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Stéphane Simon, fondateur de Factuel Media : «Si j'étais dans la famille de Coubertin, je dirai un peu moins de rappeurs, un peu plus d'athlètes».

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Transcription
00:00C'est quand on choisit quelqu'un pour rallumer la flamme.
00:02Normalement, on peut aussi se demander si ça a valeur d'exemplarité.
00:05Dans le cas de Jules, c'est quand même problématique.
00:07Moi, je voudrais juste rappeler qui est Jules en 2014.
00:12Je vais casser l'ambiance un petit peu.
00:13En 2014, il est témoin de l'assassinat de son producteur Karim Thiem.
00:20En 2017, il est arrêté et que cette vitesse sous-stupéfiant.
00:25La même année, il fait de la garde à vue parce qu'il possède un pistolet sans
00:28autorisation et parce qu'il détient des stupéfiants également.
00:33Encore plus récemment, il a été condamné à des travaux d'intérêt
00:37généraux parce que quand il tourne un clip, il ne demande pas d'autorisation.
00:40C'est le seul à ne pas demander d'autorisation.
00:42Nous autres, professionnels de l'audiovisuel, on sait qu'il faut des autorisations.
00:45Et en plus, par-dessus le marché, il organise des rodéos sauvages
00:49dans le tournage de ses clips.
00:50Vous voyez que question exemplarité, on fait mieux.
00:53On aurait quand même pu, pour allumer cette flamme, d'abord se demander
00:57si ce n'était pas plutôt un athlète qui aurait été le mieux placé pour le faire.
01:01Là, on choisit un rappeur.
01:03Moi, je serais dans la famille de Coubertin.
01:05Je dirais un peu moins de rappeurs, un peu plus d'athlètes.
01:08Ce ne serait pas trahir l'esprit des JO.

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