dans un milieu.
25:57Il court, il a plein de bonnes volontés.
25:59Il essaye de bonifier un ou deux ballons.
26:01Mais lui, comme Vitignac, comme Zeyr-Emery,
26:05et encore plus Fabien Drouet,
26:07ce qui était encore le plus mauvais.
26:09Tu sais pas, ils sont là.
26:11Le pire, c'est que dans la détermination,
26:15dans la générosité,
26:16ils ont tous répondu présent.
26:17C'est presque encore plus grave, en fait.
26:19C'est presque plus grave.
26:21Il faut de la complémentarité au milieu de terrain.
26:23À moins d'avoir l'excellence à ce poste-là,
26:27des références suprêmes,
26:28où tout le monde veut s'identifier,
26:30comme c'était le cas à une certaine époque,
26:31avec Inesta, Xavi, tout ça.
26:32Mais ça arrive une fois dans une décennie.
26:35Et encore, t'as eu Kroos et Modric du côté du Real Madrid.
26:38C'est extrêmement rare d'avoir ce genre de joueurs-là.
26:40Donc, la philosophie du Paris Saint-Germain,
26:43comment il veut jouer avec le ballon,
26:45ça va prendre pas mal d'années.
26:47Et encore, je suis même pas certain d'avoir des résultats.
26:49Excuse-moi, Manu, mais tu sais qu'il y a quelques années,
26:51le PSG était allé faire un match dans la neige à Munich.
26:55Si tu regardes la compo...
26:57Après le confinement ?
26:59Un an après, oui.
27:01Avec un bon Bappé ce jour-là, d'ailleurs.
27:03Il avait marqué un doublé, non ?
27:05Il y avait Di Maria, Neymar, Bappé devant.
27:07Regardez le milieu.
27:08Tiens, il n'y avait pas des gros stars au PSG à l'époque.
27:12Mais il y avait des joueurs qui faisaient mal,
27:13qui pouvaient faire mal.
27:14Il y a Dagbar, Yardoy,
27:16il y a Baker qui rentre dans le match.
27:18Ça doit jouer avec Danilo.
27:21Mais devant, il y avait des joueurs qui étaient évidemment différents.
27:27Ça, c'est certain, qui étaient bien supérieurs.
27:32Mais quand on me dit, cette année,
27:34« Ah, c'est un peu faible, il manque des joueurs et tout »,
27:37mais t'as pas toujours eu des stars au milieu au PSG.
27:40Ces dernières années, on a fait des milieux avec Herrera,
27:42Paredes, t'as commenté des matchs avec ces mecs-là au milieu.
27:45Avec Gueye, Gueye comprenait pour un tocard.
27:49Mais bien sûr, moi je défendais toujours Gueye.
27:52C'était un gars au milieu.
27:54On n'a pas l'équivalent aujourd'hui au PSG.
27:56Didier Rissa Gueye, on n'en a pas.
27:58Il y a quelque chose, je ne sais pas si vous êtes d'accord avec moi,
28:01que je constate match après match.
28:04Je me dis, est-ce que c'est un défaut de maturité,
28:06de personnalité, de caractère ?
28:08Non, je ne pense pas, parce que le haut niveau,
28:09c'est une définition de ça en fait.
28:11Ce n'est pas la notion de duel simplement dans la dimension physique,
28:14mais la notion de duel, je veux faire mal à l'adversaire,
28:16avec ou sans ballon.
28:17Que ce soit dans le duel physique,
28:19que ce soit dans ma prise de balle,
28:20que ce soit dans l'orientation du ballon,
28:22dans mes prises de décision,
28:23je veux toujours faire mal à l'adversaire.
28:25Le très haut niveau, c'est ça à chaque fois.
28:27Si tu veux sanctionner l'adversaire,
28:29il faut toujours avoir en tête,
28:30dès que tu as le ballon ou pas le ballon,
28:31je veux faire mal à l'adversaire.
28:33Je n'ai pas le sentiment,
28:34et ce n'est même pas que je n'ai pas le sentiment,
28:35je ne suis pas du tout convaincu
28:37que le Paris Saint-Germain a une marge de progression à ce niveau-là.
28:40Vu le caractère, le profil des joueurs.
28:42Il y avait Draxler dans cette équipe-là.
28:44Et là, conférence de presse.
28:46On va écouter les débuts.
28:47Il faut bien comprendre.
28:48Il faut être concentré là.
29:15On a joué à 10 contre cette équipe.
29:17C'est dur.
29:24Mais on a pu être dans le match jusqu'au bout.
29:35Le Bayern a mérité la victoire.
29:38Tout ce qui n'a pas marché, c'est ma responsabilité.
29:40Sans aucun doute.
29:44C'est tout ce qu'il a dit.
29:48Jérôme Thomas, écoute.
29:49Si jamais il dit un truc important,
29:51mais en général,
29:52Lucien Riquet, dans ce genre de situation-là,
29:54ce n'est pas là qu'il fait les grandes bêtises.
29:55Déjà, de dire que le Bayern mérite la victoire
29:57et de faire preuve d'humilité,
29:58ça ne lui ressemble pas trop.
29:59Il est tellement Guardiola de Wisch,
30:01qu'il n'a pas l'air de dire
30:02qu'il n'a pas l'air de dire qu'il n'a pas l'air de dire
30:04qu'il n'a pas l'air de dire qu'il n'a pas l'air de dire
30:06que Guardiola de Wisch,
30:07il va même jusqu'à mettre la même marque de fringue
30:09que Guardiola, disons.
30:11Ah bon ? Ça peut être une marque catalane ?
30:13Non, non, c'est une marque très connue.
30:15A ses compagnies, je crois qu'il a.
30:17Je veux dire,
30:18je parlais de Lucien Riquet tout à l'heure
30:20dans mes trois points.
30:22Je veux dire, à un moment donné,
30:23il faut aussi que la décision vienne de l'entraîneur,
30:26d'inverser les choses sur un terrain.
30:29Tu décides à 10 contre 11
30:31de faire rentrer deux attaquants,
30:32alors qu'en fait,
30:33tu commences avec quatre milieux de terrain.
30:35Et c'est quand tu es à 10 contre 11
30:36que tu décides de faire deux attaquants.
30:38Donc, quelque part, je me dis,
30:39en plus, tu envoies Ramos au feu.
30:41Le mec, ça fait des mois qu'il n'a pas joué.
30:42Tu l'envoies dans un match comme ça
30:45où il ne va quasiment pas toucher de ballon.
30:46Enfin, j'ai dit, il y a des choses, vraiment,
30:48que je n'arrive plus du tout à comprendre
30:50de la part de Lucien Riquet.
30:5123h38.
30:52Avant de parler de Brest et du Bayern,
30:54on va conclure l'évaluation parisienne
30:56avec Kevin, au 32-16, qui est là.
30:57Salut, Kevin !
30:58Salut !
31:00Bon, toi, tu arrives à sauver quelques trucs,
31:01apparemment, quand même, de ce match ?
31:05Après, il y a plusieurs façons
31:06d'analyser le match.
31:07On peut analyser le match
31:08en ayant une approche par rapport
31:10au point et au classement
31:11qui est vraie et pas forcément reluisante.
31:13Ça, c'est clair.
31:14On ne peut pas le nier,
31:15même en étant supporter de Paris.
31:16C'est évident.
31:17Après, il y a une façon aussi
31:19de juger le contenu,
31:20ce que le coach a mis en place
31:23et après, le niveau des joueurs.
31:24Qu'on n'aime pas Lucien Riquet
31:26pour diverses raisons,
31:27ça, c'est un fait.
31:28Il n'y a pas de souci.
31:29C'est humain.
31:30Il n'y a pas de problème.
31:31Après, comment on fait une analyse
31:34en disant que c'est toujours
31:36la même chose ?
31:37Ce n'est pas vrai.
31:38Autant qu'en Arsenal,
31:39on n'a pas mis ce qu'il fallait
31:41en termes d'énergie,
31:42en termes d'apport technique,
31:43tout ça.
31:44Il n'y a pas de souci.
31:45Il y a eu des déchets, ok.
31:46Mais ce soir, pour moi,
31:47il n'y a pas tout à jeter.
31:48Ce n'est pas vrai.
31:49Le coach commence le match
31:50avec un plan de jeu.
31:51Il renforce son milieu de terrain.
31:53Il met deux flèches devant.
31:55Pourquoi ?
31:56Encore heureux qu'il ait un plan
31:57de jeu quand même.
31:58Ce serait malheureux
31:59s'il n'en avait pas.
32:00Pardon ?
32:01Ce serait malheureux
32:02encore heureux qu'il ait un plan.
32:03Après ça,
32:04qu'il ait un plan,
32:05encore heureux.
32:06Le problème,
32:07c'est que ce que tu dis,
32:08on l'a dit,
32:09je te signale,
32:10ce que tu dis,
32:11on l'a dit,
32:12tu apportes rien.
32:13Tu n'apportes pas d'eau au moulin.
32:14On a parlé des quatre au milieu.
32:15Pour donner juste mon avis,
32:16si tu me laisses le donner.
32:17Vas-y Kevin, tu peux continuer.
32:18Tu répètes les mêmes choses.
32:19Vas-y Kevin, vas-y.
32:20Après, c'est toi qui vois.
32:21Moi, souvent,
32:22je t'entends tous les soirs
32:23répéter certaines choses
32:24par rapport à Luiz Henrique,
32:25mais je n'appelle pas
32:27Oui, sauf que là,
32:28toi, tu répètes exactement
32:29ce que je viens de dire
32:30à l'instant,
32:31en pensant apporter un truc nouveau.
32:33Mais tu n'apportes rien de nouveau, là, en fait.
32:35Kevin, qu'est-ce que tu sauves ?
32:37Je ne sais pas ce qui va sauver, peut-être.
32:39Sauve quelque chose, hein.
32:40Daniel, arrête.
32:41Laisse parler.
32:42Non, mais il n'y a pas de souci.
32:43Fais-nous rêver.
32:44Moi, Daniel, après, voilà,
32:45tu es dans ton rôle.
32:46Ah non, mais le contenu,
32:47il est pas fric.
32:48C'est fatiguant.
32:49Regarde, j'ai commencé,
32:50j'ai commencé,
32:51je n'ai parlé qu'un second.
32:53C'était pour que tu avances un peu.
32:55Pardon ?
32:56C'était pour que tu avances un peu.
32:57D'accord, monsieur le professeur, merci.
32:59Il n'y a pas de mal.
33:00Donc, je disais,
33:02ok, moi, je veux bien,
33:04mais pour moi, aujourd'hui,
33:05en termes de contenu,
33:06je ne dis pas que le match a été parfait,
33:08mais pour moi,
33:10globalement,
33:11l'équipe, elle n'a pas fait
33:12un match dégueulasse.
33:13Si tu trouves que le contenu est bon,
33:15mon vieux,
33:16je pense que tu es complètement
33:17à côté de la plaque.
33:18Si tu penses que le contenu est bon, là,
33:20tu comprends rien du tout, en fait.
33:22C'est malheureux.
33:23Est-ce que tu as sauvé des trucs, toi ?
33:25D'accord, Daniel.
33:26Je comprends ce que dit l'auditeur,
33:28mais en même temps,
33:30il ne faut pas qu'il oublie
33:31qu'en face, c'était un Bayern
33:32extrêmement moyen.
33:34Et sincèrement,
33:36j'ai l'impression
33:38que tu pouvais jouer pendant
33:39trois heures consécutives
33:40sans marquer un but, en fait.
33:42Bien sûr.
33:43Évidemment.
33:44Ils ont eu beaucoup d'occasions.
33:45Mais j'ai envie de te dire,
33:46ça, c'est l'histoire d'un match de foot.
33:47Tu peux te ressortir plein de matchs
33:48où les équipes ont gagné,
33:50où ils ont confié des occasions.
33:51Tu ne peux pas dire
33:52que le Paris Saint-Germain
33:53est là depuis le début de saison.
33:54Mais tu sais, Kévin,
33:55que ce soir,
33:56Luis Henrique a tenu
33:57un discours post-match
33:58qu'il n'a jamais
33:59l'habitude de tenir.
34:00Il y a eu de l'honnêteté
34:01dans ce qu'il a dit.
34:02Oui, mais jamais
34:03il ne parle comme ça.
34:05Là, c'est quelqu'un
34:06qui était abattu,
34:07qui a reconnu
34:08la supériorité du Bayern,
34:09qui a reconnu
34:10que son équipe a peu produit.
34:12D'habitude,
34:13il ne fait jamais ça.
34:14Donc, même ceux
34:15qui sont gouroutés
34:16comme Kévin
34:17par Dieu Henrique,
34:18va falloir ouvrir les yeux,
34:20se réveiller.
34:21La combativité,
34:22la générosité,
34:23on l'a souligné.
34:24Je l'ai souligné.
34:25Kévin, j'ai dit.
34:26Mais si le PSG,
34:27aujourd'hui,
34:28ça ne doit être
34:29qu'une équipe
34:30qui ne se fait pas
34:31fouetter par le Bayern
34:35à Munich
34:36et une équipe
34:37dont on va vanter
34:39la détermination
34:40et la générosité.
34:41Si ça n'est plus
34:42que ça, le PSG,
34:43il n'y a pas à être étonné
34:45d'être 26e.
34:46Au classement
34:47de ce championnat
34:48avec 800 millions de budget,
34:50c'est une honte intégrale.
34:53Qu'on essaye de relativiser,
34:55qu'on essaye de nous dire
34:56le contenu,
34:57le ceci, le cela,
34:58quand tu as perdu
34:59autant de fois
35:00depuis que cet entraîneur
35:01est dans le club,
35:02depuis qu'on nous vend
35:03ce projet en carton,
35:04en papier marché
35:05qui ne veut rien dire du tout.
35:07S'il y a encore des gens
35:08pour relativiser ça,
35:09alors que tu as
35:10une énorme masse salariale,
35:11que tu as fait encore
35:12un mercato de feu
35:13en termes d'argent dédié,
35:15d'argent dépensé,
35:16tout comme l'année dernière,
35:17avec un entraîneur
35:18qui a empêché
35:19qu'on prenne des joueurs importants,
35:20un entraîneur
35:21qui domine intellectuellement
35:22la terre entière,
35:23qui est méprisant,
35:25prétentieux, arrogant.
35:27Et il y a encore des gens
35:28pour relativiser
35:29l'échec actuel.
35:31Moi, je ne sais plus,
35:33mais posez-vous quand même
35:34une question.
35:35Est-ce que ça a déjà existé,
35:38un stade
35:40où une équipe joue
35:41à l'extérieur
35:42et tu as une banderole
35:44préparée par des supporters
35:46avec la tronche du président
35:49adverse
35:50qui se fait insulter ?
35:52Ça n'existe pas.
35:53Ça existe au PSG.
35:55C'est dire
35:56où et à quoi
35:57on est réduit
35:58ce club aujourd'hui.
36:00Il y avait une énorme banderole.
36:02Il y avait une énorme banderole.
36:03Parce qu'il y avait
36:04une autre banderole également
36:05qui était polémique.
36:06Il y avait une grande banderole
36:07avec la tête d'un Assel Raleifi
36:08comme un panneau barré.
36:09Et en gros...
36:10En gros, on lui reprochait
36:11ses multiples casquettes
36:12en disant
36:14c'est lui qui dirige
36:15le foot européen.
36:16En gros, d'essayer de tenir
36:17et le foot européen
36:18de le diriger.
36:19Ce qui est vrai.
36:20D'ailleurs, il essaye de le tenir
36:21et il le dirige parmi
36:22un pas bien des égards.
36:23Son rôle à l'UEFA,
36:24son rôle au PSG,
36:25son rôle à l'UEFA...
36:26Là, ce soir,
36:27ce soir,
36:28j'étais à la tribune
36:29des supporters du Bayern.
36:30Ah non, on ne l'a pas vu, nous.
36:31Ils ne l'ont pas montré à la télé,
36:32peut-être.
36:33Donc, c'est quelque chose...
36:34Déjà, posons-nous une question.
36:35Allez sur ramsesport.fr.
36:36Et rendons-nous compte
36:37d'à quel point
36:38ce club est malade.
36:39Normalement,
36:40ça n'existe pas.
36:41On peut faire
36:42des banderoles
36:43et encore,
36:44même si elles ne se voient pas trop...
36:45Hostile contre ton président.
36:46En Coupe d'Europe,
36:47on ne voit pas trop
36:48des banderoles,
36:49même où on insulte
36:50les joueurs adverses.
36:51Là, c'est le président.
36:52Ça n'existe pas.
36:53Ça n'existe pas.
36:54Et ça arrive au PSG.
36:55Bon, ben voilà.
36:56Mais continuez
36:57et continuez à dire
36:58que c'est formidable.
36:59Continuez.
37:00De toute façon,
37:01il y a clairement
37:02une cassure
37:03au sein des amoureux
37:04de ce club.
37:05Certains ont compris
37:06et d'autres
37:07ne le sauront avec le temps.
37:08Manu Petiola,
37:09Daniel Riolo est là
37:10et Paulo Breitner
37:11nous rejoint.
37:12Paulo, bonsoir.
37:13Bonsoir, mon cher Gilbert.
37:14Bonsoir, tout le monde.
37:15Salut, Paulo.
37:16Dans un instant,
37:17on va parler de Brest.
37:18Dans un instant,
37:19les Drôles de Dames
37:20également pour
37:21les autres matches du soir.
37:22Juste, Paulo,
37:23avant que tu nous dises
37:24ce que tu as pensé
37:25du Bayern,
37:26écoutez Lucien Riquet
37:27parce qu'il y a eu
37:28un petit moment
37:29où il a été ironique
37:30sur Canal
37:31concernant ce qui s'est passé
37:32ce soir.
37:33On va écouter
37:34parce que ça peut être
37:35le son du soir.
37:37Même quand on perd,
37:38on a toujours envie
37:39d'attaquer.
37:40Il y a toujours
37:41cette envie
37:42de chercher un coupable.
37:43S'il y a un coupable,
37:44c'est moi.
37:45Je suis responsable.
37:46Vous avez trouvé le coupable.
37:47Ne vous inquiétez pas.
37:48Et à partir de là,
37:49j'accepte
37:50toutes les critiques.
37:51C'est bien s'il accepte.
37:52Voilà.
37:53Sinon,
37:54juste une petite correction.
37:55Oui.
37:56Je sais que ça peut
37:57sembler inutile,
37:58mais la marque de fringue
37:59qu'il copie sur Guardiola,
38:00c'est PC Compagnie.
38:01Ah, très bien.
38:02C'est une rectification
38:03importante pour tous les amis.
38:04Je connais pas.
38:05C'est une rectification importante
38:06pour tous les amoureux
38:07des vêtements.
38:08Je connais pas non plus.
38:09Bon, Polo,
38:10depuis le début de l'after,
38:11tout le monde dit
38:12le Bayern en plus
38:13n'a pas été exceptionnel.
38:14Est-ce que tu es d'accord ?
38:15Polo ?
38:16Ah, peut-être qu'on a perdu.
38:17Oui, tu es là ?
38:18Oui, je suis là.
38:19Ah, très bien.
38:20Donc, je disais oui
38:21depuis le début du mix.
38:22Depuis une demi-heure,
38:23je suis là.
38:24Donc, tu as entendu
38:25qu'à plusieurs reprises,
38:26tout le monde disait
38:27et en plus,
38:28le Bayern n'était pas
38:29exceptionnel ce soir.
38:30Est-ce que tu confirmes ?
38:31Ben oui,
38:33mais c'est intéressant
38:34parce qu'il y a
38:35deux informations importantes
38:36dans cette rencontre.
38:37C'est, un,
38:38le Bayern n'a pas
38:39encaissé de but
38:40depuis cette rencontre,
38:41depuis la déroute
38:42à Barcelone.
38:43Et la deuxième,
38:44c'est que la presse allemande
38:45espérait,
38:46malgré les bons résultats
38:47du Bayern,
38:48notamment en championnat,
38:49espérer un match référence
38:50et force est de constater
38:51qu'on n'a toujours pas
38:52de match référence
38:53au Bayern.
38:54Donc, ce n'est pas
38:55un grand Bayern
38:56tel que j'ai pu l'entendre
38:57quelques fois
38:58à l'épreuve
38:59de l'épreuve
39:00de l'épreuve
39:02lorsqu'on s'emballe
39:03parce qu'on gagne
39:04des rencontres 4 à 5-0.
39:05Le Bayern a toujours
39:06des difficultés
39:07alors qu'il marque
39:08beaucoup de buts.
39:09Ben justement,
39:10à marquer des buts
39:11parce que c'est les autres
39:12qui les offrent
39:13le vendredi dernier.
39:14C'est un défenseur
39:15qui offre un pénalty
39:16alors que le Bayern
39:17domine toute la rencontre
39:18contre Augsbourg.
39:19Ce soir,
39:20je suis désolé,
39:21c'est le gardien du PSG
39:22alors que la première
39:23mi-temps est largement
39:26du côté du Bayern.
39:27C'est, une fois de plus,
39:28l'adversaire du Bayern
39:29qui lui offre
39:30l'opportunité
39:31de prendre
39:32de prendre l'avantage.
39:33Et le Bayern
39:34ne tue pas les rencontres.
39:35Donc, c'est un petit peu
39:36compliqué.
39:37Donc, c'est évidemment
39:38un bon résultat
39:39mais moi,
39:40j'attendais 9 points
39:41après 5 rencontres
39:42donc je les ai,
39:43mes 9 points.
39:44Mais ça permet toujours
39:45de relativiser
39:46ce Bayern-là
39:47qui, pour moi,
39:48je n'ai pas envie de dire
39:49qu'il est toujours
39:50en convalescence
39:51par rapport à ce qui s'est passé
39:52l'année dernière
39:53mais ce n'est pas
39:54un grand Bayern
39:55comme on voudrait
39:56parfois nous le vendre
39:57parce qu'il met 5-0
39:58à un Borum
39:59ou à une jambe trois quarts
40:00en deuxième division
40:01ou des choses comme ça.
40:02Et comment tu les expliques ça ?
40:03Parce qu'il y a quand même
40:04des beaux mouvements,
40:05il y a quand même
40:06sur la première période
40:07une vraie belle intensité,
40:08il y a une vraie domination
40:09mais c'est vrai
40:10qu'après,
40:11dans les phases terminales
40:12des actions,
40:13ça fait des mauvais choix.
40:14Il y a Leroy Sané
40:15qui est un petit peu
40:16à l'image
40:17de ce qu'il a toujours été.
40:18En début de saison,
40:19on a eu
40:20au début de saison,
40:21on a eu un Bayern
40:22tout feu, tout flamme.
40:23C'est très bien,
40:24on se rappelait
40:25les grandes années
40:26de Guardiola
40:27ou de Jupp Hänke
40:29etc.
40:30Après, Salmane s'est emballé
40:31évidemment,
40:32c'était génial,
40:33blablabla.
40:34Et puis finalement,
40:35il y a eu la raclée
40:36à Barcelone
40:37qui est d'ailleurs
40:38plus sévère par le score
40:39que ce qu'on peut penser
40:40quand on revoit la rencontre
40:41et on peut penser
40:42que Compagny
40:43a demandé à son équipe
40:44d'être un peu plus solide
40:45et au moins
40:46de se projeter devant
40:47et il n'encaisse plus de but
40:48encore une fois,
40:49c'est cette rencontre
40:50à la suite là
40:51à l'image
40:52du match contre Benfica.
40:53Benfica a fait
40:54un non-match
40:55à Munich
40:56lors de la J4
40:57et il n'y a qu'un zéro
40:58à la 67ème minute.
40:59Donc c'est un peu
41:00le problème du Bayern
41:01en ce moment.
41:02Beaucoup plus solide
41:03j'ai le sentiment
41:04mais beaucoup moins
41:05pétillant
41:06que ce qu'on pouvait voir
41:07en début de saison.
41:08Ensuite,
41:09il y a quelques joueurs
41:10qui sont moins bien
41:11en ce moment.
41:12Olizé n'a pas été titularisé
41:13ce soir,
41:14je pense qu'il est vraiment
41:15dans le creux de la vague.
41:16Leroy Sané nous fait dire
41:17que Leroy Sané
41:18est capable de te mettre
41:19deux buts merveilleux
41:20et de tout rater.
41:21On peut presque penser
41:22qu'en première mi-temps
41:23à lui tout seul
41:24il pouvait plier le match.
41:25Kingsley Coman,
41:26ce soir,
41:27il avait fait
41:28les bons gestes
41:29au dernier moment.
41:30À l'image de l'occasion,
41:31je ne sais pas
41:32si vous vous rappelez,
41:33entre Leroy Sané
41:34et Harry Kane.
41:35Harry Kane,
41:36on ne sait pas,
41:37tout le monde pense
41:38qu'il va passer,
41:39y compris Leroy Sané.
41:40Il passe finalement
41:41la passe à Leroy Sané
41:42qui ne démarre pas
41:43pour aller marquer le but.
41:44Il y a beaucoup de choses
41:45comme ça
41:46qui ne fonctionnent pas.
41:47Ça fonctionne toujours
41:48au niveau des résultats.
41:49Je suis un peu plus déçu
41:50au niveau
41:51de ce qu'il produit
41:52sur le terrain.
41:53Mais encore une fois,
41:54force de constater
41:55qu'il n'encaisse plus
41:56de buts.
41:57Et comme une symbolique,
41:58le journal Kicker,
41:59j'en avais parlé
42:00dans les Drôles de Dames lundi,
42:01se posait la question
42:02du retour en forme
42:03d'un défenseur central
42:04qui était très critiqué,
42:05c'est Migné Kim,
42:06évidemment.
42:07Et la question de Kicker,
42:08c'était de savoir
42:09si c'était
42:10le retour du monstre.
42:11Mais à chaque fois,
42:12il y a un point d'interrogation
42:13sur Bayern.
42:14C'est-à-dire que
42:15ce n'est pas
42:16le retour du monstre,
42:17c'est est-ce qu'il est de retour.
42:18La symbolique, évidemment,
42:19c'est qu'il marque ce soir.
42:20C'est très bien pour lui
42:21par rapport à ce qu'il a traversé
42:26En première mi-temps notamment,
42:27le Bayern doit faire la différence.
42:29Il faut constater
42:30que c'est le PSG
42:31qui offre la victoire.